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This article presents the first stratified archaeometric data of the earliest metallurgical assemblage of Maghrebi North Africa from the perspective of the non-ferrous alloys and minerals. From its foundations as a colony to its formation as an imperial power and subsequent decline and collapse, the Carthaginian state maintained a tradition of metallurgical production. Previous research has highlighted workshops of iron and steel manufacture at Bir Massouda and how this facilitated empire formation. The non-ferrous metals and alloys from Bir Massouda also provide information on the shifting fortunes of the Phoenician-Punic commercial endeavor in its geopolitical Mediterranean context. Following its foundation, Carthaginian non-ferrous alloys included the pure copper, tin bronze, and recycled arsenic-tin bronze alloys typical to Iron Age Mediterranean archeological deposits. At its imperial peak, Carthage maintained a relatively high diversity of alloy and mineral types, including pure copper, tin bronze, arsenical copper, leaded tin bronze, leaded arsenical copper, and lead. Two pieces of non-ferrous slag are evidence for bronze recycling. A special cobalt-iron-copper mineral was being processed likely as a colorant for glass or other decorative pigment, and glassy copper-based debris was found adhered to a ceramic or kiln component. During its early clashes with Rome and eventual decline and collapse, the Late Punic metal procurement system was stilted, likely due to restricted access to territorial mines previously held by Carthage in the Iberian Peninsula and Sardinia, with a reversion back to an assemblage of pure copper, arsenical copper, arsenic-tin bronze, and lead.

Introduction La leishmaniose cutanee (LC) est une affection frequente en Tunisie ; elle touche aussi bien l’adulte que l’enfant. Elle est caracterisee par un grand polymorphisme clinique, parfois trompeur. Nous nous proposons de determiner les particularites epidemiocliniques, moleculaires, therapeutiques et evolutives chez l’enfant. Materiel et methodes Nous avons recense 2654 cas de LC pediatriques suivis dans les services de dermatologie et de pediatrie de l’hopital de Gafsa durant une periode de 17 ans (janvier 2000–decembre 2016). Le diagnostic etait confirme par frottis dermique, histologie ou PCR. Resultats Notre serie comportait 2654 cas d’enfants dont l’âge variait de 15 jours a 14 ans. Le sex-ratio etait de 1,2. Le nombre des lesions allait d’une a 87. Le visage etait atteint dans la majorite des cas (72 %), la paupiere dans 256 cas, les muqueuses dans 135 cas dont 2 cas de localisation vulvaire, le cuir chevelu dans 376 cas, les ongles dans 15 cas, les regions palmoplantaires dans 105 cas. La taille des lesions variait de 0,1 a 12 cm. La forme clinique predominante etait la forme impetiginisee (FI) (64 %), suivie par la forme sporotrichoide (FS) (25 %) et la forme ulcero-crouteuse (13 %). La PCR-RFLP a confirme que Leishmania major etait l’espece en cause dans la majorite des cas (94 %). Dans les autres cas, L. kiliki etait l’espece retrouvee dans la delegation de Metlaoui. La cryotherapie a ete preconisee dans 75 % des cas ; 16 % des enfants ont ete traites par antimoniate de meglumine (Glucantime®) intramusculaire (GIM), a raison de 30 a 60 mg/kg/j. Neuf pour cent ont recu du Glucantime® intra-lesionnel (GIL). L’evolution etait favorable dans 82 %, avec guerison totale au bout de 3 mois. Le taux de recidives etait de 2 %. Des effets indesirables (EI) etaient observes dans 21 cas, a type reaction urticarienne generalisee, fievre, troubles du rythme conduisant a l’arret du GIM. Une cytolyse hepatique a ete notee dans 5 cas, une elevation de l’amylasemie dans 13 cas. Un phenomene de Koebner a ete observe apres GIL dans 30 cas. La FS etait une complication grave apres GIL. Trois enfants ont presente une staphylococcie de la face apres GIL, ce qui nous incite a ne pas administrer de GIL au niveau du visage. Discussion La LC de l’enfant est tres frequente, la forme clinique predominante est la FI, suivie par la FS difficile a traiter. L’atteinte des muqueuses et des ongles n’est pas exceptionnelle. Le grand polymorphisme clinique est en rapport avec le statut immunitaire de l’hote, le sous-type de leishmanie et le siege electif de l’atteinte. Les nodules sporotrichoides representent une reaction immune contre la dissemination lymphatique des leishmanies et de leurs antigenes et indique un traitement systemique. Conclusion La LC de l’enfant, frequente en Tunisie, est caracterisee par un grand polymorphisme clinique souvent trompeur. Notre serie est la plus importante dans la litterature. La cryotherapie reste toujours le meilleur traitement.

Introduction La LC endemique en Tunisie constitue un probleme majeur de la sante publique. Les DPA sont les medicaments de reference. Quel que soit le traitement utilise (DPA, thermotherapie ou cryotherapie) les cicatrices disgracieuses restent une crainte pour les patients et pour les medecins. Cela nous a mene a tester les LEDs, une technique complementaire innovante dans la prise en charge des cicatrices. Materiel et methodes Il s’agit d’une etude retrospective sur 2 ans (janvier 2017–decembre 2018) colligeant des cas de LC dont le diagnostic a ete confirme par frottis, PCR et/ou histologie. Resultats Nous avons recrute 186 cas avec un sex-ratio F/H : 1,25. L’âge moyen etait 33 ans (18–63). La duree d’evolution moyenne etait de 3 mois. Les lesions etaient uniques ou multiples, 90 cas siegeant au niveau du visage, 66 sur les membres, 8 sur le dos, 18 au niveau de l’abdomen et 4 sur le cuir chevelu. La taille des lesions variait de 0,3 a 5 cm de diametre. La forme ulcero-crouteuse etait presente chez 136 cas, les lesions vegetantes, sporotrichoides et papuleuses chez 40 cas chacune avec 10 cas de lesion erysipeloide. Tous les patients ont ete traites par cryotherapie suivie immediatement par des seances hebdomadaires de LED pendant 8 semaines de suite. Le principe des LEDs, est la photomodulation entrainant la stimulation des mitochondries par les photons emus entrainant une transformation de l’adenosine diphosphate en adenosine triphosphate pour recharger les batteries cellulaires et promouvoir de l’energie a des fins de croissance (production de neocollagene, vascularisation et immunostimulation). Ce principe est tres proche de la photosynthese. Les longueurs d’ondes utilisees sont les rouges 630 nm et les jaunes 590 nm qui ont un effet cicatrisant et anti-inflammatoire par photomodulation. Le mode pulse etait le plus utilise. Le temps de traitement par seance est de 20 minutes. L’evolution etait agreablement favorable car tous les patients etaient satisfaits par l’amelioration de la qualite des cicatrices sans aucun effet indesirable. Discussion Les LEDs se sont beaucoup ameliorees durant ces dernieres annees. Elles etaient efficaces dans presque la majorite des cas de notre serie. Ainsi, de nouveaux domaines d’application des LEDs sont offerts entre autre dans la prise en charge des cicatrices de LC. Nous sommes les premiers a avoir utilise cette technique dans la prise en charge des cicatrices de LC. Elle a montre l’efficacite et la tolerance mais a un cout cher. Conclusion Les LEDs constituent un traitement complementaire interessant, efficace et bien tolere permettant l’amelioration rapide de la qualite des cicatrices de la LC.

Introduction La leishmaniose cutanee (LC) endemique au sud tunisien se caracterise par un grand polymorphisme clinique qui peut preter confusion avec plusieurs pathologies dermatologiques. Le frottis dermique permet souvent de poser le diagnostic, en cas de doute l’histologie et/ou la PCR sont plus sensibles mais plus couteuses et invasives. La dermoscopie, moyen d’exploration innovant et non invasif nous apporte une aide precieuse non seulement pour le diagnostic de la LC, mais egalement pour l’evaluation du traitement. Materiel et methodes Il s’agit d’une etude prospective incluant 58 cas de LC de janvier 2017–avril 2019, qui ont consulte dans service de dermatologie de Gafsa. Un examen dermoscopique etait pratique pour tous ces cas, suivi d’un examen direct a la recherche du corps de Leishman. En cas de negativite de cet examen, une histologie et/ou une PCR etait realisee. Resultats L’âge median etait de 35 ans, le sex-ratio etait de 1,6. Le nombre des lesions allait de 1 a 13, la taille de la lesion variait de 0,2 a 7 cm. Quatre cent six lesions de LC etaient cliniquement identifiees. Le visage etait atteint dans 70 % des cas, les MI et MS dans 8 %, Le dos dans 2 %, l’abdomen 2 %, le cuir chevelu 9 %, muqueuses 5 % et palmoplantaires 4 %. La duree moyenne d’evolution etait de 85 jours. La forme ulcero-crouteuse etait observee dans la majorite des cas (58 %). La forme sporotrichoide dans 22 % des cas, la forme impetiginisee dans 9 %, la forme lipoide dans 5 %, la forme zosteriforme dans 4 % et la forme recidivante dans 2 % des cas. L’etude dermoscopique detaillee montrait que l’erytheme etait present dans 100 % des lesions, l’ulceration dans 83 %, l’hyperkeratose dans 53 % des cas, les cercles blancs dans 41 %, les vaisseaux en epingle a cheveux dans 64 %, le motif etoile blanc dans 47 % et les larmes jaunâtres dans 59 % des cas. Les structures vasculaires les plus frequentes etaient de type : vaisseaux (Vx) en virgule 98 %, suivi par Vx lineaires dans 45 %, Vx de type glomerulaire dans 43 % et telangiectasie arborisante dans 30 %. Discussion Notre serie est interessante pour deux raisons importantes : – la plus grande serie de la litterature ; – les signes dermoscopique etaient varies dans notre etude et nous avons trouve des criteres comparables avec l’etude de Lambrich et al. et avec l’etude tunisienne de Hammemi Houda. Dans notre serie l’aspect en larmes jaunâtres etait present dans 59 % des cas, l’aspect blanc etoile dans 47 % des cas. Ce dernier etait observe surtout au niveau des lesions hyperkeratosiques. Ces valeurs elevees indiquent leur importance dans le diagnostic de la LC. Conclusion La dermoscopie nous fournit des donnees pertinentes dans le diagnostic de la LC, toutefois des etudes comparatives avec un effectif plus important pourraient permettre de proposer la dermoscopie comme examen non invasif et peu couteux pour le diagnostic de la LC.

Introduction La leishmaniose cutanee (LC) endemique en Tunisie est caracterisee par un grand polymorphisme clinique parfois trompeur par sa localisation dont l’atteinte ungueale rarement decrite dans la litterature. Nous proposons de determiner les caracteristiques de la LC dans cette localisation exceptionnelle. Materiel et methodes Il s’agit d’une etude retrospective incluant tous les cas de LC de localisation ungueale exclusive ou associees a d’autres localisations sur une periode de 15 ans (2004–2018). Resultats Durant cette periode d’etude 16 856 cas de LC ont ete recenses, l’atteinte ungueale etait chez 7 patients soit 0,0004 %. L’âge moyen est de 18 ans (2–56). Trois cas infantiles etaient inclues. Le sex-ratio F/H : 1,33. L’evolution moyenne etait de 6 mois. Le nombre de lesions variait de 1 a 3 lesions ungueales. Les aspects cliniques retrouves etaient les suivants : la forme ulcero-crouteuse chez 2 patients, la forme ulcereuse de l’ongle type onyxis avec atteinte du bord proximal de la base de l’ongle chez 2 patients, la forme sporotrichoide avec atteinte de la lunule chez un seul patient, la forme avec un envahissement total de l’ongle chez un patient et la forme erysipeloide avec atteinte ungueale chez un seul patient. La taille moyenne de la lesion est de 0,3 cm. Le diagnostic etait confirme par le frottis dermique chez 4 cas, PCR chez 2 cas et la biopsie chez un seul cas. Trois cas ont ete traite par cryotherapie, trois cas par cryotherapie associee aux DPA en intra-lesionnel et un cas a ete traite par glucantime en intramusculaire a la dose de 60 mg/kg/j pendant 14 jours. L’evolution etait favorable dans la majorite des cas sauf pour un seul patient chez qui l’evolution etait catastrophique suite a l’amputation de la 3e phalange par l’orthopediste (considere comme osteite) ( Fig. 1 ). Discussion L’atteinte ungueale au cours de la LC est tres rare mais n’est pas exceptionnelle. Notre serie est interessante pour trois raisons :. – c’est la plus grande serie de la litterature ; – toute lesion ungueale trainante en zone d’endemie a L. major doit faire evoquer une LC qui doit etre confirmee par frottis, PCR et/ou histologie a la recherche de corps de leishmanie ; – les lesions dans notre serie etaient benignes non mutilantes et sensibles au traitement classique sauf dans un seul cas ou l’orthopediste a suspecte a tort une osteite et a opte pour l’amputation de la 3e phalange de l’index. Conclusion Malgre sa rarete, la LC ungueale doit etre evoquee devant toute lesion trainante en zone d’endemie comme la notre et doit etre reconnue par le clinicien afin d’eviter les interventions lourdes. La cryotherapie et la thermotherapie sont des alternatives efficaces dans le traitement de la LC dans ses localisations atypiques.

Excavations of the Phoenician and Punic layers at the site of Bir Massouda in Carthage have provided evidence for ferrous metallurgical activity spanning several centuries. Archaeometallurgical analyses of slagged tuyeres, slag, and alloys using optical microscopy, portable X-ray fluorescence spectroscopy (pXRF), and variable pressure scanning electron microscopy coupled with energy dispersive X-ray spectroscopy (VPSEM-EDS) show that Carthaginian smiths were conducting primary smithing and forging of wrought iron and steel. Although the majority of slag specimens are remnant from ferrous production, a few select finds are from bronze recycling. The corpus represents the earliest known ferrous metallurgy in North Africa. As a Phoenician colony then later as an independent imperial metropolis, Carthage specialized in centrally organized ferrous technology at the fringes of the settlement in areas such as Bir Massouda and the Byrsa Hill from before 700 to 146 BC.

Introduction La leishmaniose cutanee (LC) endemique a Gafsa est caracterisee par son polymorphisme clinique, parfois trompeur. La localisation palmo-plantaire (PP) est tres rare, jamais decrite dans la litterature chez l’adulte. Le but de notre travail etait d’evaluer les caracteristiques epidemio-cliniques et evolutives de la LC dans cette localisation inhabituelle et trompeuse. Materiel et methodes Il s’agissait d’une etude retrospective, colligeant les cas de la LC a localisation PP exclusive ou associee a d’autres localisations, recrutes au service de dermatologie de janvier 2005 a decembre 2015. Resultats Durant la periode d’etude, 10 850 cas de LC ont ete recenses, confirmes par frottis cutane, PCR ou un examen histologique. La localisation PP a ete observee dans 0,41 % des cas. Il s’agissait de 24 cas avec localisation palmaire, 9 cas de localisation plantaire et 2 cas de localisation PP. L’âge moyen etait de 36 ans (12 mois a 70 ans). Le sex-ratio etait de 1,05 (18 H et 17 F). Les patients etaient originaires de Gafsa. L’evolution moyenne etait de 5 mois au moment du diagnostic. Le nombre de lesions variait entre 1 et 4 par patient ; elles etaient uniques dans 42,2 % des cas et associes a une autre localisation dans 57,8 % des cas. Les lesions etaient a type de papules erythemateuses infiltrees dans 15 cas, psoriasiformes dans 3 cas, ulcero-crouteuses dans 12 cas, nodulaires dans 7 cas, impetigenoides dans 6 cas et erysipelatoides dans 4 cas. Dix-sept cas ont ete traites par thermotherapie, 22 cas par cryotherapie associee ou pas a du Glucantime ® intralesionnel et 6 cas par Glucantime ® intramusculaire. L’evolution etait favorable dans la majorite des cas ; seuls 5 patients ont presente des lesions nodulaires surinfectees (forme sporotrichoide) qui ont necessite une deuxieme cure de Glucantime ® intramusculaire. Discussion La LC est une grande simulatrice par des aspects et des localisations parfois trompeuses, dont la localisation PP qui est exceptionnelle et qui n’a jamais ete mentionnee dans la litterature. Ce polymorphisme lesionnel peut entrainer des difficultes de diagnostic differentiel avec le psoriasis PP et l’erysipele des membres inferieurs. La forme spirotrichoide doit faire evoquer les mycobacterioses atypiques dont le M. marinum et peut aussi preter confusion avec la syphilis secondaire et la gale chez le nourrisson. Le diagnostic de LC doit etre evoque devant toute lesion cutanee chronique quelle que soit sa localisation. Conclusion La LC est une grande simulatrice. La localisation PP de la leishmaniose tegumentaire est tres rare mais non exceptionnelle ; elle doit etre reconnue par le clinicien. L’apport fondamental de l’examen parasitologique direct couple ou pas a l’histologie cutanee constitue l’element cle du diagnostic. La thermotherapie et la cryotherapie sont des alternatives seduisantes dans le traitement de la LC.

Introduction La leishmaniose cutanee (L.C) endemique en Tunisie realise des tableaux cliniques inhabituels par ses localisations et ses complications redoutables. Nous rapportons une serie de 158 cas de lymphœdeme invalidant des membres inferieurs (M.I) compliquant une L.C. Materiel et methodes C’est une etude retrospective menee au service de dermatologie de Gafsa. Nous avons collige tous les cas de lymphœdeme des M.I secondaires a la L.C sur une periode de 15 ans, de janvier 2002 a decembre 2016. Tous les cas de L.C ont ete confirmes par frottis, PCR et/ou histologie. Nous avons precise pour chaque patient l’âge, le sexe, les antecedents, le nombre, l’aspect et le siege de lesions, le traitement, l’evolution et le retentissement psychologique. Resultats Nous avons recense 42 780 cas de L.C dont 158 cas compliques par un lymphœdeme des M.I. L’âge median etait de 34,4 ans (9 mois–76 ans), une predominance masculine a ete notee. Ces patients avaient des antecedents a type de diabete et d’HTA dans 36,2 % des cas, dyslipidemie dans 15,3 % des cas, varices des M.I dans 8,4 % des cas, dermatoses chroniques dans 5,1 % des cas, intoxication tabagique et alcoolique dans 4 et 31 % des patients n’avaient pas d’antecedents. Le nombre de lesions variait entre 2 et 278, siegeant au niveau du visage dans 31,1 %, des M.I dans 26,6 %, des M.S dans 18,2 et 24,4 % au niveau du dos, fesses et cuir chevelu. L’aspect clinique etait celui d’une forme ulcerocrouteuse dans 38 % des cas, erysipelatoide dans 26,2 %, sporotrichoide dans 15,3 %, impetiginoide dans 9,4 %, lupoide dans 6 %, d’une forme zosterienne dans 3,1 % et de la forme disseminee sur lymphœdeme dans 2 %. Le Doppler veineux des M.I de ces patients a montre dans la majorite des cas la presence d’infiltrats liquidiens œdemateux sous-cutanes des parties molles d’origine lymphatique. L’examen histologique montrait souvent l’aspect de panniculite. Le traitement etait base sur le GIL, l’azote liquide, la thermotherapie et les DPA en IM. L’evolution etait favorable dans la majorite des cas au bout de 3 mois sauf pour ceux ayant un lymphœdeme persistant de plus de 10 ans ; Chez ces patients, il existait des douleurs invalidantes a la station debout responsables d’absenteisme dans 50 % des cas ainsi que les troubles psychologiques notamment l’anxiete, les troubles du sommeil et la sensation de sous-estime de soi. Discussion Certaines formes de L.C se caracterisent par leur evolution inhabituelle, longue et invalidante, touchant surtout les M.I responsable d’absenteisme frequent et de gene fonctionnelle a la marche. Le GIL etait a l’origine de ces complications chez 53 % des cas. Conclusion Notre observation constitue la plus grande serie mondiale de cas de lymphœdeme cutane persistant secondaire a la L.C a L. major. Une prise en charge precoce et multidisciplinaire permet d’eviter de telles complications.

New investigations on the Bir Massouda site have refined our knowledge of Punic Carthage. In particular the southern casemate city wall has been dated more precisely to around the middle of the 7 th century BC. Human remains in secondary position seem to confirm the existence of Carthage’s earliest necropolis on the site. Special attention goes to the Middle and Late Punic periods: a septic pit and its homogeneous fill are presented and discussed in the perspective of Carthage’s garbage collection system. A strongbox or cultic depository with two vessels and red ochre offering is discussed. A terracotta tile floor is presented as a rare example of the pavimenta punica. Finally, some prospects are given on the site conservation’s measures and the publication trajectory.*

Resume Introduction. – L'infection a cytomegalovirus est souvent asymptomatique, les formes graves sont l'apanage de l'immunodeprime. Nous rapportons un nouveau cas d'hepatite aigue a cytomegalovirus (CMV) compliquee de thrombose portale chez un immunocompetent. Exegese. – Un homme de 29 ans presenta une hepatite aigue a CMV confirmee par la presence de la proteine pp65 et de l'ADN viral dans le sang. Elle fut compliquee d'une thrombose portable d'evolution rapidement favorable sous traitement anticoagulant. Aucune autre cause de thrombose portale ne fut decelee. Onze cas de thrombose majeure compliquant une infection aigue a CMV chez un immunocompetent ont ete rapportes dans la litterature anglosaxonne et francaise. L'absence de cause locale et generale, la resolution en l'absence de traitement anticoagulant, le risque eleve de thrombose chez les sujets seropositifs a la fois pour le virus de l'immunodeficience humaine et le CMV, et chez les transplantes renaux seropositifs pour le CMV suggerent une relation causale. Diverses hypotheses physiopathogeniques ont ete evoquees : presence d'anticorps antiphospholipides, absents dans notre observation, induction d'un phenotype procoagulant des cellules endotheliales infectees, induction d'une proliferation des cellules musculaires lisses. Conclusion. – L'infection aigue a CMV peut etre consideree comme une cause possible de thrombose majeure.

The term Punic is being defined on the basis of the results of archaeological investigations in the metropolis of Carthage. Different datasets are confronted, both Punic, Greek and of Greek inspiration

Introduction La leishmaniose cutanee (LC) a L. major est tres endemique en Tunisie. Par contre, la leishmaniose muqueuse (LM) est exceptionnelle. Nous rapportons une serie de 25 cas de LM chez l’enfant. Nous nous proposons de preciser le profil epidemio-clinique, therapeutique et evolutif de cette localisation particuliere. Materiel et methodes Notre etude est retrospective, colligeant tous les cas de LM chez l’enfant de janvier 2010 a decembre 2015 a l’hopital regional de Gafsa. Le diagnostic etait confirme par frottis ou PCR, avec parfois un examen anatomopathologique. Resultats Durant la periode d’etude, 2500 cas de LC de l’enfant ont ete recenses, dont 25 cas de LM. L’âge moyen des patients avec LM etait de 7 ans (extremes 3 mois a 14 ans). Le sex-ratio etait de 2,57 (18 garcons et 7 filles). Les patients etaient originaires de la region de Gafsa. La duree moyenne d’evolution au moment du diagnostic etait de 5 mois. La localisation etait exclusivement muqueuse dans 10 cas et associee a une localisation cutanee dans 15 cas. Les lesions siegeaient au niveau de la levre superieure dans 9 cas (36 %), la levre inferieure dans 7 cas (28 %), la commissure labiale dans 4 cas (16 %), la muqueuse endonasale dans 1 cas (4 %), la region peri-anale dans 1 cas (4 %) et au niveau de la muqueuse genitale dans 3 cas (12 %), dont une localisation vulvaire et 2 au niveau du prepuce. Il s’agissait d’une macrocheilite dans 10 cas (40 %), de lesions ulcerocrouteuses dans 8 cas (32 %) et papuleuses dans 7 cas (28 %). Le parasite etait L. major, identifie par PCR dans 14 cas et L. kiliki dans 1 cas. Quinze cas ont ete traites par cryotherapie, les 10 autres par du meglumine antimoniate (Glucantime®) en intramusculaire a raison de 30 mg/kg/j pendant 14 jours, associe a une antibiotherapie et des soins locaux. L’evolution etait remarquablement favorable dans tous les cas, avec guerison totale des lesions au bout de 3 mois. Pour 2 patients, il a fallu recourir a une deuxieme cure de Glucantim®. Discussion Notre serie est interessante pour 3 raisons importantes : (1) c’est la plus grande serie de la litterature ; (2) toute lesion de la muqueuse en zone d’endemie a L. major doit faire evoquer une LM qui doit etre confirmee par frottis, PCR et/ou examen histologique a la recherche de leishmanies ; (3) les lesions observees dans notre serie etaient benignes, non mutilantes et sensibles aux traitements classiques. Conclusion La LM, bien que rare, touche aussi bien l’adulte que l’enfant et peut etre observee dans les pays du bassin mediterraneen comme la Tunisie. Le diagnostic doit etre evoque devant toute lesion muqueuse chronique dont le diagnostic etiologique reste negatif, chez un patient residant dans une zone d’endemie. La cryotherapie garde toujours sa place dans l’arsenal therapeutique de la LM.

Introduction La leishmaniose cutanee (LC) est une affection complexe qui constitue un probleme inquietant de la sante publique. Les derives pentavalents d’antimoine (DPA) constituent le traitement de reference de la LC en Tunisie. Ils s’averent avoir des effets secondaires graves de plus en plus frequents. Cela nous a amenes a tester une autre alternative therapeutique innovante, la thermotherapie. Cette technique consiste en l’application locale de la chaleur a 50 °C pendant 30 secondes au niveau du site de la lesion. Materiel et methodes Il s’agit d’une etude prospective portant sur tous les cas de LC vus le service de dermatologie de l’hopital regional de Gafsa (Tunisie) sur une periode de 15 mois, de janvier 2015 a avril 2016. On a inclus les patients chez qui le diagnostic a ete confirme par frottis, une PCR positive ou un examen histologique. On a exclu les patients qui avaient une lesion pres des yeux, du nez, des oreilles ou des levres. Nous avons recrute 152 cas ayant des lesions uniques ou multiples de LC siegeant : au niveau du visage, 30 cas (19,7 %) ; sur les membres inferieurs ou superieurs, 70 cas (46 %) ; sur le dos, 15 cas (10 %) ; sur l’abdomen, 20 cas (13,1 %) ; sur les fesses, 14 cas (9,2 %) ; sur le cuir chevelu, 3 cas (2 %). La taille de la lesion etait variable de 0,5 cm a 5 cm de diametre. La thermotherapie etait administree a l’aide de radiofrequence a 50 °C pendant 30 secondes selon la taille de la lesion. Le suivi du patient apres la fin du traitement etait programme a j14, j30, j45 et j180. Resultats Nous avons inclus 152 cas de LC, 107 masculins (70,4 %) et 45 feminins (29,6 %), dont 4 (2,6 %) femmes enceintes. L’âge moyen etait de 28 ans avec des extremes de 18 a 70 ans. La duree d’evolution moyenne etait de trois mois. L’evolution etait favorable et aucun effet indesirable n’a ete note durant le suivi sauf, chez 18 patients (11,8 %), une surinfection associee qui a ete jugulee par une antibiotherapie adaptee avec des soins locaux. Discussion La thermotherapie etait efficace dans 84,86 % des cas. Elle a ete utilisee comme traitement de la LC depuis 2005. Depuis cette constatation, nous n’avons traite que quelques series sur ce sujet. Reithinger et al., dans une etude controlee sur l’efficacite de la thermotherapie comparee au Glucantime® intramusculaire et intralesionnel, n’ont montre aucune difference statistiquement significative entre les trois methodes. Notre serie est la plus importante de la litterature ; elle montre que la thermotherapie parfaitement toleree et efficace dans 84,86 % des cas. Conclusion La thermotherapie est un traitement efficace relativement bien tolere, rapide, peu couteux et permettant d’eviter les effets indesirables frequents et parfois graves des DPA. Elle devrait par consequent etre utilisee en premiere intention comme une alternative therapeutique aux DPA.

The cytomegalovirus (CMV) infection is most often asymptomatic. The grave forms concern the immunocompromised patients. We report a new case pf acute CMV hepatitis complicated with portal thrombosis in an immunocompetent patient.A 29 year old man has presented a CMV hepatitis proved by the presence of pp65 protein and the viral DNA in serum. This infection was complicated by a portal thrombosis and the evolution was rapidly favourable under anticoagulant treatment. Eleven cases of major thrombosis complicating acute CMV infection in immunocompetent patients were previously reported in the English and French literature. The absence of local and general cause, the remission without anticoagulation, the elevated risk of thrombosis in both HIV and CMV seropositive patients, and in CMV seropositive renal transplant patients suggest a causal relation. Various pathogenic hypotheses were raised: presence of antiphospholipid antibodies, absent in our case, procoagulant phenotype induction of infected endothelial cells, proliferation induction of smooth cells.The acute CMV infection can be considered such as a possible cause of major thrombosis.