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Ce mémoire se compose en trois grandes parties. Dans la première partie, je commence par l'analyse des motivations de la violence féminine. On peut voir deux grands éléments apparus en commun dans ces films du corpus. D’abord, c’est la motivation liée à la maternité. Et deuxième, c’est l’angoisse sociale et l’idéologie néolibéral de l’époque. Dans la deuxième partie, nous allons nous concentrer sur la représentation des scènes de violence (la violence physique et le crime). Je vais analyser ce que les protagonistes ont fait en se préparant au crime et comment le crime dans la narration et la violence de la femme criminelle sont représentées visuellement et auditivement. Enfin, dans la dernière partie, je finirai par le bilan de la violence. Ce sera l'analyse des fins des protagonistes dans le film après le crime et comment la société accepte et exprime ces femmes criminelles dans le film. Et nous allons sortir un peu du film et voir les réactions des spectateurs coréens face à ces femmes criminelles.

Dire que le XIXe et le XXe siècle chinois furent marqués par de grands bouleversements sociaux et politiques est un lieu commun. La chute de l’Empire en 1911 et les bouleversements socioéconomiques qui en sont responsables ont accentués la remise en question de la société traditionnelle chinoise. Mais il est indéniable que cette réflexion sur la société et l’État peut s’interpréter comme la conséquence directe des bouleversements sociétaux, économiques et politiques qui ont secoué la Chine du XIXe siècle. Peu importe ici la manière dont on établit la relation de causalité, repenser l’ordre social séculaire devient ainsi le corollaire d’une refonte des institutions étatiques. Nous avons fait le choix de lier la remise en cause de l’institution étatique et la question de la place des femmes dans la société. En d’autres termes nous essayerons de déterminer au cours de notre réflexion quels sont les mécanismes qui ont conduit à ce que la revalorisation des femmes dans la société chinoise ne puisse se faire qu’à travers la remise en question du modèle politique. Pour tenter de répondre à ce questionnement nous avons fait le choix de privilégier la presse écrite et de nous axer sur des figures féminines qui, entre 1898 et 1927, ont choisi, à travers leurs écrits journalistiques, de faire de l’émancipation des femmes une question politique.

African-American women, for being both black and female, suffer from interlocking systems of oppression, among which racism and sexism. During the decades of upsurge activism in the United States, their specific identity has put them at a standing point within both the civil rights and the feminist movements. Scrutinizing their involvement in those movements opens the way to an analysis of their representation, at the time and retrospectively. The role of the media and education in the construction of a biased historical narrative has resulted in the advent of Black Women’s Studies, which aims at recasting African-American women’s representation.; Les femmes afro-américaines, parce qu'elles sont à la foi noires et femmes, sont à l'intersection de systèmes d'oppression parmi lesquels le racisme et le sexisme. Au cours des décennies de montée en puissance du militantisme aux États-Unis, leur identité plurielle les a placées en position de force au sein des mouvements des droits civiques et du féminisme. L'étude de leur implication dans ces mouvements ouvre la voie à une analyse de leur représentation tant à l'époque que rétrospectivement. Le rôle des médias et de l'éducation dans la construction d'un récit historique biaisé a conduit à l'avènement des Black Women's Studies, qui visent à refondre la représentation des femmes afro-américaines.

The usual structure of a burundian household is based on a male authority : a husband, an older brother, even a son. When this classical structure collapses, following the death, divorce or desertion of the male head of household, women enter a new status, which the patriarcal and patrilinear society doesn’t accept.Considered as deviant and marginal despise their importance in the country and its capital (20% to 25%, depending on the sources), female headed households are both a consequence of cycles of violence since the Decolonization, but also demonstrate a deep change in social structures. Women heads of households are frequently the target of unfavorable representations. In a hitorical and social context of « militarized peace », these households are considered vulnerable, morally and physically. Seen as a threat to individual, familial and social balance, their are associated to a vulnerability and a permissivity which authorize both symbolical and physical violences. Beyond female headed households, sociopolitical and demographical crisis emphasizes a social tension in private and public spaces, revealing a certain crisis of masculinity. However, forms of resilience can be observed by women heads oh households, in different areas : in livelihood strategies, matrimonial and familial field, and also in their children’s education., La structure classique d’un ménage burundais demeure fondée sur la présence d’un chef de ménage masculin : un mari, un frère plus âgé, un fils. Quand cette structure s’effondre, se disloque, suite à la mort, le divorce ou l’abandon du chef de ménage, les femmes accèdent à un statut que cette société patriarcale et patrilinéaire leur refuse. Envisagés comme des formes déviantes et marginales malgré leur importance dans le pays et sa capitale, estimée entre 20% et 25% selon les enquêtes, les ménages dirigés par les femmes sont à la fois la conséquence des cycles de violence qui ont marqué le pays depuis la décolonisation, mais témoignent également d’une modification structurelle profonde de la société. Les femmes chefs de ménage sont fréquemment la cible de représentations particulièrement défavorables. Dans un contexte social et historique de « paix militarisée », ces ménages sont perçus comme affaiblis par l’absence d’un homme, et donc perçus comme vulnérables et facilement attaquables, moralement et physiquement. Considérés comme une menace à l’équilibre individuel, familial et collectif, ils sont souvent associés à une précarité et à une vulnérabilité qui les rendent plus sensibles à ces manifestations de rejet de la société, qui s’expriment à la fois à travers des violences physiques et symboliques. Au delà du cas des femmes chefs de ménage, la crise sociopolitique et démographique accentue une crispation dans l'espace privée et public, révélant une certaine crise de la masculinité. Cependant, des voies de sortie sont expérimentées par les femmes, et des formes de résilience s’observent à la fois dans les stratégies de survie économique, dans le paysage matrimonial et familial comme dans le domaine de l’éducation.

Murasaki Shikibu, author of the Genji monogatari, is generally acknowledged to have read the Kagerō Diary, the first autobiography written by a woman. In the course of writing the Genji, she seems to have adopted stylistic and narrative techniques from the Kagerō, including the incorporation of poetic quotations into a prose text, and “interior discourse.” Several Genji episodes, including Genji’s exile and the clash between the carriages of female rivals, have antecedents in the Kagerō Diary. By comparing the two texts, which are close in these respects, we can discern each writer’s unique vision and narrative technique. Il est admis que Murasaki Shikibu, l’auteur du Genji monogatari, a lu les Mémoires d’une Ephémère, la première autobiographie due à une femme. Elle semble en avoir repris, en les développant, certains procédés stylistiques ou narratifs comme la fusion des citations de poèmes dans la prose et le « discours intérieur ». Plusieurs épisodes (comme l’exil du Genji ou l’affrontement des chars de femmes rivales) ont des antécédents dans les Mémoires d’une Ephémère. La comparaison des deux textes, proches sur ces points, permet de mettre en évidence la spécificité de chaque écrivaine, tant dans leur vision du monde que dans leur technique de récit.

De nombreuses similitudes existent entre le Genji monogatari et un récit de fiction légèrement antérieur, le Kagerō no nikki (xe siècle). Celles-ci sont-elles fortuites, ou Murasaki Shikibu en avait-elle connaissance alors qu’elle écrivait ? Many similarities exist between the Genji monogatari and the Kagerō no nikki, an almost contemporary novel (10th century). Is this coincidental or was Murasaki Shikibu aware of the Kagerō no nikki when she wrote her novel?

International audience; Le pôle « Division sexuelle du travail, famille et rapport salarial » de l’Atelier Production Reproduction a été organisé par Marie-Agnès Barrère-Maurisson et Andrée Kartchevsky.À partir d’exemples concrets la première séance « Gestion de la main d’œuvre et formes familiales » étudie comment se nouent les relations entre familles et rapport à l'emploi en termes d'articulation, c'est-à-dire à la fois de concordance et/ou de contradiction. La deuxième séance « Politique salariale, flexibilité et division sexuelle du travail » constitue plutôt une réflexion sur les modalités de la transition historique. Peut-on historiquement repérer des formes différentes d'articulation entre famille et rapport salarial, des modalités différentes de mise en œuvre de la division sexuelle du travail dans la production et dans la famille ? Autrement dit, y-a-t-il un mode dominant et des formes éventuellement contradictoires qui gravitent autour de ce mode ? Le mode dominant pouvant se "fixer" dans le discours et les formes pouvant alors être les pratiques concrètes. Comment peut-on repérer à travers la variabilité de ces formes, les modalités de passage d'un mode dominant à un autre ?

International audience; Le pôle « Crise et emploi des femmes » de l’Atelier Production Reproduction a été organisé par Marie-Agnès Barrère-Maurisson, Andrée Kartchevsky, Jacqueline Laufer et Margaret Maruani. Il s'agit de prendre la crise non seulement comme un élément de conjoncture mais comme un révélateur de la place des femmes dans le salariat, c'est pourquoi, la première séance s'attachera à cadrer le problème au travers des notions d'activité, d'emploi, de travail et des évolutions récentes en la matière. La deuxième séance centrée autour de « politiques familiales et crise de l'emploi » tentera au travers d'une périodisation des politiques familiales, de rapporter l'objet famille à la constitution historique des rapports de sexe et à leur définition dans le cadre du salariat. Enfin, une séance consacrée à « politiques patronales et syndicales en matière d'emploi féminin » abordera, à partir des expériences récentes en faveur de l'égalité professionnelle, l'impact des positions patronales et syndicales sur les modes de gestion de la main-d'œuvre et la situation qui est de ce fait réservée aux femmes dans l'emploi.Intervenant.es : M.-A. Barrère-Maurisson, A. Kartchevsky, M. Huet, R. Lenoir, J. Laufer et M. Maruani, C. Rogerat, M.-N. Thibault.

Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques, info:eu-repo/semantics/nonPublished

International audience; Le pôle « La famille comme unité de production » de l’Atelier Production Reproduction a été organisé par A. Barthez, I. Bertaux-Wiame et A. Langevin.Dans l'artisanat ou l'agriculture, les hommes ne vendent pas leur force de travail mais leur produit ; ils partagent leur activité avec leurs épouses. Pour ces épouses, et en tant que telles, travail ménager et travail de production sont indissociables. Dans cette structure domestique de relation et de production, peut-on distinguer ce qui est travail professionnel et ce qui ne l'est pas sans que l'objet lui-même n'échappe à l’analyse ?Quelles pratiques sociales font de l'entité famille un ensemble cohérent pour la définition du concept de travail ? Comment cette unité mobilise- t-elle les membres du groupe familial ? Et selon quelles modalités sexuées ? Quels rapports sociaux traversent et se génèrent dans la famille artisane ?Intervenantes : A. Barthez, I. Bertaux-Wiame, C. Delphy

International audience; Ce volume 3 du Cahier de l'APRE No7 contient les rapports de synthèse et les comptes rendus des débats de la table ronde internationale de l'APRE qui a été organisée dans la continuité du séminaire de l'APRE (cf. Cahiers 1 à 6). Cette table ronde internationale visait à cerner les différentes approches des rapports sociaux de sexe et à faire le point des avancées théoriques en confrontant les démarches de recherche. Pour chacun des cinq axes thématiques de la table ronde un rapport de synthèse de l'APRE a été construit à partir d'une lecture thématique des communications écrites reçues par le comité d'organisation (chacune pouvant être utilisée plusieurs fois.) Ces rapports ont servi d'introduction aux débats entre les participantes et participants.Les cinq axes thématiques de la table ronde sont : - Trajectoires sociales, socialisation et transmissions intergénérationnelles. - Construction sociale du temps, caractère sexué des temps sociaux, temporalité des pratiques des hommes et des femmes. - Travail, activité, emploi : des constructions sociales au croisement des rapports de sexe et des rapports de production. - État-rapports sociaux de sexe : politiques économiques et sociales, pratiques des femmes dans différents pays. - Le corps support des rapports sociaux de sexe : nouvelles données, nouvelles lectures du biologique et construction des catégories de sexe. Séance finale - La reproduction des rapports sociaux de sexe : bilan et perspectives