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La politique expansionniste de la russie a eu des répercussions très variables sur le marché de la banane.

Le marché américain n'échappe pas à la forte inflation du prix à l'importation de la banane.

Qu'en est-il de la variation des taux de marge tout au long de la filière, après cette année 2022 qui restera sans aucun doute dans les annales ? C'est une question tout à la fois extrêmement compliquée à documenter et extrêmement sensible à instruire.

Alors que, depuis le milieu des années 2010, FruiTrop se faisait l'écho de la longue glissade déflationniste qui allait inscrire dans la durée l'état de paupérisation du secteur bananier en Europe, il a fallu des crises à répétition pour voir s'inverser la courbe de destruction de valeur.

La très jeune industrie portugaise n'occupe actuellement qu'une place très modeste sur le marché mondial de l'avocat (moins de 10 000 t exportées jusqu'alors). Le verger, estimé entre 2 600 et 2 800 ha début 2023, se concentre en Algarve et dans une moindre mesure dans l'Alentejo, régions au climat méditerranéen mais néanmoins propices à cette culture tropicale. L'industrie, d'un bon niveau technique, est construite sur un modèle hybride de petites à moyennes exploitations et de quelques structures de plusieurs centaines d'hectares, l'ensemble répondant aux standards sociaux et environnementaux élevés en vigueur dans la Communauté européenne. Malgré un récent ralentissement du rythme de plantation, le potentiel exportable devrait très rapidement se développer pour approcher 40 000 t vers 2030.

Given the persistent poor livelihood of cocoa-farming households, future climate predictions and the worldwide demand pressure for higher cocoa quality and productivity, there is still a strong need to find new approaches that guarantee a sustainable cocoa future in cocoa-producing countries amongst which Cameroon is one of them. This exploratory research investigates potential future pathways for the cocoa sector in Cameroon by mapping the perceptions of actors involved in the socio-technical regime. Qualitative expert interviews, structured questionnaires and field observation, as well as a focus group discussion have been applied to understand how a sustainability transition can be triggered. The study shows that actors envisage a sustainability change which determines their actions; however, their perceptions towards future transitions are not actively coordinated. Actors are not finding a way of adopting new organizational structures and letting a transition occur effectively, like in the case of certification standards. An alignment of perceptions and activities, and a stronger cooperation between the private and public are strongly recommended. The study encourages to consider a coordination of actors' perceptions towards future scenarios as a starting point to study sustainability transitions.

La banane est le produit le plus fruit compétitif, ce qui est aussi sa damnation. En effet, depuis 2010, un tiers de sa valeur a été détruit. A quoi peut donc servir d'être ultra compétitif ? Pour l'aval, c'est très clair. C'est un marqueur d'attractivité de ses magasins. Il faut dire que le déséquilibre entre offre et demande est en faveur du distributeur. Dommage, car on demande beaucoup aux filières de production en termes de transition agroécologique ou d'avancées sociales, et elles sont de moins en moins rémunérées pour cela.

International audience; On international markets, prices of grains (wheat, maize) and vegetable oils (rapeseed, sunflower, soybean, palm) have been rising since mid-2020. Biofuels play a major part in this increase, and the war in Ukraine, which began in February 2022, has exacerbated it. Biofuels in fact link the price of these commodities to that of crude oil: when the crude oil price rises, the biofuels industry increases its demand for maize and vegetable oils. Temporarily limiting this industrial usage would reduce the price of these commodities. Moreover, in case of an increase in rice prices, one solution would be to authorise Japan to export the rice stock it has built up under World Trade Organization (WTO) rules. In order to prevent future crises, these two levers could be activated as soon as world prices of these agricultural commodities reach predetermined levels.

Si la progression sensible de l'offre d'hybrides tardifs attendue en 2022 n'est pas une surprise, le marché s'annonce moins dégagé que prévu en début de saison. En effet, la saison de clémentine s'est prolongée au-delà de ce que laissait penser l'important déficit de production espagnol. Par ailleurs, le prix élevé du fret maritime conduira-t-il a une plus forte concentration de l'offre sur le marché communautaire ? FruiTrop vous propose de faire le point sur une campagne plus difficile que prévu pour les stars du marché des petits agrumes, qui pourront néanmoins compter sur leurs exceptionnelles qualités organoleptiques et de conservation.

La récolte méditerranéenne d'agrumes sera nettement déficitaire en 2022-23, des La récolte méditerranéenne d'agrumes sera nettement déficitaire en 2022-23, des conditions climatiques anormales étant à l'origine de fortes baisses, notamment dans des pays producteurs majeurs de la région. Les volumes disponibles pour le marché communautaire, élargi au Royaume-Uni, s'annoncent contraints, certains des principaux fournisseurs étant fortement touchés. Si l'approvisionnement devrait être limité, tout au moins à certaines périodes, qu'en sera-t-il des ventes dans un contexte de retour à une forte inflation grevant particulièrement le budget des ménages dans certains pays ? FruiTrop vous propose de faire le point.

Après une année 2020 désastreuse, le prix import sur le marché russe retrouve des couleurs en 2021 pour rejoindre la moyenne de la dernière décennie à 12.7 US$/carton. Côté prix de détail, la banane reste de très loin le fruit le plus attractif.

Le Royaume-Uni est le premier pays européen à avoir importé des bananes, et ce depuis les années 1880, en provenance des Canaries, puis des îles de l'empire britannique (Jamaïque et Windward Islands). Pendant la seconde guerre mondiale, la banane a disparu des étals, les bateaux commerciaux ayant été réquisitionnés pour l'effort de guerre, et son absence en a fait le symbole des privations et des sacrifices consentis. Elle a fait son come-back dans les années 1950, devenant très rapidement un produit stratégique pour la distribution. Depuis, sa consommation s'est fortement développée, jusqu'à faire du Royaume-Uni le second marché européen en termes de volumes.

Rien de très nouveau aux Etats-Unis où l'amont impose son rythme au marché bananier. Cette année, force majeure oblige, les prix au stade import (spot) sont restés au sommet, entraînant une légère inflation des prix au stade détail.

Exportant environ 14 % des volumes mondiaux de bananes biologiques, soit 210 000 tonnes, la jeune filière banane export du Pérou reste d'une taille modeste. Les quelque 10 000 micro-producteurs, concentrés dans le nord du pays, sont parvenus à développer un des premiers pôles d'exportation de bananes certifiées biologiques et Fairtrade au monde, grâce notamment à l'absence de la cercosporiose noire. Toutefois, la forte dynamique de croissance du secteur, connue depuis le début des années 2000, semble s'être estompée. Si le marché demeure toujours demandeur, les producteurs sont aujourd'hui confrontés à des problèmes croissants de gestion de l'eau, de fertilité biologique des sols, ainsi qu'à de nouvelles contraintes sanitaires comme l'arrivée de la TR4 depuis 2021. A cela s'ajoutent des problèmes de rentabilité face à une concurrence internationale qui s'intensifie, avec la montée en puissance de nouveaux pays producteurs, plus performants et dans un contexte de marché de plus en plus concurrentiel.

International audience; Sur les marchés internationaux, les prix des céréales (blé, maïs) et des huiles végétales (colza, tournesol, soja, palme) ont augmenté à partir de la mi-2020. Les biocarburants jouent un rôle majeur dans cette hausse et la guerre en Ukraine, qui a débuté en février 2022, l’a exacerbée. Les biocarburants lient en effet le prix de ces denrées à celui du pétrole : lorsque le prix du pétrole augmente, l’industrie des biocarburants accroît sa demande de maïs et d’huiles végétales. Limiter provisoirement cet usage industriel ferait baisser leurs prix. De plus, en cas de hausse du prix du riz, une solution serait d’autoriser le Japon à exporter son stock de riz constitué dans le cadre des règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Afin de prévenir les crises futures, ces deux leviers pourraient être déclenchés dès que les prix internationaux de ces denrées agricoles atteignent des niveaux prédéfinis.

Ayant souffert des effets collatéraux de la pandémie de Covid en 2020, l'ananas a fait son grand retour sur la scène mondiale en 2021. Si la remontée se poursuit en 2022 sur le marché américain, où l'ananas est en passe de franchir un record de consommation, en Europe tous les signaux ne sont pas forcément au vert. En cause, des baisses de productivité liées aux effets de La Niña, des coûts de fertilisants ayant atteint des niveaux astronomiques, et surtout un marché européen nettement moins attractif en raison de la dévaluation de l'euro face au dollar et de coûts de fret qui ont explosé. Alors que la production progresse sur cette fin d'année 2022, des interrogations pèsent sur la dynamique des principaux marchés importateurs.

International audience; Despite large volumes of cattle stocks in the Sahel, most exports of cattle products remain as live animal sales rather than meat. However, there is increased interest amongst donors and governments to increase value-added exports of beef. In this paper, we provide results from a simulation analysis that explores the prospective competitiveness and benefits of exporting beef from Burkina Faso to Ghana rather than live animals. The paper reviews trading patterns in live animals along the corridor and meat imports from overseas destinations to Ghana. Model results highlight limited competitiveness of the main products demanded in destination markets (offals). Market segmentation strategies, infrastructure development, and animal productivity all generate marginal improvements in competitiveness, but not enough to compete with third-country supplies. Only specific, largely external macroeconomic conditions provide for significant improvements in competitiveness. The paper further reveals the relatively modest employment gains associated with increased exports of meat in lieu of live animals. The analysis suggests a re-think on large-scale investments in downstream functions in the value chain, instead illustrating the fundamental role of upstream investments in productivity, animal health, and collective action to promote greater market integration between pastoralists and formal sector buyers.

International audience; Agricultural price shocks strongly affect farmers' income and food security. It is therefore important to understand and anticipate their origins and occurrence, particularly for the world's main agricultural commodities. In this study, we assess the impacts of yearly variations in regional maize productions and yields on global maize prices using several statistical and machine-learning (ML) methods. Our results show that, of all regions considered, Northern America is by far the most influential. More specifically, our models reveal that a yearly yield gain of +8% in Northern America negatively impacts the global maize price by about –7%, while a decrease of –0.1% is expected to increase global maize price by more than +7%. Our classification models show that a small decrease in the maize yield in Northern America can inflate the probability of maize price increase on the global scale. The maize productions in the other regions have a much lower influence on the global price. Among the tested methods, random forest and gradient boosting perform better than linear models. Our results highlight the interest of ML in analyzing global prices of major commodities and reveal the strong sensitivity of maize prices to small variations of maize production in Northern America.; Les chocs de prix agricoles affectent fortement les revenus et la sécurité alimentaire des agriculteurs. Il est donc important de comprendre et d'anticiper leurs origines et leur occurrence, en particulier pour les principaux produits agricoles de base dans le monde. Dans cette étude, nous évaluons les impacts des variations annuelles des productions et des rendements régionaux de maïs sur les prix mondiaux du maïs en utilisant plusieurs méthodes statistiques et d'apprentissage automatique (ML). Nos résultats montrent que, de toutes les régions considérées, l'Amérique du Nord est de loin la plus influente. Plus précisément, nos modèles révèlent qu'un gain de rendement annuel de +8% en Amérique du Nord a un impact négatif d'environ -7% sur le prix mondial du maïs, tandis qu'une baisse de -0,1% devrait augmenter le prix mondial du maïs de plus de +7%. Nos modèles de classification montrent qu'une petite diminution du rendement du maïs en Amérique du Nord peut gonfler la probabilité d'une augmentation du prix du maïs à l'échelle mondiale. Les productions de maïs dans les autres régions ont une influence beaucoup plus faible sur le prix mondial. Parmi les méthodes testées, random forest et gradient boosting sont plus performants que les modèles linéaires. Nos résultats soulignent l'intérêt des ML pour l'analyse des prix mondiaux des principales matières premières et révèlent la forte sensibilité des prix du maïs à de faibles variations de la production de maïs en Amérique du Nord.

International audience; AbstractFair trade (FT) schemes claim to improve food security by generating economic gains for certified households. Previous research has shown that FT-certified households may benefit from higher prices and incomes. However, little attention has been paid to the implications of FT for food security. In this paper, we use qualitative data, cross-sectional household surveys conducted among coffee-growing households in Peru and matching econometric methods to investigate whether economic gains resulting from FT are enough to ensure food security for farming households. Results show that although FT increased the return from certified coffee (prices, production, yields and net return), the extent of the food insecurity facing FT participants remained unchanged. Our qualitative results suggest that farming households use the additional income they receive from FT to pay for their children’s higher education as a long-term non-farm investment. This leakage effect raises the question of the effect of FT in the medium and long term from a rural development perspective.

Avec des exportations annuelles dépassant 6.5 millions de tonnes, l'Équateur domine le commerce international de la banane. Son tissu productif est plutôt original par rapport à ses concurrents latino-américains, car il est principalement composé de petits et grands producteurs nationaux. Malgré d'importantes contraintes climatiques induisant une productivité moyenne, la croissance se poursuit grâce au développement des surfaces. L'Équateur est le seul pays exportateur alimentant tous les marchés mondiaux, aussi bien sur des bases contractuelles que spot. Le secteur est indispensable à l'économie locale : il représente 38 % du PIB agricole et est désormais très encadré par le gouvernement, qui contrôle les surfaces cultivées pour l'export et fixe chaque année un prix minimum payé aux producteurs.

Le marché mondial de la lime s'est considérablement développé ces dix dernières années à un rythme de croissance de 7 % par an, passant de 474 000 tonnes en 2010 à 904 000 tonnes en 2020. Tant et si bien que depuis 2016, les échanges internationaux de lime pèsent plus lourd que ceux du pomelo. Si l'engouement pour ce produit apparaît loin de s'affaiblir, le socle de travail des professionnels du secteur reste étonnamment restreint, avec seulement deux principaux pays fournisseurs, le Mexique et le Brésil, et deux marchés importateurs, les Etats-Unis et l'Europe.

C'est un fait : les termes de l'échange continuent de se dégrader et atteignent même la cote d'alerte. Entre érosion tendancielle du prix européen de la banane et forte inflation du coût des facteurs de production, les marges sont proches de zéro. Surtout que la réglementation et les marchés demandent de faire mieux tant en termes environnementaux que sociaux et que les menaces sanitaires rodent. Le secteur doit évoluer, c'est une nécessité impérieuse. Mais jamais personne ne se pose la question du mode de financement de ces changements de pratiques imposés.

Malgré des hauts et des bas, la première partie de la saison d'hiver 2020-21 a été plutôt positive, les volumes commercialisés progressant sensiblement sans baisse majeure du cours moyen. Comment le marché va-t-il évoluer au 1er trimestre 2021 ? La question se pose avec d'autant plus d'acuité que le déclin très précoce de la saison chilienne rebat les cartes. FruiTrop vous propose de faire le point.

Using a case study, this article uses the concept of network orchestration to examine the role of exporters in the implementation of voluntary cocoa certification in Cote d’Ivoire. To this end, data were collected from literature reviews, surveys of two exporters, and 20 cooperatives. Actor linkage matrix, actor linkage map and discourse analysis are used to understand the role of exporters in cocoa certification in Cote d’Ivoire. The findings show that exporters not only participate in the construction of a network of actors around the implementation of cocoa certification, but above all they pilot the network to facilitate certification implementation by actively participating in the mobility of knowledge and financial resources within the network and managing the certification process. However, although exporters play a key role in the implementation of voluntary certifications, their role as network orchestrator is dilemmatic. Indeed, they use their position as orchestrator to control sales of cooperatives’ certified cocoa and their premium.JEL Codes: O350, Q55

The nature of the relationship between the European Union (EU) and Africa is in permanent evolution. Historically, the EU mostly dominated the relationship while Africa developed adaptive/reactive strategies. With the establishment of new powers as well as efforts to decolonise the thought and practise of North-South interactions, it is crucial to understand what the future of the relationship could be. The purpose of this paper is to draw lessons from the “Broadening the debate on EU-Africa relations” workshop whose aim was to advance perspectives on EU-Africa relations from the point of view of African scholars. The process consisted of identifying major influential factors in the relationship and assessing what role they played in the past and what role they could play in the future. The results indicate a decline of the importance of EU-dominated factors and the emergence of African agency related factors. We interpret these results as a transformation of this relationship, using the concept “post-normal” to highlight indeterminacy, insolvability and irreversibility as the new context. Implications are discussed regarding the type of research that needs to be developed in order to further investigate this transformation, particularly the meaning of a shifting focus from (normal times) EU-Africa relationship to (post-normal times) Africa-EU relationships., SCOPUS: ar.j, info:eu-repo/semantics/published

L'année 2019 est assez atypique tant sur le plan de l'évolution du cours du caoutchouc naturel que sur les quantités produites et consommées dans le monde. Si l'année 2018 avait été marquée par une lente, mais durable chute des cours tout au long de l'année, en revanche, 2019 présente un profil assez chahuté, mais avec un niveau moyen légèrement plus rémunérateur comparé à l'année 2018.