The thesis models the macroeconomic and intergenerational redistributive effects of different ways of financing private low-carbon energy transition investments in the electricity sector in France by 2050. An empirical general equilibrium model is developed, with fifteen generations and five economic sectors. Three scenarios are considered: private investments in the electricity sector are either financed by public debt, later reimbursed by an increase in a generic tax (scenario 1), by a carbon price signal paid by firms only (scenario 2), or by a carbon price signal for firms and households (scenario 3). We consider two types of households depending on whether they are liquidity constrained or not, as well as different sensitivities, depending in particular on investment volumes and energy prices, or on the level of interest rates. The results suggest notably that the intergenerational redistributive effects are generally more detrimental to the middle and older generations, in line with the effects of the shock on capital and labour incomes. The effect on consumer prices is relatively more detrimental to younger generations. If interest rates remain low in the future, the macroeconomic and intergenerational redistributive effects are relatively attenuated in the case of financing by public debt. If rates rise, the effects are more attenuated if investments are financed by joint price signals on companies and households.; La thèse modélise les effets macroéconomiques et redistributifs intergénérationnels de différents modes de financement des investissements privés de transition énergétique à faible émission de carbone dans le secteur électrique, en France à l’horizon 2050. Un modèle empirique d'équilibre général est développé, avec quinze générations et cinq secteurs économiques. Trois scénarios sont considérés, où les investissements privés dans le secteur électrique sont soit financés par de la dette publique, remboursée ultérieurement par une hausse d’un impôt générique (scénario 1), ou par un signal prix du carbone payé par les entreprises seulement (scénario 2), ou par un signal prix du carbone pour les entreprises et les ménages (scénario 3). Nous envisageons deux types de ménages qui se distinguent par leur contrainte de liquidité, ainsi que différentes variantes, en fonction notamment des volumes d’investissement, du prix de l’énergie, ou du niveau des taux d’intérêt. Les résultats suggèrent notamment que les effets redistributifs intergénérationnels sont généralement plus préjudiciables pour les générations intermédiaires et âgées, du fait des effets du choc sur les revenus du capital et du travail. L'effet sur les prix à la consommation pénalise relativement plus les jeunes générations. Si les taux restent bas à l’avenir, les effets macroéconomiques et redistributifs intergénérationnels sont relativement atténués en cas de financement par de la dette publique. Si les taux remontent, les effets sont plus atténués si les investissements sont financés par des signaux-prix conjoints sur les entreprises et sur les ménages.