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Peu attesté dans les inscriptions, et uniquement durant l’Empire, surtout au IIe siècle apr. J.-C., dans les provinces, à Cyrène, Avenches chez les Helvètes, Centuripe en Sicile et, probablement, à Nîmes en Narbonnaise, le sphaeristerium est mentionné dans les sources littéraires d’époque impériale et dans le Digeste. Toutes ces attestations signalent un lieu plus ou moins aménagé ou construit, dans un contexte sportif ou ludique, thermal ou balnéaire, public ou privé – dans une villa –, où les hommes jouaient à la balle. C’était un lieu de sociabilité : la pratique ludique participait à la construction civique et sociale du uir. Magistrats municipaux et empereurs en ont construit ou restauré et y ont joué. C’est un élément d’identification normée. The sphaeristerium was the place where Roman men played to ball game. The word is documented by three or four inscriptions discovered in Sicily, in Germania Superior, in Cyrenaica, and Gallia Narbonensis. This game room was designated as paganicum by epigraphy in Africa Proconsularis. Pliny the Younger described the sphaeristeria he possessed in his uillae. It is noticed Digest proved these places were located in private gardens. Sphaeristerium was in any case associated with bath and heated rooms. Gamers and ball boys were well known by literary and epigraphic documents: young persons, old men, freedmen, slaves gamed skillfully in order to relax themselves, to try out their ability. The corpus dated from 1st century AD until to 3rd century AD highlights a sociability complied with uirtus and bodily practices coming from palestra.

Le cerceau et la petite balle sont à la fois des jeux et des sports d’origine grecque mais qui furent pratiqués dans l’empire gréco-romain. Antylle, un médecin grec pneumatique de l’époque impériale dont les textes sont principalement préservés dans les Collections médicales d›Oribase, a consacré un chapitre à chacun de ces jeux dans son traité Sur les remèdes. Ces passages peu connus et peu exploités donnent le point de vue d’un médecin sur ces sports. Dans le cas du cerceau, le témoignage d’Antylle gagne à être confronté avec les documents iconographiques qui représentent le jeu du cerceau, tandis que pour la petite balle, le texte du médecin pneumatique peut être mis en relation avec le traité contemporain de Galien Sur l’exercice de la petite balle. L’étude de ces deux chapitres permet ainsi de préciser les enjeux historiques et sociologiques de ces deux activités sportives. Elle permet aussi de questionner les règles de ces jeux oubliés. Elle vise enfin à montrer les vertus médicales et les bienfaits sur le corps et sur l’âme que les médecins assignent à ces deux activités. Hoop and small ball are both games and sports that have a Greek origin, but were still practiced in the Graeco-Roman empire. Antyllus, a Pneumatist physician of the imperial age whose texts were preserved by Oribasius in his Medical Collections, devoted one chapter on each game in his book On remedies. These passages, relatively unknown and unexploited, give the point of view of a physician on these sports. As far as the hoop is concerned, Antyllus’ testimony can be compared with iconographic documents which pictured the hoop game. For the ball game, the chapter of the Pneumatist physician can be considered in the light of a contemporary treatise by Galen, The exercise with the small ball. By studying Antyllus’ chapters together with these other evidence, the historical and sociological background of both sport activities can be pointed out as well as the rules of these forgotten games. This paper also aims to show the medical values and the benefits on both body and mind attributed by the physicians to these activities.