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Le GIS Peuplier continue de suivre les populetums deltoïdes vis-à-vis des risques sanitaires et des performances agronomiques dans des conditions pédoclimatiques variées. A terme, ce réseau de dispositifs constituera un jeu de données conséquent afin d’améliorer les recommandations d’utilisation des clones deltoïdes dont Delgas, Delvignac et Dellinois.L’innovation variétale de clones euraméricains se traduit en 2018 par la sélection finale de trois clones 661200701, 12-GIS-02-11 et 12-GIS-16-10. En 2019, ces trois clones ont été soumis au processus DHS en vue d’une homologation en 2021-2022. L’élevage chez des pépiniéristes, à la fois pour faire connaître le matériel et le diffuser au sein des plantations comparatives auprès des populiculteurs, se poursuit et s’est traduit avec la première installation d’une plantation comparative IDF avec ce matériel végétal. En parallèle, le GIS poursuit son effort d’installation de populetums avec 3 nouvelles plantations au printemps 2019 mais également de caractérisation des DN vis-à-vis des bio-agresseurs (Melampsora allii-populina, Phloeomyzus passerinii). Le réseau d’évaluation « terrain » du GIS sera considéré comme complet pour cette génération de clones euraméricains début 2022.Deux nouveaux dispositifs ont été installés avec 28 clones GIS de type Dx(DxT) sélectionnés en 2017. Cependant, l’un des dispositifs a subi une forte sécheresse ayant engendrée une forte mortalité. Les notations de phénologie dans les PPM à Guémené ont permis de caractériser les 28 clones les uns par rapport aux autres vis-à-vis du débourrement végétatif et de l’arrêt de croissance. Afin de compléter l’interprétation des résultats obtenus dans l’essai rouille T/NT de 2015 et 2016, des analyses complémentaires des populations de Mlp récoltées ont été réalisées en 2019 et 2020. Les isolats de quatre populations ont été inoculées sur les 13 clones GIS issus de rétrocroisement à résistances qualitatives complexes. Ces analyses ont mis en évidence le clone GIS-37-054 comme un clone ayant un bon comportement vis-à-vis de l’évaluation à Mlp.L’évaluation de la sélection 2016 P. trichocarpa se poursuit à travers l’installation de deux dispositifs. L’objectif est d’installer un nombre suffisant de populetums pour évaluer les clones in situ mais également en vue d’une homologation.Le test juvénile en pépinière de la sélection des 423 clones P. trichocarpa x P. maximowiczii et P. maximowiczi x P. trichocarpa montre un potentiel de sélection sur ce type botanique par rapport aux témoins. Une sélection en 2020 sera réalisée pour évaluer ces clones en populetum. En parallèle, une seconde rotation du test juvénile permettra de valider et d’ajuster si besoin la sélection 2020.Le GIS Peuplier a également poursuivi son travail de fond sur la sélection et la mise en collection florifère de nouveaux géniteurs afin de préparer les futures générations de variétés issues de croisements contrôlés.En parallèle des activités de sélection et d’évaluation, le GIS peuplier a mis en place un essai exploratoire de défeuillaison précoce couplé à une étude des réserves (azote et sucres) dans les plançons de peuplier de phénologie différente. Cette première approche n’a pas permis de mettre en évidence un effet de la date de défeuillaison sur la mortalité et la croissance des plaçons. Cependant, l’analyse à venir des réserves nous renseignera sur l’impact éventuel d’une défeuillaison précoce sur la mise en réserve en fin de saison de végétation. Enfin, la mise en oeuvre du protocole d’évaluation vis-à-vis M. brunnea a permis de conforter cette nouvelle approche et de consolider les résultats antérieurs sur la sélection des hybrides

Le GIS Peuplier continue de suivre les populetums deltoïdes vis-à-vis des risques sanitaires et des performances agronomiques dans des conditions pédoclimatiques variées. A terme, ce réseau de dispositifs constituera un jeu de données conséquent afin d’améliorer les recommandations d’utilisation de ces clones (Delgas, Delvignac et Dellinois).L’innovation variétale de clones euraméricains se traduit en 2018 par la sélection finale de trois clones 661200701, 12-GIS-02-11 et 12-GIS-16-10 en vue d’une inscription. Ce matériel végétal a été mis en élevage chez trois pépiniéristes à la fois pour faire connaître le matériel et le diffuser au sein des plantations comparatives auprès des populiculteurs. En parallèle, le GIS poursuit son effort d’installation de populetums avec 6 nouvelles plantations au printemps 2018 mais également de caractérisation des DN vis-à-vis des bio-agresseurs (rouille, puceron lanigère et Marssonina).Les 28 clones GIS de type Dx(DxT) sélectionnés en 2017 ont été évalués de manière complémentaire aux conventions précédentes vis-à-vis de Mlp et Map. Sept clones se sont révélés sensibles à des isolats portant des virulences connues de Mlp. Pour les 20 autres clones, des réactions compatibles ont pu être observées ; ceux-ci ne portent donc pas de résistance qualitative non contournée par Mlp. La sensibilité à Map n’a pas pu être testée comme prévu initialement, de nouveaux tests seront mis en place en 2019. Un seul couple isolat/clone a été testé et aucune réaction compatible n’a été observée.La sélection 2016 P. trichocarpa du GIS, en élevage dans deux pépinières, a été caractérisée notamment par la phénologie et la vigueur juvénile. Les analyses des mesures réalisées à ce stade laissent entrevoir un potentiel non négligeable pour identifier de bons clones de P. trichocarpa. Un nouvel élevage a été initié à Guémené-Penfao. L’objectif est d’installer un nombre suffisant de populetums pour évaluer les clones in situ mais également en vue d’une homologation. Une vigilance particulière sera portée, toutefois, sur la rectitude au vu de la notation de forme réalisée en pépinière.En 2015, 36 combinaisons P. trichocarpa x P. maximowiczii et P. maximowiczi x P. trichocarpa ont été réalisées par des croisements contrôlés. A partir des mesures réalisées dans le PPM de Guémené-Penfao, 423 clones ont été sélectionnés et installés en test juvénile au printemps 2018 à Guémené-Penfao.En parallèle des activités de sélection et d’évaluation, le GIS peuplier explore de nouvelles approches pour caractériser la sensibilité des clones à des bio-agresseurs avec la mise au point d’un protocole d’évaluation en populetum, inspiré du protocole DSF. L’analyse par génotypage des populations de Mlp récoltées sur des clones DN de l’essai T/NT de Charrey-sur-Saône a permis de conclure qu’il n’y avait aucune contre-indication au déploiement des clones DN sélectionnés.La convention GIS Peuplier 2018 s’est également traduite par l’organisation d’une journée d’information auprès de la filière populicole sur les activités du GIS et l’avancement du programme d’amélioration. Cette journée, couronnée de succès, a été riche en échanges et a permis de présenter les trois clones euraméricains sélectionnés début 2018.

Au cours de l’année 2017, plusieurs pépiniéristes disposant d’une licence de commercialisation pour les clones P. deltoides du GIS Peuplier (Delvignac, Dellinois et Delgas) ont reçu la visite d’un ou plusieurs membres du GIS Peuplier, ce qui a permis de recueillir leur sentiment et leur ressenti vis-à-vis de ces 3 variétés. Une évaluation de leur comportement en plantation, hors réseau expérimental GIS, a également été conduite sur la base des résultats communiqués par le réseau IDF et par quelques résultats étrangers.Pour les hybrides euraméricains, la sélection de fin d’année 2017 a abouti à un groupe restreint de 9 clones où seront choisis les 3 premiers clones qui seront proposés à l’inscription dans les prochaines années. Les efforts ont porté essentiellement cette année sur l’évaluation de la sensibilité à Xanthomonas populi et au puceron lanigère. L’effort d’installation en populetums à parcelles unitaires de 9 plants s’est également poursuivi avec l’installation de 7 parcelles dans différentes régions populicoles françaises. Parallèlement, l’élevage de plançons pour de futures plantations à parcelles pluri-arbres DxN se poursuit.Les rétrocroisements ont été installés pour la première fois sur le terrain en populetums à PU monarbre, sur deux parcelles expérimentales. Ces essais permettront de vérifier leurs performances agronomiques en plantation, mais aussi de surveiller leur état sanitaire, en particulier leur tolérance à M. larici-populina en conditions naturelles, critère déterminant pour ce type botanique. Des évaluations sur leur comportement face à M. larici-populina et M. allii-populina ont également été conduites au laboratoire.Une deuxième année de suivi de plus de 1000 individus issus de 21 familles interspécifiques entre les espèces P. trichocarpa et P. maximowiczii, à la pépinière de Guémené-Penfao a permis de collecter des informations de croissance et de phénologie du débourrement qui permettront une première sélection en 2018. Un test clonal sera ensuite installé, avec un nombre réduit de clones, pour affiner encore la sélection.Pour les clones de P. trichocarpa, des observations dans la parcelle d’Amance et une première année d’observation en pépinière de Guémené-Penfao ont permis de collecter des informations relatives à la vigueur, la forme, le comportement face à la rouille et l’arrêt de croissance, sur un groupe de 17 clones. Ces informations, complétées par les résultats des populetums, qui restent à installer, permettront de sélectionner quelques génotypes en vue d’une inscription, à échéance de 5 ou 6 ans.Enfin, un travail de transfert méthodologique, concernant Marssonina brunnea, a été conduit entre l’INRA de Nancy et Irstea de Nogent-sur-Vernisson, ce qui permettra de conduire des tests de sensibilité à M. brunnea en conditions contrôlées, à Nogent-sur-Vernisson.

Cette convention a permis d’assurer le suivi des trois variétés du GIS peuplier (Delvignac, Dellinois et Delgas) auprès des pépiniéristes licenciés et de promouvoir leur plantation grâce à de nouvelles réunions-visites organisées pour les prescripteurs. Les membres du GIS Peuplier ont participé à la mise à jour de la fiche « conseils d’utilisation » des peupliers cultivés, réalisée par Nicolas RICODEAU et Anne PIERANGELO d’Irstea.Le GIS Peuplier a poursuivi l’évaluation des sélections DxN en cours pour différents objectifs de sélection en tenant compte des modifications du règlement technique d’admission validées en 2013. Les efforts ont porté sur l’évaluation de la sensibilité aux agents pathogènes Melampsora larici-populina, Marssonina brunnea, Xanthomonas populi et au puceron lanigère.Dix nouvelles plantations en populetum à parcelles de 9 plants ont pu être installées dans différentes régions populicoles françaises. Parallèlement, l’élevage de plançons pour de futures plantations à parcelles pluri-arbres pour les 26 sélections DxN se poursuit.Les hybrides interaméricains (F1 et rétrocroisements) ont fait l’objet d’une nouvelle année de notation de leur sensibilité et tolérance à M. larici-populina sur l’essai de Charrey-sur-Saône. L’élevage de ce matériel en pépinière de Guémené-Penfao confirme le très bon comportement de ce matériel en référence aux hybrides F1 de première génération, tels que Beaupré ou Raspalje. Ce matériel permettra en 2017 l’installation des premiers populetums avec ce matériel interaméricain nécessitant un suivi approfondi sur une plus grande durée.Une synthèse des performances en pépinière enregistrées en 2014 et 2015 à Guémené-Penfao sur une deuxième série de recombinaisons intraspécifiques P. deltoides et P. nigra créées par le GIS a permis de compléter la sélection de futurs géniteurs. Dès cette étape de sélection, un réel progrès génétique a pu être observé sur les caractères de croissance juvénile et de sensibilité à la rouille foliaire tout en s’assurant du maintien d’une variabilité potentielle sur la phénologie de la croissance.Plus de 1000 individus issus de 21 familles interspécifiques entre les espèces P. trichocarpa et P. maximowiczii sont en élevage à la pépinière de Guémené-Penfao et révèlent d’intéressantes performances de croissance et de sensibilité à la rouille foliaire dès la première année de suivi en pépinière.Enfin, pour répondre à un besoin de diversification de la liste des clones P. trichocarpa recommandés en populiculture, 18 clones sélectionnés au sein des collections de base et de croisements contrôlés anciens de l’INRA ont été mis en élevage à la pépinière de Guémené-Penfao.

Control of invasive Asian Knotweeds with ecological engineering methods : feedbacks from experimental restoration of invaded riverbanks. — Considered among the 100 worst invasive species in the world, Asian Knotweeds are spreading in France and Europe. Asian Knotweeds are mostly found along riverbanks, which represent a big issue as these habitats are considered as ecotones and welcome a high biodiversity. The poor efficiency of traditional management methods drives managers to find alternative solutions. Knotweed control through the restoration of a riparian plant community has raised interest and numerous essays have been conducted since these 15 last years. Based on ecological engineering methods, they consist in planting Salix cuttings or young seedlings on Knotweed patches. Successes and failures can be observed but no explaining factors are known. This article aims at testing the efficiency of such methods in the light of ten experiments followed from 2011 to 2014. Ten experimental works have been put in place in order to test the efficiency of ecological engineering methods to control Asian Knotweeds. Cuttings of a pioneer riparian species, Salix viminalis, have been planted during winter 2011-2012 in order to enhance the development of a competitive plan cover. Rhizomes from half of these experiments have been extracted and exported in order to reduce Knotweed underground biomass. Survival and growth of Salix cuttings were facilitated through regular mowing. Vegetative height was measured twice a year from 2012 to 2014 on Salix and Knotweeds. Out of problems with Coypu, high Salix growth allowed a dense vegetal cover to overgrow Knotweed canopy after two or three years. Mowing could even be stopped on some experimental works. These results show that it is possible to plant a competitive species on Knotweed stand. Data measured on Knotweeds reveal noteworthy effect on their performance. Rhizome extraction has no significant effects on Salix success over Knotweeds. Our results are encouraging as they confirm the potential of restoring a native competitive plant cover to control Asian Knotweeds. Coypu impacts and differences observed on Salix growth reveal that success of such methods is multifactorial. From a theoretical point of view our experiment illustrates the invasive legacy as Coypu could facilitate Knotweed invasion., Classées parmi les pires espèces exotiques envahissantes de France et d’Europe, les Renouées asiatiques sont en pleine expansion. L’efficacité relative et le coût des techniques de contrôle traditionnelles poussent les praticiens à se tourner vers d’autres solutions. La lutte via la restauration d’une ripisylve pérenne a fait l’objet de nombreux essais. Il s’agit le plus souvent du bouturage de Saules ou de la plantation de jeunes arbustes sur des taches de Renouées asiatiques, associés ou non à un prétraitement (fauche, arrachage ou pose de géotextile). Le présent article se propose de discuter de l’efficacité de ces méthodes à la lueur d’expérimentations menées de 2011 à 2014. Dix placettes expérimentales ont été installées pendant l’hiver 2011-2012 afin de tester l’efficacité du bouturage de Saule des vanniers pour le contrôle des Renouées asiatiques. Une partie de ces placettes a fait l’objet d’un décaissement de surface et des fauches ont été pratiquées. Depuis 2012, un suivi régulier des Saules et des Renouées asiatiques est effectué. Au niveau des Saules, en dehors de problèmes d’herbivorie par les Ragondins, leur croissance rapide a permis d’obtenir un couvert végétal recouvrant les Renouées à partir de la deuxième ou de la troisième année, permettant ainsi de supprimer les fauches sur certaines placettes. Ces résultats prouvent qu’il est possible d’implanter de façon pérenne une espèce compétitrice au sein d’un espace infesté par les Renouées. Le décaissement préalable n’a pas d’effet très sensible sur le succès des Saules vis-à-vis des Renouées. Ce retour d’expérience montre que la restauration d’une communauté végétale arbustive peut réduire significativement la vigueur des Renouées asiatiques. L’abandon de certaines placettes en raison d’une forte pression des Ragondins ainsi que les différences observées sur le rythme de croissance des Saules, témoignent du caractère multifactoriel de la réussite de ce type d’ouvrage de génie écologique. Ces résultats illustrent également les effets de facilitation qu’il peut y avoir entre espèces invasives (ici entre Renouées asiatiques et Ragondins)., Dommanget Fanny,Breton Vincent,Forestier Olivier,Poupart Philippe,Daumergue Nathan,Evette André. Contrôler des renouées invasives par les techniques de génie écologique : retours d’expérience sur la restauration de berges envahies. In: Revue d'Écologie (La Terre et La Vie), supplément n°12, 2015. Les invasions biologiques et leur gestion au carrefour des sciences naturelles et des sciences humaines et sociales. Colloque organisé à Rennes (Université de Rennes 1) du 20 au 22 octobre 2014. pp. 215-228.

/ La stabilisation de berge est un enjeu important pour la protection des infrastructures routières et urbaines. Les approches alternatives au génie civil comme le génie végétal suscitent un intérêt grandissant. Bien que la capacité de bouturage de plusieurs espèces d'arbustes typiques de milieux riverains soit bien connue et exploitée en génie végétal, les connaissances restent fragmentaires quant à la résistance de ces espèces à certaines conditions extrêmes rencontrées en milieu naturel. Dans cette étude, les capacités de reprise de boutures de Salix eriocephala et Cornus stolonifera ont été évaluées dans différentes conditions d'humidité du sol. Quarante-huit boutures de chacune des espèces ont été plantées dans un substrat sableux soumis à quatre traitements durant six semaines, soit 1)à capacité au champ (disponibilité optimale d'eau), 2)en conditions de sécheresse (au point de flétrissement), 3)en conditions de sécheresse pour cinq semaines puis en capacité au champ pour une semaine et 4)en conditions de sécheresse pour cinq semaines puis en conditions de sol saturé en eau. Les premiers résultats indiquent que la production de biomasse aérienne ne varie pas entre les traitements. Aussi, le taux de reprise est plus grand pour l'espèce S.eriocephala (90%) que pour C.stolonifera (50%). Des résultats sur l'analyse des racines avec Winrhizo et sur leur biomasse sèche seront présentés. Cette étude servira à mettre en lumière la capacité de ces deux espèces à tolérer des conditions d'inondation ou de sécheresse du sol auxquelles font face régulièrement les boutures après installation des ouvrages en milieu riverain.

Six variétés de type réglementaire « mélange clonal » sont inscrites au catalogue des variétés françaises : Loire plaine, Garonne plaine, Rhin plaine, Seine plaine, Rhône Saône et Rhône Méditerranée. Ces variétés sont composées declones provenant de récoltes effectuées sur six bassins versants de plaine en France. Chaque bassin est une entité relativement cohérente au niveau climatique et génétique. Ces matériels ont fait l’objet d’observations en forêt (sexe,phénologie florale) et d’expérimentations en pépinière (mesures de caractères adaptatifs, études de diversité génétique à l’aide de marqueurs moléculaires). Ils ont été sélectionnés pour leur pureté spécifique et de façon à êtrereprésentatifs de la diversité génétique la plus large possible présente au sein de chacune de ces six zones sur la base des caractères suivants : ratio des sexes équilibré, phénologie florale et foliaire, forme, architecture et croissance. Chaque variété de « mélange clonal » est constituée de 25 clones qui devront figurer en proportion équivalente dans les lots de plants commercialisés.

International audience; Black poplar, which is the emblematic species for floodplain forests, is attracting new attention due to its ecological benefits and has been the subject matter of a national programme for conservation of its genetic resources since 1991, under the supervision of the Ministry of Agriculture and Fisheries. This species’ diversity (2000 individuals in 60 natural populations) was assessed by means of adaptive characters measured under nursery experimental schemes and DNA markers. The results were used to create the first conservation units (in situ conservation, in natural reserves) and in the longer run a national collection representative of current genetic variability (for ex situ conservation in the form of a populetum). Finally, this programme acquired added value through the breeding of six varieties (clone collection) that cover the full range of French watersheds and are on offer to partner nurseries for the purposes of landscaping and riparian revegetation.; Le Peuplier noir, espèce emblématique des forêts alluviales, suscite de nouveaux intérêts du fait de ses atouts écologiques et fait l’objet d’un programme national de conservation de ses ressources génétiques depuis 1991, piloté par le ministère de l’Agriculture et de la Pêche. La diversité génétique au sein de cette espèce (2000 individus de 60 populations naturelles) a été évaluée par des caractères adaptatifs mesurés dans des dispositifs expérimentaux de pépinière et par des marqueurs ADN. Les résultats ont permis de créer les premières unités conservatoires (conservation in situ, en réserves naturelles), et à terme une collection nationale représentative de la variabilité génétique actuelle (pour une conservation ex situ sous forme de populetum). Enfin, ce programme a été valorisé par la création de six variétés (mélange clonal), couvrant la totalité des bassins hydrographiques français, et disponibles chez les pépiniéristes partenaires pour des travaux paysagers et de revégétalisation de berges.

International audience

National audience

La populiculture française a besoin de disposer de variétés performantes et présentant un comportement stable face aux contraintes biotiques et abiotiques. Après la crise provoquée par le contournement de résistance complète de Melampsora larici-populina vis-à-vis du cultivar ‘Beaupré’, les hybrides interaméricains ne sont plus plantés et sont remplacés par des hybrides euraméricains issus des programmes de recherche d’instituts étrangers. Depuis 1999, le GIS Peuplier (AFOCEL -devenue FCBA-, Cemagref -devenu Irstea-, INRA) conduit un programme d’amélioration génétique et réalise ses propres hybridations. Deux grands types d’hybrides sont produits parallèlement : des hybrides euraméricains de première génération (P. deltoides x P. nigra) et des hybrides interaméricains faisant intervenir les deux espèces P. deltoides et P. trichocarpa mais toutefois issus de générations d’hybridation plus avancées pour retrouver des niveaux de sensibilité à la rouille foliaire plus satisfaisant. Les travaux prévus dans le cadre de la convention 2013 et rapportés ici s’articulent en 4 tâches principales : 1. Gestion des collections et des géniteurs du GIS 2. Evaluation face aux agents pathogènes des variétés GIS 3. Evaluation agronomique des variétés GIS 4. Appui technique / Communication / Vulgarisation

Depuis 1999, le GIS Peuplier (AFOCEL -devenue FCBA-, Cemagref -devenu Irstea-, INRA) conduit un programme d’amélioration génétique et réalise ses propres hybridations. Deux grands types d’hybrides sont produits parallèlement : des hybrides euraméricains de première génération (P. deltoides x P. nigra) et des hybrides interaméricains faisant intervenir les deux espèces P. deltoides et P. trichocarpa mais toutefois issus de générations d’hybridation plus ou moins avancées. Le présent rapport fait état des avancées du GIS peuplier en 2012, il est structuré en cinq tâches principales : 1. Sortie variétale : clones hybrides de P. deltoides x P. deltoides Constitution du dossier pour l’inscription des 4 variétés, élaboration du contrat d’édition (GIS Peuplier/Agri-Obtentions/MAAPRAT), des contrats de licence (Agri-Obtentions/pépiniéristes). et choix des pépiniéristes licenciés. 2. Poursuite de la sélection de clones hybrides euraméricains (P. deltoides x P. nigra) Identification moléculaire, qualification de la forme, essai de sensibilité aux pathogènes majeurs des 26 clones euraméricains sélectionnés en 2011. Mise en élevage de plants de deux ans pour installation en populetum d'évaluation agronomique. Installation d’un populetum en parcelles mono-arbres à Bourret (82) 3. Poursuite de la sélection de clones hybrides interaméricains ( P. deltoïdes x P.trichocarpa : F1 et rétro-croisements vers P. deltoïdes) Notation de l’essai résistance et tolérance à la rouille de Charrey-sur-Saône installé en 2011; installation en dispositif d'évaluation du solde de clones issus de rétro-croisements (DxDT). 4. Gestion des futurs parents / Croisements contrôlés : Plantation en archive de géniteurs potentiels (P. nigra, P. deltoïdes, P.trichocarpa) sur deux sites (VG de l’Etat et INRA Bordeaux), Installation en test clonal les recombinaisons intra-spécifiques P. nigra et P. deltoïdes pour sélection de nouveaux parents Récolte du pollen de parents interaméricains pour finaliser les croisements intra spécifiques P. deltoides, 5. Autres actions GIS Peuplier : Contribution à la révision du règlement technique d’admission « peuplier », catégorie testée Évaluation de la sensibilité à l’agent pathogène Marssonina de 5 clones de l’obtenteur privé 3C2A.

National audience

absent

absent

National audience

Depuis 1999, le GIS Peuplier (AFOCEL, devenu FCBA, Cemagref devenu Irstea, INRA) conduit un programme d’amélioration génétique et réalise ses propres hybridations. Deux grands types d’hybrides sont produits parallèlement : des hybrides euraméricains de première génération (P. deltoides x P. nigra) et des hybrides interaméricains faisant intervenir les deux espèces P. deltoides et P. trichocarpa. Les hybrides intraspécifiques P. deltoides x P. deltoides ont atteint le stade de la sortie variétale, le GIS Peuplier a mis en place un mode de protection et de valorisation de ses variétés auprès de pépiniéristes licenciés. Ces quatre variétés ont fait l’objet d’une première évaluation de la qualité de leur bois. Des fiches techniques présentant ces 4 variétés et leurs performances observées dans les différentes expérimentations conduites par le GIS ont été rédigées.

National audience; Populus nigra L. is one important species of the european alluvial forests, that are protected under Habitats directive 92/43/EEC in Europe. This species is often regarded as good indicator of geomorphological and biological quality of this ecosytem and is an active support of riparian biodiversity. This species is threatened by anthropogenic disturbances and gene introgression, justifying a french and european (EUFORGEN) programme on in situ and ex situ conservation of its genetic resources. In addition, riparian forest ecosystem and trees will face global and local climate modifications this century. Populus nigra, that establishes naturally within or along the active channel and that is strictly dependent of the morphodynamics of the river, will be exposed to three new threats : (i) enhancement of the frequency and severity of drought with summer decrease of the water table level, (ii) extreme heat waves, especially in summer (temperature is a key factor for survival and development of seedlings) and (iii) more intense flooding. The basis for the ability of trees to survive, adapt and evolve under changing environmental conditions is genetic diversity and the adaptive capacity to such changes involve three processes : (a) plasticity, i.e. the capacity of existing trees to respond differently to different environmental conditions ; (b) adaptation, which includes adaptive genetic diversity and the occurrence of natural selection in a dynamic system and (c) migration potential through natural dissemination of seeds to more suitable areas. This presentation will focus on the two first responses in Populus nigra, as the third process is restricted, due to the limited capacity of this pionneer species to migrate in latitude or elevation along the constrained range of the fluvial corridors. Data on genetic diversity and phenotypic variability of adaptative traits in french populations (foliar characteristics, water relations, architecture, floral and foliar phenology…) and from in situ and ex situ experiments, testing drought and temperature in different genetic material (cuttings, seedlings) in various conditions (sandy banks, nursery, greenhouses, growth chambers) will be presented. This communication will demonstrate that Populus nigra has resources (genetic characteristics) and mechanisms (ecophysiological characteristics) to cope with the ongoing climate change. This research was mainly supported by regional, national and European funds and realized under the French Populus nigra genetic resource conservation programme.

absent

National audience; Black poplars, which are seen as emblematic on the banks of rivers and streams, are attracting new interest because of their many ecological assets. The genetic resources of black poplar have been the subject matter of a national conservation programme since 1991, under the supervision of the Ministry for Agriculture and Fisheries. The crucial point of this programme is to evaluate the genetic diversity of the species and possibly identify a geographic pattern in connection with the watershed involved. On the basis of that diversity, in situ conservation sites located within habitats that are already protected will be identified. Finally, the programme is also expected to create new varieties of black poplar, three of which were already certified in February 2009. These varieties, called Loire plaine, Garonne and Rhin will be alternatives to the ornamental variety Populus nigra var. italica, and are intended for new uses of this species: landscaping and river bank revegetation by plant engineering or afforestation.; Le Peuplier noir, espèce emblématique des bords de fleuves et rivières, suscite de nouveaux intérêts du fait de ses nombreux atouts écologiques. Le Peuplier noir fait l’objet d’un programme national de conservation de ses ressources génétiques depuis 1991, piloté par le ministère de l’Agriculture et de la Pêche. Le point central de ce programme est d’évaluer la diversité génétique au sein de l’espèce et de rechercher une éventuelle structuration géographique selon les bassins versants. En fonction de cette diversité, des sites de conservation in situ de l’espèce seront recherchés, sur des habitats ayant déjà des statuts de protection. Enfin, la valorisation de ce programme passe par la création de variétés de Peuplier noir, dont trois ont été homologuées en février 2009. Ces variétés Loire plaine, Garonne et Rhin seront des alternatives à la variété ornementale Populus nigra var. italica, pour les nouveaux usages de cette espèce : travaux d’aménagement de paysage et de revégétalisation de berges par génie végétal ou boisement.

National audience

National audience; Le peuplier noir (Populus nigra L.) fait l’objet d’un programme national de conservation de ses ressources génétiques, suite à la décision des pays européens, réunis à Strasbourg en 1990, de mettre en oeuvre une politique de conservation des ressources génétiques forestières. Ce travail de recherche, coordonné par l’INRA d’Orléans vise à décrire et à conserver la diversité intraspécifique de cette espèce dans les populations naturelles, permettant l’adaptation et la survie du peuplier noir aux changements du milieu. Sur le territoire français, cette espèce de la ripisylve est menacée par la fragmentation de ses habitats due à la pression anthropique (chenalisation des fleuves et rivières, impact de l’industrie et de l’agriculture) et dans une moindre mesure par un risque de pollution génétique suite à des flux de gènes (pollen, graines) entre peupliers noirs sauvages et peupliers cultivés (variétés clonales hybrides et variété clonale ornementale, le Peuplier d’Italie). Les objectifs de cette présentation est de faire le point de l’espèce sur la plaine alsacienne du Rhin, où le peuplier noir sauvage est particulièrement menacé par les deux risques décrits précédemment. Se poseront alors les questions suivantes : - l’évolution actuelle de la forêt de bois tendre vers la forêt de bois dur, entraînant la disparition progressive des derniers peupliers noirs, est-elle inéluctable ? - Doit-on cependant sauver les derniers vieux individus emblématiques du Rhin et les conserver en collection ? - Doit-on espérer un retour à une dynamique du fleuve sur certaines zones du Rhin pour pouvoir espérer un rajeunissement de l’espèce ? Certaines pistes de réflexion et d'action sont proposées dans cet article, ciblées à la fois sur la conservation ex situ et in situ de cette espèce forestière pionnière. Ce travail est actuellement réalisé en étroite collaboration avec le réseau des réserves Naturelles rhénanes et notamment les réserves de Rhinau, Erstein, Taubergiessen et Rohrschollen.

National audience; Menacé d’extinction par l’aménagement des cours d’eau et la pollution génétique, le peuplier noir fait l’objet d’une attention accrue. Dans le cadre d’un projet national de conservation, la diversité génétique de l’espèce et l’impact des pratiques de gestion de son milieu naturel sont évalués. L’objectif est de maintenir sur le très long terme et de façon dynamique les populations de peupliers noirs dans leur écosystème.