1. Sacrifice among the Lodagaa and elsewhere
- Author
-
Goody, Jack
- Subjects
mythes ,Supreme Being ,sacrifice ,dette ,communication with supernatural powers ,myths ,Islam ,Christianity ,Hinduism ,chrétienté ,Dieu suprême ,communication avec les puissances ,hindouisme ,ancestor worship ,culte des ancêtres ,debt - Abstract
For the persons involved, sacrifice is a formal act of communication with spiritual agencies. As the LoDagaa (Dagiri) myth of the Bagre shows, implicit questions are — even from this emic viewpoint — asked about the ways available to people for establishing this communication. A comparison of traditional rites in northern Ghana is made with how Islam, Christianity and Hinduism conceive of this communication. In the latter, which are “literate” religions, there is not only avoidance of blood sacrifice but also rejection of meat altogether, at least in holy contexts. In effect, an increase of asceticism, a rejection of the more concrete aspects of god-man communication, occurred long before the recent process of secularization. Pour les acteurs des rites sacrificiels, le sacrifice est un acte formel de communication avec des puissances surnaturelles. Comme en témoigne le mythe lodagaa (dagari) du “Bagre”, des questions — même du point de vue des intéressés — se lèvent de manière implicite à propos des moyens disponibles à l’homme pour établir cette communication. La conception de cette communication fait l’objet d’une comparaison entre, d’une part, des rites du Nord du Ghana et, d’autre part, l’islam, la chrétienté et l’hindouisme. Dans ces trois derniers, qui sont des religions de l’écrit, on trouve une tendance à éviter le sacrifice sanglant et, en plus, un refus de la consommation de la viande (du moins dans certains contextes sacrés). En effet, une croissance de l’ascétisme et un refus des aspects concrets de la communication entre les dieux et les hommes sont intervenus longtemps avant l’avancée récente du processus de sécularisation.
- Published
- 2013