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In the context high disturbance linked to agricultural activities in Europe (pollution, soil erosion and loss of biodiversity), the Common Agricultural Policy (CAP) has been integrating an environmental dimension since 1992, through the provision of agri-environment aids. Agroenvironmental and Climatic Measures (AECM) are part of the 2014-2020 programming. The adaptation of the AECM to territories in which they are set up is however uncertain regarding both design and management. In this study, an evaluation of the adaptation of the device at the scale of the Great East region was led. An analysis of quantitative data from the software of instruction of the AECM and semi-directive interviews with the actors of the territory were carried out. Through this work, the proposal of potential improvements for the future reform of the CAP emerges. The results reveal that the design of the AECP and AECM as well as the management of the AECM is heterogeneous on the territory. The plurality of points of view implies the subjectivity of the notion of "adaptation of measures". The establishment of the MAEC in the Great East does not always balance environmental issues and agricultural context. In addition, the plurality of actors leads to a complex and dense network of interactions. The proposals for improvements are partly linked to an easier communication between the actors. The lack of efficiency related to the complexity of the AECM was highlighted in this study. A simplification seems necessary, while maintaining a stability of the device in order to keep and improve its understanding and its application. More generally, rethinking agri-environmental aid as a whole would make it more attractive, provided that the budget allocated to the AECM following the CAP reform is sufficient.; Dans le contexte de nuisances d’origine agricole soutenues en Europe (pollution, érosion des sols et baisse de la biodiversité), la politique agricole commune (PAC) intègre depuis 1992 une dimension environnementale via la mise place d’aides agroenvironnementales. Les Mesures Agroenvironnementales et Climatiques (MAEC) font partie de la programmation 2014-2020. L’adaptation des MAEC aux territoires sur lesquels elles sont mises en oeuvre est toutefois incertaine, à la fois d’un point de vue de leur conception et de leur gestion. Dans cette étude, une évaluation de l’adaptation du dispositif à l’échelle de la région Grand-Est a été menée avec l’analyse de données quantitatives issues du logiciel d’instruction des MAEC et d’entretiens semi-directifs avec les acteurs du territoire. Elle a dans un second temps conduit à la proposition de potentielles pistes d’amélioration dans l’optique de la future réforme de la PAC. Les résultats révèlent que la conception des PAEC et MAEC ainsi que la gestion des MAEC est hétérogène sur le territoire. La pluralité des points de vue implique la subjectivité de la notion d’« adaptation des mesures ». La mise en place des MAEC dans le Grand-Est ne concilie pas toujours enjeux environnementaux et contexte agricole. De plus, la pluralité des acteurs conduit à un réseau d’interactions complexe et dense. Les propositions d’améliorations vont dans le sens d’une communication fluidifiée entre les acteurs. Le manque d’efficacité lié à la complexité des MAEC a été mis en avant dans cette étude et une simplification semble nécessaire, tout en maintenant une stabilité du dispositif pour sa bonne compréhension et son application. Plus globalement, repenser les aides agroenvironnementales dans leur globalité permettrait d’accroître leur attractivité, à condition que le budget alloué aux MAEC suite à la réforme de la PAC soit suffisant.

Ce numéro d'Innovations Agronomiques rassemble des articles issus de communications présentées au colloque national «Les polycultures-élevages: valoriser leurs atouts pour la transition agro-écologique » organisé par le RMT SPyCE et AgroSup Dijon, à Dijon les 10 et 11 octobre 2017.; National audience; In spite of a specialization and a concentration of agricultural systems, mixed farming systems (MFS) are still present or even increase their part in the total area, according to territorial agricultural dynamics. We hypothesize that these farms are at the crossroads of transition dynamics of specialized farms. Using administrative statistical data, we analyze the individual trajectories of MFS in four French regions between 2007 and 2014. The static analysis suggests that MFS sustain in some regions (mainly Normandy and further more in Pays de la Loire), and decline in others (Midi-Pyrénées). In France, MFS keep their surface and increase their breeding capacity. The dynamic analysis shows that MFS are at the crossroad of the transitions of the farms, like a "step" of transition between specialized farms (breeding towards MFS, MFS towards crops), generally accompanied by structural changes (abandonment of milk, increase surfaces or livestock).; Malgré une spécialisation des systèmes agricoles et une concentration géographique des productions, les exploitations en polyculture-élevage se maintiennent, voire accroissent leur présence sur certains territoires agricoles. Nous faisons l’hypothèse que ces exploitations sont à la croisée des dynamiques de transition des exploitations spécialisées, à même d’expliquer différentes tendances. Au moyen des données statistiques administratives, nous analysons les trajectoires individuelles des exploitations en polyculture-élevage dans quatre régions françaises (Lorraine, Midi-Pyrénées, Normandie et Pays de la Loire) entre 2007 et 2014. L’analyse statique suggère que les exploitations en polyculture-élevage progressent dans certaines régions (Normandie et Pays de la Loire) a contrario d’autres régions (MidiPyrénées). A l’échelle France, la polyculture-élevage est stable en surface et gagne du terrain sur les exploitations d’élevage. L’analyse dynamique montre que la polyculture-élevage est bien à la croisée des transitions, comme « étape » de transition entre exploitations spécialisées en élevage ou en grandes cultures, et s’accompagne généralement de changements structurels conséquents : abandon du lait, augmentation des surfaces et/ou du cheptel.

National audience; To assess the unintended effects of agricultural practices on biodiversity, a network of 500 plots (Biovigilance 500 ENI network) was set up in metropolitan France by the public authorities. Four taxa have been monitored since 2012: earthworms, flora of field margins, beetles and birds. Here we present preliminary and descriptive results for wildlife and a more detailed analysis of the response of flora to environmental and agricultural variables. Multivariate approaches and generalized additive mixed models were used to test the links between the nature and diversity of 186 plant species traits and 12 environmental and agricultural variables. In addition to an effect of landscape diversity, field margin management frequency and field margin width, the amount of nitrogen fertilizer applied within the field has an effect on the composition of the flora of field margin favoring the most nitrophilous species. Species richness and functional diversity decrease with the Treatment Frequency Index (IFT) of herbicides and with the field area. The first results obtained are consistent and show the value of the data collected by observers of the Biovigilance 500 ENI network to identify unintended effects of farming practices on biodiversity.; Pour évaluer les effets non intentionnels des pratiques agricoles sur la biodiversité, un réseau de 500 parcelles (réseau Biovigilance 500 ENI) a été mis en place en France métropolitaine par les pouvoirs publics. Quatre taxons sont suivis depuis 2012 : les vers de terre, la flore des bordures de champs, les coléoptères et les oiseaux. Nous présentons ici des résultats préliminaires et descriptifs pour la faune et une analyse plus détaillée de la réponse de la flore aux variables environnementales et agricoles. Des approches multivariées et des modèles additifs généralisés mixtes ont été utilisés pour tester les liens entre la nature et la diversité des traits de 186 espèces végétales et 12 variables environnementales et agricoles. Outre un effet de la diversité du paysage, de la fréquence de gestion et de la largeur des bordures, la quantité d’engrais azotés apportés dans la parcelle a un effet sur la composition de la flore des bordures en favorisant les espèces les plus nitrophiles. La richesse en espèces et leur diversité fonctionnelle diminuent avec l’indice de fréquence de traitements (IFT) herbicides et avec la surface de la parcelle. Les premiers résultats obtenus sont cohérents et montrent la valeur des données récoltées par les observateurs du réseau Biovigilance 500 ENI pour identifier les effets non-intentionnels des pratiques sur la biodiversité.

Ce numéro d'Innovations Agronomiques rassemble des articles issus de communications présentées au colloque national «Les polycultures-élevages: valoriser leurs atouts pour la transition agro-écologique » organisé par le RMT SPyCE et AgroSup Dijon, à Dijon les 10 et 11 octobre 2017.; National audience; In spite of a specialization and a concentration of agricultural systems, mixed farming systems (MFS) are still present or even increase their part in the total area, according to territorial agricultural dynamics. We hypothesize that these farms are at the crossroads of transition dynamics of specialized farms. Using administrative statistical data, we analyze the individual trajectories of MFS in four French regions between 2007 and 2014. The static analysis suggests that MFS sustain in some regions (mainly Normandy and further more in Pays de la Loire), and decline in others (Midi-Pyrénées). In France, MFS keep their surface and increase their breeding capacity. The dynamic analysis shows that MFS are at the crossroad of the transitions of the farms, like a "step" of transition between specialized farms (breeding towards MFS, MFS towards crops), generally accompanied by structural changes (abandonment of milk, increase surfaces or livestock).; Malgré une spécialisation des systèmes agricoles et une concentration géographique des productions, les exploitations en polyculture-élevage se maintiennent, voire accroissent leur présence sur certains territoires agricoles. Nous faisons l’hypothèse que ces exploitations sont à la croisée des dynamiques de transition des exploitations spécialisées, à même d’expliquer différentes tendances. Au moyen des données statistiques administratives, nous analysons les trajectoires individuelles des exploitations en polyculture-élevage dans quatre régions françaises (Lorraine, Midi-Pyrénées, Normandie et Pays de la Loire) entre 2007 et 2014. L’analyse statique suggère que les exploitations en polyculture-élevage progressent dans certaines régions (Normandie et Pays de la Loire) a contrario d’autres régions (MidiPyrénées). A l’échelle France, la polyculture-élevage est stable en surface et gagne du terrain sur les exploitations d’élevage. L’analyse dynamique montre que la polyculture-élevage est bien à la croisée des transitions, comme « étape » de transition entre exploitations spécialisées en élevage ou en grandes cultures, et s’accompagne généralement de changements structurels conséquents : abandon du lait, augmentation des surfaces et/ou du cheptel.

National audience

International audience

National audience; Après une caractérisation du système alimentaire de la région Languedoc-Roussillon (France), cet article présente des initiatives portées par des institutions dans le cadre de la politique nationale de l'alimentation. Nous montrons ainsi comment la DRAAF (Direction Régionale de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Forêt) du ministère de l'Agriculture accompagne la mise en place de "Projets Alimentaires Territoriaux".

National audience

National audience; Un réseau de surveillance des pertes d’efficacité des fongicides sur les principales maladies des céréales à pailles a été mis en place en France sous l’égide de l’Association Française de Protection des Plantes en 1997. Ce réseau d’essais de comparaison de spécialités fongicides mono substance active estime l’évolution, sur la septoriose des feuilles due à (Zymoseptoria tritici), de l’efficacité des fongicides prochloraze, époxiconazole, chlorothalonil, prothioconazole. Le protocole inclue également l’époxiconazole associé au boscalid et au fluxapyroxad. Les efficacités sont mesurées au champ et la sensibilité des populations est caractérisée au laboratoire lorsqu’une méthode est disponible. Ce réseau d’essais a permis de constater la perte d’efficacité des strobilurines sur la septoriose des feuilles et interroge sur une érosion progressive mais notable des IDM les plus performants suite à l’augmentation des populations à phénotypes émergents.

National audience; La sclérotiniose du colza représente la maladie la plus dommageable pour la culture du colza en France, et fait, à ce titre, l’objet d’un à 2 traitements annuels. L’utilisation de fongicides inhibant la succinate deshydrogénase (SDHI), principalement représentés par le boscalid, ont conduit à la sélection de souches faiblement à fortement résistantes in vitro, selon la molécule utilisée, en progression rapide dans les populations françaises. Cette résistance est corrélée systématiquement dans notre échantillonnage à une des sept substitutions détectées dans les sous-unités protéiques B, C et D de la succinate deshydrogénase, cible des SDHIs. Ces altérations ont été détectées par séquençage mais également par un outil de diagnostique utilisable en routine et basé sur la technologie HRM.

International audience; Vole demographics are often modified close to wooded environments. Population monitoring in such settings reveals substantial edge effects, although these have seldom been quantified. This study compares the abundance of common vole Microtus arvalis (Pallas, 1778) populations at various distances from three types of wooded environment (hedgerow, copse and forest) and in two types of habitat (temporary and permanent grassland). In temporary grassland, substantial edge effects were detected along the boundaries of forests and hedgerows. At 100 m from the forest edge, voles were twice more abundant than at 50 m, four times more than at 25 m and eight times more than at 5 m. In permanent grassland, the edge effect was such that voles were practically absent up to 100 m from the forest edge. For both types of grassland, the edge effect was more pronounced for forest habitat than for hedgerows, that is, for elements with a large surface area of wooded environment. Our results suggest that landscape context may greatly affect the local abundance of voles. Given the considerable damage done by M. arvalis, the presence of wooded patches in grassland areas leads to lower vole densities in adjacent areas and this might be an alternative method to control M. arvalis as a pest species.

National audience

Plum pox virus (PPV) is the most detrimental virus in stone fruit crops (Prunus sp.). At least nine monophyletic PPV strains are recognized, three of which, PPV-D, PPV-M, and PPV-Rec, have broad distributions (2). PPV-Rec is characterized by a unique founding recombination event and has been reported mostly from Central and South-Central Europe (2). It is generally considered poorly adapted to peach, and the weak and transient symptoms it causes in the GF305 peach seedling indicator may complicate its biological detection (2). During surveys in the Alsace region of France in spring 2013, a plum orchard with trees (Prunus domestica cv. Quetsche d'Alsace 3066) showing dubious leaf symptoms possibly reminiscent of PPV infection was identified. Testing of material from this plant by ELISA (Bioreba AG, Switzerland) gave clear positive reactions, putting the overall infection rate of the orchard at 6.25%, while a second nearby orchard was found infected at a rate of 0.8%. The presence of PPV was confirmed by polymerase chain reaction (PCR) amplification using either the P1-P2 polyvalent primer pair or the P3M-P4b primer pair, which allows the specific amplification of isolates of the Rec and M strains (1). Sequencing of the 467-nt-long P3M-P4b PCR product (Genbank Accession No. KM035763), which spans the end of the NIb gene and the N-terminal hypervariable end of the coat protein gene, provided clear identification of the PPV isolate as belonging to the Rec strain, since it contained all the PPV-Rec specific mutations in the amplified region and showed 98.7 to 97.7% identity with a range of PPV Rec isolates mostly originating from the Balkans. Identification as a PPV-Rec isolate was also confirmed using a strain-specific reverse-transcription–PCR assay (3). This is, to our knowledge, the first report of the presence of PPV-Rec in France. This finding is worrisome given that PPV-Rec is considered well adapted to plum (2), the most important Prunus crop in Alsace. Further surveillance in Alsace during 2014 failed to provide evidence for the presence of PPV-Rec in other areas of the region away from the initial infection focus, which is currently undergoing eradication efforts. References: (1) T. Candresse et al. Phytopathology 88:198, 1998. (2) J. A. García et al. Mol. Plant Pathol. 15:226, 2014. (3) Z. Subr et al. Acta Virol. 48:173, 2004.

Times Cited: 0; National audience; Research aimed at controlling vole outbreaks has led to the development of different integrated control measures. The goal is to act as early as possible to limit the growth of water vole populations using a holistic approach that involves managing both farmlands and ecosystems with the intention of preserving the self-sufficiency of foraging systems while simultaneously minimising undesirable environmental impacts (such as may occur when pesticides are used). Several complementary control measures can be employed in tandem (such as modifying the crop management sequence) to decrease habitat favorability for the vole (or the mole, a species that makes it easier for voles to colonise fields) and to increase the presence of predators. To this end, farmers have been offered the chance to establish formal partnerships with government-recognised health-focused organisations in the region.

L'idée de dédier un dossier spécifique à la dimension "écologisation" des politiques publiques agricoles date du colloque national "Ecologisation des politiques publiques et des pratiques agricoles" qui s'est tenu du 16 au 18 mars 2011, en Avignon - organisé par l'UR d'Ecodéveloppement, Inra-centre de recherche d'Avignon.; National audience; La prairie est à la croisée de nombreux enjeux environnementaux agricoles : la biodiversité, la qualité de l’eau, le changement climatique, la consommation d’énergie, l’érosion. Elle est aussi un enjeu paysager majeur et joue un rôle dans la qualité gustative de certains produits animaux. Difficile de faire plus ! Pourtant, elle est en régression significative et continue depuis 1970, surtout dans les régions de grandes cultures et mixtes, alors qu’il y a en parallèle une spécialisation herbagère dans certaines autres régions (Institut de l’élevage, 2007 ; Pislor, 2005) et que partout, ce sont les prairies naturelles qui sont les plus menacées. Un siècle auparavant, la prairie occupait une part bien plus faible de surface agricole qu’aujourd’hui (16 % de la surface agricole utile et 5 millions d’hectares en 1862 contre 28 % et 8 millions d’ha aujourd’hui). Cependant, les cultures qui occupaient majoritairement les sols au XIXe siècle étaient conduites de façon différente, moins intensive en intrants et en semences à l’hectare, avec une diversité des assolements et des rotations et selon des rythmes et des calendriers de travaux beaucoup plus hétérogènes. La surface agricole utile dans son ensemble était alors plus favorable pour la biodiversité, la qualité de l’eau ou les paysages. Le processus d’intensification a modifié fortement l’impact de la sole cultivée. Parallèlement, une large part des prairies permanentes a été intensifiée : sursemis, fertilisations, voire usage de produits phytosanitaires, chargement souvent trop fort et parfois trop faible, synchronisation et contraction des périodes de fauche, abaissement des niveaux d’eau en zone humide. Ces prairies intensifiées n’offrent plus autant d’aménités environnementales. Ainsi, le rôle de la prairie naturelle ou semi-naturelle1 comme élément central de l’interface agriculture- environnement n’a fait qu’augmenter au fur et à mesure des modifications majeures de l’activité agricole depuis le début du XXe siècle, et alors même qu’elles sont devenues beaucoup plus rares par mise en culture, abandon ou intensification plus ou moins importante. Le présent article propose une réflexion sur une mesure visant la protection de ces milieux : la conditionnalité au maintien des pâturages permanents pour l’octroi des aides agricoles européennes, en s’interrogeant sur ses effets réels. La conditionnalité des aides est un axe fort pour intégrer l’environnement dans la Politique agricole commune (PAC). L’analyse proposée est donc d’abord conduite à l’échelle européenne. Il s’agit de décortiquer la façon dont une de ses applications, la « conditionnalité prairies » est élaborée à cette échelle. Le choix d’aller dans le plus grand détail des modalités conduit à resserrer ensuite l’analyse sur un État membre pour des raisons pratiques (connaissance des textes et disponibilité des statistiques). Le choix de la France est intéressant car elle est considérée comme une référence en matière de conditionnalité pour un certain nombre d’acteurs à l’échelle européenne.

National audience

In France, the Ecophyto 2018 plan aims to reduce by half the use of pesticides by 2018. Of the three indicators chosen to lead the plan, two aren't working properly due to pesticides illegally purchased out of France. A solution submitted by the North of France is to forget the amount of pesticides used and to focus on the change in farmers' and gardeners' habits through time, using data from actions already existing like subsidies, agro-environmental measures or the many agreements created in non-agricultural areas. A dashboard based on these actions' data has been created, which aim is to be used every year for the regional orientation committee (CROS) in order to provide enough information to help the deciders choose their strategy and objectives for the coming year. This dashboard classifies all the actions with the Efficiency-Substitution-Reconception model, and a guide has been written to make its annual update easier. Tomorrow's challenge is to verify every indicator's relevance and to make them evolve so they will always be useful and eventually build up a common action at the national level.; Le plan national Ecophyto 2018 vise à réduire de moitié l'utilisation de produits phytosanitaires d'ici 2018. Deux des trois indicateurs retenus pour le pilotage, QSA et NODU, posent des soucis en région à cause des achats illégaux de produits en dehors de la France. Dans le Nord-Pas-de-Calais, une solution envisagée est de s'intéresser non pas à la baisse de tonnage mais aux changements de pratiques. En utilisant les données d'actions déjà existantes, telles que le PVE, les MAEt ou les chartes en ZNA, un tableau de bord a été monté dans le but d'une utilisation annuelle dans le cadre du CROS. Grâce à un guide, ce tableau de bord, qui classe les actions selon le modèle Efficience-Substitution-Reconception, devrait facilement être remis à jour chaque année avant le CROS. Reste à confirmer la pertinence des indicateurs choisis dans les années à venir, et surtout à le faire évoluer afin qu'il reste toujours pertinent, afin d'éventuellement aboutir à une démarche commune nationale.

Objectif : Ce travail signale la présence d’une nouvelle espèce de drosophile dans le vignoble aquitain de Sauternes : Drosophila suzukii. Méthodes et résultats : Des drosophiles ont été collectées, dans deux domaines viticoles du Sauternais, au moment des vendanges 2011, par piégeage alimentaire à base de mélasse de pomme. Les déterminations ont conduit à la détection de l’espèce invasive D. suzukii. Des grappes mûres ont été prélevées dans les deux localités, mais aucune émergence de cette espèce n’a été détectée. Dans les pièges et les grappes, la communauté des drosophiles était dominée par D. melanogaster. Conclusion : D. suzukii est présente dans l’agrosystème viticole sans toutefois occasionner de dégâts remarqués en 2011. Cependant, un suivi rigoureux des populations doit être entrepris. Signification et impact de l’étude : Cette première détection dans le vignoble bordelais d’une espèce de drosophile invasive doit motiver une surveillance de ce possible futur ravageur de baies vertes., Aim: The present work reports the detection of a new fruit fly species in Sauternes vineyards (Aquitaine region, France): Drosophila suzukii. Methods and results: Drosophila were collected in two Sauternes vineyards, at the beginning of the harvest time in 2011, using food traps with apple molasses baits. The surveys led to the detection of the invasive species D. suzukii. In addition, rotting bunches were randomly taken in each vineyard but no D. suzukii emerged from them. The Drosophila community found in traps and on bunches was dominated by D. melanogaster. Conclusion: D. suzukii, although present in the vineyard agroecosystem of Sauternes, did not cause any noticeable damage in 2011. However, population monitoring should be continued. Significance and impact of the study: This first occurrence report of the invasive species D. suzukii in the Bordeaux vineyard should motivate further surveys of this potential pest of green berries.

After the two studies of 1998 and 2003, the latest “EAA-LR” research, undertaken in 2010 and based on the results of 2009, is permeated by a context of recession, both economic and agricultural, and even more apparent than during the 2003 study, having particularly affected the wine growing sector. Despite this context the turnover for the food processing industry has remained more-or-less stable (in constant currency) since 2002, attaining 8.6 billion Euros. The results of this study on the dynamics of EAA-LR demonstrate several major developments in the Food processing industry over this 12 year period, of which we will focus specifically on the following points : 1. A reduction in the number of establishments (-33% in 12 years), but becoming increasingly large in size (The average number of employees per establishment has changed from 14 to 22 between 1997 and 2009). The first response of regional food industry businesses to the economic crisis has been concentration, with size being an essential part in the improving of competitiveness, allowing for economies of scale, larger investment in materials and also intangible factors (research and innovation programs, implementation of a marketing policy or even a set-up of an exporting presence) 2. An upheaval in the relative weight of different sectors, with a loss of speed for traditional sectors, the main “levers for local agriculture”, such as the “wine” sector and the “fruits and vegetables” sector. Alongside this, “cereal derived products” and “miscellaneous products”, less traditional for the region (and above all requiring less regional agricultural raw materials) have largely increased their sales and are now placed in 2nd or 3rd place regionally, with establishments appearing particularly concentrated. 3. A net increase in exportation, which has progressed by 36% for the period of 2002-2009, establishing itself at 1.5 billion Euros (or 18% of the regional turnover). The 3 exporting sectors being “wine”, “cereal derived products” and “fruits and vegetables”, especially for the latter due to the Saint Charles International market. The destinations for export have also developed since we can see a large increase in destinations outside the European Union, and in particular to Asia and North America. The articles published in this collection propose an analysis on the themes of industrial sectors, branding strategy, innovation, sustainable development, export, logistics, financial performance, business sustainability and finally the specificity of the cooperative sector, so that the strategies of EAA’s and their dynamics can clearly be understood.; Après les deux enquêtes de 1998 et de 2003, cette dernière enquête « EAA-LR », réalisée en 2010 sur les résultats de l’année 2009, est teintée par un contexte de crise, conjuguant crise économique et agricole, plus marquée encore que lors de l’enquête de 2003, et ayant particulièrement affecté la filière vitivinicole en région. Malgré ce contexte, le chiffre d’affaires de la sphère agroalimentaire est resté quasiment stable en euros constants depuis 2002, atteignant les 8,6 milliards d’euros. Les résultats de cette étude sur les dynamiques des EAA-LR nous renseignent sur plusieurs évolutions majeures de la sphère agroalimentaire sur cette période de 12 ans, parmi lesquelles nous retiendrons principalement : 1. Une diminution du nombre d’établissements qui composent la population (- 33 % en 12 ans), avec des établissements de moins en moins nombreux mais de plus en plus gros (l’effectif salarié moyen par établissement est passé de 14 à 22 salariés entre 1997 et 2009). La première réponse des entreprises agroalimentaires régionales à la crise est donc la concentration, la taille étant un élément essentiel d’amélioration de la compétitivité, puisqu’elle permet de réaliser des économies d’échelle, ainsi que d’importants investissements matériels, mais aussi immatériels (développement de programmes de recherche et d’innovation, mise en place d’une politique marketing ou encore d’assurer une présence à l’export) 2. Un bouleversement du poids relatif des différentes filières, avec la perte de vitesse des filières traditionnelles, principaux « moteurs de l’agriculture locale », telles la filière « vins » et la filière « fruits et légumes » Parallèlement, les filières « dérivés de céréales » et « produits divers », moins « traditionnelles » pour la région (et surtout moins consommatrices de matières premières agricoles régionales) ont largement développé leurs ventes et se placent aujourd’hui au 2ème et 3ème rang régional, avec des établissements qui se sont particulièrement concentrés. 3. Un net accroissement de l’export, qui progresse de 36% sur la période 2002 – 2009 pour s’établir à 1,5 milliard d’euros (soit 18% du CA régional), les 3 filières exportatrices étant les filières « vins », « dérivés de céréales » et « fruits et légumes », en particulier pour cette dernière grâce au marché Saint Charles International. Les destinations d’export évoluent également, puisqu’on note une forte hausse des destinations lointaines, hors Union Européenne et en particulier l’Asie et l’Amérique du nord. Les articles publiés dans cet ouvrage proposent des analyses sur les thèmes des filières, des stratégies de marques, de l’innovation, du développement durable, de l’export, de la logistique, des performances financières, de la pérennité des entreprises et enfin des spécificités du secteur coopératif, afin de donner des clés de compréhension des stratégies des EAA et de leurs dynamiques.

After the two studies of 1998 and 2003, the latest “EAA-LR” research, undertaken in 2010 and based on the results of 2009, is permeated by a context of recession, both economic and agricultural, and even more apparent than during the 2003 study, having particularly affected the wine growing sector. Despite this context the turnover for the food processing industry has remained more-or-less stable (in constant currency) since 2002, attaining 8.6 billion Euros. The results of this study on the dynamics of EAA-LR demonstrate several major developments in the Food processing industry over this 12 year period, of which we will focus specifically on the following points : 1. A reduction in the number of establishments (-33% in 12 years), but becoming increasingly large in size (The average number of employees per establishment has changed from 14 to 22 between 1997 and 2009). The first response of regional food industry businesses to the economic crisis has been concentration, with size being an essential part in the improving of competitiveness, allowing for economies of scale, larger investment in materials and also intangible factors (research and innovation programs, implementation of a marketing policy or even a set-up of an exporting presence) 2. An upheaval in the relative weight of different sectors, with a loss of speed for traditional sectors, the main “levers for local agriculture”, such as the “wine” sector and the “fruits and vegetables” sector. Alongside this, “cereal derived products” and “miscellaneous products”, less traditional for the region (and above all requiring less regional agricultural raw materials) have largely increased their sales and are now placed in 2nd or 3rd place regionally, with establishments appearing particularly concentrated. 3. A net increase in exportation, which has progressed by 36% for the period of 2002-2009, establishing itself at 1.5 billion Euros (or 18% of the regional turnover). The 3 exporting sectors being “wine”, “cereal derived products” and “fruits and vegetables”, especially for the latter due to the Saint Charles International market. The destinations for export have also developed since we can see a large increase in destinations outside the European Union, and in particular to Asia and North America. The articles published in this collection propose an analysis on the themes of industrial sectors, branding strategy, innovation, sustainable development, export, logistics, financial performance, business sustainability and finally the specificity of the cooperative sector, so that the strategies of EAA’s and their dynamics can clearly be understood.; Après les deux enquêtes de 1998 et de 2003, cette dernière enquête « EAA-LR », réalisée en 2010 sur les résultats de l’année 2009, est teintée par un contexte de crise, conjuguant crise économique et agricole, plus marquée encore que lors de l’enquête de 2003, et ayant particulièrement affecté la filière vitivinicole en région. Malgré ce contexte, le chiffre d’affaires de la sphère agroalimentaire est resté quasiment stable en euros constants depuis 2002, atteignant les 8,6 milliards d’euros. Les résultats de cette étude sur les dynamiques des EAA-LR nous renseignent sur plusieurs évolutions majeures de la sphère agroalimentaire sur cette période de 12 ans, parmi lesquelles nous retiendrons principalement : 1. Une diminution du nombre d’établissements qui composent la population (- 33 % en 12 ans), avec des établissements de moins en moins nombreux mais de plus en plus gros (l’effectif salarié moyen par établissement est passé de 14 à 22 salariés entre 1997 et 2009). La première réponse des entreprises agroalimentaires régionales à la crise est donc la concentration, la taille étant un élément essentiel d’amélioration de la compétitivité, puisqu’elle permet de réaliser des économies d’échelle, ainsi que d’importants investissements matériels, mais aussi immatériels (développement de programmes de recherche et d’innovation, mise en place d’une politique marketing ou encore d’assurer une présence à l’export) 2. Un bouleversement du poids relatif des différentes filières, avec la perte de vitesse des filières traditionnelles, principaux « moteurs de l’agriculture locale », telles la filière « vins » et la filière « fruits et légumes » Parallèlement, les filières « dérivés de céréales » et « produits divers », moins « traditionnelles » pour la région (et surtout moins consommatrices de matières premières agricoles régionales) ont largement développé leurs ventes et se placent aujourd’hui au 2ème et 3ème rang régional, avec des établissements qui se sont particulièrement concentrés. 3. Un net accroissement de l’export, qui progresse de 36% sur la période 2002 – 2009 pour s’établir à 1,5 milliard d’euros (soit 18% du CA régional), les 3 filières exportatrices étant les filières « vins », « dérivés de céréales » et « fruits et légumes », en particulier pour cette dernière grâce au marché Saint Charles International. Les destinations d’export évoluent également, puisqu’on note une forte hausse des destinations lointaines, hors Union Européenne et en particulier l’Asie et l’Amérique du nord. Les articles publiés dans cet ouvrage proposent des analyses sur les thèmes des filières, des stratégies de marques, de l’innovation, du développement durable, de l’export, de la logistique, des performances financières, de la pérennité des entreprises et enfin des spécificités du secteur coopératif, afin de donner des clés de compréhension des stratégies des EAA et de leurs dynamiques.

National audience

National audience; Parmi les espèces de campagnol responsables de dégâts en agriculture, le campagnol terrestre (Arvicola terrestris) tient une place importante. Présent sur une grande partie de l’hexagone, ce rongeur polyphage affecte en effet de nombreuses productions ; prairies, cultures céréalières et maraichères, vergers, pépinières et forêts. Dans les régions de moyenne montagne, à partir de 400 m d’altitude, à dominante de prairies, sa nuisibilité est d’abord liée à sa capacité de pulluler (Figure 1). Ces pullulations ont été particulièrement étudiées dans deux régions régulièrement touchées, Auvergne et Franche-Comté. Ces études ont permis de comprendre les mécanismes déterminant la mise en place locale des pullulations et leur diffusion aux échelles régionales (Phytoma-LdV n° 489 de décembre 1996). La lutte contre ce ravageur a évolué, en particulier depuis 2002 à la suite de la publication d’un arrêté en décembre 2001. En janvier 2005, est paru un nouvel arrêté. L’occasion de faire le point sur ces luttes obligatoires et obligatoirement collectives

National audience

National audience; Seedlessness is an important trait in citrus cultivars for the fresh fruit market. It can be obtained by selection of self-incompatibility and sterility genes or by triploid methodology. Auto-incompatibility phenomena induce sterility but cross pollinations restore fertility. INRA and CIRAD-FLHOR are exploring triploid methodology to create new hybrids for diversification of the easy peeler citrus group. One of the possibilities is to select for spontaneous triploids occurring naturally in citrus progenies. These result from gametic cell fusions between a haploid gamete and an unreduced diploid gamete. We crossed three selections of clementine and a mandarin with different citrus species. Considering that the unbalanced level of ploidy between endosperm cells and embryo cells could affect seed development, we screened seeds, and extracted embryos which were then cultivated in vitro. From 99 triploid hybrids, we saved 88 by macro-grafting. We determined the parental origin of diplogamy for 72 triploid hybrids using isozymes. We have found that 2n ovum production (diplogyny) is very frequent, and 2n pollen production (diploandry) is a rare event (less than 2%). A few triploid hybrids have started to fruit. Comparison of seed yield per fruit for triploid hybrids and their genitors showed a dramatic decrease of female fertility leading most of the time to total sterility. Pollen of triploid hybrids was totally sterile.