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In order to massify energy improvement of residential existing buildings, it’s important to take into account the complex criteria defining the housing stock and to consider various scales of intervention. To reduce the energy consumption of this sector, it’s necessary to focus the action where energy saving is most important. Our ambition consists in developing methods allowing to exploit different residential sector databases in order to generate accuracy energy diagnosis at building scale first, to aggregate them at a higher scale level then. This approach is based on data series implementation in a GIS tool combined with a physical approach.Indeed, since GIS is not only intended for producing a map, it’s possible to exploit its ability to manage spatial data and to produce geometric parameters necessary for energy calculations. These parameters can be enriched or crossed with other data (such as the age of the building, envelope components, climate) to estimate energy consumption and to forecast demand.Building geometry description is necessary to estimate energy heat balance. The geometrical envelope characteristics can be extracted from the information of building entities present in the BD TOPO spatial database. Some procedures were developed and validated to evaluate the areas of different envelope components: area of external walls, roofs, floors, volume and identify adjoining building surfaces. All these parameters allowed us to calculate the precise orientation of each elevation and to evaluate real solar gains.The second database used corresponds to data gathered, treated and structured by CEREMA from the complex taxation files of government. Among the different data collection, this database contains information about age, dwelling number and habitable area aggregated at the parcel. This database allowed us to identify archetypes. The TABULA nomenclature was chosen to be used in the framework of ATRE project because it’s an exhaustive national classification. The spatial data can be crossed with information about age and size in order to assign TABULA archetypes for all residential buildings composing the stock.In order to face the problems of fuel poverty, the heating needs calculated by the atlas will be crossed with social databases in order to offer a social, financial and energy knowledge at different scales of the territory.; La massification des rénovations énergétiques du bâti résidentiel existant nécessite d’en traiter la complexité tout en articulant les différentes échelles d’intervention. Pour réduire les consommations énergétiques liées aux bâtiments résidentiels, il est nécessaire d’agir là où les gisements d’économie d’énergie sont les plus importants.L’objectif du projet de recherche ATRE est de réaliser un atlas géo-référencé des gisements de rénovation. Il s’agit d’une méthode permettant de réaliser un outil opérationnel et dynamique pour les multiples acteurs de la transition énergétique.La démarche adoptée consiste à mettre à profit les potentialités des outils SIG pour caractériser le bâti résidentiel à travers l’exploitation et le croisement des bases de données telles que la BD TOPO ou les fichiers fonciers. Grâce aux SIG, il est possible de définir un ensemble de données détaillées permettant d’établir le bilan thermique de chaque édifice (parois mitoyennes, orientation et hiérarchisation des façades, surfaces des éléments d’enveloppe, volume, etc.). L’exploitation des données spatiales a aussi pour objectif de contextualiser les bâtiments.Des méthodes et outils ont été développés et validés sur diverses zones d’étude en partant d’une modélisation systématique à l’échelle de chaque édifice. Lors de la phase dédiée à l’expérimentation l’atlas a été produit sur le territoire de la commune de Septèmes-les-Vallons. L’agrégation des données produites a permis de les cartographier afin de donner une lecture énergétique multi-scalaire du territoire. Cette lecture permet d’identifier les zones à enjeux.Le croisement de ces données avec des indicateurs socio-économiques permettront de compléter cette lecture afin d’identifier les poches de vulnérabilité voir de précarité énergétique. Dans ce sens, la production d’un atlas dynamique constitue un levier favorisant l’implication de multiples acteurs dans les processus de rénovation énergétique.

National audience; This communication addresses the links between project and research through the issue of temporality and its methodological implications. Taking the project as « a case study », the research focuses more on the process than on the artifact. The Phd studies three projects in progress at three different stages, which has effects on research methods, on the articulation between project's temporality and research's temporality, but also on the interaction between the researcher and its fields, and between research and projects, all « in the making » (Tonnelat, 2007). The cases bring especially the issue of time in the urban transformation, designing new temporal relationships to project, planning and management, as well as questioning the role and impact of the researcher at various moments of urban transformation. The issue of temporality passes through both the research object, the problematization and methodological issues, which leads us into an « intermediate zone between epistemology and methodology », between « theoretical reflexion » and « cooking book » (Olivier de Sardan, 1995).; Cette communication propose d'aborder les interactions entre projet et recherche à travers l'enjeu des temporalités et ses implications méthodologiques. Prenant le projet comme « objet d'étude », la recherche s'intéresse à une acception du projet davantage comme processus que comme artefact. La thèse étudie trois projets en cours à trois stades différents : cela a des impacts en termes de méthodes de recherche, d'articulation entre temporalités de projets et temporalités de recherche, mais aussi en termes d'interactions entre le chercheur et ses terrains et entre la recherche et les projets, tous autant « en train de se faire » (Tonnelat, 2007). Les cas étudiés travaillent particulièrement la question du temps dans la transformation urbaine et les processus de projets, dessinant de nouveaux rapports temporels à la question du projet, de l'aménagement et de la gestion, ainsi que des questionnements sur le positionnement et l'impact du chercheur à différents moments de la transformation urbaine. L'enjeu des temporalités traverse donc à la fois l'objet de recherche, la problématisation et les enjeux méthodologiques, ce qui nous amène à nous aventurer dans une « zone intermédiaire entre épistémologie et méthodologie », entre « réflexion théorique » et « livre de cuisine » (Olivier de Sardan, 1995).

Cet article propose une analyse des conflits relatifs à la création du Parc national des Calanques (18 avril 2012), premier parc périurbain européen. La grille de lecture proposée est celle de l’effort environnemental, défini comme la contribution, socialement différenciée et potentiellement inéquitable, des acteurs sociaux aux politiques publiques de protection de l’environnement. S’inscrivant dans le cadre d’analyse des inégalités environnementales, ce suivi sociologique initié en 2008, regroupe un dense corpus de données (observations directes, entretiens, questionnaires). L’analyse porte sur le processus de concertation et sur les premières implications de la requalification environnementale de ce lieu fréquenté de longue date par des populations urbaines locales. Une première partie porte sur les conflits relatifs aux modes de fréquentation du lieu et une seconde sur ceux relatifs à ses portes d’entrée. Mettant en regard ces deux dimensions, une dernière partie montre comment l’effort environnemental se double d’un autre type d’effort, que l’on qualifiera d’urbain. This article proposes an analysis of the conflicts surrounding the creation of the Calanques National Park, near Marseille (on April 18th, 2012), the first periurban national park in Europe. Our approach has embraced the analytical framework of environmental effort. Environmental effort may be defined as the socially differentiated and potentially unfair contribution of social actors to public environmental-protection policies. As part of a wider environmental inequality framework, this sociological survey, initiated in 2008, has gathered a variety of data (direct observations, interviews, questionnaires). We shall look at both the importance of procedures implemented and the role these procedures play in the environmental reclassification of this area, which has long been used by local urban populations. The first part of the article focuses on conflicts relating to uses within the park itself, while the second focuses on conflicts concerning the management of its entry points. Linking these two dimensions, the final part of the article shows how environmental effort goes hand in hand with urban effort.

[Departement_IRSTEA]Territoires [TR1_IRSTEA]DTAM [Axe_IRSTEA]DTAM-QT1-INEGALITES; International audience; Depuis 2008, les auteures réalisent un suivi sociologique de la construction politique du Parc National des Calanques (PNCal), ses usages sociaux et ses controverses environnementales. Initié dans le cadre de deux programmes de recherche, l’un (APR CDE) relatif au processus de concertation visant la création du PnCal , l’autre (APR LITEAU) concernant la fréquentation terrestre et marine du territoire du futur PnCal , ce travail se poursuit dans le cadre d’un projet en cours, EFFIJIE. EFFIJIE met au c½ur de l’analyse la question de « l’effort environnemental » demandé par la puissance publique et/ou concédé par les différents riverains et usagers du PnCal au nom de la protection de l’environnement. L’effort environnemental se définit comme la contribution, socialement différenciée et potentiellement inéquitable, des acteurs sociaux aux politiques publiques de protection de l’environnement (Deldreve et Candau 2014). Il peut notamment prendre la forme de limitations d’accès à un espace protégé, de régulations ou d’interdictions de certaines pratiques, de paiements de droits d’accès. Les enjeux relatifs à l’effort environnemental en tant que forme spécifique d’inégalité sociale sont exacerbés ici. Non seulement la frontière entre le PnCal et Marseille, ville pluriethnique marquée par de fortes inégalités sociales et spatiales, est particulièrement poreuse, mais en plus, cette « seconde ville de France » en général, et ses quartiers populaires en particulier, souffrent d’un déficit chronique d’espaces publics verts et balnéaires (Hérat 2010, 2012, Claeys et al. 2012).

Comment apprendre l’architecture à l’école ? Si l’architecture semble actuellement incapable de trouver une place durable au sein du système scolaire français, depuis la fin des années 80, les enseignants ont la possibilité de stipuler des partenariats avec des architectes médiateurs, mettant en place des actions éducatives. De telles actions facilitent une mise en relation, ouvrent des opportunités et permettent la rencontre entre deux milieux professionnels traditionnellement séparés, les enseignants et les architectes, dans l’objectif de démocratiser la culture architecturale.Un profil spécifique d’enseignants, issu majoritairement des disciplines artistiques, sollicite des intervenants externes. De même, un profil particulier d’architectes médiateurs répond à leur appel. Les données recueillies jusqu’à ce moment montrent que ces deux milieux communiquent par des dispositifs d’action spécifiques, qui articulent les acteurs selon des rapports différents d’autonomie ou de collaboration : le cours magistral, l’activité pédagogique et le projet coopératif, qui implique une collaboration plus conséquente entre les acteurs. Nous faisons l’hypothèse que, parmi les trois dispositifs d’action, celui du projet coopératif en particulier produit de l’innovation dans le milieu scolaire et dans les pratiques des enseignants, mais aussi des apprentissages inédits pour les élèves et des phénomènes de rayonnement des connaissances sur les acteurs extra-scolaires. Cette communication aspire à présenter certains effets de la co-construction de l’action éducative par le binôme enseignant-architecte, dans le cadre des résultats d’un protocole de recherche-action mis en place depuis janvier 2015 sur trois écoles de la Métropole de Bordeaux. Le protocole se développe sur six mois et se structure en trois phases : le contact avec les acteurs, le processus d’action (l’organisation et l’animation d’une action éducative d’architecture commune aux trois écoles) et le suivi des effets. Il implique la participation de quatre groupes d’acteurs : les directeurs et les enseignants des écoles concernées par l’action, les élèves impliqués dans l’action et les parents des élèves. Nous verrons comment la pratique de projet, utilisée comme méthodologie pour structurer l’action, génère un mode d’enseignement original de l’architecture à l’école : le projet constitue à la fois le processus pédagogique de l’action éducative et le vecteur culturel et participatif pour diffuser l’architecture, pour permettre l’interconnexion et l’échange entre acteurs scolaires et extra-scolaires, pour créer et valoriser des compétences.

Responsable scientifique d'une exposition itinéraire

[Departement_IRSTEA]Territoires [TR1_IRSTEA]DTAM; Parce qu'il sera le premier parc national nouvelle génération et situé aux portes d'une agglomération de plus d'un million d'habitants, le futur Parc National des Calanques est porteur d'enjeux tant écologiques que sociaux, politiques et économiques exacerbés. Ces enjeux sont mis en débat dans le cadre d'un processus de concertation mis en ½uvre par le Groupement d'Intérêt Public (GIP) des calanques de Marseille à Cassis (GIP des calanques) au cours des années 2009 et 2010. Notre projet s'est déroulé pendant le temps de cette concertation. L'un de ses principaux objectifs est l'étude de cette concertation organisée par le GIP en vue de contribuer à l'élaboration du projet de territoire du parc national, formalisé dans une charte. Nous nous proposons d'analyser la genèse, les modalités, les avancées et les obstacles de ce processus, la manière dont il rencontre ou non d'autres formes de participation citoyennes (associations, collectifs) qui marquent l'histoire de la protection des Calanques, et les propositions sur lesquelles il débouchera. Notre objectif, né de la confrontation de deux objets d'étude encore peu associés les processus dialogiques d'une part, les inégalités écologiques d'autre part -, est, de mettre en exergue les modes d'articulation potentielle entre exigence de préservation et préoccupations en termes d'égalité d'accès et de légitimités des usages.