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Introduction: patients who have called a poison control centre (PCC) are contacted again when follow-up is considered appropriate. This activity represents a significant and growing workload over the years. The benefit of using SMS has been demonstrated in many health fields. However, its effectiveness has never been evaluated at the CPP of Bordeaux. The objective of this study was to compare the use of SMS with telephone calls in the follow-up of toxicovigilance of patients managed by the CPP of Bordeaux. Methods This is a prospective, monocentric and interventional study conducted at the CPP in Bordeaux between February and March 2019. The patients included were divided into SMS or telephone groups (TEL group) according to their follow-up mode. We chose to study the overall response rate in the different groups as the main outcome. Secondary judgment criteria were the characteristics of the intoxication, the patient and reminders about the response of the person contacted. Results: of the 1180 calls handled by the CPP of Bordeaux during the study period, 835 patients were included (441 in the SMS group and 394 in the TEL group). There was no significant difference in the response rate between the two groups (93.9% in the SMS group and 92.9% in the TEL group), nor in the number of reminders. A multivariate study showed that gender, age and type of follow-up do not influence response rate. Conclusion: the use of SMS did not influence the response rate in the follow-up of patients treated by the CPP of Bordeaux compared to the telephone. However, its ease of use and the prospects for optimizing this tool are promising ways to improve its performance.; Introduction : les patients ayant contacté un centre antipoison (CAP) sont recontactés lorsque le suivi est jugé utile. Cette activité représente une charge de travail importante et qui s’accroit au fil des années. Le bénéfice de l’utilisation des SMS a été démontré dans de nombreux champs de la santé. Cependant son efficacité n’a jamais été évalué au CAP de Bordeaux. L’objectif de cette étude était de comparer l’utilisation des SMS par rapport à l’appel téléphonique dans le suivi de toxicovigilance des patients pris en charge par le CAP de Bordeaux. Méthode : il s’agit d’une étude prospective, monocentrique et interventionnelle réalisée au CAP de Bordeaux entre février et mars 2019. Les patients inclus ont été répartis dans les groupes SMS ou téléphone (groupe TEL) en fonction de leur mode de suivi. Nous avons choisi comme critère de jugement principal d’étudier le taux de réponse global dans les différents groupes. Les critères de jugement secondaires étaient les caractéristiques de l’intoxication, du patient et des rappels sur la réponse de la personne recontactée. Résultat : sur les 1180 appels traités par le CAP de Bordeaux durant la période de l’étude, 835 patients ont été inclus (441 dans le groupe SMS et 394 dans le groupe TEL). Il n’y a pas eu de différence significative dans le taux de réponse entre les deux groupes (93,9% dans le groupe SMS et 92,9% dans le groupe TEL), ni dans le nombre de rappels. Une étude multivariée a montré que le sexe, l’âge et le type de suivi n’influence pas le taux de réponse. Conclusion : le recours au SMS n’a pas influencé le taux de réponse dans le suivi des patients pris en charge par le centre anti poison de Bordeaux par rapport au téléphone. Cependant sa facilité d’utilisation et les perspectives d’optimisation de cet outil sont des pistes prometteuses pour en améliorer le rendement.