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Cet article présente les enjeux du renforcement des capacités des femmes et les perspectives pour assurer une agriculture durable en Côte d’Ivoire. Les principales données de la revue de littérature que nous avons réalisées montrent qu’en Côte d’Ivoire, les femmes sont parties prenantes des stratégies mises en oeuvre pour une agriculture durable. Plusieurs actions contribuent à impulser une nouvelle ère d’autonomisation des femmes en milieu rural ivoirien ; notamment, la gestion des conflits fonciers, l’égalité homme-femme pour l’acquisition de parcelles et le renforcement des capacités des femmes. Dans cet ensemble d’actions, la culture hors-sol vient se positionner comme une réelle opportunité pour les femmes de révolutionner l’agriculture durable en Côte d’Ivoire. ***** This article presents the challenges of women’s capacity building and the prospects for ensuring sustainable agriculture in Côte d'Ivoire. The main data from the conducted literature review show that in Côte d'Ivoire, women are stakeholders in the strategies implemented for sustainable agriculture. A number of actions are helping to spur a new era of women’s empowerment in rural Côte d'Ivoire, including land conflict management, gender equality for land acquisition and women’s capacity building. In this set of actions, aboveground farming is positioning itself as a real opportunity for women to revolutionize sustainable agriculture in Côte d'Ivoire.

"The current climate crisis is triggering a variety of international initiatives to address the dramatic impacts of climate change and increase the resilience of the most vulnerable local communities (UN, 2015). These initiatives seek to introduce more “sustainable” forms of resource and territorial management, in line with international agendas. However, the affected local communities also have tradition-related knowledge and practices. Any initiative aimed at building community resilience to the impacts of climate change should therefore be accompanied by reflection on the relationship between proposed actions and what already exists, without assuming these categories are inherently at odds with each other. Our article shows the complexity of these considerations at the epistemological, methodological, and operational levels. [...]"

Les catégories de femmes entrepreneures ne sont pas toutes homogènes. Dans le cadre des stratégies de promotion de l’entrepreneuriat féminin, les femmes peuvent faire face aux mêmes contraintes d’accès à des ressources, mais ne les vivent pas avec la même intensité. Au Sénégal, les inégalités de genre sont peu ou pas prises en considération dans les stratégies nationales de promotion sociale et économique des femmes. Ainsi, les besoins de certaines femmes qui s’activent dans de très petites entreprises ou qui mènent des activités économiques de petite envergure et générant de faibles revenus ne sont pas pris en compte lors de l’élaboration de ces stratégies nationales. Or, elles doivent bénéficier d’un encadrement vertical et horizontal renforcé qui tienne compte de leurs besoins spécifiques; et ce, dans le but de les intégrer au tissu économique et social national afin d’en faire des actrices du développement.

Nous ne pouvons vaincre la COVID-19 sans soutenir les pays africains dans leur lutte. Et le Canada a un rôle important à jouer dans la coordination des efforts multilatéraux.

Quoi de plus exceptionnel qu’une femme rurale, analphabète, aux origines modestes et vivant dans une zone insulaire qui, jusqu’à une période récente, était fortement enclavée et très difficile d’accès. Fatou Sarr a triomphé de tous ces handicaps en faisant preuve d’un admirable leadership reconnu au plus haut sommet de l’État sénégalais et célébré dans le monde entier. La vie de Fatou Sarr, c’est l’histoire d’une paysanne qui a su transformer, grâce à sa résilience, son charisme et son sens de l’initiative, ce qui devait être des facteurs limitatifs à son ascension sociale et professionnelle en autant d’opportunités et de leviers pour porter le combat du développement dans les îles du Saloum. Elle a su vaincre de multiples lourdeurs sociales et venir à bout de nombreux obstacles qui auraient pu nuire à la réalisation de vastes chantiers au profit des femmes et des familles insulaires. Elle a pu aboutir à cela, non pas en s’écartant des normes sociales et des prescriptions culturelles qui régissent les statuts et rôles de la femme dans la société niominka, mais plutôt en faisant preuve d’une capacité à concilier fidélité à sa culture, sa religion, et ouverture vers l’extérieur, acceptation de la nouveauté et investissement dans le combat du développement. Comme le montrent avec éloquence les multiples témoignages recueillis ainsi que son propre récit de vie, Fatou Sarr a su démontrer un enracinement dans les valeurs cardinales de la société niominka autant dans ses choix matrimoniaux que dans le respect des us et coutumes encadrant les conditions sociales des femmes. Ce qui rend le parcours de Fatou Sarr encore plus remarquable, c’est comme si sa vie était une fenêtre ouverte sur l’évolution de la société niominka, permettant ainsi d’en décrypter les mutations majeures au cours des 60 dernières années. En lisant les multiples événements qui ont ponctué sa vie (enfance, relations avec sa fratrie et ses pairs, mariages, maternités, décès de ses conjoints), on en appren

Les collectivités territoriales jouent un rôle de plus en plus important dans la mise en oeuvre de programmes de développement international. Par conséquent, la coopération internationale devient un champ pertinent pour les chercheurs et les intervenants qui doivent produire des connaissances permettant de mieux promouvoir les initiatives locales de développement. Cette production a pour objectif de mieux comprendre les enjeux et les défis de la coopération internationale des collectivités territoriales en France et au Canada. Pour atteindre cet objectif, nous avons procédé à un examen des pratiques de coopération recueillies dans divers documents gouvernementaux; mais, nous avons également analysé des articles et d’autres documents scientifiques. De cette analyse, il ressort qu’en France et au Canada, la coopération internationale des collectivités territoriales n’est pas désignée par le même concept, ne se déploie pas selon les mêmes approches, mais poursuit les mêmes objectifs.

Malgré sa riche biodiversité, le delta du Saloum situé au centre-ouest du Sénégal est soumis depuis plusieurs années à différents types de contraintes qui contribuent à la dégradation de son écosystème. Ces contraintes sont amplifiées par le changement climatique dans cette zone classée à haut risque. L'une des conséquences de cette crise est la raréfaction des terres. Le foncier devient une ressource convoitée dans ce contexte insulaire et de fragilité écosystémique. Les communautés et les catégories sociales les plus vulnérables se trouvent exclues de l'accès au foncier pour des motifs économiques et en raison de considérations socioculturelles et religieuses. Cette recherche vise à analyser les défis et les stratégies des jeunes pour accéder au foncier en contrastant leurs aspirations et leurs pratiques.

Cet ouvrage réunit six communications présentées à l’occasion du séminaire intitulé Vivre-ensemble dans les régions du Québec : défis et enjeux contemporains organisé par le Groupe de recherche et d’intervention régionales (GRIR) le 15 avril 2016 à l’Université du Québec à Chicoutimi. Avec pour toile de fond le climat de crise des systèmes économiques, l’émiettement des capacités des États et le triomphe de « l’hyperindividualisme » les contributions de cet ouvrage propose une réflexion construite à partir du fil conducteur de la réalité multiforme du vivre-ensemble et des moyens de le favoriser. Cette réflexion commune aborde les enjeux et les défis que pose le vivre-ensemble au Québec, en particulier au Saguenay–Lac-Saint-Jean comme partout en Occident. Les différentes contributions se donnent pour ambition de revisiter, de mieux élucider et d’actualiser les différentes dimensions du concept de vivre-ensemble et d’analyser ses multiples déclinaisons au quotidien.

Notre contribution a pour objectif de dresser le bilan des neuf années de Stephen Harper au pouvoir, du point de vue des relations entre le Canada et les pays d’Afrique subsaharienne, en ce qui concerne notamment les liens diplomatiques, l’aide au développement et les positions politiques sur les enjeux internationaux. Nous cherchons à mettre en exergue la manière dont Harper est parvenu à déconstruire et reconstruire la place du Canada en Afrique. Cette transformation de la présence canadienne s’est faite à partir de nouvelles orientations axées, moins sur la recherche du prestige à tout prix ou du rayonnement, mais plus sur des considérations technocratiques et donc davantage arrimées aux intérêts canadiens. Les valeurs sous-tendant l’approche du gouvernement Harper vis-à-vis du continent africain sont : la compassion pour les pays les plus pauvres et l’utilitarisme économique au profit des mieux lotis.

La population du Delta du Saloum est essentiellement constituée des Socés et des Niominkas. Installés dans les îles Betenti et dans le Niombato, les Socés ont pour principales activités l’agriculture, la pêche et le commerce. Dans les îles du Saloum, les Niominkas pratiquent aussi les mêmes activités. Tributaires des ressources naturelles, les femmes niominkas et socés ont vu leurs activités perturbées par la dégradation des écosystèmes. L’activité de ramassage et de cueillette des produits de mer, principale source de revenus des femmes, subit les contrecoups de la raréfaction de la ressource. La transformation des produits halieutiques pâtit de la réduction drastique des prises. La baisse de la pluviométrie, la diminution des points d’eau et l’appauvrissement des sols constituent de sérieuses contraintes pour les activités agricoles secondaires mais nécessaires pour la survie des familles. Devant de tels phénomènes sur lesquels les femmes ont peu de prises, « s’adapter » reste pour elles le maître-mot. Nous montrerons dans une démarche comparative comment les pratiques d’adaptation face à ces défis se présentent chez les deux groupes de femmes et la part de la culture dans la variabilité des stratégies féminines.

In Missirah, a village in Senegal, a group of young ecologists who are part of an association called Fannabara, developed initiatives with the objective of restoring deteriorating ecosystems and promoting local culture. Along with the many numerous to their credit, in cooperation with partners such as the IUCN and the Global Environment Facility (GEF), Fannabara is trying to establish itself as a framework within which the interests of the Missirah communities can be defended. The projects undertaken are in line with a perspective that promotes public-awareness, education and actions for a sustainable development. The project is dependent on obtaining the necessary resources to meet the ecological, economic, social and cultural challenges faced in Missirah. This research shows that the decentralization and accountability context for community-level players – associated with the changes taking place in rural areas, namely as they relate to the participation of populations in the governance of biodiversity – has greatly contributed to the promotion of new local development dynamics. ******* À Missirah, village du Sénégal, des initiatives ont été développées par un groupe de jeunes écologistes regroupés au sein de l’association Fannabara. Leurs objectifs visent la restauration des écosystèmes en dégradation et la promotion de la culture locale. Tout en comptant à son actif de nombreuses réalisations, avec des partenaires comme l’UICN et le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), Fannabara cherche à se positionner comme le cadre de défense des intérêts des populations de Missirah. Les projets initiés s’inscrivent dans une perspective de sensibilisation, d’éducation et d’actions pour un environnement durable. Le tout étant conditionné par l’obtention de moyens permettant de les réaliser pour répondre aux défis écologiques, économiques, sociaux et culturels à Missirah. Cette recherche montre que le contexte de décentralisation et de responsabilisation des acteurs à la b

Africa is a promising regional venue for climate change-related complaints—not least because it is distinctively vulnerable to climate harms. Yet, neither the African Commission on Human and Peoples’ Rights nor the African Court of Human and Peoples’ Rights have been theatres to such disputes at the time of writing. In anticipation that climate litigation will emerge before the African human rights system, this practice note provides information to the non-State actors and their lawyers on the procedural challenges that may arise, demonstrating how such challenges may be circumventable in the African context.