Search

International audience; Polychelidan lobsters are decapod crustaceans characterized by their four to five pairs of claws. The first description of a polychelidan lobster dates back to 1817, and since then, numerous species have been described with varying level of details. This situation sometimes led to the description of synonymous species, and more generally, led to a lack of overview on the group systematic and evolutionary history. Herein, we review Proeryon¸ one of the most diversified and stratigraphically widespread polychelidan. We argue that Proeryon is closely allied to Tethyseryon and Gabaleryon and propose to assign them to Proeryoninae nov. subfam., which are mainly characterized by their hemicircular ocular incision, postorbital and branchial carinae not joined together, and axial carina on pleonites cut by transverse grooves. Proeryon is in turn characterized by its marked cervical and hepatic incisions, simple posterolateral spines and arched uropodal exopod diaeresis. Thus defined, we assign the following species to Proeryon: P. charbonnieri, P. giganteus, P. hauffi, P. laticaudatus, P. richardsoni, P. stoddarti and two unnamed species from the Hauterivian of Germany and Switzerland, respectively. In addition, we refer to Proeryon, with some reservations, two new species,?Proeryon quiltyi from the Callovian of Antarctica and?Proeryon erinaceus from the Oxfordian of France. Proeryon has highly discontinuous but large stratigraphic (Pliensbachian – Hauterivian: about 60 MA) and palaeogeographic (from United Kingdom to Siberia, and to Antarctica) distribution. Most of these species occurs in relatively deep neritic or deeper palaeoenvironments. It is possible that this deep-sea dwelling is one of the reasons why Proeryon survived so long. Also, we note the presence of abundant oysters living as epibionts on some specimens of Proeryon hartmanni. Their disposition and number suggest that P. hartmanni was an epibenthic animal.; Les Polychelida sont des crustacés décapodes caractérisés par la présence de quatre à cinq paires de pinces. La première espèce de Polychelida a été décrite en 1817 ; depuis, de nombreuses espèces ont été décrites avec plus ou moins de détails. Cette hétérogénéité a abouti à la description de nombreuses espèces synonymes, limitant notre compréhension de la systématique et de l’évolution des Polychelida. Dans cet article, nous réétudions Proeryon, l’un des genres de Polychelida les plus diversifiés et possédant une grande répartition stratigraphique. Proeryon semble proche de Tethyseryon et Gabaleryon ; nous proposons donc de réunir ces trois genres au sein des Proeryoninae nov. subfam., caractérisés par une incision oculaire hémicirculaire, une carène postorbitaire distincte de la carène branchiale et la carène axiale des pléonites recoupée par les sillons transversaux. Proeryon se distingue par ses incisions cervicales et hépatiques marquées, ses épines postérolatérales simples et sa diérèse arquée sur l’exopode de l’uropode. Ainsi, nous incluons dans Proeryon les espèces suivantes : P. charbonnieri, P. giganteus, P. hauffi, P. laticaudatus, P. richardsoni, P. stoddarti et deux espèces de l’Hauterivien d’Allemagne et de Suisse restées en nomenclature ouverte. De plus, nous suggérons que ?Proeryon quiltyi du Callovien d’Antarctique et?Proeryon erinaceus de l’Oxfordien de France sont également des Proeryon. La répartition stratigraphique (Plienbachien-Hauterivien) et paléogéographique (du Royaume Uni à la Sibérie) de Proeryon est très étendue mais également extrêmement discontinue. La plupart des espèces de Proeryon proviennent de paléoenvironnements néritiques assez profonds. Il est imaginable que la vie en milieux profonds soit une des raisons expliquant comment Proeryon a survécu si longtemps. D’autre part, nous notons d’abondantes huîtres vivant en épibiontes sur certains spécimens de Proeryon hartmanni. Leur disposition et abondance suggèrent que P. hartmanni était un animal épibenthique.