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La forêt domaniale de Tlemcen (Nord-ouest Algérien) fait partie de cette catégorie de forêts à recommandations spéciales et est appelée à assurer durablement les fonctions de protection physique et paysagère qui lui sont assignées. Cependant, celle-ci est confrontée à une contrainte non prévue après les premières années de sa création et qui risque à moyen terme de compromettre cette mission : c'est le vieillissement du peuplement de pin d'Alep qui la compose. Cet état, dû en grande partie à l'absence d'une gestion adéquate dans le passé, risque de compromettre l'avenir de cette forêt et engendrera des conséquences désagréables si des solutions urgentes ne sont pas trouvées pour son renouvellement. Cette contribution fait une analyse du contexte socio-économique et écologique de cette forêt et propose certaines méthodes d'aménagement conduisant à son rajeunissement sans pour autant compromettre la mission qui lui est assignée. Ces méthodes sont à notre avis et par ordre de priorité, la futaie régulière par très petites parcelles, la méthode de la futaie irrégulière par parquets et enfin, la méthode de la futaie jardinée. 2 | P a g e

La forêt domaniale de Tlemcen (Nord-ouest Algérien) fait partie de cette catégorie de forêts à recommandations spéciales et est appelée à assurer durablement les fonctions de protection physique et paysagère qui lui sont assignées. Cependant, celle-ci est confrontée à une contrainte non prévue après les premières années de sa création et qui risque à moyen terme de compromettre cette mission : c'est le vieillissement du peuplement de pin d'Alep qui la compose. Cet état, dû en grande partie à l'absence d'une gestion adéquate dans le passé, risque de compromettre l'avenir de cette forêt et engendrera des conséquences désagréables si des solutions urgentes ne sont pas trouvées pour son renouvellement. Cette contribution fait une analyse du contexte socio-économique et écologique de cette forêt et propose certaines méthodes d'aménagement conduisant à son rajeunissement sans pour autant compromettre la mission qui lui est assignée. Ces méthodes sont à notre avis et par ordre de priorité, la futaie régulière par très petites parcelles, la méthode de la futaie irrégulière par parquets et enfin, la méthode de la futaie jardinée. 2 | P a g e

Cet article (traduction) reprend les résultats des travaux des chercheurs de l'Institut de sylviculture d'Arezzo, en matière de gestion des taillis de chêne chevelu et de leur conversion en futaie.

Cet article (traduction) reprend les résultats des travaux des chercheurs de l'Institut de sylviculture d'Arezzo, en matière de gestion des taillis de chêne chevelu et de leur conversion en futaie.

Cet article (traduction) reprend les résultats des travaux des chercheurs de l'Institut de sylviculture d'Arezzo, en matière de gestion des taillis de chêne chevelu et de leur conversion en futaie.

Cet article (traduction) reprend les résultats des travaux des chercheurs de l'Institut de sylviculture d'Arezzo, en matière de gestion des taillis de chêne chevelu et de leur conversion en futaie.

We modelled Norway Spruce branchiness, in order to estimate wood quality of standing trees grown in monospecific even-aged stands from inventory data. We studied the whorl branches of the preformed growth unit. Their number, basal diameter and insertion angle were estimated. For delimiting crown base, we modelled heights to the first green branch, first green whorl and first dead branch. We started from a model previously established from young trees data representing the average fertility classes found in Vosges mountains. In this model, the averages of branch basal diameter and insertion angle for a whorl were computed from stem height and diameter at breast height. We aimed at: (i) modelling branch basal diameter and insertion angle variance in the whorl; (ii) verifying that the model could be applied to stands grown under conditions not accounted for in the original calibration sample (high site indices, old stands); (iii) determining the geographical area within which the model can be used without requiring any new calibration work.The branch basal diameter and insertion angle studies samples were collected in National Forest Districts Vosges (72 trees) and "Plateau Lorrain" (26 trees). The stands were selected according to their age (from plantation, if this information was available, measured on stumps otherwise) and site index (HØ), defined as the estimated dominant height at stand age 100 years. Northeastern France site classes I and II defined the high fertility modality, while site class III constituted the low fertility modality. Age modalities were: young (35 years), mature (66 and 68 years), old (95 and 133 years). After felling stem data were collected: Total height (Ht), diameter at breast height (D130), year annual height increments. In every second growth unit starting from the current year leader shoot, whorl branches were measured for basal diameter and insertion angle. Branches were declared dead when no green lateral could be found. Crown base was defined by the first green whorl (first whorl from the ground in which at least 3/4 of the branches were living), first green branch, first dead branch (no diameter constraint). Climate was defined by monthly temperature and rainfall averages computed over the 1986-1996 period. For establishing the crown base model, the sample was completed by 24 Belgian trees (4 stands, age = 48 to 82 years, HØ = 29 to 46 m) and 106 Swedish trees from 12 sampling sites distributed along a Northward gradient starting from the Southern coast (age = 61 to 152 years, HØ = 18 to 36 m). A study of the branch axis year annual area increment was carried out on 4 trees collected in a site class I stand of the "Plateau Lorrain" National Forest District. In those trees a stem analysis paralleled the measurement of branch axis year annual area increments in each branch year length increment fom the branch tip to its extremity inserted on the stem. The crown model validation sample consisted in 38 trees collected in Midi-Pyrénées administrative region (12 stands, age = 20 to 60 years, HØ = 29 to 52 m). The branch growth model validation sample was collected in Vosges National Forest District (2 stands aged 36 and 47 years, HØ = 46 and 49 m).In old trees whorls, the high variance of branch basal diameter and insertion angle led us to model separately dead and living branches. For living branches, it was shown that a same model based on Ht, D130 and stand age could estimate branches basal diameter and insertion angle in remote geographical areas. Estimates discrepancies previously observed between geographical areas could be attributed to dead branches and to the branch decay process. This was confirmed by the crown base model, in which accounting for climate was a necessity for describing all the observed variability patterns.Dead braches basal diameter and insertion angle were derived from the living branches model, by simulating branch radial growth. The study of branches year annual area increment effectively demonstrated a good correlation with stem height and radial growth, that can be seen as the baseground of the statistical correlation demonstrated between branch basal diameter and stem dimensions (Ht, D130). However branch year area increment correlated poorly to the contemporaneous stem height and radial increment, but rather to the stem height and radial increments averaged over the preceeding years.This study showed that decreasing the need for model calibration was conditionned to a better understanding of the branch mortality process and to a better explicitation of branch growth. Solutions are proposed to increase brach growth explicitation in future wood quality oriented tree simulation models.; On a cherché à modéliser la branchaison de l’Epicéa commun, issu de plantations monospécifiques équiennes, dans le but d’estimer la qualité du bois de la ressource forestière sur pied d’après les données recueillies par les gestionnaires dans le cadre des inventaires forestiers. On s’est intéressé aux branches verticillaires de l’unité de croissance préformée. On a essayé d’estimer leur nombre, leur diamètre basal et leur angle d’insertion. Au niveau du houppier on a cherché un modèle de la hauteur de la première branche verte, du premier verticille vert et de la première branche morte. On est parti d’un modèle précédemment établi pour des arbres jeunes et issus de peuplements de fertilité moyenne dans les Vosges, d’après lequel le diamètre basal moyen des branches verticillaires , l’angle d’insertion moyen et les hauteurs de base du houppier pouvaient se déduire de la donnée de la hauteur totale de la tige de son diamètre à 1,30 m et de son âge. Nos objectifs étaient : (i) essayer de modéliser la variabilité du diamètre basal et de l’angle d’insertion des branches à l’intérieur du verticille ; (ii) vérifier que le modèle peut être appliqués à des arbres choisis pour représenter des conditions de croissance non représentées dans l’échantillon initial (valeurs élevées de l’indice de fertilité, peuplements âgés) ; (iii) déterminer dans quelles limites géographique le modèle pouvait être employé sans nécessiter de calibrage.Pour l’étude du diamètre basal et de l’angle d’insertion des branches verticillaires, on a constitué un échantillon de calibrage issu des régions forestières nationales Vosges (72 arbres) et Plateau Lorrain (26 arbres). Les peuplements ont été choisis d’après leur âge (à la plantation ou à la souche) et leur indice de fertilité (HØ), qui est la hauteur dominante estimée à l’âge de 100 ans. On a défini les modalités : fertilité élevée (classes I et II) et fertilité faible (classe III), arbres jeunes (35 ans), mâtures (66 et 68 ans) et âgés (95 et 133 ans). Après abattage, on a relevé les dimensions de la tige (Ht : hauteur totale et D130 : diamètre à 1,30 m) et les accroissements en hauteur annuels. Toutes les deux unités de croissance annuelle on a mesuré les branches verticillaires pour leur diamètre basal et leur angle d’insertion. Les branches ont été notées mortes si aucun rameau latéral vert n’était détecté. Les hauteurs de base de houppier repérées ont été le premier verticille vert (hauteur du premier verticille rencontré depuis le sol avec au moins ¾ de ses branches vertes), la première branche verte, la première branche morte (hauteur du premier chicot depuis le sol). Le climat est décrit par les moyennes mensuelles de températures et précipitations non neigeuses pour la période 1986-1996. Pour la modélisation des hauteurs de base de houppiers, cet échantillon a été complété par 24 arbres belges issus de 4 peuplements (âge = 48 à 82 ans, HØ = 29 à 46 m) et 106 arbres suédois de 12 peuplements distribués du sud au nord (âge 61 à 152 ans, HØ = 18 à 36 m). Une étude fine de l’accroissement radial annuel des branches a été conduite sur 4 arbres d’un peuplement de classe de fertilité I de la région forestière nationale du Plateau Lorrain, sur lesquels on a pratiqué une analyse de tige, parallèlement à laquelle l’accroissement radial annuel a été mesuré le long de l’axe de branches verticillaire de l’extrémité insérée sur la tige jusqu’à l’apex. Pour la validation du modèle, on a utilisé un échantillon de 38 arbres de la région Midi-pyrénées (12 peuplements, Ages = 20 à 60 ans, HØ = 29 à 52 m). Pour la croissance fine des branches, l’échantillon de validation provenait de deux peuplements des Vosges (Age = 37 et 46 ans, HØ = 46 et 49 m).L’importante variance du diamètre basal des branches et de l’angle d’insertion dans le verticille des arbres âgés nous a conduit à modéliser séparément les branches vertes et les mortes. L’étude du diamètre basal des branches vertes a montré que celles-ci pouvaient être simulées dans plusieurs régions géographiques distinctes en utilisant un seul modèle dont les variables indépendantes sont Ht, D130 et âge. Les différences constatées entre régions dans la branchaison sont attribuables aux branches mortes. Cette conclusion est confimée par la modélisation de la hauteur de base du houppier pour laquelle il est possible de produire un modèle pour l’ensemble de l’échantillon à condition de prendre en compte les variables climatiques.Les caractéristiques des branches mortes ont été dérivées de celles des branches vertes en simulant leur croissance. L’étude de l’accroissement radial annuel des branches a démontré que leur croissance était effectivement très corrélée à la croissance de la tige, ce qui est à l’origine de la corrélation statistique observée à un âge donné entre le diamètre basal de la branche et la dimension de la tige (Ht, D130). L’accroissement radial des branches n’est toutefois pas corrélé avec l’accroissement de la tige contemporain, mais avec la croissance moyenne de la tige durant les années précédentes.Cette étude montre que la possibilité de réduire le besoin en recalibrage des modèles d’inventaire de la ressource sur pied est conditionnée à une meilleure compréhension du phénomène de la mortalité des branches et à l’explicitation de leur croissance. Des solutions sont proposées afin de mieux expliciter le fonctionnement de la branche dans les modèles de simulations destinés à la qualité du bois.

We modelled Norway Spruce branchiness, in order to estimate wood quality of standing trees grown in monospecific even-aged stands from inventory data. We studied the whorl branches of the preformed growth unit. Their number, basal diameter and insertion angle were estimated. For delimiting crown base, we modelled heights to the first green branch, first green whorl and first dead branch. We started from a model previously established from young trees data representing the average fertility classes found in Vosges mountains. In this model, the averages of branch basal diameter and insertion angle for a whorl were computed from stem height and diameter at breast height. We aimed at: (i) modelling branch basal diameter and insertion angle variance in the whorl; (ii) verifying that the model could be applied to stands grown under conditions not accounted for in the original calibration sample (high site indices, old stands); (iii) determining the geographical area within which the model can be used without requiring any new calibration work.The branch basal diameter and insertion angle studies samples were collected in National Forest Districts Vosges (72 trees) and "Plateau Lorrain" (26 trees). The stands were selected according to their age (from plantation, if this information was available, measured on stumps otherwise) and site index (HØ), defined as the estimated dominant height at stand age 100 years. Northeastern France site classes I and II defined the high fertility modality, while site class III constituted the low fertility modality. Age modalities were: young (35 years), mature (66 and 68 years), old (95 and 133 years). After felling stem data were collected: Total height (Ht), diameter at breast height (D130), year annual height increments. In every second growth unit starting from the current year leader shoot, whorl branches were measured for basal diameter and insertion angle. Branches were declared dead when no green lateral could be found. Crown base was defined by the first green whorl (first whorl from the ground in which at least 3/4 of the branches were living), first green branch, first dead branch (no diameter constraint). Climate was defined by monthly temperature and rainfall averages computed over the 1986-1996 period. For establishing the crown base model, the sample was completed by 24 Belgian trees (4 stands, age = 48 to 82 years, HØ = 29 to 46 m) and 106 Swedish trees from 12 sampling sites distributed along a Northward gradient starting from the Southern coast (age = 61 to 152 years, HØ = 18 to 36 m). A study of the branch axis year annual area increment was carried out on 4 trees collected in a site class I stand of the "Plateau Lorrain" National Forest District. In those trees a stem analysis paralleled the measurement of branch axis year annual area increments in each branch year length increment fom the branch tip to its extremity inserted on the stem. The crown model validation sample consisted in 38 trees collected in Midi-Pyrénées administrative region (12 stands, age = 20 to 60 years, HØ = 29 to 52 m). The branch growth model validation sample was collected in Vosges National Forest District (2 stands aged 36 and 47 years, HØ = 46 and 49 m).In old trees whorls, the high variance of branch basal diameter and insertion angle led us to model separately dead and living branches. For living branches, it was shown that a same model based on Ht, D130 and stand age could estimate branches basal diameter and insertion angle in remote geographical areas. Estimates discrepancies previously observed between geographical areas could be attributed to dead branches and to the branch decay process. This was confirmed by the crown base model, in which accounting for climate was a necessity for describing all the observed variability patterns.Dead braches basal diameter and insertion angle were derived from the living branches model, by simulating branch radial growth. The study of branches year annual area increment effectively demonstrated a good correlation with stem height and radial growth, that can be seen as the baseground of the statistical correlation demonstrated between branch basal diameter and stem dimensions (Ht, D130). However branch year area increment correlated poorly to the contemporaneous stem height and radial increment, but rather to the stem height and radial increments averaged over the preceeding years.This study showed that decreasing the need for model calibration was conditionned to a better understanding of the branch mortality process and to a better explicitation of branch growth. Solutions are proposed to increase brach growth explicitation in future wood quality oriented tree simulation models.; On a cherché à modéliser la branchaison de l’Epicéa commun, issu de plantations monospécifiques équiennes, dans le but d’estimer la qualité du bois de la ressource forestière sur pied d’après les données recueillies par les gestionnaires dans le cadre des inventaires forestiers. On s’est intéressé aux branches verticillaires de l’unité de croissance préformée. On a essayé d’estimer leur nombre, leur diamètre basal et leur angle d’insertion. Au niveau du houppier on a cherché un modèle de la hauteur de la première branche verte, du premier verticille vert et de la première branche morte. On est parti d’un modèle précédemment établi pour des arbres jeunes et issus de peuplements de fertilité moyenne dans les Vosges, d’après lequel le diamètre basal moyen des branches verticillaires , l’angle d’insertion moyen et les hauteurs de base du houppier pouvaient se déduire de la donnée de la hauteur totale de la tige de son diamètre à 1,30 m et de son âge. Nos objectifs étaient : (i) essayer de modéliser la variabilité du diamètre basal et de l’angle d’insertion des branches à l’intérieur du verticille ; (ii) vérifier que le modèle peut être appliqués à des arbres choisis pour représenter des conditions de croissance non représentées dans l’échantillon initial (valeurs élevées de l’indice de fertilité, peuplements âgés) ; (iii) déterminer dans quelles limites géographique le modèle pouvait être employé sans nécessiter de calibrage.Pour l’étude du diamètre basal et de l’angle d’insertion des branches verticillaires, on a constitué un échantillon de calibrage issu des régions forestières nationales Vosges (72 arbres) et Plateau Lorrain (26 arbres). Les peuplements ont été choisis d’après leur âge (à la plantation ou à la souche) et leur indice de fertilité (HØ), qui est la hauteur dominante estimée à l’âge de 100 ans. On a défini les modalités : fertilité élevée (classes I et II) et fertilité faible (classe III), arbres jeunes (35 ans), mâtures (66 et 68 ans) et âgés (95 et 133 ans). Après abattage, on a relevé les dimensions de la tige (Ht : hauteur totale et D130 : diamètre à 1,30 m) et les accroissements en hauteur annuels. Toutes les deux unités de croissance annuelle on a mesuré les branches verticillaires pour leur diamètre basal et leur angle d’insertion. Les branches ont été notées mortes si aucun rameau latéral vert n’était détecté. Les hauteurs de base de houppier repérées ont été le premier verticille vert (hauteur du premier verticille rencontré depuis le sol avec au moins ¾ de ses branches vertes), la première branche verte, la première branche morte (hauteur du premier chicot depuis le sol). Le climat est décrit par les moyennes mensuelles de températures et précipitations non neigeuses pour la période 1986-1996. Pour la modélisation des hauteurs de base de houppiers, cet échantillon a été complété par 24 arbres belges issus de 4 peuplements (âge = 48 à 82 ans, HØ = 29 à 46 m) et 106 arbres suédois de 12 peuplements distribués du sud au nord (âge 61 à 152 ans, HØ = 18 à 36 m). Une étude fine de l’accroissement radial annuel des branches a été conduite sur 4 arbres d’un peuplement de classe de fertilité I de la région forestière nationale du Plateau Lorrain, sur lesquels on a pratiqué une analyse de tige, parallèlement à laquelle l’accroissement radial annuel a été mesuré le long de l’axe de branches verticillaire de l’extrémité insérée sur la tige jusqu’à l’apex. Pour la validation du modèle, on a utilisé un échantillon de 38 arbres de la région Midi-pyrénées (12 peuplements, Ages = 20 à 60 ans, HØ = 29 à 52 m). Pour la croissance fine des branches, l’échantillon de validation provenait de deux peuplements des Vosges (Age = 37 et 46 ans, HØ = 46 et 49 m).L’importante variance du diamètre basal des branches et de l’angle d’insertion dans le verticille des arbres âgés nous a conduit à modéliser séparément les branches vertes et les mortes. L’étude du diamètre basal des branches vertes a montré que celles-ci pouvaient être simulées dans plusieurs régions géographiques distinctes en utilisant un seul modèle dont les variables indépendantes sont Ht, D130 et âge. Les différences constatées entre régions dans la branchaison sont attribuables aux branches mortes. Cette conclusion est confimée par la modélisation de la hauteur de base du houppier pour laquelle il est possible de produire un modèle pour l’ensemble de l’échantillon à condition de prendre en compte les variables climatiques.Les caractéristiques des branches mortes ont été dérivées de celles des branches vertes en simulant leur croissance. L’étude de l’accroissement radial annuel des branches a démontré que leur croissance était effectivement très corrélée à la croissance de la tige, ce qui est à l’origine de la corrélation statistique observée à un âge donné entre le diamètre basal de la branche et la dimension de la tige (Ht, D130). L’accroissement radial des branches n’est toutefois pas corrélé avec l’accroissement de la tige contemporain, mais avec la croissance moyenne de la tige durant les années précédentes.Cette étude montre que la possibilité de réduire le besoin en recalibrage des modèles d’inventaire de la ressource sur pied est conditionnée à une meilleure compréhension du phénomène de la mortalité des branches et à l’explicitation de leur croissance. Des solutions sont proposées afin de mieux expliciter le fonctionnement de la branche dans les modèles de simulations destinés à la qualité du bois.

International audience; Occupant une surface totale de près de 1 300 ooo ha, le Hêtre représente en France un enjeu économique important. Les futaies régulières de Hêtre, qui en constituent une part majoritaire, sont caractérisées par des peuplements denses et purs, sensibles aux dégâts de vent, et en forte augmentation de productivité. Les peuplements de taillis-sous-futaie qui se révèlent plus diversifiés, sont orientés dans différents schémas de conversion en futaie. Les enjeux de gestion actuelle visent à mieux gérer les risques et à améliorer la production qualitative en limitant les coûts. Pour la futaie régulière, les orientations qui en découlent reposent sur une très forte intensification des éclaircies dans les peuplements en croissance (fourchette d'âge comprise entre 30 et 70 ans) en contenant leur accroissement courant afin de maintenir une surface terrière après éclaircie à 15-18 m2/ha et de favoriser le mélange d'essences de lumière. Après 70 ans, les éclaircies prennent le caractère de coupes sanitaires de récolte. Pour les peuplements hérités du taillis-sous-futaie à forte variabilité structurelle, leur évolution progressive vers la futaie irrégulière passe par leur éducation à un faible niveau de capital sur pied. L'évolution des traitements de futaie régulière et irrégulière de Hêtre converge vers une culture de peuplements à faible matériel sur. pied. Cette caractéristique, en favorisant le mélange d'essences et l'obtention de bois à larges cernes, améliore la résilience des peuplements et la qualité de leur production.

La question des changements de productivité dus aux changements globaux environnementaux se pose depuis maintenant une bonne dizaine d’années dans le monde forestier. Le présent rapport fait l’objet d’une première approche d’une étude expérimentale permettant de vérifier et quantifier l’évolution de la croissance en hauteur dominante du chêne sessile en France au cours du XX e siècle. L’étude était ciblée sur des peuplements de chêne sessile en futaie régulière, répartis dans quatre régions : Collines du Perche, Val de Loire, Plaine d’Allier, Lorraine/Alsace. Ce rapport comporte une présentation générale du chêne, suivie de la méthodologie de l’étude et d’une interprétation des résultats. Ceux-ci font apparaître une augmentation moyenne de la vitesse de croissance en hauteur dominante du chêne sessile de l’ordre de 25 %, avec un gradient de 17 à 31 % d’Ouest en Est.

In the winter 1999/2000, a survey of deer (Capreolus capreolus, Cervus elaphus) damage to commercial forestry was carried out in 5 French regions. Browsing damage by deer on a sample (n = 638) of vulnerable stands (planted and naturally regenerated) and barking damage on an another sample (n= 308) were recorded using standard field measurement techniques. Of the 1 200 000 ha of forest surveyed, approximately 40 000 ha were susceptible to damage of these types, 5 000 ha of which were indeed jeopardised. The impact of these ungulates depends of their population size as well as species composition and origin of the stands. Some management recommendations are proposed to alleviate damage by deer., L'importance des dégâts de cervidés (Capreolus capreolus, Cervus elaphus) en forêt a été évaluée, durant l'hiver 1999/2000, sur 5 départements de notre territoire (Landes, Oise, Sarthe, Tarn et Vosges). Les relevés ont porté sur 638 peuplements sensibles à l'abroutissement et 308 peuplements sensibles à l'écorçage. Globalement, sur les 1 200 000 ha de forêt étudiés, les cervidés auraient compromis l'avenir des peuplements sur environ 5 000 ha des 40 000 ha de peuplements réellement sensibles. Les dégâts revêtent un caractère préoccupant dans l'Oise et les Vosges. Un certain nombre de facteurs jouent un rôle majeur dans l'acuité des phénomènes observés : l'importance des populations de cervidés, l'origine des peuplements forestiers et la nature des essences forestières. Des recommandations pour limiter les dégâts sont proposées au vu des constats effectués.

International audience; Cet article s'appuie sur les résultats d'une étude consacrée à l'incidence de l'éclairement sur le développement du Hêtre au cours de sa phase juvénile. Il décrit les propriétés des tiges et certaines caractéristiques de la régénération en fonction du couvert. Un abri léger (25 à 50 % du plein éclairement) est particulièrement favorable sur un plan sylvicole car il offre un très bon compromis entre croissance et forme des tiges : la croissance est faiblement réduite en comparaison du plein découvert, tandis que la forme des tiges est très nettement améliorée. En limitant la végétation concurrente et la densité du recrû ligneux, en favorisant la différenciation naturelle des tiges, l'abri léger peut également permettre une réduction sensible des investissements en travaux dans la régénération. Ces résultats sont ensuite discutés dans la perspective concrète d'une valorisation sylvicole du couvert lors de la phase d'éducation juvénile du Hêtre.

National audience; A Nogent-sur-Vernisson, une équipe de scientifiques étudie l'impact des modes de gestion forestière sur la biodiversité des forêts de plaine. Des recherches sur le long terme qui intéressent les gestionnaires soucieux de gérer de façon durable les forêts.

L’impact important des usages agricoles antiques du sol sur la composition des communautés végétales dans les forêts actuelles a déjà été observé dans quelques études ponctuelles. Nous étudions ici cet impact sur une plus large échelle, le massif forestier de Saint-Amond sur les plateaux calcaires de Lorraine, dans lequel des situations répétées de zones perturbées par une occupation ancienne, de la fin du Ier siècle avant JC au IIe siècle après JC (32 relevés de végétation) et non ou peu perturbées (57 relevés) sont échantillonnées et comparées, en conditions géomorphologiques et topographiques homogènes. De plus, nous testons ici l’impact de la conversion des anciens taillis sous futaie en futaie sur la conservation du signal historique. Les résultats indiquent un fort impact de l’utilisation ancienne du sol sur la végétation actuelle. Les sites anciennement perturbés sont plus riches en espèces (37 contre 32 en moyenne par relevé) et présentent des diversités et plus élevées. Une liste de 26 espèces plus fréquentes sur les sites anciennement perturbés est mise en évidence. Ces espèces caractéristiques des parcellaires anciens ont tendance à être des espèces nitrophiles. Seules 2 espèces apparaissent liées aux sites non ou peu perturbés. Mais l’aspect le plus nouveau de ces résultats est que la conversion en futaie ne gomme pas l’impact des perturbations anciennes sur la végétation, mais semble au contraire l’amplifier. Finalement, ces observations étendent nos résultats antérieurs obtenus sur le seul site de Thuilley-aux-Groseilles. Ils confirment le rôle majeur et jusque là mal pris en compte de l’histoire de l’occupation antique des sols sur les variations actuelles de la biodiversité. Les différences de végétation mises en évidence peuvent servir d’indicateurs en prospection archéologique., The important impact of ancient Roman land-use on community composition in present day forests has already been observed in a few local studies. Here, we study this impact on a larger scale, the Saint-Amond forest on calcareous plateaus of Lorrain. In this forest, we sampled 32 plots disturbed by ancient Roman occupation (from the Ist Century BC to the IInd Century AD) and 57 plots in undisturbed or slightly disturbed areas, in homogeneous geomorphological and topographical conditions. In addition, we tested the role of the progressive conversion from coppice with standards to high forest on the maintainance of the ancient land use signal. For this purpose, we subdivided the two previous sampling strata, disturbed or undisturbed, into two subgroups, coppice with standards and high forest. Results showed a strong impact of ancient Roman land-use on present day vegetation. Species richness was higher in disturbed plots (37 species on average per plot against 32 in undisturbed areas), and disturbed areas displayed higher and diversities. A list of 26 species more frequent in disturbed sites is presented. These species were generally more nitrogen demanding. Only two species appeared more frequently in undisturbed areas. A new result is that conversion to high forest did not erase the impact of ancient land-use on vegetation and even enhanced it. Finally, these results extend previous observations obtained on the sole site of Thuilley-aux-Groseilles. They confirm the major role of land-use history on present day biodiversity patterns, role still often understimated in many forest studies. These vegetation differences observed between disturbed or undisturbed areas can be used as tools during archaeological surveys.

National audience

International audience; À partir d'une approche dendrométrique et dendroécologique, l'évolution de la structure, de la composition et de la croissance radiale de la futaie de Chêne sessile des Clos (8 hectares en forêt domaniale de Bercé, Sarthe) a été étudiée. Par les caractéristiques de ses arbres (plus de 300 ans, nombre supérieur à 400 tiges, hauteur dominante de 45 m, diamètre moyen de 92 cm), la Futaie des Clos constitue une des plus remarquables chênaies en France. Le maintien d'une très forte densité pendant près de trois siècles a permis la formation d'un bois tendre aux accroissements fins et réguliers et la production de billes droites parfaitement élaguées sur plus de 20 m. Depuis 1698, la Futaie des Clos a traversé un certain nombre de crises de croissance d'origine essentiellement climatique (sécheresses, gelées...). Depuis le début du XXe siècle, on observe un développement important du Hêtre et une reprise de croissance du Chêne (particulièrement observable depuis les années 1980). Le rôle de la sylviculture dans ces modifications récentes est discuté.

ln 2000 and 2001, we mapped the woody population of the Tillaie biological reserve in the Fontainebleau forest ta follow up the initial map that was established in the summer of 1968 and produce information on population dynamics. The survey covers the three storeys defined in 1968 (thickets and saplings. pole wood, medium high and high forest) and windthrows with a distinction made between damage caused by the 1999 storms and trees that had fallen previous to that. For the medium high and high forest storey, all trees whose girth at 1.30 m was over 30 cm were precisely located and entered on record. A comparison with the 1968 map shows a sharp decrease in the regeneration area that has given way to an extended high forest area, The effect of the 1999 storms has been to increase clearing size. Windfalls are equivalent to 1968 levels. Oak is declining relentlessly and has remained restricted to the two sites described in 1968, in the north western and eastern sectors of the plot., Nous avons effectué, en 2000 et 2001, une nouvelle cartographie du peuplement ligneux de la réserve biologique de la Tillaie, en forêt de Fontainebleau, qui vient compléter la première cartographie réalisée pendant l'été 1968, et apporte donc des précisions sur la dynamique du peuplement. Cette cartographie prend en compte les trois étages définis en 1968 (fourrés et gaulis, perchis, moyenne et haute futaie) et les chablis, en distinguant les dégâts dus à la tempête de 1999 et les arbres tombés précédemment. Pour l'étage de la futaie, tous les arbres de diamètre à 1,30 m supérieur à 30 cm ont en outre été localisés précisément, puis inventoriés, La confrontation avec la cartographie de 1968 montre une nette diminution de la surface des régénérations au profit de l'extension du domaine de la futaie. Du fait de la tempête de 1999, la taille des clairières a augmenté; le nombre de chablis est équivalent à celui de 1968. Le Chêne décline inéluctablement en restant cantonné dans les deux sites décrits en 1968, au nord-ouest et à l'est de la parcelle.

International audience; The Corsican pine is one of the main mountain forest species of the island of Corsica. Counts on four plots (surface area : 6 to 8 ha) of pine stands have provided data on the composition and density of the breeding avifauna. 27 bird species were recorded, with breeding being confirmed for 22 of them. Variety ranged from 14 to 18 species, and overall density from 53 to 96 pairs per 10 hectares. Five species (coal tit, robin, wren, goldcrest and chaffinch) account for 75 % of the bird population. The Corsican pine emerges as a major habitat for breeding birds in the mountain forest of Corsica. It shelters two endemic forms (Corsican nuthatch and a sub-species of the crossbill) and the greatest number of breeding species.; Le Pin laricio est une des principales essences forestières de l'île de Corse. Le recensement de quatre parcelles de pinède d'une superficie de six à huit hectares chacune a permis d'obtenir des informations sur la composition de l'avifaune reproductrice et sur les densités des différentes espèces d'oiseaux. On relevait 27 espèces, la reproduction ayant été mise en évidence pour 22 d'entre elles. La richesse spécifique variait entre 14 et 18 espèces, et la densité totale entre 53 et 96 couples cantonnés pour 10 hectares. Cinq espèces (Mésange noire, Rouge-gorge, Troglodyte, Roitelet huppé et Pinson des arbres) regroupaient 75 % des effectifs. Le Pin laricio apparaît comme un habitat majeur pour l'avifaune forestière de Corse avec la présence presque exclusive de deux formes endémiques (Sittelle corse et sous-espèce de Bec-croisé des sapins) et le plus grand nombre d'espèces reproductrices.

The article presents some economic results for uneven-aged forest management of two 1 000-hectarefores areas with very different stands and growing conditions. Our periods of study were respectively 9 an 17 years. Average labour expenditure is low, between 2.5 hours/ha/year and 3.2 hours/ha/year (not counting labour to clear windthrows). The uneven-aged system requires limited planting and care for young stands (by application of the principles of biological automation) and as such labour demands are low. Conversely, the level of expertise required from forest workers is high. The large variations in silvicultural workload from one season to the next can be offset by complementary logging work. An analysis of removals and capital variation shows that the traded volume has remained constant in quantity and in quality. In the meantime, the value of the standing timber and the unit price of the average tree in the stand have grown., Nous présentons les résultats de la gestion en futaie irrégulière sur deux massifs forestiers de 1 000 hectares présentant des conditions de croissance et des peuplements bien différents. Les périodes d’étude sont respectivement de 9 et 17 ans. Les dépenses de travail sont faibles en valeur: elles sont comprises entre 2,5 heures/ha/an et 3,2 heures/ha/an au total, hors effet chablis. Dans le détail, la mise en place de la sylviculture irrégulière a été économe en travaux de plantation (presque nuls en valeur) et en soins aux jeunes peuplements (application du principe de l’automation biologique). Elle exige également une technicité élevée. Les variations saisonnières en travaux de sylviculture sont importantes pour les ouvriers et elles peuvent être efficacement compensées par une activité complémentaire d’exploitation. L’analyse des prélèvements et de l’évolution du capital sur pied montre une relative constance en quantité et en qualité du volume prélevé, une augmentation de la valeur du capital sur pied et une augmentation du prix unitaire de l’arbre moyen du peuplement.

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International audience; Les préoccupations des sylviculteurs et des gestionnaires de l'espace rural se tournent de plus en plus vers la perception des paysages par le public et la prédiction de leur évolution en fonction de choix d'aménagement. Mais il n'est pas toujours aisé de communiquer l'impact visuel d'une action d'aménagement future à l'ensemble des acteurs intervenant sur le paysage (décideurs locaux ou régionaux, gestionnaires, paysagistes, promeneurs...). Lecoustre et al. (1997) ont développé une méthode de simulation des paysages forestiers qui relie des données contenues dans un système d'information géographique avec la technique de modélisation architecturale des plantes. Auclair et al. (2000) ont utilisé cette méthode pour simuler des aménagements agroforestiers. Ces recherches ont permis de visualiser des paysages à l'échelle d'une ou de plusieurs parcelles forestières, mais ces méthodes n'avaient pas, jusqu'à présent, été utilisées à des échelles plus vastes. Les bases de données de l'IFN fournissent sur l'ensemble du territoire français une cartographie des types de peuplement, ainsi qu'une évaluation statistique de leurs principales caractéristiques dendrométriques. Les logiciels de la gamme "AMAP" permettent de visualiser des paysages virtuels, construits à partir de maquettes informatiques basées sur les concepts scientifiques de la modélisation architecturale des végétaux (de Reffye et al., 1989, 1996), et de modèles numériques de terrain. Il est donc apparu intéressant d'étudier la faisabilité d'un couplage des données de l'IFN avec les logiciels AMAP en vue d'élaborer une éventuelle "base de données de paysages forestiers".

International audience; Fruit d'une large collaboration entre organismes et régions en 1997 et 1998, une typologie des peuplements feuillus a été mise au point et calibrée sur un échantillon de 1 154 points de sondage répartis sur 6 régions administratives : Bretagne, Pays-de-la-Loire, Centre, Île-de-France, Bourgogne et Champagne-Ardenne (Jenner et Rosa, 1998). Parallèlement, le Centre régional de la Propriété forestière (CRPF) de Bourgogne a souhaité coupler, lors du troisième passage de l'IFN dans la Nièvre (1996), inventaire typologique et IFN. Ce couplage a d'abord été fondé sur la typologie des peuplements établie pour la région Centre par Aubry et Druelle (1988), sur 543 placettes représentant 146 411 ha. Ses résultats ont été récemment transcrits et exprimés selon la typologie des peuplements feuillus. Cet article présente d'abord succinctement la typologie des peuplements feuillus. Il s'interroge ensuite sur le couplage entre inventaire typologique et IFN. Il présente enfin quelques résultats à partir de l'expérience tentée dans la Nièvre.

At similar sites with comparable animal populations, we investigated the impact of two different silvicultural techniques in terms of food availability for roe deer (Capreolus capreolus) in beech / fir tree stands located on the second Jura tableland. Our investigations in the even-aged fir tree stand show that there is an uneven distribution of food availability and a variable use of the environment. On the other hand, both food availability and its use by roe deer were relatively homogeneous in the selection fir forest where the resource was more plentiful and varied. An analysis performed for both areas showed that the enhancements in the environment due to interventions were small-scale and short-lived, and that the more critical factor for food availability is the nature of the forest stands., Dans des contextes stationnels proches et des niveaux de populations animales comparables, nous avons étudié l'impact de deux modes de gestion sylvicole différenciés sur les disponibilités alimentaires pour le Chevreuil (Capreolus capreolus), au sein de sapinières-hêtraies du Second Plateau du Jura. Nos travaux, menés dans la sapinière traitée en futaie régulière, mettent en évidence une hétérogénéité tant dans la répartition des disponibilités alimentaires que dans l'utilisation du milieu. Par contre, la sapinière jardinée présente une relative homogénéité au niveau de l'offre alimentaire et de son utilisation par le Chevreuil, associée à une ressource plus abondante et plus variée. Une analyse, réalisée sur ces deux massifs, montre que l'amélioration du milieu engendrée par Ies exploitations est de courte durée et de faible amplitude, et que les disponibilités alimentaires sont plutôt influencées par la nature des peuplements forestiers.

International audience; Avec une récolte annuelle de plus de 3 millions de m3 de bois, les forêts publiques de Lorraine représentaient, à la fin des années 1990, près de 80 % de l'approvisionnement des industries du bois de la région. De ce fait, toute réflexion sur l'avenir de cette filière, premier employeur de la région, nécessitait que l'on s'intéresse à l'évolution de cette offre de bois à moyen terme. L'Office national des Forêts a ainsi mené, en 1997 et 1998, une étude visant à apprécier l'évolution des disponibilités forestières des forêts publiques de Lorraine au cours des dix prochaines années. Elle a débouché sur la conception d'un outil informatique permettant de simuler ces évolutions en fonction de différents paramètres sylvicoles.

International audience; Le Sonneur à ventre jaune est un petit crapaud de la famille des Discoglossidés protégé au niveau européen et national. Ayant colonisé les ornières d'exploitation des parcelles en régénération de vieille futaie-hêtraie acidiphile en reconversion, les adultes et les pontes subissent pendant les périodes de bûcheronnage estival des écrasements ou assèchements plus ou moins fréquents. L'Office national des Forêts de l'Allier, après avoir mis en place un réseau de mare de substitution a lancé un suivi et une étude plus approfondie de la colonisation de ces sites en collaboration avec l'université de Savoie. Une analyse canonique des correspondances confirme les préférences écologiques de l'espèce mais surtout montre l'importance de la connectivité, aussi bien quant à la maille du réseau des ornières que de l'influence vraisemblable des drains et ruisseau. Ces données sont quantifiées et peuvent servir de base à une gestion durable des populations.

En 1997, le Centre régional de la propriété forestière effectue une opération d'éclaircie dans le Var, afin d'obtenir un optimum de croissance d'une futaie de pin sylvestre.

International audience; Les données de l'IFN permettent de dégager les tendances d'évolution des forêts françaises au cours des 25 dernières années. La surface boisée poursuit une progression initiée au XIXe siècle, à un rythme de 70 000 ha/an entre 1980 et 1991. Dans le même temps, les peuplements contenant du taillis reculent au profit des futaies régulières, tandis que le volume sur pied moyen augmente (de 128 m3/ha en 1980 à 145 m3/ha en 1991). En ce qui concerne la productivité globale des forêts, les données de l'IFN mettent en évidence une augmentation de l'accroissement en volume assez proche en valeur relative de la variation du volume sur pied. Compte tenu des résultats disponibles, la progression observée entre 1980 et 1991 (+ 14,9 %, soit + 1,2 % par an) semble pouvoir être étendue à une période plus longue (1974-1995).

International audience; Les espaces forestiers portent presque tous la marque de la présence humaine. Si cette influence constitue souvent une menace pour leur pérennité, on constate sur tous les continents, et depuis des temps reculés, la présence de forêts anthropiques stables. L'article reprend une thèse de Géographie dont l'objet est de donner un contour précis, tant à un certain nombre de types forestiers anthropiques, qu'aux états sociétaux qui les induisent. Quatre modèles sont mis à l'épreuve : la forêt de subsistance, la forêt industrielle, la futaie réglée et la forêt-friche ou sanctuaire. Ils sont par ailleurs replacés dans le champ des caractéristiques sociétales fondamentales que sont les densités humaines et la richesse per capita. Il apparaît ainsi une relation de causalité entre certains états quantifiables du milieu social et la physionomie globale des forêts locales. L'étroit pilotage exercé par les conditions de vie des sociétés sur le devenir des espaces boisés alentour, que cette typologie met en lumière, en fait un outil pour la problématique forestière.

International audience; Les conditions de croissance évoluent sous l'effet des changements climatiques et dépôts atmosphériques ; la société demande des preuves de bonne gestion ainsi que des services écologiques et sociaux croissants ; la production forestière est soumise à d'importantes contraintes économiques. Pour relever les défis qui en résultent, le gestionnaire forestier doit toujours mieux évaluer les potentialités des milieux, préserver et valoriser la diversité, réduire les risques, être attentif aux transitions rapides, organiser la multifonctionnalité jusqu'à l'échelle de vastes territoires. Il sera ainsi à même d'exploiter au mieux les peuplements condamnés, de rajeunir ceux qui doivent l'être, d'éviter les sur-densités, d'améliorer la récolte finale, enfin d'innover pour mieux fixer le carbone, économiser l'eau, établir des futaies claires et mélangées.

International audience; La longévité du Chêne sessile est remarquable. Même au-delà de 300 ans, il continue à produire, sur de bonnes stations dans la Sarthe, près de 1,5 m3/ha/an. Le prix du mètre cube est fortement croissant avec le diamètre. Cela reste vrai pour des volumes unitaires de 5 m3 et au-delà. Les Chênes, les mieux vendus, lors des adjudications de l'Office national des Forêts, se situent dans le Centre et dans l'Ouest de la France. Le climat et la conduite des peuplements depuis fort longtemps en futaie se conjuguent harmonieusement, dans cette zone d'excellence de la chênaie, pour donner des produits fort prisés.

International audience; Dynamicmodels for forest stands have until now essentially been used in France f or the purposes of resource forecasting and drawing up forestry strategies for regular, single-species stands. With the upland spruce m odule in the Capsis 3 .0 package,more thorough investigation of irregular stand silviculture can be conducted based on their spatial o rganisation. Three examples of this approach are g iven - simulation of thinning performed on an irregular uneven-aged plot,investigation of the effect of the spatial distribution of thinning on growth and rege- neration in a two-storied stand and establishment of a strategy for making forest stands irregular. The tools described are intended for researchers and moreover for forest managers. They are p articularly suitable for training purposes,dialogue between practitioners and for elaborating detailed silvicultural strategies.; Les modèles de dynamique de peuplements forestiers ont été jusqu'à présent utilisés en France essentiellement dans un cadre de prévision de ressource et d'élaboration de stratégies sylvicoles dans des peuplements réguliers monospécifiques. L'utilisation du module Épicéa de montagne du logiciel CAPSIS 3.0 permet aujourd'hui de réfléchir de manière plus précise à la sylviculture des peuplements irréguliers en tenant compte de leur organisation spatiale. Trois exemples illustrent cette démarche : simulation d'une éclaircie sur une placette en futaie irrégulière, étude de l'effet de la distribution spatiale d'une éclaircie sur la croissance et la régénération dans un peuplement à deux étages et construction d'une stratégie d'irrégularisation d'un peuplement. Les outils présentés sont destinés aux chercheurs mais aussi et avant tout aux gestionnaires forestiers. Ils sont particulièrement appropriés à l'enseignement, au dialogue entre praticiens et à l'élaboration de stratégies détaillées de sylviculture.

International audience; La forêt domaniale du Romersberg est une chênaie-hêtraie de 420 ha située à proximité de l'étang de Lindre (Moselle) gérée, jusqu'en 1990, selon un aménagement forestier de production classique. Partant d'une situation d'affrontement entre sylviculteurs et naturalistes liée à la mise en régénération d'une parcelle, les acteurs régionaux et locaux trouvent un nouvel équilibre de gestion autour d'une révision d'aménagement concertée, réalisée en 1996. Celle-ci assure la continuité d'une logique de production soutenue de bois tout en intégrant la richesse biologique du massif. Bien qu'expérimentales, non généralisables à l'ensemble des forêts publiques, les techniques d'aménagement et de sylviculture employées alimentent la réflexion du forestier et enrichissent concrètement sa palette d'interver tion.

En foresterie, comme en agriculture, il peut etre parfois souhaitable d’apporter au sol certains elements mineraux qui n’y sont presents qu’en quantite insuffisante, afin d’accroitre sa fertilite (Duchaufour, 1985 ; Toutain et al., 1988). Il peut s’agir d’elements necessaires a la vie des vegetaux qui, passes a l’etat assimilable, seront preleves par les racines : on parle alors de fertilisation ; ou d’elements dont le role est plutot d’ameliorer les proprietes physico-chimiques du sol (calcium en particulier) et dont l’effet est plutot indirect : il s’agit alors d’amendement (1) (Bonneau, 1995).

International audience; Une analyse dendroécologique a été réalisée sur un dispositif de fertilisation de peuplement adulte (38 ans) de Pin maritime (Pinus pinaster) dans les Landes de Gascogne, installé par l'AFOCEL en 1988. Il a permis de comparer la dynamique de la croissance radiale dans trois modalités : témoins (T), désherbage seul (D) et désherbage + fertilisation phosphatée (D + P). Dans la modalité (D + P), la croissance s'est montrée très supérieure à celle de la modalité (D), elle-même supérieure à celle de la modalité (T), permettant d'obtenir un gain de 35 % sur la croissance en volume 7 ans après l'application du traitement. Elle a d'abord été croissante jusqu'à un maximum atteint au bout de 4 ans, puis elle a diminué rapidement pour s'annuler au bout d'une huitaine d'années. Ces résultats sont conformes à ce qu'on savait déjà de l'efficacité de la fertilisation phosphatée des peuplements adultes. Ils complètent ceux obtenus sur jeunes peuplements où l'effet positif sur la croissance radiale d'une fertilisation phosphatée initiale se fait sentir pendant une vingtaine d'années. Ils montrent que ni l'hypothèse d'un stress environnemental (climat) lié au millésime, ni une hypothèse physiologique liée à l'âge, ne permettent d'expliquer de manière satisfaisante la diminution de l'efficacité de la fertilisation phosphatée sur la croissance radiale et donc sur l'accroissement en surface terrière.

L’article qui suit porte sur les groupes d’arbres (1). Cette theorie des groupes d’arbres, developpee dans les pays de l’Est a partir des annees 1920-1925, s’appuie sur l’observation de l’evolution naturelle de la foret vierge pour privilegier en foret cultivee les arbres dominants et de qualite sans tenir compte de leur espacement. Les auteurs, tout en n’ignorant pas les objections possibles, pensent que cette theorie merite d’etre connue et experimentee. Que ceux des lecteurs qui en voient les imperfections et les inconvenients le fassent connaitre a la Revue forestiere francaise.

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La tournée de l'Association Forêt Méditerranéenne sur le terrain a été consacrée à une visite de la forêt domaniale de Cadarache. Aprés une présentation et un historique, une visite de 3 sites a eu lieu où a pu être abordée la sylviculture du chêne à partir de trois exemples concrets : le traitement en taillis simple, la conversion en futaie sur souche, la plantation de chênes truffiers.

En pratique pour la prévention des feux de forêt : dans les chênaies vertes, le mieux est probablement de ne rien faire ; dans les chênaies blanches, il est possible de diversifier les techniques d'entretien du milieu : pâturage, brûlage dirigé, conversion en futaie sur souche des peuplements bien venants, maintien du régime du taillis dans les peuplements mal venants, élimination des pins dans les taillis sous futaie.

Les forêts de chêne blanc et de chêne vert représentent en région Provence Alpes Côte d'Azur, un enjeu important lié à leur extension géographique considérable : 320 000 ha et à leur fonction environnementale majeure. Plus de 70 % de ces forêts appartiennent à des propriétaires forestiers privés qui s'interrogent sur les modalités de gestion à appliquer à ces taillis souvent abandonnés depuis une cinquantaine d'années. Diverses sylvicultures sont proposées et sont comparées : la non intervention, le taillis simple, les éclaircies plus ou moins intensives.

Cet article comprend 3 parties : les principales données statistiques sur les modes de traitement et sur les objectifs, les principaux paramètres à prendre en compte et les modes de traitement définissant les types de sylviculture à appliquer pour les chênaies.

The extension of France’s forests since the middle of the nineteenth century has resulted in the predominance of tall trees. It has nevertheless retained a great variety of aspects, while most of the production remains concentrated in a few regions where forestry is a prominent activity (Landes and Vosges)., L’extension de la forêt française, depuis le milieu du XIXe siècle, s’accompagne d’une évolution de sa structure vers la futaie. Toutefois, elle présente encore des visages très différents, et l’essentiel de la production reste assuré par quelques grandes régions sylvicoles (Landes et Vosges)., La extensión del bosque francés, desde mediados del siglo XIX, corre parejas con una evolución de su estructura hacia el monte alto. Sin embargo, aún presenta aspectos muy distintos y lo esencial de la producción sigue procediendo de algunas grandes regiones silvícolas (Landas y Vosgos)., Arnould Paul, Derioz Pierre, Hotyat Micheline. Vers la forêt française du troisième millénaire . In: Mappemonde, 1992/2. pp. 34-35.