Search

Depuis 20 ans, les enquêtes Génération visent à éclairer la connaissance sur l’insertion professionnelle des jeunes et aident au pilotage des politiques publiques qui l’accompagnent. Selon les éditions, entre 20 000 et 55 000 jeunes sortis la même année du système scolaire ont été interrogés sur leurs premières années de vie active. Grâce à ce dispositif, le Céreq peut aujourd’hui rendre compte des permanences et des principaux changements en matière d’accès des jeunes au marché du travail, au terme de deux décennies marquées par l’installation du chômage massif et par un accès toujours plus important à l’enseignement supérieur. Ce travail de synthèse et d’analyse sur longue période est l’occasion d’une prise de recul utile au moment où le champ de la relation formation emploi connaît, ou s’apprête à connaître, une série de réformes.

Les XXVIIèmes journées du longitudinal (JDL) proposent d’éclairer les carrières scolaires et professionnelles contemporaines. Elles visent à questionner l’articulation entre choix individuels et structures sociales, actualiser les connaissances sur ce champ de recherche et discuter des nouvelles perspectives ouvertes par les avancées méthodologiques que ce champ a connu depuis les années 2000. Les contributions présentées dans cet ouvrage permettent ainsi de mieux comprendre les ruptures et les continuités des trajectoires, au regard notamment de l’impact des crises, d’analyser les différentes étapes de la carrière du point de vue des individus et des contraintes du marché du travail, à travers une diversité d’approches : articulation de méthodes quantitatives habituellement cloisonnées, de méthodes quantitatives et qualitatives ou encore l’utilisation de nouvelles sources de données (big data). Ces journées sont organisées par le laboratoire PACTE (UMR 5194, IEP-CNRS-Université Grenoble Alpes), centre associé du Céreq, avec la participation du laboratoire LaRAC (EA 602, Université Grenoble Alpes). Chaque année, les JDL, organisées par le Céreq ou un de ses centres associés, réunissent des chercheurs et chercheuses autour d’une problématique inscrite dans une approche longitudinale de l’analyse de la relation formation-emploi. Les actes des rencontres sont édités tous les ans par le Céreq.

Orientations et inégalités dans l’enseignement supérieur La massification de l’enseignement supérieur initiée en France depuis la fin des années 1960, alimentée par l’augmentation des effectifs dans l’enseignement secondaire et relancée par la création du baccalauréat professionnel en 1985, a permis l’accès à un nombre croissant de bachelier·ères aux études supérieures. Cette démocratisation quantitative (Merle, 2000 ; Prost, 1986) ne s’est toutefois pas accompagnée d’une démocratisation qual...

Cuestión prioritaria para las políticas públicas nacionales y europeas, los jóvenes que no trabajan, no estudian ni reciben formación (NEET) corren un riesgo de exclusión más o menos importante según los países. Si bien el nivel de educación desempeña un papel central en estas situaciones, el enfoque de las competencias básicas permite afinar la mirada. En efecto, los datos internacionales muestran que el mismo nivel de diploma no certifica el mismo nivel de competencias en todas partes. ¿Cómo se explican estas diferencias? ¿Hasta qué punto estas competencias protegen contra las situaciones de NEET independientemente del título? Jóvenes que no estudian ni trabajan (NEET): el papel de las competencias básicas* 128 2023 Centro de Estudios e Investigaciones sobre las Calificaciones

L'attractivité des programmes d’enseignement supérieur est souvent présentée comme un levier pour développer le potentiel de recherche et d'innovation dans les pays développés. En France, deux politiques d’excellence ont été développées dans le cadre du programme des investissements d’avenir (PIA) : les IdEx (initiatives d'excellence) et les Labex (laboratoires d'excellence). Ces programmes visaient notamment à créer des universités françaises comparables aux meilleures universités des autres pays, en favorisant la construction d'une politique intégrée de recherche, de formation et de valorisation. Ils pouvaient par exemple permettre d’attirer des étudiants de haut niveau et des chercheurs plus réputés ou créer des effets de levier pour le financement de thèse. Huit projets IdEx, correspondant à des regroupements d'universités, et une centaine de projets LabEx ont été sélectionnés. Les premières évaluations de ces programmes en France comme à l’étranger ont conduit à questionner leur valeur ajoutée au niveau de la recherche (Carayol et Mauban, 2021, Lovakov et al, 2021), mais elles n’ont pas directement concerné la production doctorale. Ce projet de communication, reposant sur le suivi annuel de l’ensemble des écoles doctorales françaises sur 10 ans à partir de l’enquête Ecole Doctorale du MESRI, cherchera ainsi à déterminer si les écoles doctorales participant à ces programmes, ont pu attirer de nouveaux doctorants, notamment étrangers ou de nouveaux financements.

Introduction Les enjeux environnementaux sont une des lignes de fracture importante entre les valeurs des générations, les jeunes devant faire face à l’héritage des générations précédentes (Peugny et Van de Velde, 2013). L’école semble y jouer un rôle de plus en plus majeur en multipliant les terrains d’apprentissage de ces problématiques alliant connaissances théoriques et éco-gestes (Glomeron et al., 2017). Ils se déclinent néanmoins de manière très variable selon les pays et leurs politiqu...

En 2012, 36 projets IDEFI (Initiatives d’Excellence en Formations Innovantes) ont été sélectionnés dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA). Ces projets ont été portés par différents établissements d’enseignement supérieur français, universités et écoles. Les publics visés concernent des étudiants, des lycées mais également d’autres apprenants, en emploi ou sans emploi, inscrits dans des dispositifs de formation tout au long de la vie. Les actions de formations innovantes sont également très variées et peuvent relever de nouvelles méthodes pédagogiques, de créations de nouveaux cursus ou d’innovations plus didactiques.La littérature scientifique souligne les difficultés rencontrées par les équipes pédagogiques engagées dans de tels dispositifs pour évaluer les effets des actions qu’ils mettent en place (Salmon et al. 2009 ; Perret, 2014 ; Perret, Berthaud, Demougeot-Lebel, 2016). Comme le souligne Romainville (2013), un des enjeux de l’évaluation en matière de formation est le « recueil systématique, valide et fidèle d’informations appropriées aux objectifs dont on souhaite mesurer l’atteinte », ce qui peut poser notamment des questions docimologiques relativement complexes. De plus, dans le cas d’une formation ou d’une action innovante, il est important de distinguer l’évaluation qui s’intéresse aux effets ou l’impact, de celle qui se limite à un contrôle et qui porte sur le suivi et la qualité (Dejean, 2003).L’objectif de cette recherche est mettre en relation les modes d’évaluation et les indicateurs qui ont été retenus, en fonction des types d’innovation pédagogique développés dans le cadre de chaque IDEFI. Ce travail repose une convention de recherche avec le SGPI et l’ANR qui a permis d’avoir accès aux comptes-rendus scientifiques annuels de tous les projets IDEFI et aux indicateurs de suivis qu’ils ont transmis à l’ANR. A partir de ce matériau, l’analyse a porté sur une sélection de 11 projets IDEFI représentatifs de la diversité des actions menées, ainsi qu’une série d’entretiens semi-directifs auprès des porteurs de projets de ces IDEFI.Les résultats révèlent que les évaluations réalisées ont souvent été foisonnantes mais hétérogènes, du fait de la diversité des actions innovantes. L’absence de population témoin, la difficulté de construire des outils docimologiques adaptés aux innovations proposées, l’impossibilité de faire un suivi des apprenants ont parfois été des points de blocage dans la mise en place des évaluations. Ponctuellement, la collaboration avec la recherche a contribué à affiner les méthodes d’évaluation et a ouvert des pistes concernant les indicateurs pertinents à retenir, en lien avec les actions proposées.

L’accès aux ressources publiques d’aide à l’emploi représente un enjeu pour l'insertion des jeunes décrocheurs. Or, parmi ces derniers, les moins diplômés n'en sont pas les principaux bénéficiaires. Ces ressources ne permettent que partiellement de compenser les inégalités initiales.

En France comme dans de nombreux pays, les inégalités d’orientation jouent un rôle majeur dans les inégalités scolaires. Une dynamique de sélection et d’auto-sélection va progressivement structurer les trajectoires des élèves en fonction de leur origine sociale à différents paliers d’orientationCette communication se propose d’examiner ce lien entre projet professionnel et ambitions scolaires en s’appuyant sur l’évaluation d’une expérimentation mise en place dans le cadre du Fonds d’Expérimentation de la Jeunesse (FEJ) de l’Institut National de la Jeunesse et de l'Education Populaire (INJEP-Ministère de l’Education Nationale), pour aider les collégiens de quartiers défavorisés dans leur orientation post-troisième. Pour appréhender les effets de cette expérimentation, une méthodologie mixte a été développée.Les premiers résultats obtenus montrent que les ambitions scolaires et professionnelles des élèves concernés par l’expérimentation sont proches de celles des jeunes au niveau national. Une des principales difficultés concerne cependant les risques d’orientation souvent par défaut des élèves vers la voie professionnelle, qui conduisent à un décalage avec les projets scolaire et professionnel des élèves

International audience

International audience

Colloque à distance; International audience

International audience