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This collection of essays connects Lion Feuchtwanger's work to the gendered experience of exile during the period of National Socialism. The articles explore select women in Feuchtwanger's life, analyze women's influence on his work and exile experience, and examine female characters portrayed in Feuchtwanger's novels. In addition, this volume branches out to discuss a selection of women outside of Feuchtwanger's sphere who exemplify noteworthy perspectives of women in exile. The collection offers an interdisciplinary discussion of how women represent, experience, and are depicted within a life in exile, with particular emphasis on Lion Feuchtwanger and his writings.

Déracinés, exilés, rapatriés, ces trois termes sont des marqueurs importants de la mémoire collective dans la France du second vingtième siècle où ils sont particulièrement associés à la fin de l'empire colonial français. Nombre d'images, comme la photographie illustrant ce livre, ont marqué les esprits. Pourtant, pour emblématique qu'il soit, le cas des centaines de milliers de rapatriés d'Algérie de l'été 1962 est loin d'être unique. Cet ouvrage aborde ainsi nombre de migrations consécutives à la fin des empires coloniaux. Privilégiée jusqu'ici, l'échelle nationale – les anciennes métropoles vers lesquelles se sont dirigés les flux formés des «　rapatriés　» d'origine européenne mais aussi, dans une moindre mesure, de populations dites à l'époque «　indigènes　» – n'y est pas la seule prise en compte. Car ces «　déracinés　» ont pu opter pour d'autres pays européens, l'Espagne comme l'Italie, ou gagner les Amériques pour s'installer au Canada ou en Argentine. C'est donc au prisme d'une perspective comparative et transnationale que sont prises en compte les fins d'empire et le sort, fort divers, des populations qu'elles concernent.

This volume focuses on coalitions and collaborations formed by refugees from Nazi Germany in their host countries. Exile from Nazi Germany was a global phenomenon involving the expulsion and displacement of entire families, organizations, and communities. While forced emigration inevitable meant loss of familiar structures and surroundings, successful integration into often very foreign cultures was possible due to the exiles'ability to access and/or establish networks. By focusing on such networks rather than on individual experiences, the contributions in this volume provide a complex and nuanced analysis of the multifaceted, interacting factors of the exile experience. This approach connects the NS-exile to other forms of displacement and persecution and locates it within the ruptures of civilization dominating the twentieth and twenty-first centuries. Contributors are: Dieter Adolph, Jacob Boas, Margit Franz, Katherine Holland, Birgit Maier-Katkin Leonie Marx, Wolfgang Mieder, Thomas Schneider, Helga Schreckenberger, Swen Steinberg, Karina von Tippelskirch, Jörg Thunecke, Jacqueline Vansant, and Veronika Zwerger