The prevalence of obesity, defined as body mass index (BMI) of 30 kg/m2 or higher for adults and as 2 standard deviations above the World Health Organization growth standard mean for children, has increased in many parts of the world. Obese adults are at an increased risk of certain chronic conditions, including hypertension, type 2 diabetes, cardiovascular diseases and some cancers, and of premature death. Obese children have increased cardiometabolic risk, including dyslipidemia, insulin resistance and elevated blood pressure. Excess childhood body weight that continues into adulthood can affect quality of life, educational attainment and earnings over the lifecourse. The Public Health Agency of Canada has projected an annual direct health care cost (including physician, hospitalization and medication costs) of those categorized as obese in Canada in constant 2001 Canadian dollars. Calculated as $7.0 billion in 2011, this annual direct health care cost is projected to rise to $8.8 billion by 2021, based on simulated average direct health care costs, which are higher among the obese ($2,283) than the overweight ($1,726), the underweight ($1,298) and those at normal weight ($1,284). Canadian estimates from 2006 and 2008 that used different methodologies place the annual economic burden (direct and indirect costs) of obesity between $4.6 billion and $7.1 billion. The purpose of this evidence brief is to show current Canadian obesity prevalence rates and estimates for the future using objectively measured height and weight to calculate BMI. The use of objectively measured height and weight to derive BMI is strongly recommended, especially for children and adolescents, as self- or proxy-reported height and weight tend to underestimate actual weight and consequently BMI and obesity prevalence.Synthèse portant sur les données probantes - Tendances et projections relatives à l’obésité chez les Canadiens.La prévalence de l’obésité – soit un indice de masse corporelle (IMC) supérieur ou égal à 30 kg/m2 chez les adultes ou deux écarts-types au-dessus de la médiane de la norme de croissance de l’Organisation mondiale de la santé chez les enfants – a augmenté dans de nombreuses régions du monde. Les adultes obèses sont plus susceptibles d’être atteints de certaines affections chroniques, notamment d’hypertension, de diabète de type 2, de cardiopathies et de certains cancers, ainsi que de mourir prématurément. Les enfants obèses présentent aussi un risque cardiométabolique accru (dyslipidémie, résistance à l’insuline et hypertension artérielle). Un excès pondéral pendant l’enfance qui se poursuit à l’âge adulte peut nuire à la qualité de vie, au rendement scolaire et au revenu tout au long de la vie. L’Agence de la santé publique du Canada a estimé les coûts annuels directs, en dollars canadiens constants de 2001, des soins de santé (coûts liés aux médecins, aux hospitalisations et aux médicaments) pour les personnes classées comme obèses au Canada. Évalués à 7,0 milliards de dollars en 2011, ils devraient atteindre 8,8 milliards de dollars d’ici 2021, d’après un calcul à partir des moyennes actuelles qui font qu’ils sont plus élevés chez les obèses (2 283 $) que chez les personnes en surpoids (1 726 $), les personnes en insuffisance pondérale (1 298 $) et les personnes de poids normal (1 284 $). Des estimations canadiennes antérieures, de 2006 et 2008 et obtenues par des méthodologies différentes, ont évalué le fardeau économique annuel (coûts directs et indirects) de l’obésité dans une fourchette allant de 4,6 à 7,1 milliards de dollars. Cette synthèse fondée sur des données probantes vise à présenter les taux de prévalence de l’obésité au Canada à la fois actuels et projetés, à partir d’un calcul de l’IMC reposant sur des mesures objectives de la taille et du poids. L’utilisation de mesures objectives de la taille et du poids pour calculer l’IMC est fortement recommandée, particulièrement chez les enfants et les adolescents, car lorsque la taille et le poids sont autodéclarés ou obtenus par procuration, le poids réel est généralement sous-estimé, ce qui fait que l’IMC et la prévalence de l’obésité le sont également.