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National audience; La décomposition des litières végétales dans les sols a été largement étudiée notamment en raison de l’importance des processus environnementaux mis en jeu. En effet, le recyclage des biomasses végétales permet tout d’abord d’alimenter la biodiversité microbienne des sols. Ces microorganismes sont essentiels pour la qualité des sols puisque les mécanismes de dégradation dont ils sont à l’origine permettent le bouclage des cycles biogéochimiques en assurant la nutrition minérale des cultures en place. De plus, le recyclage des litières végétales alimente le puits de carbone du sol, ce qui contribue à limiter la teneur en dioxyde de carbone de l’atmosphère impliqué dans le réchauffement climatique.De nombreuses observations expérimentales de décomposition ont été publiées pour les litières végétales. Toutefois, ces données sont éparses et pas toujours accessibles. Afin de remédier à cela, les politiques actuelles en terme de gestion des données de la recherche favorise l’Open data et même plus largement l’Open Science, démarche dans laquelle s’inscrit l’INRA (Connehaye et Duée, 2016). Ces politiques sont menées dans des buts patrimoniaux, économiques mais également scientifiques et sociétaux. En effet, l’accès ouvert aux données permet d’éviter leur perte due à l’obsolescence matérielle, de favoriser la réutilisation de recherches antérieures, d’assurer la qualité des données, d’améliorer la visibilité des instituts grâce au système de citations mais également d’améliorer l’image de la science envers les citoyens.L’objectif de ce projet en cours est donc i) de rassembler des données de décomposition des litières végétales dans les sols acquises en conditions contrôlées dans le cadre de programmes de recherche passés et ii) de les partager en Open access. Ces données concernent classiquement la chimie ou biochimie de la ressource, la minéralisation du carbone (C) et la dynamique de l’azote (N), voire du soufre (S) et du phosphore (P) du sol suite à l’apport de litières. La dynamique du C microbien ou des communautés microbiennes a été suivie dans certains cas, et ces caractérisations peuvent avoir été complétées par l’utilisation de marquage isotopique stable (13C, 15N).Matériel & MéthodesLa réalisation d’un plan de gestion des données avec l’outil DMP OPIDoR (Data Management Plan pour une Optimisation du Partage et de l’Interopérabilité des Données de la Recherche) et le modèle INRA a permis de montrer qu’un intérêt particulier devra être apporté aux métadonnées dont une partie peut être perdue au fil du temps, annulant la possibilité de réutiliser les données. Prenant en compte l’importance des métadonnées, nous avons construit un fichier de collecte standardisé qui a été envoyé à chacun des contributeurs identifiés en amont.Une fois la phase de collecte terminée, des procédures de vérifications seront appliquées aux données afin de garantir leur qualité et d’éviter toute valeur aberrante ou erreur de saisie. Cette phase de consolidation permettra de déposer les données dans l’entrepôt institutionnel INRA (DataINRA) sous forme de tableau de données en format .csv comme recommandé par le World Wide Web Consortium (W3C). Les données déposées dans l’entrepôt seront référencées par un identifiant unique (DOI) ce qui permet leur trouvabilité.Les données seront également regroupées dans une base de données permettant leur structuration et leur importation de manière ciblée dans un objectif de réutilisation. Cette base de données sera accessible à tous et référencée sur chacun des sites internet des UMR partenaires. Enfin, la rédaction d’un Data paper en collaboration avec les scientifiques contributeurs permettra de référencer les dépôts par le DOI et la base de données, d’expliquer la provenance et le traitement des données, de décrire les données et leur validation technique ainsi que de décrire leurs potentielles réutilisations avec leurs limites.Il est également prévu que ces données soient ensuite utilisées pour la calibration des paramètres des modèles de la plateforme Sol Virtuel (VSoil). Cette plate-forme ouverte facilite l’utilisation, le couplage et la diffusion de modèles de simulation numérique du fonctionnement de l’interface sol-plante. Elle est équipée du module « décomposition » du modèle agronomique STICS (Brisson et al., 2009) et la version « résidus de culture » est opérationnelle.Résultats et discussionsNos premiers résultats montrent que nous avons pu réunir une dizaine de contributeurs représentants au total une quarantaine de jeux de données concernant 45 litières différentes, dont 6 jeux de données avec des isotopes stables. Ces jeux de données couvrent une très grande diversité des espèces végétales étudiées (Figure 1), des organes de plante concernés, des grandeurs mesurées ou encore des sols utilisés pour les incubations. Les données mesurées en dynamique concernent a minima la minéralisation de C et la dynamique de N minéral du sol ; plusieurs jeux de données contiennent également des mesures de C microbien et quelques-uns des mesures de PLFAs. Les litières ont été caractérisées par leur rapport C/N ainsi que pour la plupart par fractionnement proximal Van Soest. Certaines caractérisation de litières portent également sur les sucres, les polyphénols ou encore la lignine Klason.Figure 1 : Composition des litières parmi les jeux de données déjà collectésConclusionA ce stade, environ 1/3 des jeux de données a déjà été collecté sur la totalité des jeux identifiés. La capitalisation des efforts de recherches des instituts et UMR partenaires est permise grâce à la valorisation des données et à l’optimisation de leur réutilisation. En effet, ces données pourront être réutilisées pour la calibration d’outils numériques ou l’acquisition de références facilement mobilisables. D’autre part, la démarche mise en place dans le cadre de ce projet pourra être élargie aux PROs pour lesquels une base de données à déjà été construite dans le passé (Lashermes et al., 2010).Références bibliographiques :Connehaye, E., Duée . Coord, 2016. Avis sur les enjeux éthiques et déontologiques du partage et de la gestion des données de recherche, INRA Science & Impact et CIRAD, vol.32. Brisson, N., Launay, M., Mary, B., Beaudoin, N. 2009. Conceptual Basis, Formalizations and Parameterization of the Stics Crop Model. Quae, 304 pages. Lashermes, G., Nicolardot, B., Parnaudeau, V., Thuries, L., Chaussod, R., Guillotin, M.L., Lineres, M., Mary, B., Metzger, L., Morvan, T., Tricaud, A., Villette, C., Houot, S. 2010. Typology of exogenous organic matters based on chemical and biochemical composition to predict potential nitrogen mineralization. Bioresource Technology, 101(1), 157-164.

viene presentata una ricerca condotta in Electrolux (Porcia,PN) in cui sono stati monitorati una serie di indicatori psicosociali al fine di comprendere gli effetti di una gestione manageriale basata sul diversity management finalizzata al reinserimento di operai in linea di produzione.

CT3 Biogéochimie, physique et écologie des solsEnjS4 Bouclage des cycles N et P et stockage de carboneTyp_Proj_Bourse de thèse/Post-DocTyp_Proj_Projet ANR; Uncertainties in the response of crop and grassland models to management and environmental drivers can be attributed to differences in the structure of different models. This has created an urgent need for international benchmarking of models, where uncertainties are estimated by running several models that simulate the same physical and management conditions (ensemble modelling) to generate expanded envelopes of uncertainty (e.g. Asseng et al., 2013). Simulations of the agricultural C and N fluxes, in particular, are inherently uncertain because they are driven by complex interactions (e.g. Sándor et al., 2016) and characterized by considerable spatial and temporal variability in the measurements. In this context, the Integrative Research Group of the Global Research Alliance (GRA) on Agricultural Greenhouse Gases promotes a coordinated activity across multiple international projects (e.g. C-N MIP and Models4Pastures of the FACCE-JPI, https://www.faccejpi.com) to benchmark and compare simulation models that estimate C-N related outputs (including greenhouse gas emissions) from arable crop and grassland systems (http://globalresearchalliance.org/e/model-intercomparison-on-agricultural-ghg-emissions). This study presents some preliminary results on the uncertainty of outputs from 12 grassland models while exploring model differences when models were calibrated with increasing data resources.

We reviewed our experience as concerns 588 patients treated by resection for bone tumor and reconstructed by massive bank bone implant. The period taken into consideration goes from 1984 to 2001. The mean age of the patients was 24 years with a minimum of 1 and a maximum of 77 years: in 186 cases (31.6%) age was lower by 14 years. Most of the patients were referred for a diagnosis of malignancy (85%), and of these, 70% had undergone antiblastic therapy postoperatively according to the modalities of the protocols. Of the cases that were not treated by chemotherapy there are 16 that had a homoplastic graft after failure of a previous one. In a high number of cases (189) surgery included reconstruction of an intercalar segment of a long bone. Of these, 106 were in the femur, 69 in the tibia, and 14 in the humerus. One joint reconstruction was carried out in 128 cases of which 52 in the knee, 49 in the shoulder, 10 in the elbow, 11 in the wrist, 3 in the ankle, and 3 in the metatarsals. Fusion, which was one of the most frequent indications in the eighties, is used less today; overall it was carried out in 91 cases of which 65 in the knee, 14 in the hip, 9 in the ankle and 3 in the wrist. This type of implant may also be used in the pelves, and this took place in 56 cases using different procedures of reconstruction. The most current method of reconstruction for a joint is composite prosthesis, and this was used in 124 cases of which 67 around a knee, 53 in the hip, 4 in the shoulder. Finally, in 78 cases a vascularized fibula transplant was associated with an intercalar graft, fusion, or osteoarticular graft to increase the mechanical capacity of the implant together with a more rapid integration of the implant, particularly at the osteotomic lines. Despite the excellent results demonstrated in the first 3 years of follow-up, infection, resorption, delay in consolidation and fracture led to 18% failures of the implant. Massive homoplastic graft is still a good means of reconstruction that allows for excellent functional results, but despite this intense research activity is required to improve its mechanical hold in time together with better and complete integration.

A dinâmica do N no solo é um assunto ainda pouco estudado no Sul do Brasil, principalmente no sistema plantio direto. O presente estudo avaliou a dinâmica do N no solo durante o ciclo do milho, em sucessão à aveia preta (AP) (Avena strigosa Schieb), ervilhaca comum (EC) (Vicia sativa L.) e nabo forrageiro (NF) (Raphanus sativus L. var. oleiferus Metzg.), em cultivos solteiros e consorciados. O trabalho foi realizado nos anos agrícolas de 1998/99 e 1999/00, em área do Departamento de Solos da Universidade Federal de Santa Maria (RS) em um Argissolo Vermelho distrófico arênico (Hapludalf). Utilizou-se o delineamento experimental de blocos inteiramente ao acaso, com quatro repetições. Os tratamentos foram os seguintes: 100 % AP (80 kg ha-1 de sementes), 100 % EC (80 kg ha-1), 100 % NF (14 kg ha-1), 15 % AP + 85 % EC, 45 % AP + 55 % EC e 30 % AP + 70 % NF. Além desses, foram utilizados dois tratamentos em pousio invernal onde cresceu a vegetação espontânea da área. Num tratamento, o milho foi cultivado sem adubação nitrogenada e, no outro, o milho foi adubado com 180 kg ha-1 de N-uréia. A partir de 10 dias do manejo das plantas de cobertura, avaliou-se a quantidade de N mineral do solo, nas camadas de 0-5, 5-15, 15-30, 30-60 e 60-90 cm, em nove épocas. A soma das quantidades de N mineral das cinco camadas de solo no tratamento com ervilhaca solteira foi superior à dos tratamentos em pousio e aveia solteira. Ao final do primeiro mês, a diferença em favor da ervilhaca foi de aproximadamente 30 kg ha-1 de N. Nos tratamentos com nabo forrageiro, as quantidades de N mineral foram inferiores às da ervilhaca solteira e próximas às dos consórcios de aveia e ervilhaca. Os resultados deste trabalho evidenciaram que a consorciação de aveia e ervilhaca provocou uma diminuição na quantidade de N mineral do solo em relação à ervilhaca solteira, tendo sido esse efeito proporcional à participação de aveia no consórcio. Verificou-se também que o potencial de perdas de N por lixiviação foi maior após a ervilhaca solteira do que após a aveia e o nabo solteiros e os consórcios de aveia e ervilhaca. The dynamics of nitrogen in soils under no-tillage in Southern Brazil are poorly studied so far. A field experiment on a typic Hapludalf on the experimental area of the Soil Science Department, Federal University of Santa Maria, Santa Maria, Rio Grande do Sul State, Brazil, was carried out in 1998/99 and 1999/00 to evaluate the effect of single crop and mixtures of black oat (BO) (Avena strigosa Schieb), common vetch (CV) (Vicia sativa L.) and oilseed radish (OR) (Raphanus sativus L. var. oleiferus Metzg.) on the soil nitrogen (N) dynamics. The experiment was set in a complete randomized block design with four replications. The treatments were: 100 % BO (80 kg ha-1 of seeds), 100 % CV (80 kg ha-1), 100 % OR (14 kg ha-1), 15 % BO + 85 % CV, 45 % BO + 55 % CV, and 30 % BO + 70 % OR. Additionally, two plots under winter fallow were also used for comparison. Other two control treatments were corn cultivated without N fertilizer in one plot and fertilized with 180 kg ha-1 of N-urea in another one. Mineral soil N was measured nine times, beginning ten days after cover crops were killed. Samples were taken from the 0-5, 5-15, 15-30, 30-60, and 60-90 cm soil layers. The sum of mineral N in the five soil depths was greater for single common vetch than for fallow and single BO treatment. At the end of the first month, common vetch had already approximately 30 kg ha-1 more N than the other treatments. The soil under oilseed radish had lower mineral N contents than single common vetch and similar values to those of the mixture between oat and common vetch. The results of this study indicated that the oat-vetch mixture reduced the amount of mineral soil N in relation to single vetch and this effect was proportional to the amount of oat in the crop mixture. It was also verified that the potential N loss by leaching was greater after single vetch than after oat and oilseed radish and greater than oat and vetch mixture.

Nos últimos anos, com a rápida expansão do plantio direto no Sul do Brasil, tem aumentado o interesse pela consorciação de plantas de cobertura de solo no outono/inverno como fonte de N ao milho em sucessão. Para avaliar o efeito da aveia preta (AP) (Avena strigosa Schieb), da ervilhaca comum (EC) (Vicia sativa L.) e do nabo forrageiro (NF) (Raphanus sativus L. var. oleiferus Metzg.), em cultivos solteiros e consorciados, sobre o N acumulado e a produtividade de grãos de milho, foi realizado um experimento, no período de 1998 a 2000, na área experimental do Departamento de Solos da Universidade Federal de Santa Maria (RS), em um Argissolo Vermelho distrófico arênico (Hapludalf). O delineamento experimental foi de blocos inteiramente ao acaso com quatro repetições. Os tratamentos foram os seguintes: 100 % AP (80 kg ha-1 de sementes), 100 % EC (80 kg ha-1), 100 % NF (14 kg ha-1), 15 % AP + 85 % EC, 30 % AP + 70 % EC, 45 % AP + 55 % EC, 15 % AP + 85 % NF e 30 % AP + 70 % NF. Além desses, foram utilizados dois tratamentos em pousio invernal onde cresceu a vegetação espontânea da área. Num tratamento sob pousio, o milho foi cultivado sem adubação nitrogenada e, no outro, o milho foi adubado com 180 kg ha-1 de N-uréia. Foram avaliadas: a produção de matéria seca (MS), a concentração de N total do tecido vegetal do milho em diferentes estádios de desenvolvimento da cultura e a produtividade de grãos. A quantidade de N acumulado pelo milho e a produtividade de grãos em sucessão aos consórcios de aveia + ervilhaca não diferiram da ervilhaca solteira e foram proporcionais à quantidade do N dos consórcios que estava presente na fitomassa da ervilhaca. A ervilhaca e o nabo, tanto em culturas solteiras como consorciados à aveia, proporcionaram maior produtividade de milho do que após o pousio e a aveia solteira. Os resultados deste trabalho indicam que, consorciando aveia + ervilhaca, até uma proporção máxima de 30 % de aveia, foi possível atingir uma produtividade de grãos de milho equivalente àquela da ervilhaca solteira e a 70 % daquela obtida com o uso de 180 kg ha-1 de N-uréia no pousio. No-tillage has been increasingly adopted by farmers in South Brazil and it has increased the interest for the mixtures of cover crops in the autumn/winter as source of nitrogen to the corn in succession. A field experiment was carried out on a typic Hapludalf at the experimental area of the Soil Science Department, Federal University of Santa Maria, Santa Maria, Rio Grande do Sul State, Brazil, in 1998/99 and 1999/00 to evaluate the effect of single crop and mixtures of black oat (BO) (Avena strigosa Schieb), common vetch (CV) (Vicia sativa L.) and oilseed radish (OR) (Raphanus sativus L. var. oleiferus Metzg.) on N accumulation and grain yield by corn. The experiment was set in a complete randomized block design with four replications. The treatments were: 100 % BO (80 kg ha-1 of seeds), 100 % CV (80 kg ha-1), 100 % OR (14 kg ha-1), 15 % BO + 85 % CV, 30 % BO + 70 % CV, 45 % BO + 55 % CV, 15 % BO + 85 % OR and 30 % BO + 70 % OR. Two additional plots under winter fallow were also used for comparison. Other control treatments were corn cultivated without N fertilizer in one plot and fertilized with 180 kg ha-1 of N-urea in another one. Corn grain yield, dry matter and total N concentration in corn biomass was evaluated at different crop stages. The amount of N accumulated by corn and the grain yield in succession of oat + vetch mixtures were not different from the single vetch, and were proportional to the N amount in the vetch biomass of the crop mixtures. Vetch and oilseed radish as single crop or in mixtures with black oat provided a higher corn grain yield than after fallow and single oat. Results of this study indicated that oat + vetch mixtures, up to a maximum proportion of 30 % of oat, attained a productivity of corn grain equivalent to the single vetch and 70 % of that obtained with the use of 180 kg ha-1 of N-urea in the fallow.