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Anselmo (accourant vers Gaddo) — Dors-tu ? Que le vent ne me prévienne pas ! Hé, par saint Etienne, je file plus vite que le faon ! (Il court.) Hi ! hi ! hi ! Ah, si je pouvais rire de bon cœur ! Dort-il encore ? (Il se précipite de nouveau vers Gaddo.) Heureux de moi ! Que cela fait du bien ! Je voudrais bondir, bondir comme un agneau dans le troupeau ! (Il s’éloigne en bondissant. Gaddo s’éveille.) Gaddo — Que m’arrive-t-il ? J’ai mangé et bu, et voilà que j’oublie de dire les grâces. (S’ag...

Anselmo — Viens en aide au pauvre Gaddo, mon père ! Il fait pitié à voir. Ugolino — Sois courageux, brave Anselmo. Pauvre Gaddo ! Gaddo — Ah, mon père ! Anselmo — Je n’aurais pas cru que le monde pût produire des hommes aussi cruels. Pourquoi le gardien n’a-t-il rien apporté à manger au pauvre Gaddo ? Qu’il est perfide, ce gardien ! Ugolino — Peut-être est-il malade ; peut-être un malheur l’a-t-il frappé. Il n’est pas coupable de notre malheur. Anselmo — Mon père, as-tu faim aussi ? Ugolino —...

Anselmo — Je suis plein d’espérance. Francesco — Il a dit : « Il y a un Dieu, mes enfants ! », en proie à une émotion paternelle, incapable de prononcer ces mots jusqu’au bout. Ô mon Anselmo, tu ne sais pas pourquoi j’ai quitté aussi vite notre père. Anselmo — Ni pourquoi tu m’invitas d’un geste de la main à te suivre. Francesco — Embrasse-moi, mon frère ! Laisse-moi te serrer sur mon cœur, mon aimé ! Tu es vraiment mon frère Anselmo, tel que je le connaissais ? Anselmo — Je suis doux comme l...

Ugolino — Suis-je enfin seul ? (Il pousse le couvercle du cercueil.) Ici j’etais roi. Ici j’étais ami et père ! Ici j’étais adoré ! Je voulais plus encore. Je voulais voir des esclaves attachés à la poussière de mes pas ; ainsi, j’ai perdu tout ce qu’un sort favorable avait pu m’accorder. Si je pouvais racheter maintenant les bijoux, les trophées, l’orgueil de mes jours guerriers, ah ! avec quel ravissement je les donnerais, ces vains bibelots, pour la gratitude d’un sourire sur ses joues rou...

Gaddo endormi dans un coin de la pièce. Quelques hommes portent deux cercueils qu’ils adossent verticalement au mur, en face de Gaddo, de sorte qu’on ne voie que le premier. Gaddo se réveille et observe le cercueil très attentivement. Gaddo — Cette grande caisse ressemble bien sûr aux caisses où l’on met les morts. Quand je contemple cette caisse, mes cheveux se dressent lentement sur ma tête ; oh, pauvre de moi ! et la fièvre me fait claquer des dents. Hé ! personne d’autre ne parle-t-il que...

In this study, we report on the investigation of a v-g-anticoincidence set up for the determination of phosphorus in silicon for photovoltaics by Instrumental Neutron Activation Analysis. For the suppression of disturbing v/g radiation emitted by impurities, a plastic scintillator for v-detection is surrounded by a well type NaI(Tl) g-detector. A suppression of 40 % for the impurities 60Co and 124Sb could be achieved. The limit of detection was determined to be less than 0.1 ppm. In order to correct different v absorption, dedicated Geant4 simulations were used. With first quantitative measurements the phosphorus concentration in silicon could be determined.

Within the framework of the LHC magnet protection system, the irradiation hardness of high current by-pass diodes is subject to examination. The relocation of these diodes and recent calculations give rather low irradiation levels for the position of the diodes. This offers the possibility to replace the originally foreseen epitaxial type diodes by diffusion type diodes. Therefore, different types of 75mm diffusion diodes were submitted to an irradiation test program. One part of the experiments was performed in the Munich Research Reactor. Further irradiation tests were carried out in the northern fixed target area of the SPS accelerator at CERN.

Portée par une vision cauchemardesque très proche de l'esprit de Dante, et s'émancipant des normes formelles en vigueur à l'époque, la pièce crée un « tragique moderne » annonciateur, à certains égards, de l'existentialisme. Lettre du 13 mars 1801 de Schiller à Goethe : ... cette tragédie recèle de fort beaux thèmes, de nombreux passages au pathétique vrai et aux traits authentiquement géniaux, bien qu'elle ne soit pas une œuvre de bon goût. On pourrait être tenté de s'en servir pour éclaircir l'idée de la tragédie, car ce sont réellement les questions les plus importantes qui γ sont évoquées.