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The Nature Reserve of Machais' Bog, located in the heart of the Vosges Mountains, must be assessed, this year, on the state of conservation of forest and peatland habitats. This assessment is part of the revision process of the last management plan (2007-2011) and assistance for the drafting of the next. This assessment also provides a review of the past sixteen years management. Developing assessment table was the basis of this work and has been the subject of many discussions around the choice of criteria, indicators and thresholds to be included in this table. The results obtained in this work show that the conservation status of peatland habitats is good to very good and altered with regard to forest habitats. It also shows that the methodology for assessing the conservation status on peatlands is much less advanced than in forest habitats and that gaps still exist within the scientific community on the functional aspect of these environments. Finally, this work has helped to highlight the compartments having a worse condition, to bring more attention to the next management plan in order to improve them. This work will feed into the reflections of the national network of protected natural areas, which is currently working on the issue.; La Réserve naturelle de la Tourbière de Machais, située au coeur du massif Vosgien, a fait l'objet cette année d'une évaluation de l'état de conservation de ses habitats tourbeux et forestiers. Cette évaluation s'intègre dans la démarche de révision du dernier plan de gestion (2007-2011) et d'aide à la rédaction du prochain, dans la mesure où un bilan des seize dernières années de gestion a été réalisé pour mener à bien cette évaluation. L'élaboration de grilles d'évaluation a constitué le socle de ce travail, et a fait l'objet de nombreuses réflexions autour des choix des critères, indicateurs et valeurs seuils à intégrer dans ces grilles. Les résultats obtenus suite à ce travail nous montrent que l'état de conservation des habitats présents sur la Réserve naturelle de Machais est bon à très bon pour ce qui concerne les tourbières et bon à altéré pour ce qui concerne les habitats forestiers. Il en ressort également que la méthodologie d'évaluation de l'état de conservation concernant les milieux tourbeux est beaucoup moins avancée que pour les habitats forestiers et que des lacunes subsistent encore au sein de la communauté scientifique sur l'aspect fonctionnel de ces milieux. Finalement, ce travail a permis de mettre en avant les compartiments présentant un moins bon état de conservation, afin d'y porter plus d'attention au cours du prochain plan de gestion dans le but de les améliorer. Ce travail alimentera les réflexions du réseau national des espaces naturels protégés, qui se penche actuellement sur la question.

De nombreux avantages potentiels sont conférés aux peuplements mélangés (Landmann et al. 2008). Cependant les mécanismes de fonctionnement de ces peuplements et les réponses des espèces lorsqu’elles sont en mélange sont encore mal connus. La meilleure conduite sylvicole à suivre dans ces peuplements n’est de ce fait toujours pas maîtrisée par les gestionnaires forestiers. L’objectif de cette étude est donc d’étudier l’influence de la densité de tiges ou du mélange d’espèces sur les caractéristiques de croissance et traits foliaires de deux espèces : le hêtre (Fagus sylvatica) et l’érable (Acer pseudoplatanus), dans le but d’améliorer ces connaissances. L’échantillonnage des arbres a été réalisé dans le dispositif double-clinal en forêt de Haye (54). Des mesures de hauteur, circonférence, épaisseur des feuilles, masse surfacique, indice de teneur en chlorophylle (SPAD) et de densité stomatique ont été effectuées sur 157 arbres. Les résultats obtenus montrent une influence du mélange sur l’érable. Ce dernier semble avoir sa croissance stimulée en condition de compétition interspécifique avec le hêtre. Concernant le hêtre aucun n’effet positif mais également négatif, de la compétition sur sa croissance, n’a été observé. A l’avenir, une étude complémentaire sera menée sur ce même dispositif afin d’étudier plus précisément l’effet de la compétition entres espèces sur l’efficience d’utilisation de l’eau des arbres et la disponibilité en azote foliaire.