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Agroecology is seen as the most promising approach to overcome the daunting economic, environmental and social challenges that agriculture is currently facing. Yet, there is a lack of systemic, multiscale and multidimensional assessments of agroecological transitions (GTAE, 2018; Wiget et al., 2020). Research is also needed to gather evidence from and communicate about stories of success and failures to draw lessons on how to accelerate these transitions (Dendoncker et al. 2018). Assessing agroecological transitions presents many methodological challenges related to their complexity. The aim of this study was to develop and apply an innovative multiscale and multidimensional assessment method that overcomes the methodological challenges of the assessment of agroecological transitions. This innovative method builds on a systematic review of existing assessment methods, through which we identified 14 methods. Using the characteristics of these 14 methods, our method articulates different steps, encompassing various scales: 1) a contextualisation step depicting the socio-economic and environmental context and analysing the level of agroecological transition and its development conditions, 2) a multicriteria assessment of the multidimensional impacts at the field, individual, household, farm and landscape levels, and 3) a multistakeholder multicriteria assessment of the impacts at the territory scale. A total of 61 indicators were calculated for the multicriteria assessment: 53 at the field, farm and landscape levels that enabled to reveal technical performance, social aspects and environmental impacts and resilience, and 8 at the individual level that allowed to assess individual well-being. We applied the method in a case study in Eastern Senegal, in the village of Sare Boubou, located in the Tambacounda region. Supported by a Senegalese NGO, the village is going through an agroecological transition with the aim of improving households' self-sufficiency. The applicati

Les rendements en agriculture biologique font l'objet de controverses et sont considérés comme plus faibles qu'en agriculture conventionnelle. En Afrique, l'agriculture biologique recouvre une grande diversité de pratiques et les rendements présentent de fortes incertitudes. Les analyses des rendements et des itinéraires techniques en agriculture biologique sont présentées pour trois cultures maraîchères au Sénégal. Les résultats sont ensuite comparés aux rendements usuels de l'agriculture conventionnelle. Deux types de données sont utilisés, provenant de parcelles d'agriculteurs : i) suivi de champs conduits selon des itinéraires techniques d'agriculture biologique vs. itinéraires techniques conventionnels ; ii) résultats issus des actions de l'organisation non gouvernementale ENDA-PRONAT, suivant un cahier des charges copié sur celui de l'agriculture biologique. Les suivis comparatifs de parcelles de chou pommé et de tomate en saison des pluies mettent en évidence des ratios de rendement agriculture biologique/conventionnelle de 74 et 40 % respectivement. Ces valeurs confirment la tendance générale des résultats de la littérature. Elles sont expliquées par une fertilisation azotée plus faible et l'absence de mesures de protection efficace contre les maladies et ravageurs des cultures. Les rendements en oignon des parcelles d'agriculture biologique chez les producteurs sont très variables : en moyenne de 19,4 t/ha à 11,0 t/ha suivant les années dans la zone des Niayes, 21,0 t/ha dans le Bassin arachidier et seulement 8,6 t/ha dans la vallée du fleuve Sénégal. Les rendements de la culture d'oignon au Sénégal observés dans la littérature varient aussi dans de grandes proportions, de 10,7 à 32 t/ha. Dans certains cas, les rendements en agriculture biologique sont supérieurs à ceux des itinéraires techniques de l'agriculture conventionnelle. Ce constat, déjà observé dans la littérature scientifique, montre que l'agriculture biologique est une voie de développement de l