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chapitre de l'ouvrage de notice https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03829916; International audience

International audience; Since two decades urban agriculture has been booming and a wide range of forms, from urban allotment gardens to rooftop farming under greenhouse are developing. However, local authorities are often powerless to define forms of urban agriculture with regard to the specificity of the urban spaces and the territorial dynamics. We propose a methodological itinerary, based on the territorial analysis. This framework is a useful tool to orient and guide the choice of forms of urban agriculture with regard to the territorial characteristics as a whole. Designed and tested within the framework of a research-action dispositive, this methodological itinerary was implemented on three case studies: the city of Montrouge, a priority district within Lille municipality and a new district in Bordeaux. These applications allowed to test the itinerary and to reveal its potential but also its limits. We demonstrate how the structural, technical and social characteristics of the spaces and actors concerned can lead to the exclusion of certain forms of UA which do not correspond, or not already, to the needs of the territory.; L’agriculture urbaine connaît un nouvel essor en France depuis une vingtaine d’années. Un large éventail de formes, des jardins familiaux urbains à l'agriculture en indoor ou sur les toits, se décline dans les territoires. Cependant les collectivités sont souvent démunies pour définir les formes d’agriculture urbaine au regard de la spécificité des espaces urbains dont elles disposent et des dynamiques territoriales qui les traversent. Nous proposons ici un itinéraire méthodologique, fondé sur le diagnostic territorial, permettant d’orienter et guider le choix des formes d’agriculture urbaine au regard des caractéristiques territoriales dans leur ensemble. Conçu et expérimenté dans le cadre d’un dispositif de recherche-action, cet itinéraire méthodologique a été déployé sur trois études de cas : la ville de Montrouge, un quartier prioritaire à Lille et un nouveau quartier à Bordeaux. Ces applications ont permis de tester l’itinéraire, d’en présenter le potentiel mais aussi ses limites. Nous montrons comment les caractéristiques structurelles, techniques et sociales des espaces et des acteurs concernés peuvent notamment conduire à exclure certaines formes d’agriculture urbaine qui ne correspondent pas, ou pas encore, aux besoins du territoire.

L’augmentation de la population urbaine, la demande en produits frais de proximité et le besoin croissant de nature en ville stimulent l’engouement pour l’agriculture urbaine, notamment dans les pays industrialisés. De nouvelles formes émergent, telles que les « micro-fermes urbaines », dont l’activité de production alimentaire est étroitement imbriquée avec des activités de loisir, pédagogiques ou à vocation sociale. Elles sont implantées sur des sols urbains remaniés ou non, d’historique très hétérogène ou sur du bâti, en construisant des sols à partir de matériaux divers, en particulier des déchets organiques de la ville. Alors que les attentes sont fortes vis-à-vis de ces composantes d’une trame verte et des services écosystémiques qu’ils pourraient rendre à la ville, ceux-ci ne sont pas connus et évalués.L’objectif de ce projet est d’évaluer les services écosystémiques rendus par les micro-fermes urbaines, en considérant plusieurs catégories de services : support de biodiversité, approvisionnement, régulation et services culturels, afin d’apporter aux acteurs de la ville des éléments pour une meilleure gestion de cette forme d’agriculture urbaine et de leurs sols.Méthodologie : le projet porte sur six micro-fermes illustrant la diversité de cette forme d’agriculture urbaine de par l’importance relative de la production alimentaire et d’autres activités et le type de sols sur lesquelles elles sont développées, localisées à Paris ou en Petite Couronne, unité territoriale du projet. Il s’appuie sur des compétences variées dans une démarche pluridisciplinaire : pédologues, agronomes, écologues, sociologues et paysagistes, et associe différents acteurs : porteurs de projets de micro-fermes, associations dédiées à la nature en ville et personnels de services d’urbanisme. Les services écosystémiques sont appréhendés par une série d’indicateurs.Résultats attendus : (i) Une identification et une quantification d’indicateurs des services rendus par un ensemble de micro-fermes urbaines. Une démarche d’analyse de ces services ; (ii) l’identification de leviers d’optimisation de ces services, via une pratique culturale : l’apport d’intrants organiques au sol sous forme de produits résiduaires organiques ; (iii) l’identification d’outils relatifs aux états du milieu nécessaires aux porteurs de projet, urbanistes ou collectivités locales, pour un développement de l’agriculture urbaine optimisant les services rendus ; (iv) des échanges et un renforcement de la structuration des acteurs de ces micro-fermes urbaines.Organisation en six lots : Le lot 1, fil rouge du projet, mobilise une diversité d’acteurs de l’agriculture urbaine afin de sélectionner six fermes parmi une présélection réalisée en début de projet et de co-organiser les campagnes de prélèvement et observations. Cet ensemble d’acteurs est ensuite mobilisé pour discuter des résultats obtenus dans les autres lots, identifier les outils nécessaires pour mieux insérer les micro-fermes dans le métabolisme urbain, en minimiser les externalités négatives et en optimiser les services écosystémiques rendus. Cela permettra d’étudier la place actuelle et potentielle des micro-fermes dans des documents d’urbanisme. Le lot 2 est une caractérisation des micro-fermes au plan biophysique et de leurs pratiques. Le lot 3 quantifie et qualifie la biodiversité floristique et tellurique (microorganismes, mésofaune, macrofaune du sol). Le lot 4 est consacré au service d’approvisionnement en aliments, en abordant également leur qualité sanitaire (teneur en ETM et HAP). Le lot 5 quantifie des indicateurs de services de régulation du cycle de l’eau (infiltration et capacité de rétention de l’eau), du climat global (stocks de carbone des sols), du climat local (régulation de la température) et du recyclage des déchets (inventaire des pratiques, de la nature et de l’origine géographique des produits résiduaires organiques utilisés). Le lot 6 est consacré aux services sociaux, culturels et paysagers associés aux micro-fermes en mettant l’accent sur les pratiques et représentations des parties prenantes.

International audience; Since two decades urban agriculture has been booming and a wide range of forms, from urban allotment gardens to rooftop farming under greenhouse are developing. However, local authorities are often powerless to define forms of urban agriculture with regard to the specificity of the urban spaces and the territorial dynamics. We propose a methodological itinerary, based on the territorial analysis. This framework is a useful tool to orient and guide the choice of forms of urban agriculture with regard to the territorial characteristics as a whole. Designed and tested within the framework of a research-action dispositive, this methodological itinerary was implemented on three case studies: the city of Montrouge, a priority district within Lille municipality and a new district in Bordeaux. These applications allowed to test the itinerary and to reveal its potential but also its limits. We demonstrate how the structural, technical and social characteristics of the spaces and actors concerned can lead to the exclusion of certain forms of UA which do not correspond, or not already, to the needs of the territory.; L’agriculture urbaine connaît un nouvel essor en France depuis une vingtaine d’années. Un large éventail de formes, des jardins familiaux urbains à l'agriculture en indoor ou sur les toits, se décline dans les territoires. Cependant les collectivités sont souvent démunies pour définir les formes d’agriculture urbaine au regard de la spécificité des espaces urbains dont elles disposent et des dynamiques territoriales qui les traversent. Nous proposons ici un itinéraire méthodologique, fondé sur le diagnostic territorial, permettant d’orienter et guider le choix des formes d’agriculture urbaine au regard des caractéristiques territoriales dans leur ensemble. Conçu et expérimenté dans le cadre d’un dispositif de recherche-action, cet itinéraire méthodologique a été déployé sur trois études de cas : la ville de Montrouge, un quartier prioritaire à Lille et un nouveau quartier à Bordeaux. Ces applications ont permis de tester l’itinéraire, d’en présenter le potentiel mais aussi ses limites. Nous montrons comment les caractéristiques structurelles, techniques et sociales des espaces et des acteurs concernés peuvent notamment conduire à exclure certaines formes d’agriculture urbaine qui ne correspondent pas, ou pas encore, aux besoins du territoire.

International audience; Collection of selected papers from the international interdisciplinary research confer-ence: Ecological Transitions in Transactions and Actions, T2021. Scheduled in Toulouse University J. Jaurès, from June 21-25, 2021. Finally produced as webinar to face with agility and resilience to the persistent Covid-19 context, which pushes us to our entrenchments to safeguard the human links essential for a research in collective intelligence!Keywords: Ecologization of Practices; Sustainable Food; Agroecology of landscapes; Health-Environment; Collective intelligence; Ecological Transitions; Urban agriculture; Inter/Trans-disciplinarity; Sustainability Criteria.Program and additional information (some pdf presentations, posters and films of the conference) available on the T2021 site : https://transitions2021.sciencesconf.org/; Recueil des communications sélectionnées du colloque international de recherche interdisciplinaire « Transitions Ecologiques en transactions et actions, T2021 ». Programmé à Toulouse, Université J. Jaurès, du 21-25 juin 2021. Réalisé in fine en webinaire pour faire face avec agilité et résilience au contexte covid persistant qui nous pousse dans nos retranchements pour sauvegarder les liens humains indispensables pour une recherche en intelligence collective !Mots clefs : Ecologisation des Pratiques ; Alimentation Durable ; Agroécologie des paysages ; Santé-Environnement ; Intelligence Collective ; Transitions Ecologiques ; Agricultures urbaines ; In-ter/Transdisciplinarité ; Critères de Durabilité.Programme et informations complémentaires (certains exposés pdf, posters et films du col-loque) disponible sur le site T2021 : https://transitions2021.sciencesconf.org/

Collection of selected papers from the international interdisciplinary research confer-ence: Ecological Transitions in Transactions and Actions, T2021. Scheduled in Toulouse University J. Jaurès, from June 21-25, 2021. Finally produced as webinar to face with agility and resilience to the persistent Covid-19 context, which pushes us to our entrenchments to safeguard the human links essential for a research in collective intelligence!Keywords: Ecologization of Practices; Sustainable Food; Agroecology of landscapes; Health-Environment; Collective intelligence; Ecological Transitions; Urban agriculture; Inter/Trans-disciplinarity; Sustainability Criteria.Program and additional information (some pdf presentations, posters and films of the conference) available on the T2021 site : https://transitions2021.sciencesconf.org/; Recueil des communications sélectionnées du colloque international de recherche interdisciplinaire « Transitions Ecologiques en transactions et actions, T2021 ». Programmé à Toulouse, Université J. Jaurès, du 21-25 juin 2021. Réalisé in fine en webinaire pour faire face avec agilité et résilience au contexte covid persistant qui nous pousse dans nos retranchements pour sauvegarder les liens humains indispensables pour une recherche en intelligence collective !Mots clefs : Ecologisation des Pratiques ; Alimentation Durable ; Agroécologie des paysages ; Santé-Environnement ; Intelligence Collective ; Transitions Ecologiques ; Agricultures urbaines ; In-ter/Transdisciplinarité ; Critères de Durabilité.Programme et informations complémentaires (certains exposés pdf, posters et films du col-loque) disponible sur le site T2021 : https://transitions2021.sciencesconf.org/

International audience; Collection of selected papers from the international interdisciplinary research confer-ence: Ecological Transitions in Transactions and Actions, T2021. Scheduled in Toulouse University J. Jaurès, from June 21-25, 2021. Finally produced as webinar to face with agility and resilience to the persistent Covid-19 context, which pushes us to our entrenchments to safeguard the human links essential for a research in collective intelligence!Keywords: Ecologization of Practices; Sustainable Food; Agroecology of landscapes; Health-Environment; Collective intelligence; Ecological Transitions; Urban agriculture; Inter/Trans-disciplinarity; Sustainability Criteria.Program and additional information (some pdf presentations, posters and films of the conference) available on the T2021 site : https://transitions2021.sciencesconf.org/; Recueil des communications sélectionnées du colloque international de recherche interdisciplinaire « Transitions Ecologiques en transactions et actions, T2021 ». Programmé à Toulouse, Université J. Jaurès, du 21-25 juin 2021. Réalisé in fine en webinaire pour faire face avec agilité et résilience au contexte covid persistant qui nous pousse dans nos retranchements pour sauvegarder les liens humains indispensables pour une recherche en intelligence collective !Mots clefs : Ecologisation des Pratiques ; Alimentation Durable ; Agroécologie des paysages ; Santé-Environnement ; Intelligence Collective ; Transitions Ecologiques ; Agricultures urbaines ; In-ter/Transdisciplinarité ; Critères de Durabilité.Programme et informations complémentaires (certains exposés pdf, posters et films du col-loque) disponible sur le site T2021 : https://transitions2021.sciencesconf.org/

In recent years, collaborative and participatory supermarkets are spreading all over Europe, especially in France, as a new purchase model. This article aims to analyse the “promise of difference” (LE VELLY, 2017) that distinguishes this model from the current food offer. This promise is assessed both through the analysis of those projects in terms of products selection, work organisation and decision making, and through the implementation of concrete regulation activities. The methodological tools we used were content analysis of speeches, documents and on-line newpapers communication, as well as participant observation. The main results show that these models emerge as an alternative to the current food offer, both conventional supermarkets and alternative food networks. The study contributes to demonstrate that these cooperative supermarkets are shaped taking into account economic (reasonable price of products, reduction of fixed costs), social (accessibility, creation of a space to exchange and share, participation to the decision making) and environmental (local and organic products) issues. They inspire on conventional devices in terms of accessibility (low prices, long opening hours) and variety of products range. However, they distinguish themselves, in the first place, for being non-profit organisations, reinvesting the profits into the cooperative itself or into solidarity projects, but also by actively involving consumers in decision-making. En los últimos años, los supermercados colaborativos y participativos se están extendiendo por toda Europa, especialmente en Francia, como un nuevo modelo de compra. Este artículo pretende analizar la “promesa de diferencia" (LE VELLY, 2017) que distingue este modelo de la oferta actual de alimentos. Esta promesa se evalúa a través del análisis de esos proyectos en términos de selección de productos, organización del trabajo y toma de decisiones, y mediante la implementación de actividades de regulación concretas. La metodología se basa en el análisis de contenido de discursos, documentos y comunicaciones en los periódicos en linea, así como en la observación participante. Los principales resultados muestran que estos modelos surgen como alternativas, tanto a los supermercados convencionales como a las redes alimentarias alternativas. El estudio contribuye a demostrar que estas cooperativas se configuran teniendo en cuenta los aspectos económicos (precio razonable de los productos, reducción de los costos fijos), sociales (accesibilidad, creación de espacio para intercambiar y compartir, participación en la toma de decisiones) y ambientales (productos locales y/o biológicos). Se inspiran en los supermercados convencionales en términos de accesibilidad (precios bajos, horarios de apertura prolongados) y variedad de productos. Sin embargo, se distinguen por ser organizaciones sin fines de lucro, reinvirtiendo los lucros en la misma cooperativa o en proyectos solidarios, e por involucrar activamente a los consumidores en la toma de decisiones. Nos últimos anos, os supermercados cooperativos e participativos estão se espalhando por toda Europa, especialmente na França, como um novo modelo de compra. Este artigo tem como objetivo analisar a “promessa de diferença" (LE VELLY, 2017) que distingue esse modelo da atual oferta de alimentos. Esta promessa é avaliada tanto através da análise desses projetos em termos de seleção de produtos, organização do trabalho e tomada de decisões, como através da implementação de atividades de regulação concretas. A metodologia baseia-se na análise de conteúdo de discursos, documentos e comunicação em jornais on-line, assim como em observação participante. Os principais resultados mostram que esses modelos emergem como uma alternativa, tanto aos supermercados convencionais quanto às redes alternativas. O estudo contribui para demonstrar que essas cooperativas se estruturam levando em conta os aspectos: econômicos (preço razoável dos produtos, redução dos custos fixos), sociais (acessibilidade, criação de espaços de troca e compartilhamento, participação na tomada de decisões) e ambientais (produtos locais e/ou orgânicos). Inspiram-se nos modelos dos supermercados convencionais em termos de acessibilidade (preços baixos, horários de funcionamento prolongados) e variedade de produtos. Porém, distinguem-se primeiramente por serem organizações sem fins lucrativos, reinvestindo o lucro na própria cooperativa ou em projetos solidários, além de envolverem ativamente os consumidores na tomada de decisões.

International audience; Since two decades, urban agriculture has been booming and a wide range of forms, from urban allotment gardens to rooftop farming under greenhouse, is developing. Various benefits are recognized for urban agriculture integration within the city and a specific consideration is dedicated to ecosystem services. In this article, we have focused on cultural ecosystem services provided by urban micro-farms. The state of the art reveals that urban agriculture delivers cultural ecosystem services that are well perceived and evaluated by users, but there are still few studies on this topic. Based on the analysis of specific literature on cultural ecosystems and micro-farms in parallel to a period of observation and documentary research of five urban micro-farms either on rooftop or at soil level, located in Paris and its surroundings, we proposed a specific methodology. This methodology aimed at quantitative and qualitative evaluation of the cultural ecosystem services provided by urban micro-farms and is based on a framework, which distinguishes exogenous and endogenous cultural ecosystem services.

Objet de recherche récent pour les scientifiques, les microfermes urbaines sont aujourd’hui en plein essor, portées par un mouvement associatif, citoyen, entrepreneurial et politique relativement important.Ces lieux associent différentes activités : projets éducatifs, production alimentaire, loisirs, etc. Ils constituent au cœur des villes des espaces végétalisés d’un nouveau type, susceptibles de fournir de multiples services écosystémiques (soit les avantages que la nature apporte à la société).Mais le manque de connaissances actuel ne permet pas d’appréhender précisément l’importance de ces services.Dans notre reportage BD, vous découvrirez cette forme étonnante d’agriculture en suivant les travaux du programme de recherche « SEMOIRS » qui a étudié deux années durant les services écosystémiques rendus par six microfermes dans Paris et sa petite couronne.

Jeder kann ein erneuertes Interesse für die Integrierung der nahrhaften und landwirtschaftlichen Fragen in der Planung der Stadt bemerken. Den Platz der Landwirtschaft in den urbanen und periurbanen Räumen neu durchzudenken, zeige die ganze Kompliziertheit der räumlichen und funktionalen Beziehungen im Rahmen des Wettbewerbes für den Gebrauch der Mittel (zum Beispiel Land und Wasser) und kognitive, zwischenmenschliche und organisatorische Nähen, die wieder aufzubauen sind. Das Projekt JardiSAT (“Im Rennes Territorialen Nahrungssystem Gemeinschaftsgärten") zielt darauf, wie die Gemeinschaftsgärten, als eigentümliche Form und avant-gardiste Stadtlandwirtschaft aufzuzeigen (Nahmías und Le Caro, 2012), tragen zum Bau eines territorialen Nahrungssystems dauerhaften (SAT) im Maßstab der Stadt bei. Die Stadt von Rennes ist wie Fall von Studium gewählt gewesen. Der Großraum Rennes, der im Herzen eines mächtigen Beckens landwirtschaftlicher Produktion gelegt ist, ist auch der Ort von Auftauchen interessanter Gänge von Stadtlandwirtschaft, die von Bürger-inne-n getragen sind, einzeln wie gemeinschaftlich.Ein Studium von ihrem Beitrag zum urbanen Metabolismus und zum örtlichen Lebensmittelsystem ist geführt gewesen, um die Auswirkungen neuer Formen am Maßstab der Stadt zu zeigen. Der Bericht kommt, die Veröffentlichungen zu ergänzen, bringend die auf der Forschungslogik detaillierten Elemente, auf die Forschungsmethodik des Projektes JardiSAT, auf den Berichten zwischen Landwirtschaft und Stadtstoffwechsel, und auf der Dynamik der in Rennes Gemeinschaftsgärten. Der Bericht gibt auch zahlreiche Elemente von Ergebnissen auf dem Beitrag des Bewohnern zur selbstnachhaltige Entwicklung des Nahrungssystem in Rennes, auf einem ersten quantitativen Betrachtungsweise des Nahrungsbeitrages der Gemeinschaftsgärten und auf einer gemeinsamen Herstellung von urbanen Landwirtschaft in Rennes.; A renewed interest is nowadays occurring in integrating agricultural and food issues into city planning. Rethinking the place of agriculture in intra and periurban spaces reveals all the complexity of spatial and functional relationships in terms of competition for the use of resources (e.g. land and water) and the cognitive, relational and organizational proximities to be re-built. The JardiSAT (“Community Gardens in the Rennes Territorial Food System”) project aims to highlight how community gardens, as a unique and avant-garde form of urban agriculture (UA) (Nahmías and Le Caro, 2012), contribute to the construction of a sustainable territorial food system at the city level. The city of Rennes was chosen as a case study. The agglomeration of Rennes, located in the heart of a powerful agricultural production basin, is also the place of emergence of interesting approaches to UA carried out by citizens, individually as well as collectively. A study of their contribution to urban metabolism and to the local agro-food system was conducted to show the profits and impacts of these emerging agricultural forms at the city level. The report complements the publications by providing detailed information on the research framework and methodology of the JardiSAT project, on the relationship between agriculture and urban metabolism, on the dynamics of community gardens in Rennes, and by providing significant results on the city dwellers contribution to the sustainable development of Rennes’ territorial food system, on a first quantitative approach to the agri-food contribution of community gardens and on the collective building of UA in Rennes.; Chacun peut noter un intérêt renouvelé pour l’intégration des questions agricoles et alimentaires dans la planification de la ville. Repenser la place de l’agriculture dans les espaces intra et périurbains révèle toute la complexité des relations spatiales et fonctionnelles en termes de compétition pour l’usage des ressources (ex. terre et eau) et de proximités cognitives, relationnelles et organisationnelles à re-construire. Le projet JardiSAT (“Jardins partagés dans le Système Alimentaire Territorial rennais”) vise à mettre en évidence comment les jardins partagés, en tant que forme particulière et avant-gardiste d’agriculture urbaine (Nahmías et Le Caro, 2012), contribuent à la construction d'un système alimentaire territorial (SAT) durable à l'échelle de la ville. La ville de Rennes a été choisie comme cas d’étude. L’agglomération de Rennes, située au cœur d’un puissant bassin de production agricole, est aussi le lieu d’émergence de démarches intéressantes d’agriculture urbaine portées par des citoyen-ne-s, individuellement comme collectivement.Une étude de leur contribution au métabolisme urbain et au système agro-alimentaire local a été menée afin de montrer les retombées et les impacts de ces formes émergentes à l’échelle de la ville. Le rapport vient compléter les publications en apportant des éléments détaillés sur la logique de recherche et la méthodologie du projet JardiSAT, sur les rapports entre agriculture et métabolisme urbain, sur la dynamique des jardins partagés à Rennes, et en donnant de nombreux éléments de résultats sur la contribution habitante au développement auto-soutenable du SAT rennais, sur une première approche quantitative de la contribution agri-alimentaire des jardins partagés et sur la fabrication collective de l’AU à Rennes.; Sta emergendo un rinnovato interesse per l’integrazione delle questioni agricole e alimentari nella pianificazione della città. Ripensare il ruolo dell’agricoltura negli spazi intra e periurbani rivela tutta la complessità nelle relazioni spaziali e funzionali in termini di competizione per l’uso delle risorse (ad esempio terra e acqua) e di prossimità cognitiva, relazionale e organizzativa a ri-costruire questi rapporti. Il progetto JardiSAT (“Orti comunitari nel sistema alimentare territoriale rennese”) cerca di mettere in evidenza come gli orti comunitari, intese come forme particolari e sperimentali di agricoltura urbana (AU) (Nahmías et Le Caro, 2012), contribuiscono alla costruzione di un Sistema Alimentare Territoriale (SAT) sostenibile alla scala della città. Rennes è stata scelta come caso di studio perché è situata nel cuore di un potente bacino di produzione agricola ed è anche il luogo dove sono emersi interessanti approcci per l’AU da parte dei cittadini sia individualmente, che collettivamente.Lo studio del loro contributo al metabolismo urbano e al sistema alimentare locale è stato condotto per mostrare le ricadute e gli impatti di queste forme emergenti a livello urbano. Il rapporto completa le pubblicazioni su questo tema apportando elementi di dettaglio sulla logica della ricerca e della metodologia del progetto JardiSAT, sui rapporti tra agricoltura e metabolismo urbano e sulla dinamica degli orti comunitari a Rennes, fornendo significativi risultati sul contributo degli abitanti allo sviluppo auto-sostenibile del SAT di Rennes, con un primo approccio quantitativo sull’apporto agri-alimentare degli orti comunitari e sulla fabbricazione collettiva dell’AU a Rennes.

Cet article entend contribuer au débat sur la place de l’agriculture en ville et il interroge l’évolution des formes d’agriculture urbaine (AU) puis ses modes d’appropriation par les citadins. En particulier il investigue les représentations de l’AU dans le cadre d’une expérience de démocratie directe : le budget participatif de la ville de Rennes (Bretagne) (2015-2016). La dimension novatrice de cet article repose sur cette source de données, la plateforme internet où sont déposées les propositions des porteurs des projets, et les commentaires des services techniques et des citadins. Ainsi, un spectre élargi d’acteurs qui portent des regards multiples, parfois discordants, est pris en compte. L’analyse a été conduite avec plusieurs outils comme l’analyse discursive et la lexicométrie. L’objectif est de faire émerger les positionnements différents des acteurs, au vu de ces propositions de projet et des commentaires sur l’intégration de l’agriculture dans les espaces urbains. En outre, il s’agit de montrer comment ces représentations et les visions du rapport des hommes à la terre peuvent contribuer à la fabrication collective et collabora­tive de l’AU. Lien social, production agricole, éducation, une pluralité d’arguments est posée avec en toile de fond le désir de vivre ensemble. Cependant, les condi­tions du développement de l’AU sont discutées et on y voit aussi émerger un certain nombre de contraintes qui peuvent remettre en question la place de l’AU. This article aims to contribute to the debate on the place of agriculture within the cities and the evolution of urban agriculture (UA) typologies and their modes of appropriation by city dwellers. In particular, it investigates the represen­tations of UA in the context of direct democracy experience : the participatory budget of the city of Rennes (Brittany) (2015-2016). The innovative dimension of this article is based on the source of discursive data that includes the proposals of the project promoters, and the technical departments and city dwellers comments and remarks. So it is possible to take into account the standpoint of a broader spectrum of actors that have multiple and sometimes discordant point of views. The principal tools adopted to carry out the analysis were discourses and lexical analysis. The main objective is to detach the actor’s different positions on the integration of agriculture into urban spaces based on project proposals and commentaries related. In addition, it aims to point out the contribution of the representations and the standpoints of the linkage between men and land to the collective and collaborative production of UA. Social ties, agricultural production, education, so pluralities of arguments are aired and it is backdrop the desire to live together. However, the conditions for the UA development are discussed and several constraints emerge questioning the place of UA.

International audience; This paper aims to give some evidence of the contribution of the urban community garden’s experience to the renewal of the place-based agro-food system (PAS) in the city of Rennes (Brirtanny, France). To mingle thoughts about inhabitant’s experience and about the dynamics of PAS, three theoretical backgrounds are refered to. The italian territorialist approach which twins agriculture, sustainability and the city ; socio-economic research on place-based agro-food systems and the social geography which considers community gardens as ‘espaces-enjeux’ (spatial issues). From 27 semi-structured interviews of gardeners and association leaders, a content analysis of discourses and a lexicometric analysis using the IraMuTeQ software are presented. At the individual level, ties and places are built from agricultural and food practices whereas they are motivating the commitment. At the PAS level, the process of territorialization is that the social interactions, flows and networks that are committed, more than the localism of economic channels. Lexicometric analysis points out strong linkages between individual practices and economic flows, between the garden’s places and the dynamics of associative networks, between interindividual ties and stakeholders conflictuality.; Nous proposons d’examiner en quoi l’expérience citadine des jardins partagés contribue à renouveler le système agri-alimentaire territorialisé (SAT) d’une ville, Rennes (Bretagne, France). Pour penser l’expérience habitante et les dynamiques des systèmes alimentaires territorialisés dans un même mouvement, trois corpus théoriques sont mobilisés : l’approche territorialiste qui rapproche agriculture, ville et territoire, un ensemble de travaux d’économie et sociologie agri-alimentaire territorialisée et la géographie sociale qui pose les jardins partagés comme espaces enjeux. Sur la base de 27 entretiens semi-directifs de jardiniers et de responsables associatifs, une analyse du contenu du discours et une analyse lexicométrique avec IRaMuTeq sont présentées. Au niveau des jardiniers, la construction de liens et de lieux, si elles résultent de leurs pratiques agricoles et alimentaires, en sont d’abord des motivations. Au niveau du SAT, le processus de territorialisation tient à la richesse des interactions, des flux et des réseaux qu’il mobilise plus qu’au localisme des circuits économiques. L’analyse lexicométrique révèle en outre des liens forts entre pratiques individuelles et flux économiques, entre les lieux des jardins et la dynamique des réseaux associatifs, entre la construction du lien interpersonnel et la conflictualité des interactions entre acteurs.

International audience; This paper aims to give some evidence of the contribution of the urban community garden’s experience to the renewal of the place-based agro-food system (PAS) in the city of Rennes (Brirtanny, France). To mingle thoughts about inhabitant’s experience and about the dynamics of PAS, three theoretical backgrounds are refered to. The italian territorialist approach which twins agriculture, sustainability and the city ; socio-economic research on place-based agro-food systems and the social geography which considers community gardens as ‘espaces-enjeux’ (spatial issues). From 27 semi-structured interviews of gardeners and association leaders, a content analysis of discourses and a lexicometric analysis using the IraMuTeQ software are presented. At the individual level, ties and places are built from agricultural and food practices whereas they are motivating the commitment. At the PAS level, the process of territorialization is that the social interactions, flows and networks that are committed, more than the localism of economic channels. Lexicometric analysis points out strong linkages between individual practices and economic flows, between the garden’s places and the dynamics of associative networks, between interindividual ties and stakeholders conflictuality.; Nous proposons d’examiner en quoi l’expérience citadine des jardins partagés contribue à renouveler le système agri-alimentaire territorialisé (SAT) d’une ville, Rennes (Bretagne, France). Pour penser l’expérience habitante et les dynamiques des systèmes alimentaires territorialisés dans un même mouvement, trois corpus théoriques sont mobilisés : l’approche territorialiste qui rapproche agriculture, ville et territoire, un ensemble de travaux d’économie et sociologie agri-alimentaire territorialisée et la géographie sociale qui pose les jardins partagés comme espaces-enjeux. Sur la base de 27 entretiens semi-directifs de jardiniers et de responsables associatifs, une analyse du contenu du discours et une analyse lexicométrique avec IRaMuTeq sont présentées. Au niveau des jardiniers, la construction de liens et de lieux, si elles résultent de leurs pratiques agricoles et alimentaires, en sont d’abord des motivations. Au niveau du SAT, le processus de territorialisation tient à la richesse des interactions, des flux et des réseaux qu’il mobilise plus qu’au localisme des circuits économiques. L’analyse lexicométrique révèle en outre des liens forts entre pratiques individuelles et flux économiques, entre les lieux des jardins et la dynamique des réseaux associatifs, entre la construction du lien interpersonnel et la conflictualité des interactions entre acteurs.

International audience; Cet article focalise l’attention sur des formes d’agriculture novatrices qui sont celles de l’agriculture urbaine (AU), en particulier les jardins partagés. Il s’agit d’investiguer à la fois les modèles de production en ville et les modes deconsommation complémentaires ou alternatifs au modèle dominant. Les jardins partagés sont effectivement en train de se répandre dans la majorité des villes. Cultiver en ville n’est pas un phénomène récent; mais par rapport au passé, les motivations des acteurs ainsi que les politiques mises en place pour la promotion de jardins dans les espaces intra et périurbains diffèrent. J’approfondirai l’hypothèse que les inquiétudes ou les désirs des acteurs en relation avec la façon de produire et de consommer les aliments et d’habiter la ville, sont à l’origine des jardins partagés contemporains.Ces espaces sont des éléments multifonctionnels de la ville, qui produisent de nouvelles relations entre les acteurs et de nouvelles pratiques agro-alimentaires et qui donnent lieu à des nouvelles formes d’identités individuelles et collectives.

Alternative food networks, rural development, collective action, stakeholders empowerment, Réseaux alimentaires alternatifs et développement rural, le poids de l'action collective dans l'empowerment des acteurs

International audience; Designing a participatory territorial project is a complex issue: involving the actors concerned requires in fact to deal with different scales of action and coordinating the local initiatives with existing wide-level policies [1]. As researchers in landscape agronomy and spatial planning, we are interested in developing methodologies to facilitate such a process [2]. We argue that the collaborative learning approach ‘research-education-action platform’ can be a reliable option to support problem-solving and to foster innovations in complex systems [3]. This approach is a participatory action science that aims to provide concepts, methods and tools to include the territorial dimension in land management and territorial development research. Five competencies are needed: (i) interdisciplinarity, (ii) connection to the field, to involve actors and make synergies, (iii) ability to articulate different spatiotemporal levels, (iv) adaptation, to offer generic methods that preserve specificities and (v) reflexivity, to step back the productions and produce knowledge for action.

[Departement_IRSTEA]Territoires [TR1_IRSTEA]DTAM [Axe_IRSTEA]DTAM3-ECOPRA [Axe_IRSTEA]DTAM1-REPRO; International audience; Les espaces ruraux ont été soumis depuis plus d’un demi-siècle à des changements profonds affectant leur organisation sociale, spatiale et économique. Ces changements ont fait la part belle à la diminution de l’activité agricole, à la montée des fonctions récréatives et résidentielles de ces espaces. Ils sont aujourd’hui affectés par l’ampleur des crises successives, économiques, environnementales et climatiques et se trouvent dans l’urgence de répondre à des enjeux à la fois globaux et locaux. La tension entre enjeux globaux et locaux est d’autant plus vive dans les espaces de proximité urbaine de grandes ou moyennes agglomérations. Dans ces périphéries, la tendance actuelle à la réactivation des rapports de proximité entre productions locales et bassin de consommation urbaine redessinent des espaces de coopération inédite et interroge pour partie les modalités de construction de systèmes agri-urbains durables. Dans cette communication, nous interrogeons le rôle des actions collectives conduites dans des espaces ruraux périphériques dans la structuration et la construction de la capacité d’action des acteurs dans le contexte plus large d’un système agri-urbain. Nous nous appuyons sur l’analyse d’un projet issu d’une dynamique de développement rural en Italie (Route de l’huile du monte Pisano, Toscane) et nous observons dans quelle mesure ce projet vise à répondre à des enjeux à la fois locaux d’animation du tissu local et de réactivation de l’économie agricole en même temps qu’il permet aux acteurs partie-prenantes de renforcer leurs relations (notion d’empowerment) et, indirectement, leur pouvoir d’action dans des contextes plus larges de renouvellement des liens rural-urbain. Le projet « route de l’huile du Monte Pisano » est considéré ici comme un projet qui joue dans la recomposition des liens entre une périphérie rurale et sa ville centre. Nous faisons l’hypothèse que ce projet traduit dans le temps une dynamique d’intégration d’espaces de nature différente, d’acteurs de différents horizons et des activités agricoles et urbaines. Cette dynamique participerait à la construction d’agencements territorialisés aptes à renforcer l’intégration entre agriculture et villes. Nous mettons le projet à l’épreuve de l’analyse processuelle, qui repose sur l’identification des ingrédients, des séquences, des bifurcations, des moteurs dans la trajectoire des projets ou organisations. En première analyse, si le dispositif de route semble en échec au regard d’une certaine tension entre différentes catégories d’acteurs, il n’en reste pas moins qu’il peut être considéré comme un dispositif permettant la construction de capacité d’action pour certains des acteurs impliqués dans la construction intercommunale engagée avec la ville. La transformation de l’objet « route de l’huile », d’une valorisation d’un produit typique l’ancrant dans une logique de développement agricole et rural, s’élargit vers une gamme alimentaire plus large et territorialisée qui pourra ainsi participer à la réactivation de la fonction d’approvisionnement pour un territoire élargi incluant la ville de Pise. Via la dynamique de transformation du projet et des processus de gouvernance associée, on passe d’un système d’action basé sur du développement local communautaire et marqué par la valorisation d’un produit à la structuration d’un collectif d’action territoriale ouvert vers l’agglomération où les enjeux couvrent la réalité des interdépendances entre systèmes urbains et systèmes agricoles.

International audience

National audience

The sustainability of Mediterranean periurban areas is challenged by several dynamics, e.g. the decrease and fragmentation of farmland, conflicts concerning resources and land use. Through the case study of the Pisan urban region, we highlight how actions joining different stakeholders in a variety of projects offer new potentials to treat the issues at stake in such periurban areas. In the region of Pisa, while actors from local authorities are concerned mainly by environmental issues, for the other actors economic and social issues are the focal point. At the same time, by analysing the projects emerging in this area we underline the key role of local authorities in their coordination and development. Finally, we conclude by proposing a framework to analyse periurban projects and their characteristics of integration.; La durabilité de l’agriculture dans les territoires périurbains méditerranéens est mise en cause par les dynamiques actuelles de réduction et de fragmentation des surfaces agricoles et de concurrence sur les ressources. En nous appuyant sur l’étude de cas de la région urbaine de Pise, nous montrons que les projets portés par une diversité d’acteurs ont un potentiel de réponse différent par rapport aux enjeux identifiés et à l’ensemble des projets agricoles ou urbains. En effet, les acteurs locaux portent des enjeux d’ordre économique et social. Les acteurs institutionnels sont orientés par les enjeux environnementaux. Par une analyse des initiatives à l’origine des projets, nous mettons en évidence que les acteurs institutionnels jouent cependant un rôle clé dans la coordination et le développement de ces projets. L’analyse propose en conclusion une grille de lecture des projets agriurbains et de leurs propriétes intégratrices.

International audience

Dans les zones périurbaines, les paysages agricoles possèdent des caractéristiques différentes, selon leur niveau d’imbrication avec les paysages urbains et leur structure de l’espace et de fonctionnement du système agricole. Afin de guider l’évolution visant à orienter le développement dans une perspective d’intégration spatiale et fonctionnelle, la gestion de ces espaces devient de plus en plus importante. En Europe, certaines expériences de gestion sont en train de se développer : parcs agricoles, projets agriurbains, districts agricoles, pactes agriurbains, pactes entre ville et campagne. Le succès de ces expériences, qui utilisent souvent une nouvelle signification de la « ruralité », est fondé sur une forte participation et cohésion entre les acteurs grâce à des pratiques de coconstruction de l’espace. Le propos de cet article est de présenter deux expériences de coconstruction des territoires agriurbains : le district agricole et culturel de Milan (Lombardie) et le pacte agriurbain de la vallée ombrienne (Ombrie), en analysant la construction du modèle, les échelles d’intervention, les acteurs socio-économiques impliqués et en considérant le rôle joué par les politiques mises en œuvre pour gérer ces espaces. In peri-urban areas, the level of integration with the urban areas, the spatial organisation of the city and surroundings and the functions of agricultural system determine specific features of agricultural landscapes. The management of these areas is becoming increasingly important in order to guide the evolution orienteering the development in a perspective of spatial and functional - integration. In Europe, some experiences of territorial planning as agricultural parks, agriurbain projects, agricultural districts, agriurbain pacts, pacts between city and countryside, are been developing. The success of these experiences, which often are expression of a new meaning of "rurality" are based on a strong participation and cohesion between the stakeholders thanks to practices of co-construction of space. The purpose of this paper is to present two experiments of co-construction of agriurbain territories : the agricultural and cultural district of Milan (Lombardia) and the agriurbain pact of Umbrian Valley (Umbria), analysing the construction of the model, the intervention scales, the socio-economic actors involved and considering the role of policies implemented to manage these areas.

Nel contesto periurbano la funzione di protezione degli spazi verdi è data dalla presenza dell’attività agricola, da un lato l’unica attività economica in grado di governare e proteggere il paesaggio, dall’altro funzione pressoché ignorata, non riconosciuta dalle politiche di pianificazione territoriale. Da qui la necessità che l’agricoltura assuma una posizione centrale nel governo del territorio, recuperando il ruolo funzionale che le compete relativamente alla sfera produttiva, alla difesa dell’ambiente e alla tutela e alla valorizzazione del paesaggio. Il lavoro prende in esame gli strumenti di pianificazione territoriale provinciale e regionale di due regioni italiane caratterizzate da vasti spazi agricoli e contemporaneamente da aree metropolitane importanti: la Lombardia con Milano e il Lazio con Roma, mettendo in evidenza il ritratto dell’agricoltura periurbana che ne emerge e proponendo una riflessione sull’integrazione della funzionalità agricola all’interno dei piani. Le propos de cet article est de montrer que dans certains contextes, périurbain par exemple, la présence de l'agriculture doit être garantie à travers la tutelle du foncier agricole mais aussi à travers la préservation de la fonctionnalité de l’activité économique, aspect presque ignoré des politiques. D'où la nécessité pour l'agriculture d’assumer une position centrale dans l’aménagement du territoire, en récupérant le rôle fonctionnel par rapport à la sphère productive, à la protection de l'environnement, à la protection et à l'amélioration du paysage. Pour arriver à évaluer le niveau de prise en compte de l’agriculture périurbaine dans les documents de planification, nous avons choisi de comparer la réalité des zones périurbaines des deux municipalités italiennes qui ont la plus grande étendue de zones agricoles : Rome et Milan. Les documents de planification territoriale au niveau de la région (Lombardie et Lazio) et au niveau de la province (Milan et Rome) ont été analysés. The paper focuses on the integration of periurban agriculture issues into territorial planning, as such integration appears to be largely insufficient at present considering the importance role recognized to periurban areas. The paper analyses the urban-planning instruments of two Italian regions (Lombardy and Lazio), characterized by wide agricultural areas and important metropolitan areas, as Milan in Lombardy and Rome in Lazio, highlighting the “image” of periurban agriculture, which emerges from these plans. The aim is to propose a reflection on the integration of agricultural functionality in the planning tools. In some contexts, as the periurban ones, the protection of green spaces is carried on by the permanence of farming, the only economic activity that could take care of the landscape; instead, often this function is not recognized by the urban policy. Hence the need to recognized a central role to agriculture in the land management recovering the functional role relating to the productive, social, environment conservation and protection and development of the agrarian landscape spheres.