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Les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) soulignent la nécessité d’agir pour atténuer les impacts des changements climatiques. Changer nos habitudes et adopter un mode de vie plus sobre pourrait réduire nos émissions de 40% à 70% d’ici 2050, tel qu’indiqué parmi les solutions du GIEC. Au Canada, les émissions de GES du secteur des matières résiduelles étaient de 21 Mt CO2éq. en 2021, soit 3,1% des émissions nationales. Pour le Québec, en 2021, ces chiffres étaient respectivement de 4,0 Mt CO2éq. et 5,2%. La majorité de ces émissions provenaient des sites d’enfouissement de déchets (Canada : 17 Mt CO2éq.; Québec : 3,3 Mt CO2éq.). Une diminution de la quantité de déchets destinés aux sites d’enfouissement représenterait un moyen durable de réduction des émissions de GES dans le secteur des matières résiduelles. Très peu de connaissances existent sur les impacts du réemploi de matières vouées à l’élimination comme moyen de réduction des émissions de GES. Le principal objectif de cette étude est d’évaluer l’impact du réemploi des matières sur les émissions de GES des opérations des écocentres de la Régie des matières résiduelles du Lac-Saint-Jean (RMR). Un deuxième objectif de l’étude est de déterminer des pistes de réduction de GES basées sur les résultats des inventaires et des solutions de prolongement de la durée de vie des matières et objets dirigés vers le réemploi. Le potentiel de réemploi des matières traitées dans les écocentres a été étudié au Lac-Saint-Jean. Il s’agit principalement de matières qui ne sont pas destinées aux collectes résidentielles de déchets, de matières recyclables ou de matières compostables. Ce sont principalement des résidus de construction, de jardinage, d’équipements et d’outillages. Seulement sur le territoire du Lac-Saint-Jean, les écocentres traitent plus de 25 000 tonnes de matières par année. La RMR et Réemploi+ – une entreprise d’économie sociale qui opérationnalise le développement du

It is a well recited figure that approximately one third of food produced globally is wasted (Turner 2019a). Many cities in the Global North have responded by rolling out new collection schemes and investing in treatment facilities for food waste. Montréal is no exception. In 2015, the city began its food waste collection program in a piecemeal fashion across the city. Prompted by provincial targets set by the waste management agency RecycQuébec, the Communauté Métropolitaine de Montréal has made ambitious organic waste management plans that increasingly espouse a “circular economy” approach. Residents are increasingly confronted with their responsibility to participate in the composting program and so to reinvent their everyday interactions with food and food waste. In this research, I employ qualitative methods to explore how the scalar politics of global food and food waste regimes shape Montréal’s municipal composting program and inform the everyday governance of food waste on the ground. I show that, despite calls for food waste prevention and promises for a “circular economy”, Montréal’s neoliberal approach to organic waste management continues to focus on lucrative downstream treatment efforts through private-public contracts. These neoliberal approaches not only compound a public depoliticisation of food waste but also obfuscate participation inequalities, download responsibility onto individuals in uneven ways, and transform everyday relations with nonhuman processes and animals. I draw on feminist, urban political ecology, and post-humanist scholarship to present municipal composting as a form of more-than-human carework that is embodied in uneven ways along lines of inequality. In this way, neoliberal environmental governance approaches shape not only what people are called to care for, and how they care, but also who has the capacity to participate in caring practices. Environ un tiers des denrées alimentaires produites à l'échelle mondiale

La lignocellulose est un biopolymère complexe, abondant et renouvelable, présent dans les parois cellulaires des plantes, qui est composé de lignine, de cellulose et d'hémicellulose. La lignocellulose fait l'objet de nombreuses recherches ces dernières années, notamment dans le contexte des applications en bioénergie (bioéthanol, biogaz, ), la production de produits chimiques (phénols, sucres, ) et produits biobasés (bioplastique, nanocellulose,). L'utilisation de la lignocellulose comme matière première peut contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre associées à l’usage des combustibles fossiles et ainsi diminuer l’impact de ceux-ci sur le changement climatique. Cependant, il reste encore des défis à surmonter, tels que l'optimisation de la sélection et de la préparation de la matière première, l'amélioration de l'efficacité des processus de conversion de la lignocellulose, et le développement de chaînes d'approvisionnement durables pour la biomasse lignocellulosique.Dans ce contexte, nous avons étudié diverses biomasses lignocellulosiques inexploitées en Algérie, notamment les tiges d'alfa, les palmes sèches, les grignons d'olive, les cônes de pin et les déchets de tomates, et analysé leurs compositions chimiques. Chaque biomasse a une composition spécifique, reflétée dans les concentrations différentes de cellulose, d'hémicellulose, de lignine et d'azote. Des micro-organismes capables de produire des enzymes, qui peuvent agir sur la lignocellulose, telles que la cellulase, la xylanase et la laccase ont été cultivés sur ces bioressources :les déchets de tomates se sont révélés être le substrat le plus adapté pour la production de ces enzymes. Une souche identifiée comme Trametes versicolor K1 était un bon producteur de laccase dans des conditions de culture submergées. Dans ces conditions, son développement sur les déchets de tomates a permis également une accumulation de saccharose et de sucres réducteurs. Ces déchets abondants en Algérie et dans, Doctorat en Sciences agronomiques et ingénierie biologique, info:eu-repo/semantics/nonPublished

Cet essai cherche à vérifier le potentiel de l’économie de la fonctionnalité pour réduire la consommation et le gaspillage de textiles au Québec. L’industrie mondiale du textile a grandement évolué dans le dernier siècle, où maintenant elle a une chaine de valeur complexe qui permet de produire des milliards de morceaux annuellement. Sur le plan économique, environnemental et social, les changements ont permis de faire croitre la valeur de l’industrie et de créer des emplois, mais ils ont causé des externalités environnementales et sociales sévères. Au niveau du Québec, le bas de niveau de production et alors la dépendance face à l’importation de textiles non-durables mènent à la surconsommation de textiles qui sont perçus comme des biens jetables. Le Québec a également une population qui s’intéresse de plus en plus au commerce en ligne et qui, en bonne partie, est consciente des comportements de consommation qui sont responsables, mais il a une industrie qui produit peu, un système de récupération des textiles qui n’est pas efficace et un système de recyclage des textiles peu développé. L’incapacité de détourner les textiles de l’élimination et de recycler ces produits mène à l’enfouissement des textiles et donc à la production d’émissions de GES en supplément à celles générées lors des étapes précédentes de la chaine de valeur. De plus, l’économie circulaire est un modèle qui cherche à contrer le système linéaire et elle comprend une multitude de stratégies, dont l’économie de la fonctionnalité qui, en bref, cherche à vendre la fonction d’un produit conçu de manière durable plutôt que le produit lui-même. Dans le cas du Québec, la progression de la transition vers l’économie circulaire semble être lente. En vue de vérifier la capacité de l’économie de la fonctionnalité d’atteindre l’objectif de l’essai, une analyse soulevant les forces, faiblesses, opportunités et menaces du Québec a été faite afin de vérifier cette capacité. L’analyse a démontré que le Québec bén

Les matériaux plastiques sont omniprésents dans nos sociétés, et pour cause, leur faible coût, leur polyvalence et leur durabilité les rendent idéals pour une panoplie d’applications. Ces éléments ont favorisé l’émergence d’une industrie lucrative dont la production pourrait tripler d’ici 2050. Toutefois, celle-ci est basée sur un modèle linéaire qui soutient l’extraction de matériaux fossiles et a généré près de 7 milliards de tonnes de déchets plastiques entre 1950 et 2017 dont seulement 10 % ont pu être recyclé. C’est ainsi que cette industrie contribue aux changements climatiques, pollue l’environnement et nuit à la faune et la flore. Sous cette forme, l’industrie plastique n’est pas durable d’où le besoin d’agir. Pour y remédier, le recyclage est une solution pertinente puisqu’elle permet de réduire la production de matériaux non renouvelables et de déchets. L’intégration des matériaux secondaires majoritairement recyclés mécaniquement est alors un maillon important à considérer. C’est pourquoi cet essai porte sur les limitations ainsi que le potentiel des résines secondaires dans l’atteinte d’une économie circulaire. L’objectif principal étant de déterminer si elles constituent un frein. Une recherche documentaire a démontré que la résine provenant du recyclage mécanique n’est pas identique à la vierge. Cette différence s’exprime par un coût supérieur et des enjeux de qualité. Le premier étant causé par la concurrence des résines vierges et la structure de coût de l’industrie du recyclage. La qualité s’est révélée problématique à cause de propriétés mécaniques et chimiques insuffisantes, d’une coloration inadéquate, de la présence de risques pour la santé et la sécurité, d’enjeux législatifs et finalement d’une perception négative. Ceux-ci étant principalement causés par la contamination et la dégradation des matériaux. Seuls ou combinés, ces éléments nuisent à l’intégration de la résine secondaire puisqu’elle ne possède pas les caractéristiques requises pour

Pour parvenir à réduire les émissions de gaz à effet de serre, il est nécessaire de réussir la transition écologique vers des énergies plus vertes. Mais, cette transition exige une demande croissante de minéraux et de métaux et, malheureusement, une augmentation inévitable des déchets métalliques générés lors des divers procédés de la transformation des métaux. Étant donné que ces déchets métalliques ont un effet néfaste sur la santé humaine et sur l’environnement, il convient de trouver des moyens de les gérer de façon efficace. Cela dit, cet exercice représente un défi majeur pour les responsables d’entreprises, qui doivent alors constamment se réinventer afin de trouver des méthodes de fabrication innovantes et performantes qui permettront de réduire la quantité de déchets produits, sans pour autant limiter la production et l’évolution de leur entreprise. Dans cet ordre d’idées, cet essai s’est intéressé aux pratiques de gestion répandues au sein de l’industrie de la transformation des métaux au Québec et à l’échelle mondiale. Pour y parvenir, une collecte de données a été amorcée par le biais d’une revue de littérature, d’entrevues et d’observations directes sur le terrain. Ces données ont permis de dresser un portrait de la situation actuelle, soit de définir et de classifier les minéraux et métaux, de préciser les étapes de la transformation des métaux au Québec et, finalement, de préciser les types de déchets métalliques produits et les pratiques de gestion de ceux-ci. Par la suite, une analyse des données recueillies a permis de constater que l’industrie de la transformation des métaux met en place des pratiques écoresponsables dans sa gestion des déchets métalliques qui sont surtout orientées vers des approches basées sur l’économie circulaire, notamment la valorisation, l’écologie industrielle, la revente, l’écoconception, l’optimisation d’opérations, la réparation et le reconditionnement. Il est pertinent de souligner que les pratiques répertoriées au Qué

La Politique québécoise de gestion des matières résiduelles émet notamment comme cible la valorisation de 70 % des résidus de construction, de rénovation et de démolition (CRD) à l’échelle de la province. Ces résidus peuvent se diviser selon deux grandes catégories : les agrégats, issus en majeure partie des projets d’infrastructure, et les non-agrégats, plus typiquement générés lors de travaux du secteur des bâtiments. En plus de se fixer une cible surpassant celle du gouvernement provincial, la Ville de Sherbrooke s’est dotée de sous-objectifs plus précis pour ces deux catégories dans son nouveau Plan de gestion des matières résiduelles (PGMR) qui couvre la période allant de 2023 à 2030. Alors que l’objectif global de valorisation des résidus de CRD est de 85 %, ceux des agrégats et des non-agrégats sont respectivement de 95 % et de 70 %. Selon les estimations du PGMR, produites pour l’année 2019, le sous-objectif qui concerne les résidus agrégats serait atteint. Cependant, en ce qui a trait aux résidus non-agrégats, le taux de valorisation estimé, soit de 46,1 %, se situe bien en deçà de l’objectif fixé. Compte tenu de ce qui précède, cet essai se donne comme objectif d’explorer les actions à mettre en place par la Ville de Sherbrooke afin d’augmenter le taux de valorisation des résidus de CRD non-agrégats du secteur du bâtiment générés sur son territoire. Tout d’abord, la problématique de gestion de ces résidus, présente partout au Québec, est placée dans le contexte particulier de Sherbrooke. Dans la même lignée, les enjeux rencontrés par les diverses parties prenantes du territoire sont traités. S’en suit une présentation de stratégies d’amélioration de la gestion des résidus de CRD non-agrégats accompagnées d’exemples d’initiatives locales et internationales : des moyens d’action généraux sont ressortis à la fin de cette section. C’est alors que les informations recueillies au fil des trois premiers chapitres de l’essai permettent d’effectuer une analyse de t

L’objectif de ce projet intervention est d’identifier les bonnes pratiques qui permettraient aux écocentres de jouer un rôle significatif dans la gestion des textiles post-consommation en Montérégie. L’écocentre favorise la récupération et le réacheminement de matières résiduelles vers les filières appropriées. La récupération de textiles dans les écocentres est à ce jour particulièrement faible. La problématique étudiée se situe dans le débalancement entre la forte consommation et la faible récupération des textiles au Québec. La filière québécoise du textile, essentiellement linéaire, doit se réformer afin de limiter les impacts sociaux, environnementaux et économiques liés aux modes de production et de consommation actuels ainsi qu’à la gestion inadéquate de la matière en fin de vie. La saine gestion des textiles post-consommation se trouve dans la priorisation de la réduction à la source, du réemploi et du recyclage, dans cet ordre et par rapport à la valorisation et à l’élimination. En Montérégie, la démarche de concertation du Conseil régional de l’environnement de la Montérégie portant sur la saine gestion des textiles résiduels vise à favoriser leur détournement de l’enfouissement par le déploiement d’actions alignées avec des stratégies d’économie circulaire. La diversité et la forte présence d’acteurs de réemploi, d’organismes de soutien et d’experts sur le territoire font de la Montérégie une région particulièrement engagée et prometteuse pour circulariser la filière. La concertation et la mobilisation du réseau d’acteurs constituent des leviers essentiels à l’identification et la mise en application de pistes de solution concrètes. Dans cette optique, une revue de littérature approfondie ainsi qu’une enquête auprès de cinq gestionnaires d’écocentres montérégiens ont été réalisées dans le cadre du présent projet intervention. Ces collectes ont permis de développer une compréhension approfondie et appliquée de la problématique, de ses enjeux ainsi que des

Among various industries, the construction sector has one of the greatest impacts on the environment. Minimizing the resource use and the waste outputs in this sector could be fulfilled by applying circular economy (CE) strategies. Although research on CE in the construction sector has increased in recent years, there have not been remarkable adjustments by applying these strategies to the construction industry. The purpose of this study was to examine the impacts of using CE strategies in the construction sector. A framework was adapted to guide the application of different CE strategies at the end-of-life of buildings. The framework was assessed by a case study of a residential building in mass timber. This study evaluated the application of CE strategies from the environmental aspect with the life cycle assessment (LCA) method. The results confirmed that circular strategies can deliver lower environmental impacts.

Le territoire de la communauté métropolitaine de Québec (CMQuébec) présente un taux de mise en valeur des textiles de 36,4 %. Le territoire génère près de 11 710 tonnes de résidus textiles et environ 7 447 tonnes sont éliminées. Dans le but de créer une économie verte pour cette matière non ciblée par la collecte sélective, la CMQuébec a élaboré un projet de Plan métropolitain de gestion des matières résiduelles pour 2024-2031 dont l’un des objectifs est d’atteindre à 49 % le taux de mise en valeur des textiles. En effet, tandis que la quantité de résidus textiles s’accroît, le développement de nouveaux débouchés est en pleine expansion. Ce secteur est confronté au défi de : manque de disponibilité pour le système de récupération; la méconnaissance des solutions de récupération et enfin le manque de système de mise en valeur structuré et étendu à l’échelle du Québec. Cet essai se consacre à l’étude approfondie des pistes d’optimisation de la gestion des textiles dans la CMQuébec Rive-Nord. L’objectif est d’évaluer les pratiques actuelles de gestion des textiles, en vue d’identifier les opportunités d’amélioration et de proposer des solutions durables en adéquation avec les principes de l’économie circulaire. La recherche d’information s’est faite par la collecte de données primaires (notamment par des entrevues en ligne, des échanges courriel et des appels téléphoniques) et la collecte de données secondaire (recherche documentaire). La suite de l’analyse FFOM des débouchés textiles a permis de mettre en lumière les défis et les lacunes dans le système existant tout en soulignant les forces et les faiblesses. La CMQuébec fait face à plusieurs défis comme la disparité dans la gouvernance locale et régionale, le manque d’accompagnement par des centres de recherches et la pénurie de main-d’œuvre. La dernière partie de l’essai se penche sur la proposition de recommandations et de stratégies concrètes visant à optimiser la collecte, la réutilisation, le recyclage et la va

L’objectif de cet essai est de comprendre l’impact du reconditionnement sur le réemploi. Le réemploi moderne est devenu une pratique de plus en plus nécessaire pour le secteur du bâtiment. Cependant, il fait face à certaines difficultés. Effectivement, les matériaux sur les chantiers de déconstruction ne sont pas toujours bien diagnostiqués et la connaissance de leur caractéristique est limitée. De plus, il est difficile pour les constructeurs d’installer des matériaux sans garantie, d’autant plus que les acteurs du bâtiment ne sont pas assez formés au réemploi et qu’un rejet de ces matériaux de seconde main existe. Aussi, l’économie de l’activité est assez bancale et il est nécessaire d’obtenir des aides ou de travailler avec des maîtres d’ouvrage acceptant de financer plus que pour du neuf. Or, cet essai cherche à identifier si le reconditionnement pourrait devenir une solution. Il se distingue en deux sortes. Premièrement, un reconditionnement semi-industriel est représenté par deux cas d’étude : Mobius réemploi et Cycle Up. Les acteurs moteurs sont des experts du réemploi connaissant le réseau nécessaire pour s’intégrer dans la chaîne de valeur. Ils cherchent à mettre en place un procédé technique pour des matériaux courants de la déconstruction en collaborant avec d’autres acteurs. Deuxièmement, la réflexion se tourne autour du reconditionnement artisanal. Dans ce cas, l’expertise est sur le matériau qui peut d’ailleurs être plus rare comme Frédéric Matt s’intéressant aux radiateurs en fonte. Les artisans qui s’en occupent sont également les responsables de la dépose et de la réinstallation, ils sont présents sur chaque étape du réemploi. Ainsi, chacune à leur manière, ces deux formes de reconditionnement encouragent le réemploi, et particulièrement en permettant la fourniture de grandes quantités de matériaux contrôlés et garantis et en assurant une plus-value-économique qui stabilise la santé financière de la pratique.

Le passage d’un système d’économie linéaire à une logique circulaire est une transition nécessaire dans la lutte contre les changements climatiques et pour la préservation de l’environnement. Le secteur de la construction représente un grand potentiel d’atténuation des changements climatiques en fonction de sa grande part de responsabilité dans l’extraction des ressources naturelles ainsi que de sa forte production de gaz à effet de serre et de matières résiduelles. Toutefois, l’adoption de pratiques circulaires dans cette industrie au Québec est encore hésitante en raison de nombreuses barrières, dont le manque de lignes directrices adaptées aux réalités territoriales. Ainsi l’objectif de cet essai est d’analyser l’application d’une chaîne logistique structurée de la gestion circulaire des matériaux de construction à l’échelle d’un territoire, soit celui de la municipalité régionale de comté Brome-Missisquoi. Afin d’y parvenir, un chapitre brosse le portrait de la situation actuelle de la gestion des résidus de construction au Québec, puis pour le territoire de Brome-Missisquoi. Ensuite, le modèle de l’approche territoriale et ses étapes méthodologiques sont utilisés pour identifier les caractéristiques et enjeux concernant la gestion des matériaux de construction propres au territoire à l’étude. Ceux-ci sont analysés dans une matrice de forces, faiblesses, opportunités et menaces pour en ressortir des constats généraux sur lesquels s’appuient les recommandations. Les résultats de l’analyse démontrent que les faiblesses et les menaces les plus importantes du territoire de Brome-Missisquoi quant à l’implantation d’une stratégie régionale de gestion des matériaux de construction sont le manque de connaissances du secteur de la construction et de ses dynamiques, la faible priorité et le faible encadrement accordé à la gestion des résidus de construction, une mobilisation plus ardue des acteurs de la construction ainsi qu’un manque de coordination entre les initiatives

Ce mémoire examine les effets des facteurs situationnels perçus tels que la commodité perçue, le coût perçu, la durée perçue et l'effort perçu, liés au recyclage du plastique durable, sur le comportement de consommation circulaire du plastique durable. Il examine également le rôle médiateur de l'attitude environnementale dans cette relation. L'objectif essentiel de cette recherche est de mieux comprendre la relation tripartite entre les facteurs situationnels, le comportement de consommation circulaire du plastique durable avec le rôle médiateur de l’attitude environnementale. La méthodologie de recherche adoptée est une méthode quantitative, avec un questionnaire en ligne administré à un échantillon de 1000 répondants de toutes les provinces du Canada. Les données collectées ont été analysées à l'aide de techniques statistiques telles que l'analyse factorielle et le logiciel SPSS. Les résultats de cette recherche mettent en lumière l'impact positif des facteurs situationnels perçus sur l'attitude environnementale. La perception d’une plus grande commodité, un coût perçu plus faible, une durée perçue plus courte et un effort perçu réduit liés au recyclage du plastique durable favorisent l’adoption d’une attitude environnementale positive. De plus, le bilan de cette recherche montre la relation positive entre l'attitude environnementale au comportement de consommation circulaire du plastique durable. Cette recherche illustre également les liens importants entre les attitudes environnementales et les comportements de consommation circulaire de plastique. Par ailleurs, il est nécessaire de préciser qu’à travers cette étude, il existe une relation médiatrice, notamment partielle, entre l’attitude environnementale et le comportement de consommation circulaire du plastique. Ce travail de recherche explore comment les attitudes influencent le comportement de consommation circulaire du plastique et quel rôle médiateur jouent les attitudes dans le contexte spécifique de la c

Pourtant, il s’agit d’une des stratégies circulaires les plus basses dans la hiérarchie 3RV (réduction, réemploi, recyclage, valorisation). Elle n’implique en effet aucun changement structurel ou systémique majeur du modèle « linéaire », soit l’extraction, la production et la mise au rebut de biens, vers un modèle circulaire, où la création de produits intervient à partir de matières secondaires.