A. Kas, D. Dormont, A. Villanueva, Nadya Pyatigorskaya, M. Bertaux, A. Bertrand, N. Yeni, G. Bera, P.-M. David, M.-O. Habert, Service de médecine nucléaire [CHU Pitié-Salpétrière], CHU Pitié-Salpêtrière [AP-HP], Sorbonne Université (SU)-Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Sorbonne Université (SU)-Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP), Centre d'Acquisition et de Traitement des Images [Paris], Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), Laboratoire d'Imagerie Biomédicale (LIB), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC), Service de Neuroradiologie [CHU Pitié-Salpêtrière], Institut du Cerveau et de la Moëlle Epinière = Brain and Spine Institute (ICM), Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-CHU Pitié-Salpêtrière [AP-HP], Algorithms, models and methods for images and signals of the human brain (ARAMIS), Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC)-Institut du Cerveau et de la Moëlle Epinière = Brain and Spine Institute (ICM), Sorbonne Université (SU)-Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Sorbonne Université (SU)-Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-CHU Pitié-Salpêtrière [AP-HP], Sorbonne Université (SU)-Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Sorbonne Université (SU)-Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Inria de Paris, Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (Inria)-Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (Inria), Université Grenoble Alpes - UFR Langage, lettres et arts du spectacle, information et communication - Dpt Sciences du langage et français langue étrangère (UGA UFR LLASIC SLFLE), Université Grenoble Alpes [2016-2019] (UGA [2016-2019]), Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Sorbonne Université (SU)-Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Sorbonne Université (SU), Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Sorbonne Université (SU)-Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Sorbonne Université (SU)-Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-CHU Pitié-Salpêtrière [AP-HP], Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Sorbonne Université (SU)-Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Sorbonne Université (SU)-Inria de Paris, Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Sorbonne Université (SU), Laboratoire d'Imagerie Biomédicale [Paris] (LIB), Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-CHU Pitié-Salpêtrière [AP-HP], Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Sorbonne Université (SU)-Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Sorbonne Université (SU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Sorbonne Université (SU)-Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Sorbonne Université (SU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 (UPMC)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-CHU Pitié-Salpêtrière [AP-HP], Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Sorbonne Université (SU)-Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Sorbonne Université (SU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Inria de Paris, bertrand, anne, and Service de Médecine nucléaire [CHU Pitié-Salpétrière]
International audience; ObjectifsL’imagerie hybride TEP/IRM permet de combiner de façon précise l’information moléculaire fournie par la TEP avec une grande variété de séquences IRM. L’acquisition des deux examens en une session unique minimise les désagréments pour le patient tout en maximisant les informations collectées grâce à la fusion spatiale et temporelle des deux modalités. Dans ce travail, nous discuterons, à partir de cas cliniques, l’apport des deux modalités IRM et TEP dans le bilan des pathologies neuro-dégénératives, notamment la maladie d’Alzheimer (MA), la démence fronto-temporale (DFT), l’aphasie primaire progressive (APP), la démence à corps de Lewy (DCL), l’atrophie corticale postérieure (ACP) et le déficit cognitif léger (MCI).Matériels et méthodesCent vingt-trois patients ont été adressés dans le service entre le 2/10/15 et le 12/01/16 pour un bilan de troubles cognitifs. Les acquisitions ont été réalisées avec le TEP/IRM SIGNA (GE Healthcare) qui combine une technologie TEP temps de vol avec des photomultiplicateurs au silicium et une IRM 3T. Le protocole IRM a compris des acquisitions 3DFLAIR, 3DSWAN, 3DT1 et axiales diffusion. L’acquisition TEP-FDG (2 MBq/kg) centrée sur le cerveau a été réalisée simultanément aux séquences IRM en un pas de lit de 16 minutes (champ de vue axial de 24,4 cm). Les reconstructions étaient réalisées avec l’algorithme Vue Point FX (8 itérations, 28 sous-ensembles, fréquence de coupure 3 mm) incluant correction de résolution spatiale et le temps de vol. La correction de l’atténuation était basée sur un atlas TD.RésultatsLes images TEP et IRM sont de qualité très satisfaisante pour une durée d’examen d’environ 30 minutes. Il n’a pas été identifié d’artéfact de correction lié à l’atlas gênant l’interprétation. Dans les formes jeunes de MA, d’ACP et de DCL, la TEP-FDG montrait souvent des anomalies marquées du métabolisme alors que l’IRM était normale ou montrait une atrophie non spécifique. Dans les formes plus focales (DFT, démence sémantique), les anomalies IRM et TEP étaient généralement associées. Les lésions vasculaires (leucopathies, microsaignements, séquelles d’AVC) sont facilement détectées sur les nouvelles séquences de susceptibilité magnétique (3D SWAN) ; la TEP met en évidence une éventuelle composante dégénérative associée, voire le retentissement (désafférentation) d’une lésion sous corticale.ConclusionsLa fusion des images TEP de haute résolution spatiale avec le 3DT1 permet d’améliorer la confiance diagnostique, en faisant la part entre un effet de volume partiel en cas d’atrophie ou lésion et un véritable déficit fonctionnel. L’interprétation simultanée par le médecin nucléaire et le neuroradiologue apporte au clinicien un résultat diagnostique optimisé, en particulier dans les cas complexes.