Balance control requires the central Integration of different types of neurosensorialinformation (visual, vestibular, proprioceptive and exteroceptive) to generate an adequate motor response according to the task to perform and the environmental context. These neurosensorial afferences, the contribution of which can be modified through ageing, combine to provide information about the position of each body component in relation to another, about the subject's position in relation to the environment and about the environment itself. Some pathologies can also modify the weight of these neurosensorial inputs in balance control, which may therefore be optimal or altered. The purpose of this thesis was to determine whether such disorders as idiopathic scoliosis or ageing, known in the literature to have some important or dramatic consequences on posture control, modify the contribution of the different cues of balance. It had also to the objective of specifying how the practice of physical and sporting activities,known in the literature to increase the quality of equilibrium, may allows to rely on the relevant afferent. One hundred and two adolescents with idiopathic scoliosis and 65 elderly subjects (>60 years) were submitted to different posturographic examinations assessing the contribution and cooperation of all neurosensorial inputs. Such a pathology as idiopathic scoliosis was shown to alter variably the quality of balance control depending on the type of scoliosis and position of the major and compensatory curves.This could be the result of a lesser or asymetric sensitivity of the vestibule, especially for high single major scoliosis, in which compensatory curves cannot coordinate the axis of the skull with that of the body.Ageing was demonstrated also to impair balance control, by decreasing the contribution of proprioception and increasing the weight of the visual afferent. A good selected practice of physical and sporting activities appeared able to improve the weight of relevant inputs, especially proprioception. The contribution of neurosensorial afferences in postural control therefore was confirmed not to be a stiff system, but a plastic structure liable to be modified in order to allow the individual to rely on more reliable inputs and increase their accuracy., La fonction d'équilibration nécessite l'intégration centrale de différents typesd'informations neurosensorlelles (visuelles, vestibulaires, proprioceptives et extéroceptives) afin d'élaborer une réponse motrice adaptée en fonction de la tâche à exécuter et du contexte environnemental. Ces informations neurosensorielles, dont la contribution respective peut varier avec l'âge, se combinent afin de renseigner le sujet sur la position d'une partie du corps par rapport à une autre, sa propre position par rapport à l'environnement ainsi que sur l'environnement lui-même. Des pathologies peuvent également modifier le poids de ces afférences neurosensorielles dans le contrôle de l'équilibre, celui-ci pouvant ainsi être optimal ou perturbé. Cette thèse a pour objectif de déterminer si une pathologie comme la scoliose idiopathique ou si le vieillissement, reconnus dans la littérature peur avoir des conséquences importantes voire dramatiques surle contrôle postural, modifient la contribution des différents capteurs à l'équilibre. Elle a également pour objet de préciser dans quelle mesure la pratique d'activités physiques et sportives, reconnue également par la littérature comme étant un des moyens privilégiés pour améliorer l'équilibre, optimise le choix d'informations de qualité. Cent-deux adolescents porteurs d'une scoliose idiopathique et 65 sujets âgés de plus de 60 ans ont été soumis à différents examens posturographiques évaluant la contribution et la coopération des différentes informations neurosensorielles. Une pathologie comme la scoliose idiopathique peut altérer la qualité du contrôle postural selon le type de scoliose et la localisation des courbures majeure et compensatoires. Ceci peut être le résultat d'une sensibilité moindre ou symétrique du vestibule, notamment pour les scolioses simples hautes, dans lesquelles les courbures compensatoires ne réalignentpas l'axe du crâne avec l'axe du corps. Le vieillissement altère également l'équilibre, en diminuant la contribution de la proprioception et en augmentant parallèlement le poids de l'afférence visuelle. Une pratique d'activité physique, si elle est bien choisie, peut améliorer la qualité du contrôle postural en augmentant le poids d'afférences pertinentes, notamment la proprioception. La contribution des afférences neurosensorielles dans le contrôle de l'équilibre n'est pas un système figé, mais peut être modifiée en permettant à l'individu de reposer sur des afférences plus fiables et d'augmenter la précision de celles-cl.