Jeremy E. Martin, Lionel Hautier, Anne-Lise Charruault, Ampah Kodjo C. Johnson, Koffi Evenyon Kassegne, Yawovi Zikpi Amoudji, Raphaël Sarr, Guillaume Guinot, Pauline Yawoa D. Da Costa, Nils Chabrol, Université de Lomé [Togo], Institut des Sciences de l'Evolution de Montpellier (UMR ISEM), Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (Cirad)-École pratique des hautes études (EPHE), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université de Montpellier (UM)-Institut de recherche pour le développement [IRD] : UR226-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Laboratoire de Géologie de Lyon - Terre, Planètes, Environnement [Lyon] (LGL-TPE), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL), Université de Lyon-Université de Lyon-École normale supérieure - Lyon (ENS Lyon), Université Cheikh Anta Diop [Dakar, Sénégal] (UCAD), École pratique des hautes études (EPHE), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université de Montpellier (UM)-Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (Cirad)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut de recherche pour le développement [IRD] : UR226, École normale supérieure - Lyon (ENS Lyon)-Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL), Université de Lyon-Université de Lyon-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (Cirad)-École Pratique des Hautes Études (EPHE), Laboratoire de Géologie de Lyon - Terre, Planètes, Environnement (LGL-TPE), École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon)-Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL), and Université de Lyon-Université de Lyon-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Université Jean Monnet - Saint-Étienne (UJM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
International audience; Following our fieldwork in Paleogene deposits of Togo, we herein report cranial as well as postcranial elements belonging to the family Dyrosauridae. This assemblage is dated to the Late Paleocene (Thanetian) from two quarries in southern Togo. The specimens include a partial skull presenting two large supratemporal fossae and a massive occipital condyle; long and slender isolated teeth; amphicoelous vertebrae including several articulated ones; and two osteoderms devoid of carina. The morphology of the partial skull reveals similarities with some African longirostrine forms such as Rhabdognathus spp., although this attribution cannot be confirmed. Longirostrine forms, known in the late Paleocene and early Eocene of the Iullemmeden basin (Nigeria, Niger, Mali, Algeria) and in the phosphates of Morocco and Tunisia, is only represented in Thanetian levels in Togo. Different palaeoenvironmental settings seem to have characterized the various African basins during the lower Eocene, with consequences for the geographic distribution of dyrosaurids. These dyrosaurid remains confirm the presence of the family in Togo during the Paleocene and underline the fossiliferous potential of the coastal sedimentary basin in Togo and in the bay of Benin.; Suite à nos travaux de terrain dans les dépôts du Paléogène du Togo, nous rapportons des éléments crâniens et post-crâniens appartenant à la famille des Dyrosauridae. Cet assemblage de crocodiliens est daté du Paléocène supérieur (Thanétien) affleurant dans deux carrières au Sud du Togo. Les spécimens décrits sont représentés par un crâne partiel présentant de grandes fosses supratemporales et un condyle occipital massif ; des dents isolées effilées et cannelées; des vertèbres amphicoeles dont plusieurs articulées ; et deux ostéodermes dorsaux sans carène. La morphologie des restes crâniens semble similaire à certaines formes africaines longirostres telles que Rhabdognathus spp., bien qu’une telle attribution générique ne puisse être confirmée. Les formes longirostres, connues au Paléocène supérieur et à l’Eocène inférieur dans le bassin des Iullemmeden (Nigéria, Niger, Mali et Algérie), dans les phosphates du Maroc et de Tunisie, ne sont représentées au Togo qu’au Thanétien. Des évolutions paléoenvironnementales différentes semblent avoir caractérisé les divers bassins d’Afrique à l’Eocène inférieur, et ont probablement influencé la distribution géographique des Dyrosauridae. Ces restes inédits de Dyrosauridae confirment, d’une part, la présence de ce groupe au Paléocène au Togo et accentuent, d’autre part, le potentiel fossilifère du bassin sédimentaire côtier du Togo et des dépôts contemporains de la baie du Bénin.