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In Algeria, where Islam is the State religion coexist several political and religious divergent trends in which the presence of youth is increasingly noticed. However, the weight of tradition seems to play a strongly rooted role, in religious practice and in private or family life matters. In this work we shall expose the results of a survey conducted among young university students in 2017 with regard to their visions of religion, custom and women’s rights, focusing on issues such as marriage or inheritance that treat men and women unequally, L’Algérie, bien que l’islam soit déclaré « religion d’État », est traversée par des tendances politiques et religieuses divergentes au sein desquelles la présence des jeunes est croissante. Toutefois, en Algérie le poids de la tradition est profondément ancré dans les domaines de la pratique religieuse et de la vie privée ou familiale. On présentera ici les résultats d’une enquête menée auprès d’étudiants universitaires en 2017 afin de connaître leurs positionnements vis-à-vis de la religion, de la coutume et des droits des femmes en mettant l’accent sur le mariage ou l’héritage qui préconisent un traitement inégal en fonction du sexe, Cet article présente des résultats du projet “Problèmes publics et militantisme au Maghreb. La participation sociale et politique des jeunes dans leur dimension locale et transnationale”, financé par le Ministère espagnol de l’Économie et de la compétitivité (CSO2014-52998-C3-2-P) et porté par l’IESA-CSIC

La regulación de la herencia en el contexto musulmán y bereber del norte de África es una cuestión compleja por las múltiples implicaciones que conlleva. Se trata de una materia que afecta de lleno a distintos ámbitos por lo que precisa ser abordada con un enfoque pluridisciplinar. A pesar de que las normas coránicas que rigen las sucesiones, consagran la desigualdad de géneros, originariamente, el islam supuso un considerable progreso para la mujer al reconocérsele su calidad de heredera en la sucesión. Sin embargo, durante la expansión posterior del islam, la nueva religión tuvo que encontrar la forma de integrar las arraigadas costumbres y particularidades de algunas zonas que, pese a entrar en contradicción a veces con las normas islámicas, siguieron manteniéndose en vigor. La desheredación de las mujeres en la Kabilia, en Argelia, es uno de los casos más paradigmáticos de esta oposición entre el derecho islámico y el derecho consuetudinario. Al tratarse de una cuestión que afecta a las tierras de la tribu o de la familia, la tendencia a mantenerlas indivisas en la línea masculina, excluyendo a las mujeres de la propiedad, se impuso por encima de cualquier otro tipo de consideración. En el presente trabajo analizaremos la desheredación tomando como referencia una deliberación de 1749 entre varias tribus kabilias en la que se adoptó esta medida. Realizaremos un estudio del contexto histórico que llevó a implantar o a reactivar esta práctica, haciendo hincapié en el papel de la religión y en las características de la sociedad de la época. También analizaremos la incidencia del colonialismo francés, y de la posterior independencia argelina, principalmente en lo que se refiere a la pervivencia de la costumbre bereber y a la regulación del estatuto personal, sobre todo en lo que afecta a la posición de las mujeres. Terminaremos presentando los datos obtenidos durante el trabajo de campo, llevado a cabo principalmente con estudiantes de varias universidades argelinas, que nos permitirán ofrecer una imagen de las representaciones actuales acerca de la religión, principalmente en la Kabilia, y acerca de los derechos de las mujeres, especialmente con respecto a la desigualdad que afecta al reparto de la herencia en la legislación argelina y a la vigencia de la desheredación en la Kabilia., La régulation de l’héritage dans le contexte musulman et berbère du nord de l’Afrique est une question complexe qui entraîne de nombreuses implications. Il s’agit d’une matière qui affecte différents domaines et qui doit être abordée selon une approche pluridisciplinaire. Bien que les normes coraniques sur les successions consacrent l’inégalité entre les sexes, à l’origine, l’islam a représenté un progrès très appréciable pour la femme, en lui accordant sa qualité d’héritière. Pourtant, pendant l’expansion postérieure de l’islam, la nouvelle religion a dû trouver la façon d’intégrer les coutumes et particularités très enracinées de certaines zones que, malgré les contradictions avec les normes islamiques, sont restées en vigueur. L’exhérédation des femmes en Kabylie, Algérie, est l’un des cas les plus paradigmatiques de ce conflit entre le droit islamique et le droit coutumier. Puisqu’il s’agit d’un problème qui concerne la coutume de maintenir les terres de la tribu ou de la famille indivises dans la ligne masculine, en excluant les femmes de la propriété, cette pratique s’est imposée au-dessous de toute considération. Dans ce travail, on analysera l’exhérédation en partant d’une délibération de 1749, entre quelques tribus kabyles, ou ils ont adopté cette mesure. Nous étudierons le contexte historique qui a mené à instaurer ou à réactiver cette pratique, en mettant l’accent sur le rôle de la religion et sur les caractéristiques de la société de l’époque. On analysera aussi l’impact du colonialisme français et de la postérieure indépendance algérienne, notamment en ce qui concerne la survivance de la coutume berbère et la régulation du statut personnel, surtout par rapport à la position des femmes. On finira avec la présentation des données du travail de terrain dans des universités algériennes afin de montrer une image des représentations actuelles sur la religion, principalement en Kabylie, et sur les droits des femmes, spécialement vis-à-vis de l’inégalité héréditaire dans la législation algérienne et vis-à-vis de la survie de l’exhérédation en Kabylie., The regulation of inheritance in the Muslim and Berber context of North Africa is a complex issue due to its multiple implications. It is a subject which affects various areas and, therefore it needs a multidisciplinary approach. Even though Koranic inheritance rules, proclaim gender inequality, Islam originally represented progress for women since it recognized their right to be heirs. However, during the later spread of Islam, it had to find a way to embrace different traditions and deep-rooted customs, in spite of possible conflicts with Islamic laws. Disinheritance of Kabyle women, in Algeria, is one of the most paradigmatic cases of the opposition between Islamic law and customary law. Since this is a problem that concerns the practice of keeping family or tribal lands pro-indiviso in the male line, excluding women from property, this custom prevailed over any other consideration. In this work we will analyse the disinheritance of women with reference to the decision taken in 1749 by several Kabyle tribes. We will study the historical context that led to adopt or to revive this measure, emphasizing the role of religion and the characteristics of the society at that time. We will also analyse the effects of French colonialism and subsequent Algerian independence, specially on the persistence of the Berber custom and on the regulation of the personal status, particularly concerning the position of women. We will end by presenting the results of our field work in Algerian universities, that will allow us to provide a picture of current representations on religion, mainly in Kabylia, and of women’s rights, stressing the unequal sharing of inheritance in Algerian laws and the persistence of disinheritance in Kabylia., Programa Formación Profesorado Universitario (FPU), convocatoria 2013. Ministerio de Educación, Cultura y Deporte (España), 420 páginas

En Afrique du Nord, les revendications linguistiques et culturelles amazighes mobilisent toute une série d’acteurs collectifs. La structuration organisationnelle, la trajectoire, les répertoires d’actions et le pouvoir de se faire entendre de ces derniers varient selon les situations nationales tandis que se développent des références communes pan-amazighes. L’ancrage historique, la nature et la radicalité de ces réalités revendicatives divergent d’un État à l’autre et au cœur des diasporas. Récemment, le statut de la langue berbère a significativement changé avec l’officialisation de celle-ci inscrite dans les constitutions algérienne (2016) et marocaine (2011). En Tunisie, l’amazighité de certaines populations très minoritaires n’a pas été mentionnée dans la mouture finale du texte constitutionnel. En Libye, la cause amazighe pourtant très présente au début de la « révolution », semble avoir échoué à imposer l’officialisation de la langue amazighe à côté de l’arabe dans la construction du futur État. Dans le sillage des mobilisations dites des « Printemps arabes », cet ouvrage collectif propose une mise à jour des connaissances sur la trajectoire historique des revendications identitaires, linguistiques et politiques amazighes et leur gestion par les régimes politiques d’Afrique du Nord.

Pendant longtemps, les revendications identitaires kabyles se sont exprimées en marge des questions religieuses ; cependant, l’empreinte de l’islam dans la société kabyle et au cours de l’histoire de celle-ci est indéniable. Cette contribution tente de mettre en évidence différents moments au cours desquels l’islam en Kabylie a été marqué par des divergences croissantes, voire des contradictions flagrantes entre un islam « traditionnel kabyle », d’orientation soufie, et un islam « d’État », i...

La regulación de la herencia en el contexto musulmán y bereber del norte de África es una cuestión compleja por las múltiples implicaciones que conlleva. Se trata de una materia que afecta de lleno a distintos ámbitos por lo que precisa ser abordada con un enfoque pluridisciplinar. A pesar de que las normas coránicas que rigen las sucesiones, consagran la desigualdad de géneros, originariamente, el islam supuso un considerable progreso para la mujer al reconocérsele su calidad de heredera en la sucesión. Sin embargo, durante la expansión posterior del islam, la nueva religión tuvo que encontrar la forma de integrar las arraigadas costumbres y particularidades de algunas zonas que, pese a entrar en contradicción a veces con las normas islámicas, siguieron manteniéndose en vigor. La desheredación de las mujeres en la Kabilia, en Argelia, es uno de los casos más paradigmáticos de esta oposición entre el derecho islámico y el derecho consuetudinario. Al tratarse de una cuestión que afecta a las tierras de la tribu o de la familia, la tendencia a mantenerlas indivisas en la línea masculina, excluyendo a las mujeres de la propiedad, se impuso por encima de cualquier otro tipo de consideración. En el presente trabajo analizaremos la desheredación tomando como referencia una deliberación de 1749 entre varias tribus kabilias en la que se adoptó esta medida. Realizaremos un estudio del contexto histórico que llevó a implantar o a reactivar esta práctica, haciendo hincapié en el papel de la religión y en las características de la sociedad de la época. También analizaremos la incidencia del colonialismo francés, y de la posterior independencia argelina, principalmente en lo que se refiere a la pervivencia de la costumbre bereber y a la regulación del estatuto personal, sobre todo en lo que afecta a la posición de las mujeres. Terminaremos presentando los datos obtenidos durante el trabajo de campo, llevado a cabo principalmente con estudiantes de varias universidades argelinas, que nos permitirán ofrecer una imagen de las representaciones actuales acerca de la religión, principalmente en la Kabilia, y acerca de los derechos de las mujeres, especialmente con respecto a la desigualdad que afecta al reparto de la herencia en la legislación argelina y a la vigencia de la desheredación en la Kabilia. La régulation de l’héritage dans le contexte musulman et berbère du nord de l’Afrique est une question complexe qui entraîne de nombreuses implications. Il s’agit d’une matière qui affecte différents domaines et qui doit être abordée selon une approche pluridisciplinaire. Bien que les normes coraniques sur les successions consacrent l’inégalité entre les sexes, à l’origine, l’islam a représenté un progrès très appréciable pour la femme, en lui accordant sa qualité d’héritière. Pourtant, pendant l’expansion postérieure de l’islam, la nouvelle religion a dû trouver la façon d’intégrer les coutumes et particularités très enracinées de certaines zones que, malgré les contradictions avec les normes islamiques, sont restées en vigueur. L’exhérédation des femmes en Kabylie, Algérie, est l’un des cas les plus paradigmatiques de ce conflit entre le droit islamique et le droit coutumier. Puisqu’il s’agit d’un problème qui concerne la coutume de maintenir les terres de la tribu ou de la famille indivises dans la ligne masculine, en excluant les femmes de la propriété, cette pratique s’est imposée au-dessous de toute considération. Dans ce travail, on analysera l’exhérédation en partant d’une délibération de 1749, entre quelques tribus kabyles, ou ils ont adopté cette mesure. Nous étudierons le contexte historique qui a mené à instaurer ou à réactiver cette pratique, en mettant l’accent sur le rôle de la religion et sur les caractéristiques de la société de l’époque. On analysera aussi l’impact du colonialisme français et de la postérieure indépendance algérienne, notamment en ce qui concerne la survivance de la coutume berbère et la régulation du statut personnel, surtout par rapport à la position des femmes. On finira avec la présentation des données du travail de terrain dans des universités algériennes afin de montrer une image des représentations actuelles sur la religion, principalement en Kabylie, et sur les droits des femmes, spécialement vis-à-vis de l’inégalité héréditaire dans la législation algérienne et vis-à-vis de la survie de l’exhérédation en Kabylie. The regulation of inheritance in the Muslim and Berber context of North Africa is a complex issue due to its multiple implications. It is a subject which affects various areas and, therefore it needs a multidisciplinary approach. Even though Koranic inheritance rules, proclaim gender inequality, Islam originally represented progress for women since it recognized their right to be heirs. However, during the later spread of Islam, it had to find a way to embrace different traditions and deep-rooted customs, in spite of possible conflicts with Islamic laws. Disinheritance of Kabyle women, in Algeria, is one of the most paradigmatic cases of the opposition between Islamic law and customary law. Since this is a problem that concerns the practice of keeping family or tribal lands pro-indiviso in the male line, excluding women from property, this custom prevailed over any other consideration. In this work we will analyse the disinheritance of women with reference to the decision taken in 1749 by several Kabyle tribes. We will study the historical context that led to adopt or to revive this measure, emphasizing the role of religion and the characteristics of the society at that time. We will also analyse the effects of French colonialism and subsequent Algerian independence, specially on the persistence of the Berber custom and on the regulation of the personal status, particularly concerning the position of women. We will end by presenting the results of our field work in Algerian universities, that will allow us to provide a picture of current representations on religion, mainly in Kabylia, and of women’s rights, stressing the unequal sharing of inheritance in Algerian laws and the persistence of disinheritance in Kabylia. Programa Formación Profesorado Universitario (FPU), convocatoria 2013. Ministerio de Educación, Cultura y Deporte (España) 420 páginas

La regulación de la herencia musulmana se encuentra directamente explicitada en el Corán que otorga a la mujer un lugar en la sucesión. En el norte de África, sin embargo, estas normas han tenido que convivir con las distintas costumbres bereberes que casi de forma unánime han tratado de impedir o dificultar el acceso de la mujer a la propiedad de la tierra con el objetivo de preservar el patrimonio familiar en la línea masculina. Si bien los ordenamientos actuales, basados en las normas islámicas, reconocen el derecho de la mujer a heredar, la igualdad sucesoria está aún lejos de alcanzarse., Regulation of Muslim inheritance directly emanates from Koran which grants women a place in succession. However, in North Africa, these rules have had to coexist with various Berber customs which, almost unanimously, have tried to prevent or to hamper women’s access to land property with the aim of preserving the estate in the male line. Although current national legal systems, based on Islamic laws, recognise the right of women to inherit, gender equality in succession matters is far from being achieved.

A lo largo de la historia la mujer ha ocupado habitualmente un discreto segundo plano, destacando sólo aquellas que han realizado algún hecho excepcional. Esta circunstancia se aprecia claramente en el caso de la Kabilia (Argelia), donde la mujer ha sufrido además una doble discriminación, por su condición femenina y como bereber. Su silencio ha sido incluso más evidente por formar parte de una cultura oral ignorada durante siglos. Las pocas mujeres bereberes que conocemos por su nombre son aquellas que han actuado de una forma atípica que las sitúa a medio camino entre el mito y la realidad. Si analizamos la mayoría de las obras de los siglos XVIII y XIX referidas a la Kabilia, observamos que han sido autores masculinos, generalmente extranjeros, los que se han enzarzado en polémicas sobre el papel de la mujer, sin que fueran ellas las que tomaran la palabra para reclamar un protagonismo social del que carecían en aquel momento. Sin embargo, ninguna de estas circunstancias ha impedido que las kabilias alcen su voz para dejar constancia de sus deseos, frustraciones, sentimientos o inquietudes. El presente artículo pretende analizar a través de un género poético específico un modo muy particular de expresar todo aquello que no podía ser dicho en el seno de una sociedad demasiado excluyente para las mujeres. El izli, poema de temática sentimental o erótica, pero también de crítica social, descubre entrelíneas infinidad de matices y connotaciones que dan rienda suelta a la expresión más íntima del oculto universo femenino y de la mitología colectiva otorgando, a su vez, un sentido propio a los símbolos de la sociedad dominante que les permitirá liberarse y denunciar lo que las oprime., Throughout history, women have usually played a secondary role, and only the ones who have performed an exceptional task have been recognized. This fact is specially observed in Kabylie (Algeria) where women have suffered a double discrimination, as woman and as Berber. Their silence has been more evident due to the fact of being part of an oral culture that was ignored for centuries. The few Berber women whose names we know are the ones that lead an extraordinary life halfway between myth and reality. If we look over most of the works relating Kabylie of the 18th and 19th centuries we notice that only male authors discussed women’s role and that women were not able to take the floor to claim a greater social role that they lacked at that time. However, any of these circumstances have prevented Kabyle women from raising their voices to externalize their desires, frustrations, feelings and concerns. This article aims to analyze a particular literary genre used as a medium to express all the things that could not be told in the sein of an extremely exclusionary society regarding women. The izli, as a sentimental or erotic poem, but also as a critical poem, shows between its lines plenty of shades and connotations. Through them women give free rein to the intimate expression of a hidden feminine universe and of a collective mythology. They invest the symbols of the dominant society with a new sense that will allow them to free themselves and to denounce their oppressions.