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This book provides a comprehensive approach of the media, journalism and politics in Sub-Saharan Francophone Africa. The author argues that there are common features that the media and journalism share in the seventeen countries of Francophone Africa and these make the local media systems different from what they are in neighboring English-speaking African countries, and in the rest of the world. The approach of the media in French-speaking Africa has not only to be “de-Westernized”, but also to step out of general overviews considering “African media." This project shows the historical, political, economic and sociological characteristics of the media systems of seventeen French-speaking countries of Africa., SCOPUS: bk.b, info:eu-repo/semantics/published

La présente recherche examine la couverture médiatique du conflit armé qui a opposé les Forces armées de la RDC à la rébellion du 23 mars dans la province du Nord Kivu, entre mai 2012 et novembre 2013. Au regard des stratégies diverses d’enrôlement des médias et de contrôle des contenus journalistiques mises en place par les belligérants, (pressions, intimidations, séductions, menaces, etc.), la thèse s’intéresse, en particulier, à la manière dont ces différents facteurs propres au système médiatique congolais ou générés par le contexte spécifique de ce conflit ont déterminé la construction des récits journalistiques diffusés par des radios locales, nationales et internationales sur le déroulement de cette guerre. Il s’est agi de voir les contenus journalistiques auxquelles les auditeurs congolais ont été confrontés et de cerner les dynamiques et logiques qui ont conduit à leur élaboration. L’étude s’appuie sur une démarche triangulatoire qui a permis d’analyser, de manière complémentaire, deux types de matériaux :des corpus radiophoniques, prélevés auprès d’un échantillon de cinq radios (Kivu One et VBR de Goma, Top Congo FM et Radio Okapi de Kinshasa, RFI émettant depuis Paris) et des entretiens semi-directifs réalisés avec dix-neuf journalistes, explorant les conditions dans lesquelles les récits diffusés ont été produits. Elle croise un axe géographique, les implantations des médias étudiés étant différentes, et un axe diachronique, en se focalisant sur trois phases distinctes (début, milieu et fin du conflit). L’examen effectué sur le corpus radiophonique a mis en lumière l’existence d’une multiplicité des pratiques journalistiques que la recherche s’est attachée à qualifier :journalisme « surveillé », « assiégé », « occupé », « effacé », « embarqué », « distancié », « patriotique », « de paix », « du vainqueur » « de communication » … Les entretiens ont permis de mieux comprendre les déterminants qui ont conduit les journalistes à ces pratiques, c’est-à-dire u, Doctorat en Information et communication, info:eu-repo/semantics/nonPublished

Sous le régime semi-autoritaire de Blaise Compaoré au Burkina Faso, l’existence d’espaces publics – même si contrôlés – entrouvrent des lieux d’expression où les critiques et les frustrations – que le désenchantement démocratique renforce au fil du temps – se font toujours plus nombreuses, toujours plus audibles. Parallèlement, depuis les années 1990, l’ouverture démocratique a engendré des débats dans lesquels s’est invitée la religion, mettant au centre de cette recherche les rapports entre religions et État, entre islam et État. En s’appuyant sur les théories de l’action collective et par le biais d’une étude qualitative comparée entre la jeunesse musulmane francophone et la jeunesse musulmane arabisante de Ouagadougou, cette thèse analyse ainsi les revendications et les dynamiques de mobilisation, tout en interrogeant les liens entre mobilisations et ordre politique et s’attardant sur le poids du référentiel islamique et du statut de cadet social dans les enjeux définis et les comportements adoptés. En s’intéressant plus particulièrement aux musulmans, l’étude permet d’aborder une catégorie sociale doublement marginalisée du fait de sa jeunesse et du fait de la spécificité de l’islam burkinabè – associé à une minorité sociologique malgré son poids démographique – dans son rapport au politique., Doctorat en Sciences politiques et sociales, info:eu-repo/semantics/nonPublished

Ce travail de recherche vise à comprendre les enjeux éthiques liés au contexte particulier d’instabilité politique et de précarité économique au regard du rôle social et politique de la presse. Sur la base des méthodes d’observations et d’entretiens avec des journalistes burundais, nous proposons une analyse des tensions des rôles et des identités journalistiques ainsi qu’une identification des entraves à la circulation entre les différents niveaux éthiques descriptif, normatif et réflexif. Une superposition de différents registres journalistiques se dégage au sein des médias burundais. Ces registres journalistiques se distinguent par leur niveau d’adéquation ou de rupture avec les principaux rôles éthiques d’observateur, d’interprète et de narrateur de la réalité. Les concepts d’éthique, de déontologie, de liberté de la presse sont diversement mobilisés par des groupes journalistiques dans une perspective qui les instrumentalise plus qu’elle ne les applique ou ne les met en réelle discussion. La mobilisation de ces concepts dans des contextes difficiles ouvre également la voie à une réflexion sur la question des standards universels et de l’appropriation locale de la profession journalistique., (COMU - Information et communication) -- UCL, 2018

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Drawing on the examples of Rwanda, Burundi, and the Democratic Republic of Congo (DRC) this chapter considers the factors influencing press freedom in post-conflict societies. Based on Minabere Ibelema, Larry Powell, and William Self’s assumption that ‘both forces of control and freedom are in a constant state of flux’ (2000, 112), we argue that very different dynamics affect the freedom of the press in those countries, albeit in times of political unrest, which include contested elections, mass protests, or legitimation crisis. However, political factors, especially restricting press freedom, seem to prevail over other constraints., SCOPUS: ch.b, info:eu-repo/semantics/published

This study focuses on the development of press freedom and professional journalism in Cameroon since the country's transition to democracy in the 1990s. More precisely, it examines how press freedom and professionalism have become formalized through processes of legislation and institutionalization. To realize this, this study uses a broad literature review and documentary analysis to gain an overview of the evolution of press freedom and the professionalization of journalism in Cameroon. It also incorporates survey, in-depth interviews and newsroom observation to gain additional insights into how Cameroonian journalists go about their daily routines and the extent to which they feel free and autonomous to do so, as well as to better understand both the relationship between the roles of individual journalists and the organizational and societal contexts in which they operate. I contend that it is only through blending the survey, interview and newsroom observation that we can have a broader picture of the gap between role perception and performance in journalism.The study draws from the political economy approach to inform its discussions. It argues that journalism is a socially constructed activity within a specific political, economic, legal and regulatory context. It also draws from the sociology of the professions to analyse the professionalization of journalism in Cameroon, the role perception theory to underpin the journalistic role perceptions of Cameroonian journalists and the role perception and performance gap theory to explain and understand the gap between the various roles Cameroonian journalists believe the media should fulfil and the extent to which they perform these roles in daily practice.The hierarchical news environment includes not only reporters but also editors and directors of news publications, whose job involves ensuring that information reaching the public is ethically sound. From within the Cameroonian newsrooms, the role of editors and d, Doctorat en Langues, lettres et traductologie, info:eu-repo/semantics/nonPublished

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The article draws on the first findings of the INFOCORE project to better understand the ways in which different types of media matter to the emergence, escalation or, conversely, the pacification and prevention of violence. The authors make the case for combining an interactionist approach of media influence, which is centred on the effects of evidential claims, frames and agendas made by various actors over time, with greater sensitivity for the factors that make conflict cases so different. They argue that the specific role played by the media depends, chiefly: (a) on the ways in which it transforms conflict actors’ claims, interpretations and prescriptions into media content; and (b) their ability to amplify these contents and endow them with reach, visibility and consonance. They found significant variation in media roles across six conflict cases and suggest that they are best explained four interlocking conditioning factors: (i) the degree to which the media landscape is diverse and free, or conversely, controlled and instrumentalized by conflict parties; (ii) societal attitudes to and uses of different media by audiences; (iii) different degrees of conflict intensity and dynamics between the conflict parties; (iv) the degree and nature of the involvement of regional and international actors. The article maintains that de-escalatory media influence will be most effective over the longer term, in settings of low intensity conflict and when tailored carefully to local conditions., SCOPUS: ar.j, info:eu-repo/semantics/published