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International audience; Background: In central Africa, millions of individuals infected with Loa loa have received the anthelminthic drug ivermectin (IVM) as part of mass drug administration (MDA) campaigns targeting onchocerciasis control or elimination. Nonetheless, the parasitological surveys that are occasionally conducted to evaluate the impact of IVM treatments on Onchocerca volvulus do not include an assessment of the extra benefits of those MDA campaigns on L. loa.Methods: We conducted a systematic review of trials on the effect of a single standard (150-200 μg/kg) dose of IVM on L. loa microfilarial density (MFD). The dynamics of MFD over 365 days of treatment were described using multilevel regression and latent class modeling.Results: IVM brings about a rapid, dramatic, and sustained decrease, with reduction rates of 60%, 75%, 85%, and 90% on day 1 (D1), D2, D7, and D365, respectively. At D365, no participants (0/238) with an initial MFD of

Background. In central Africa, millions of individuals infected with Loa loa have received the anthelminthic drug ivermectin (IVM) as part of mass drug administration (MDA) campaigns targeting onchocerciasis control or elimination. Nonetheless, the parasitological surveys that are occasionally conducted to evaluate the impact of IVM treatments on Onchocerca volvulus do not include an assessment of the extra benefits of those MDA campaigns on L. loa. Methods. We conducted a systematic review of trials on the effect of a single standard (150-200 mu g/kg) dose of IVM on L. loa microfilarial density (MFD). The dynamics of MFD over 365 days of treatment were described using multilevel regression and latent class modeling. Results. IVM brings about a rapid, dramatic, and sustained decrease, with reduction rates of 60%, 75%, 85%, and 90% on day 1 (D1), D2, D7, and D365, respectively. At D365, no participants (0/238) with an initial MFD of = 20 000 mf/mL presented with an MFD above this value. The main predictor of post-treatment MFD was the pretreatment value, but this post-treatment value varied little between D8 and D365 regardless of the pretreatment level. Conclusions. A single dose of IVM is very effective at substantially reducing L. loa MFD for at least a year, irrespective of the initial level of parasitemia. Individuals treated with IVM are probably not any more at risk of severe adverse events when retreated 1 year later.

International audience

The populations of the potential intermediate hosts of #Schistosoma mansoni$ and #S. haematobium$ were studied for a year at transmission sites near three villages in the lower delta of the Senegal River. #Biomphalaria pfeifferi$, found to be widely distributed and increasingly abundant, appears to be well adapted to the new areas of irrigation (created by the dams at Diama and Manantali) thanks to its ability to withstand changes in temperature and to aestivate. This species is responsible for intense transmission of #S. mansoni$ during the rainy season. In contrast, #Bulinus globosus$, the species responsible for the transmission of #S. haematobium$ (which occurs during the dry season), had a more limited distribution. The changing distributions of these two snail species appear to be linked to changes in local ecology, themselves the result of the recent programme of water-development in the delta. (Résumé d'auteur)

Au sud du Sahara, la schistosomose demeure un problème de santé publique. Malgré les efforts engagés, le nombre de cas ne diminue pas significativement. #Schistosoma haematobium$ et #S. mansoni$ sont endémiques dans tous les pays d'Afrique de l'Ouest. La distribution de ces deux parasitoses est focalisée. Au cours d'un atelier tenu au CERMES de Niamey en février 2000, un groupe d'experts a insisté pour que la lutte contre les schistosomoses soit considérée comme une priorité de santé publique et qu'un programme national de lutte soit rapidement mis en place dans tous les Etats d'Afrique de l'Ouest. L'objectif de ce programme de lutte doit être clairement de réduire la morbidité bilharzienne. Le dépistage doit être basé sur la clinique et s'opérer au niveau des centres de santé et des écoles, afin d'atteindre les deux groupes cibles que sont les malades et les enfants d'âge scolaire. Les agents de santé devront être formés en périphérie au dépistage et à la lutte. Les experts préconisent d'utiliser le praziquantel à la dose de 40 mg/kg. Celui-ci doit dont être à la fois disponsible et accessible en périphérie. Les mesures d'accompagnement comprennent l'assainissement, l'approvisionnement en eau et l'éducation pour la santé, notamment pour inciter les patients à venir se faire traiter au centre de santé. Un réseau ouest africain de lutte contre les schistosomoses a été créé à cette occasion et fonctionne sur le site du CERMES qui en est l'animateur (http://www.mpl.ird.fr/cermes) (Résumé d'auteur)

L'homme est à la fois réservoir de virus et acteur direct dans la transmission de la schistosomose. Par son comportement, il joue un rôle prépondérant dans le développement de cette parasitose. Les relations que les populations entretiennent avec l'eau conduisent simultanément à la contamination du sujet, à l'infestation du milieu et à la dissémination du parasite hors de la communauté. La charge parasitaire est proportionnelle à la fréquence des infestations, donc à celle des contacts avec les sites de transmission. Les méthodes actuellement disponibles ne rendent que partiellement compte des différents niveaux d'analyses : la pression cercarienne, indicateur d'infestation du milieu, la densité humaine au niveau des sites et l'exposition au risque qui permettent d'identifier les groupes cibles et d'orienter les programmes de lutte. L'ensemble de ces informations compilées dans un système d'information géographique devrait permettre l'analyse précise des conditions de transmission, notamment au niveau spatial, et de guider les programmes nationaux de lutte. (Résumé d'auteur)

L'objectif de cette étude était de procéder à une évaluation préliminaire de la morbidité liée aux schistosomoses dans la zone du barrage d'Adjarala au Bénin. Nous avons tiré au sort 412 enfants scolarisés de cinq villages. L'âge moyen des enfants était de 9,4 + 2,3 ans et le sex ratio (F/M) de 0,94. Ces enfants ont subi un examen parasitologique après filtrations des urines, un test des urines à la bandelette réactive à la recherche de micro-hématurie et de protéinurie, un examen macroscopique de l'aspect des urines, un examen de selle par la technique de Kato et une échographie de l'arbre urinaire. Nous avons par ailleurs procédé à une prospection malacologique au niveau des points de transmission de tous les villages visités en vue de l'identification des hôtes intermédiaires responsables de la transmission des schistosomoses dans la zone. Les deux formes de bilharzioses à #S. mansoni$ et à #S. haematobium$ ont été mises en évidence dans la zone. La bilharziose urinaire se présente sur un mode méso-endémique (19,7% de prévalence) tandis que la bilharziose à #S. mansoni$ se présente sur un mode hypo-endémique (3,9% de prévalence). L'échographie a révélé que 28% des enfants examinés avaient des lésions vésicales tandis que, 5% étaient porteurs d'hydronéphroses. L'étude des performances diagnostiques des indicateus indirects de morbidité a montré que la recherche d'antécédent d'hématurie avait la meilleure sensibilité (88%) mais avec une différence significative selon le sexe. La présence d'hématurie supérieure ou égale à 1+ était le test ayant la meilleure efficience. La prospection malacologique, bien que conduite à une période inadaptée (saison des pluies), a permis d'identifier formellement #Biomphalaria pfeifferi$ et #Bulinus globosus$ dans la zone. (Résumé d'auteur)

The recent emergence of a mixed focus of #Schistosoma haematobium$-#Schistosoma mansoni$, in the lower delta of the Senegal river, requires adapted control programmes. A mass treatment with praziquantel was organised in April 1994 by local authorities in three villages where populations had been examined. A total of 2042 subjects participated. In Savoigne #S. haematobium$ prevailed (53% for prevalence), in Diagambaly #S. haematobium$ (64%) and #S. mansoni$ (76%) were both abundant, and in Boundoum #S. mansoni$ prevailed (53%). Therapeutic coverage (80%) was assessed on a representative sample. A cohort of 968 treated subjects were followed up 40, 100, 200 and 300 days after treatment. Six weeks after treatment, the average of egg excretion decreased by 95% for #S. haematobium$, ranging from 23 to one egg(s)/10 ml at Savoigne and from 14 to one egg(s)/10 ml at Diagambaly. Conversely, egg excretion only decreased by 75% for #S. mansoni$, from 23 to six eggs/g at Boundoum and from 69 to 16 eggs/g at Diagambaly, showing evidence of the low susceptibility of #S. mansoni$ local strain to praziquantel. Ten months after treatment, reinfections with #S. haematobium$ remained weak at Savoigne (two eggs/10 ml) while those with #S. mansoni$ were so high at Boundoum (24 eggs/g) that they compensated the reduction of load induced by the treatment. At Diagambaly, where the two parasites were present before treatment, the disappearance of the urinary schistosomiasis after treatment concurred with a dramatic increase of intestinal schistosomiasis. #S. mansoni$ egg excretion was seven times higher than before treatment (478 egs/g). These different effects of treatment are discussed according to the ecology of transmission in the three villages. (Résumé d'auteur)

La cartographie des aires de répartition de #Schistosoma haematobium$ et de #Schistosoma mansoni$ dans le delta du fleuve Sénégal a montré que seuls les villages dépendant des zones d'aménagements hydro-agricoles sont touchés par l'endémie bilharzienne. On constate en fait une double extension des bilharzioses : en amont pour #Schistosoma haematobium$ (connu jusqu'à présent dans le delta, uniquement de son foyer historique de Lampsar) et en aval pour #Schistosoma mansoni$ (donc à partir du foyer de Richard-Toll), définissant une aire de chevauchement des deux schistosomoses. Les trois villages étudiés, car représentatifs des trois situations possibles (#Schistosoma mansoni$ seul, #Schistosoma haematobium$ seul, #Schistosoma haematobium$ et #Schistosoma mansoni$ associés), sont tous caractérisés par de fortes prévalences, des charges parasitaires élevées et une notion d'exposition récente. L'étude de la dynamique des populations de #Biomphalaria pfeifferi$ montre que cette espèce se maintient toute l'année, dans les différents biotopes prospectés (marigot, canaux de drainage et d'irrigation). La transmission de #Schistosoma haematobium$ est assurée à la fois par #Bulinus globosus$ et par #Biomphalaria truncatus$. (Résumé d'auteur)

Lors d'un traitement de masse par l'ivermectine dont une des contre-indications est la grossesse, nous avons effectué un dépistage des grossesses par interrogatoire chez 2580 femmes de 15 à 45 ans. Chez 1409 d'entre elles, un questionnaire complet pour rechercher une grossesse méconnue de la femme a été mené par une femme médecin assistée d'une sage-femme traditionnelle. Chez 1798 de ces femmes, un ou plusieurs tests immunologiques de grossesse ont été effectués sur le terrain. Une surveillance longitudinale de neuf mois a permis de vérifier a posteriori les réponses. Il est remarquable que les femmes détectent assez bien leur grossesse dès le deuxième mois : si la sensibilité de cette question est médiocre (71%), sa spécificité est excellente (98%). La présomption de grossesse portée par l'équipe médicale à la fin de l'interrogatoire est plus sensible (80%) mais beaucoup moins spécifique (59%). L'association de plusieurs critères au sein du questionnaire n'apporte aucun bénéfice. Les différents tests immunologiques de grossesse essayés ont une sensibilité variant entre 70 et 90% et une spécificité comprise entre 87 et 97%. Le simple interrogatoire des femmes se révèle la méthode la plus efficace (sa valeur globale est de 94%, contre 63% pour le questionnaire et 92% au maximum pour les tests de grossesse). Toutefois, elle expose 29% des femmes enceintes au risque d'être soumises à un traitement contre-indiqué. (Résumé d'auteur)

321 sujets âgés de 15 ans et plus, vivant dans une zone d'hyperendémie onchocerquienne du Nord-Cameroun, traités pour la première fois par 150 microgrammes/kg d'ivermectine en 1987 et ayant reçu au total trois à cinq fois la même dose de ce médicament ont été contrôlés du point de vue parasitologique en 1992. Chez les sujets ayant reçu cinq traitements, l'indice microfilarien (IMF) et la charge microfilarienne moyenne (MWCM) ont été respectivement réduits de 33 et de 97% par rapport aux valeurs avant le premier traitement. En 1992, l'IMF et la MWCM n'étaient pas significativement différents chez les sujets traités trois, quatre ou cinq fois. Il n'est pas nécessaire d'atteindre une couverture thérapeutique élevée pour maintenir l'onchocercose à un niveau d'endémie tolérable pour la population. (Résumé d'auteur)