In the Republic, the Spartan form of government, which Plato called timocracy, appears as the least bad of the imperfect governments. It adds to its own features those of aristocracy and of oligarchy, while the timocratic man is caracterized by passion and ambition. In the Laws, of the three Doric cities of the Peloponnesos Sparta is presented as the only one that could preserve a balanced constitution, combining double monarchy, gerousia and ephors : this government is therefore an harmonious association of the different forms of government. The Lacedemonian society is less praised. In the Laws, the rough treatment of the Hilots is briefly criticized, while Spartan women are now blamed for their dissolute behaviour. Plato attacks also the excessive militarism of the Spartans and their neglecting «mousike » while favouring gymnastics. Their pederasty, considered with sympathy in the Republic, is severely condemned in the Laws., Dans la République, Platon présente le régime spartiate, qualifié de timocratie, comme le moins mauvais des régimes incorrects : à ses traits propres, celui-ci est censé associer des traits de l’aristocratie et de l’oligarchie, tandis que l’homme timocratique se caractérise par la passion et l’ambition. Dans les Lois, des trois cités doriennes du Péloponnèse seule Sparte a su conserver un régime équilibré, grâce à la double royauté, à la gérousie et aux éphores. Son régime constitue ainsi une combinaison harmonieuse des différents régimes. La société lacédémonienne suscite moins d’éloges. Le traitement des hilotes est brièvement critiqué dans les Lois, tandis que la femme spartiate, quelque peu négligée dans la République, dans les Lois, se voit reprocher ses désordres. Platon critique le militarisme excessif des Spartiates et leur négligence de la « musique » au profit de la gymnastique, tandis que leur pédérastie, d’abord considérée avec indulgence, est ensuite sévèrement condamnée., Lévy EdmondLévy Edmond. La Sparte de Platon. In: Ktèma : civilisations de l'Orient, de la Grèce et de Rome antiques, N°30, 2005. pp. 217-236.