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Les troubles anxieux, en particulier le trouble d'anxiété généralisée (TAG), sont prévalents pendant la période périnatale, mais sont moins connus, dépistés et étudiés que la dépression. Les faibles taux de divulgation et de consultation pour ces troubles, dont le TAG périnatal, sont préoccupants en raison de leur nature persistante et de leurs conséquences négatives (p. ex., impacts sur l’attachement). La recherche active d’aide psychologique est un processus complexe influencé par plusieurs facteurs. Certains sont intrapsychiques, comme le degré de littératie psychologique, l’autostigmatisation et l’attitude envers la consultation. Cette étude préliminaire visait à évaluer l'acceptabilité d'une nouvelle intervention écrite, intégrée (psychoéducative et expérientielle) et brève, offerte en ligne, visant à favoriser la consultation pour les symptômes de TAG périnatal chez les futurs et nouveaux parents et à observer les changements potentiels quant à la littératie sur ce trouble, l'autostigmatisation, l'attitude envers la consultation et la symptomatologie anxieuse et dépressive avant et après la participation. Elle cherchait également à explorer les facteurs liés aux changements constatés sur ces aspects. Un protocole préexpérimental de type prétest post-test avec un seul groupe a été utilisé. Soixante-sept femmes francophones enceintes ou ayant un enfant de moins de 12 mois ont participé à l'étude en ligne en lisant les trois modules de l'intervention, en effectuant des exercices comprenant des éléments de thérapie cognitivo-comportementale optionnels et en remplissant des questionnaires avant et après leur participation. Aucun homme n’a pu être recruté. Des analyses de fréquences, de variances (ANOVA) à mesures répétées, de régressions simples et de régressions multiples hiérarchiques ont été menées dans le but de répondre aux objectifs de recherche. Les résultats révèlent que l’intervention était globalement bien acceptée et associée à une recherche d'informatio

L’accouchement peut être perçu comme traumatique par plusieurs mères. Ceci affecte alors différentes sphères de leur vie, comme leur relation conjugale, la relation avec leur enfant et leur vision de soi (Allen, 1998; Nicholls & Ayers, 2007). Des symptômes psychologiques, notamment des symptômes anxieux, peuvent être associés à cette perception traumatique de l’accouchement (PTA) et perdurer en postpartum (Baptie et al., 2020). Or, peu de recherches ont documenté la PTA et les symptômes anxieux pouvant y être associés (Alcorn et al., 2010). Celles qui l’ont fait se sont davantage intéressées aux symptômes de stress post-traumatique (SSPT) postnataux (Ayers & Pickering, 2001; Verreault et al., 2012). Des résultats récents suggèrent que d’autres symptômes, dont ceux du trouble d’anxiété généralisée (TAG), pourraient être pertinents à considérer (Champoux-Couture, 2020). Cette recherche corrélationnelle transversale poursuit, chez 255 mères, l’étude du lien entre la PTA et divers types de symptômes anxieux postnataux, notamment ceux du TAG, à l’aide de questionnaires autorapportés. Elle vise aussi à vérifier la présence de lien entre, d’une part, l’intolérance à l’incertitude (II), un facteur de risque de l’anxiété et du TAG (Gosselin et al., 2023), et, d’autre part, la PTA, les SSPT et les symptômes anxieux en postpartum. Des analyses préliminaires de corrélations et des ANOVA mettent en lumière un lien entre le fait d’avoir eu des complications lors de l’accouchement, la PTA et les SSPT. Des régressions hiérarchiques faites pour vérifier le lien entre la PTA et les symptômes anxieux postnataux révèlent que l’intensité de la PTA est associée aux inquiétudes, aux symptômes du TAG, aux SSPT ainsi qu’à l’état et au trait d’anxiété en postpartum. Des analyses d’effet indirect ont été conduites pour vérifier le lien direct entre l’II et la PTA, les SSPT et les symptômes anxieux et le lien indirect de l’II sur les SSPT et les symptômes anxieux postnataux, en passant par la

L’avortement spontané (AS) représente 15 à 25 % des grossesses, ce qui en fait la complication en contexte de grossesse la plus fréquente (Brier, 2008). Cette perte périnatale et le deuil qui en découle sont souvent des épreuves douloureuses ayant des impacts psychologiques pour la mère (Séjourné et al., 2008). Des études ont mis en lumière la présence d’un lien entre vivre un AS et la présence d’anxiété, mais les résultats sur les liens entre vivre un AS et l’anxiété à long terme sont limités, semblent se contredirent ou découlent d’études sur différents types de perte. Les études diffèrent quant aux mesures et aux construits d’anxiété et plusieurs portent sur des échantillons relativement modestes et sans groupe contrôle. L’objectif général de cette étude corrélationnelle transversale consiste à poursuivre l’étude du lien entre le fait d’avoir vécu au moins un AS et l’anxiété suivant un premier accouchement d’un enfant en santé, en considérant aussi les symptômes du trouble d’anxiété généralisée (TAG) qui sont les plus répandus en périnatalité, de même que certains facteurs associés (sociodémographiques et psychologiques). Quelques recherches soulignent le rôle central de l’intolérance à l’incertitude dans l’apparition et le maintien des inquiétudes excessives ou de l’anxiété en périnatalité et qu’elle semble exacerbée par des événements stressants. À titre exploratoire, le lien entre les AS et l’intolérance à l’incertitude est donc aussi étudié. Ceci est fait en contrôlant pour des facteurs s’étant déjà montrés liés aux AS. L’échantillon recruté, issu de la population générale, comporte 135 mères primipares ayant vécu au moins un AS comparé à 455 femmes n’en ayant pas vécu. Il repose sur l’utilisation de données des participants volontaires qui ont été recrutés de façon non aléatoire dans une étude corrélationnelle plus vaste explorant les facteurs explicatifs de l’anxiété chez les nouveaux parents. Les participantes ont répondu à un sondage en ligne évaluant div

Les symptômes anxieux, dont ceux du Trouble d’anxiété généralisée (TAG), font partie des difficultés de santé mentale les plus fréquentes chez les parents. Ceux-ci sont liés à des conséquences négatives considérables, autant sur les plans individuel, conjugal que systémique. Le rôle de comportements spécifiques émis par les parents dans la relation avec leur enfant semble pertinent à considérer dans le développement et le maintien de leur propre anxiété. Toutefois, peu d’études ont porté sur le lien entre ces comportements parentaux (CP) et les symptômes anxieux des parents, notamment ceux du TAG. Celles menées apportent des résultats contradictoires, ce qui peut être attribuable à l’emploi de méthodologies (p. ex., tâches expérimentales, questionnaires auto-rapportés), d’opérationnalisations des CP ou d’échantillons différents (p. ex., tranches d’âge mesurées chez les enfants, symptômes anxieux non-différenciés chez les parents). Les tâches expérimentales, en plus d’être coûteuses en termes de temps et de ressources, limitent la réplicabilité des devis. Les questionnaires auto-rapportés disponibles et utilisés dans les études ont par ailleurs été conçus initialement pour mesurer les liens entre l’anxiété de l’enfant et les CP perçus chez son parent, ou bien entre l’anxiété de l’adulte et les CP perçus lors de son enfance. À notre connaissance, aucun outil n’a été conçu spécifiquement pour évaluer les CP liés aux symptômes anxieux selon la perspective du parent dans la relation avec son enfant. La présente thèse visait donc à mieux caractériser, repérer et comprendre les CP qui distinguent un parent anxieux d’un parent non-anxieux ainsi que les possibles facteurs explicatifs de ces liens. À cette fin, deux articles ont été élaborés. Le premier, qui présente les données de deux études distinctes, visait à approfondir et bonifier l’opérationnalisation et l’évaluation des CP liés à l’anxiété des parents. Pour ce faire, un nouvel outil auto-rapporté, le Questionnaire de

Le trouble d’anxiété généralisée (TAG), caractérisé par la présence d’anxiété et d’inquiétudes excessives, est très fréquent dans la période postnatale. Il a des impacts importants sur le fonctionnement et le bien-être des nouveaux parents. L’objectif général de cette étude était de vérifier les effets d’une TCC individuelle qui ciblait les symptômes du TAG et certaines vulnérabilités psychologiques et variables secondaires associées auprès de mères et de pères primipares. L’intervention offerte était adaptée afin de tenir compte de facteurs spécifiques à l’anxiété postnatale et à certains obstacles à la consultation reconnus durant cette période de vie exigeante. Cette étude permettait aussi l’évaluation de l’adhésion des participants et participantes, leur satisfaction envers le traitement et l’acceptabilité du traitement. Un protocole expérimental à cas unique à niveaux de base multiples a été utilisé. Les résultats obtenus avant, pendant et après le traitement auprès de deux femmes devenues mères d’un premier enfant au cours de la dernière année permettent d’appuyer la pertinence de la TCC offerte pour le TAG postnatal. Ils indiquent que ce traitement pourrait permettre une amélioration globale de certaines personnes sur des symptômes anxieux somatiques et comportementaux, des vulnérabilités psychologiques et des variables secondaires associées au TAG. Il pourrait en ce sens permettre aux nouveaux parents de se sentir mieux, d’être plus à même de faire face aux défis que requièrent l’adaptation à la parentalité et de réduire l’aggravation de leurs symptômes et de leur détresse globale. Les résultats obtenus sur l’acceptabilité et la satisfaction indiquent que le protocole de traitement semble avoir favorisé l’adhésion et l’appréciation des deux participantes. Malgré ses forces, les nombreuses limites identifiées dans cette étude ont permis de supposer que certains profils de personnes et contextes bénéficieraient davantage de ce type de traitement.

Les facteurs explicatifs de l’attachement maternel postnatal (AMP), le lien unique qu’une mère développe envers son enfant durant sa première année de vie, demeurent peu étudiés. Des études ont montré que l’AMP était lié à des facteurs sociodémographiques et obstétriques (p. ex., âge de la mère, complications à l’accouchement), à l’attachement de la mère envers son enfant à naître, ainsi qu’à son propre attachement intériorisé. D’autres travaux montrent que les dispositions internes influenceraient la perception des autres et la qualité des expériences relationnelles. À ce sujet, la période postnatale, s’accompagnant d’ajustements aux rôles maternels, est propice au développement ou à l’exacerbation de l’anxiété. Des études rapportent notamment une prévalence plus grande de symptômes anxieux chez les nouvelles mères; les symptômes du trouble d’anxiété généralisée, incluant les inquiétudes excessives et incontrôlables, y sont les plus prévalents. Il est ainsi possible que ces symptômes jouent un rôle dans la qualité du lien qu’une mère développe envers son enfant. Quelques études ont porté sur les liens entre l’anxiété et l’AMP et se limitent pour la plupart à la mesure de l’anxiété sous la forme d’état ou de trait anxieux. Leurs résultats sont contradictoires sur le plan des liens observés. Cette recherche a pour objectif principal de poursuivre l’étude des liens entre l’anxiété et l’AMP. Plus précisément, elle vise à vérifier la présence de lien entre, d’une part, les symptômes du TAG, l’état anxieux et le trait anxieux ainsi que deux facteurs psychologiques de vulnérabilité liés aux symptômes du TAG (évitement expérientiel et intolérance à l’incertitude) et d’autre part, l’AMP. Ceci est fait en contrôlant pour des facteurs s’étant déjà montrés liés à l’AMP. À titre exploratoire, le lien indirect entre les symptômes anxieux et l’AMP par l’entremise des symptômes dépressifs est aussi étudié. L’échantillon recruté comporte 255 mères primipares âgées de 19 à 40 ans. E

Une première grossesse relève de l’expérience initiatique. Empreinte de sacré et transformatrice, elle marque une étape charnière de la vie d’une femme. Tant le vécu de la grossesse que la perspective de l'accouchement et la naissance de l’enfant constituent des événements indéniablement ponctués de questionnements, de doutes, d’incertitude et de bouleversements divers. La grossesse est un événement subjectif entraînant des réactions susceptibles d'affecter le système familial (mère-père-enfant) autant que la (future) mère elle-même. L’anxiété anténatale est un facteur prédictif de la dépression postnatale (Heron et al., 2004; Lee et al., 2007) et pourtant, l’étude de son traitement reste négligée. Parmi les troubles anxieux anténataux, le plus prévalent est le Trouble d’anxiété généralisée (TAG) (1%-26%, Jha et al., 2018). La grossesse est une période de grande vulnérabilité émotionnelle (Gerardin, 2012; Goodman et al., 2014) et elle est liée au déclenchement ou à l’aggravation de psychopathologies (Dayan, 2007). Elle représente une « période critique » à privilégier pour le traitement psychothérapeutique à visée curative. L’étude mesura l’efficacité d’un nouveau protocole pour traiter l'anxiété et les inquiétudes excessives en période anténatale. Ce dernier combina des interventions qui furent tirées de la Thérapie cognitive comportementale (TCC) traditionnelle à d'autres, tirées de la 3e vague des TCC [Thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT), pleine conscience]. Il fut offert en individuel par visioconférence. À notre connaissance, l’étude innove en ciblant ce type de travail psychothérapeutique sur un échantillon exclusif de primigestes, c’est-à-dire de femmes enceintes pour la première fois. Ainsi, quatre primigestes (P1 à P4) se virent offrir six séances de 90 minutes. Un devis expérimental à cas unique avec niveaux de base multiples fut utilisé. L’évaluation des effets possibles s’opéra en trois phases : prétraitement (niveau de base-T1), traitement (T2)

La période postnatale est liée au développement et à l’exacerbation de symptômes de stress parental (SP), de dépression et d’anxiété chez les nouveaux pères. Des travaux préliminaires obtenus auprès des pères et des résultats issus d’autres populations suggèrent que leur SP, leurs symptômes dépressifs et anxieux pourraient s’expliquer par des attentes non rencontrées (ANR) concernant la parentalité. Celles-ci influenceraient la façon dont les parents perçoivent et réagissent à leur nouvelle situation de vie et problèmes quotidiens. Il ressort de l’ensemble des travaux que, malgré la prévalence élevée du SP, des symptômes dépressifs et de l’anxiété, peu d’études ont porté sur les pères, en comparaison à celles menées auprès des mères, et encore très peu ont tenté d’identifier des facteurs psychologiques explicatifs pertinents à considérer dans le lien avec ces symptômes. Ceci représente une limite importante considérant leurs conséquences négatives sur l’individu qui en souffre, de même que celles sur l'enfant et le système familial. Cette recherche corrélationnelle transversale visait à poursuivre l’étude des ANR des pères primipares (pères d’un premier enfant) en post-partum. Le premier objectif était d’explorer l’incidence de leurs ANR et ainsi, de répondre à deux questions de recherche : (1) les pères ayant un premier enfant présentent-ils des niveaux élevés d’ANR concernant la parentalité? et (2) des sphères de l’expérience des pères semblent-elles liées à plus d’ANR concernant la parentalité? Un autre objectif était de vérifier la présence de liens entre, d’une part, les ANR des nouveaux pères et, d’autre part, leur SP, leurs symptômes de dépression post-partum (DPP) et leurs symptômes anxieux. L’hypothèse postulée était que les ANR des pères seraient liées positivement aux symptômes de SP, aux symptômes de DPP et aux symptômes anxieux postnataux. Un total de 360 pères primipares âgés de 18 à 45 ans a répondu en ligne à des questionnaires validés évaluant ces f

This study aims to examine two explanatory factors of relationship satisfaction and parental alliance among both parents of a new child, namely romantic attachment and perfectionism. A sample of 80 couples completed individual online questionnaires. Path analyses based on the Actor-Partner Interdependence Model were carried out to explore the actor and partner effects of each explanatory variable (attachment, perfectionism) on both partners’ postnatal relationship satisfaction and parental alliance. Results revealed that attachment avoidance is negatively related to each partner’s own relationship satisfaction and parental alliance, whereas attachment anxiety is related to their own lower parental alliance. Maladaptive perfectionism is negatively related to each partner’s own relationship satisfaction, whereas adaptive perfectionism is positively related to each partner’s own relationship satisfaction. These results extend the understanding of the factors contributing to parental and couple adaptation in the postnatal period. They highlight the role of attachment and perfectionism for improving postnatal professionals’ interventions.

Le trouble d’anxiété généralisée (TAG) en postpartum est une problématique très prévalente et ayant des conséquences importantes pour le système familial. Malgré cela, peu d’études ont porté sur son traitement et les rares interventions étudiées présentent des limites importantes, surtout en ce qui a trait à l’initiation et à l’adhérence à celles-ci. L’attrait des traitements en période postnatale et l’adhésion à ceux-ci sont des défis répandus compte tenu des obstacles à la consultation propres à cette période. Plusieurs études multiplient les adaptations des traitements à la réalité postnatale avec des résultats souvent prometteurs. Toutefois, il devient difficile de déterminer les adaptations qui sont les plus efficaces pour favoriser la dissémination de la consultation psychologique en postpartum et la majorité des études se sont centrées uniquement sur le traitement de la dépression postnatale. Comme l’acceptabilité d’un traitement est reconnue comme favorisant l’initiation et l’adhérence à celui-ci, il pourrait s’avérer judicieux de l’étudier en postpartum afin de mieux cibler les différents aspects d’un traitement qui peuvent le rendre plus ou moins acceptable pour les nouvelles mères. La présente thèse vise donc à documenter l’acceptabilité des traitements du TAG en postpartum. Pour y parvenir, un premier article explore l’acceptabilité de la thérapie cognitive-comportementale (TCC), l’acceptabilité de différentes stratégies thérapeutiques qui la composent ainsi que leurs liens avec différentes variables sociodémographiques, liées à la consultation et cliniques jugées pertinentes. Des nouvelles mères ont lu une mise en situation les invitant à s’imaginer souffrir des symptômes du TAG et ont évalué l’acceptabilité de la TCC et des stratégies thérapeutiques proposées. La comparaison des scores totaux moyens d’acceptabilité au point médian des instruments de mesure, indiquant une acceptabilité modérée, souligne que la TCC ainsi que la majorité des stratégies th

Le Trouble d’anxiété généralisée (TAG) présente une forte prévalence chez les personnes âgées et il a d’importantes répercussions sur la santé mentale et physique de cette population (Porensky et al., 2008). Malgré cela, peu d’études se sont intéressées aux facteurs psychologiques explicatifs de la tendance à s’inquiéter, des inquiétudes quant au vieillissement et de l’anxiété des aînés (Alwahhabi, 2003). Quelques travaux s’inscrivant dans l’approche cognitive-comportementale montrent des liens significatifs entre les symptômes du TAG et des facteurs psychologiques, comme l’intolérance à l’incertitude (Guzman, Lacao, & Larracas, 2015) et les croyances erronées quant au fait de s’inquiéter (Montorio, Wetherell, & Nuevo, 2006) chez les aînés. Toutefois, il n’est pas possible de généraliser l’ensemble de ces résultats, car ces études ne considèrent pas ou peu les facteurs pertinents propres à la période de vie des aînés (p. ex., santé, attitude quant au vieillissement) dans leurs analyses. Aucune étude ne semble également considérer les variables centrales de différents modèles explicatifs du TAG afin de développer une meilleure compréhension des inquiétudes et de l’anxiété des aînés de 60 à 80 ans. La présente étude vérifie l’apport de facteurs psychologiques de différents modèles explicatifs du TAG dans la prédiction de la tendance à s’inquiéter, des inquiétudes quant au vieillissement et des symptômes du TAG chez les aînés. Elle tient compte de facteurs sociodémographiques, situationnels et cliniques liés à leur contexte de vie (p. ex., maladie, solitude). Pour ce faire, 176 personnes âgées de 60 à 80 ans vivant au Québec ont rempli, sur une base volontaire, des questionnaires mesurant les variables à l’étude. Des analyses de corrélation de Pearson, des analyses de régression hiérarchique et des analyses d’effets indirects (méthode par rééchantillonnage « Bootstrap ») ont été réalisées. L’intolérance à l’incertitude (II) s’est montré un prédicteur de la tendance à s

La dépression postpartum (DPP) est connue pour ses impacts négatifs d’abord sur l’individu qui en est affecté, mais également sur l’enfant, l’autre parent et la relation avec eux. Les efforts des chercheurs pour mieux comprendre la DPP se sont concentrés sur l’étude de ses facteurs de risque. Entre autres, il est maintenant connu que la DPP maternelle représente le plus fort prédicteur de la DPP paternelle (Goodman, 2003). Un nombre grandissant d’études s’intéresse également aux liens entre le perfectionnisme mésajusté et la DPP, mais chez les mères seulement. À notre connaissance, aucune étude en périnatalité n’a à ce jour poursuivi l’objectif spécifique d’évaluer le lien entre le perfectionnisme ajusté et les symptômes dépressifs postpartum. Ainsi, la présente étude a pour premier objectif d’évaluer, dans une perspective dyadique, l’association entre le perfectionnisme (ajusté et mésajusté) et les symptômes dépressifs postnataux chez les deux parents. Un autre facteur de risque documenté de la DPP chez les parents est l’anxiété. Chez les mères, l’anxiété aurait même un rôle médiateur dans le lien unissant le perfectionnisme à la DPP (Oddo-Sommerfeld, Hain, Louwen, & Schermelleh-Engel, 2016). La présente étude s’intéresse également à la contribution de l’anxiété comme variable médiatrice de ce lien sur l’individu ainsi que sur son partenaire. Cette thèse s’inscrit dans un projet plus vaste portant sur les facteurs psychologiques liés à l’ajustement parental après l’arrivée d’un enfant. Ainsi, 85 couples ont complété individuellement des questionnaires mesurant les variables à l’étude. Des analyses acheminatoires basées sur le modèle d’interdépendance acteur-partenaire (Kenny, Kashy, & Cook, 2006) ont été effectuées en examinant les liens de type acteur, partenaire et médiationnel entre ces variables. Les résultats ont révélé que le perfectionnisme ajusté des hommes et des femmes est négativement lié à leurs propres symptômes dépressifs. Des liens positifs ont été d