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A Síndrome Dolorosa Miofascial (SDM) é definida como uma dor muscular localizada, tendo origem em pontos na musculatura, conhecidos por pontos-gatilho, podendo manifestar-se de forma espontânea ou à digitopressão. Em vista às possíveis formas de tratamento, pode-se destacar o uso de fármacos, fisioterapia, agulhamento a seco, toxina botulínica dentre outras técnicas. Assim, o objetivo do estudo é analisar suas formas de tratamento. O tratamento fisioterapêutico consiste na desativação dos pontos-gatilho e no restabelecimento da fibra muscular, com o intuito de minimizar a dor e retorno à função normal. A farmacoterapia também atua como coadjuvante no tratamento. Conclui-se, portanto, que a SDM possui várias modalidades terapêuticas efetivas, no entanto, há uma escassez de estudos quanto as diretrizes clínicas, sendo imprescindível mais evidências científicas para determinar a segurança e eficácia das mesmas.

Ce travail a pour objet de relire l’histoire de l’État providence français à la lumière de la théorie d’un État prédateur. On oppose une approche de la protection sociale portée par l’État où la protection est un instrument de la prédation à une approche qualifiée de « La Sociale » dominée par un « citizen welfare » et axée sur un autogouvernement des individus. L’État providence est l'aboutissement de la guerre de masse moderne et la politique sociale est orientée vers les besoins de la guerre. Cependant, la protection sociale trouve aussi ses racines en France dans l’affirmation d’un bien-être porté par les citoyens eux-mêmes et non par l’État. Les origines de cette exception française remontent à la Commune de 1871 et se poursuivent par la création du régime général de Sécurité sociale en 1945. On montrera que toute l’histoire de l’État providence français consiste à se réapproprier le bien-être citoyen autogéré par un processus de réformes engagées dès l’après-guerre. Ce mouvement d'étatisation du citizen welfare, en plus de constituer une dépossession du pouvoir politique d'autogouvernement des citoyens, s'est accompagné de la marchandisation des politiques sociales., The purpose of this work is to review the history of the French welfare state in the light of a predatory approach to the state. We oppose an approach to social protection carried by the State where protection is an instrument of predation to an approach described as "La Sociale" dominated by a "citizen welfare", and focused on the self-government of individuals. The welfare state is an outcome of modern mass warfare and social policy oriented towards the needs of war. However, social protection is also originated from citizens’ initiatives. The origins of this French exception, namely a citizen welfare can be traced back to the 1871 Paris Commune that has been prolonged later with the creation of the general social security system in 1945. It will be argued that the entire history of the French welfare state might be summarized in the re-appropriation of the self-managed citizen welfare by the state through a process of reform that started since the post-war period. This movement of state-ization of "citizen welfare", paved the way for both a deprivation of citizens from their political power but also the commodification of social policies.

La pandémie de la Covid-19 a été l’occasion d’observer à une échelle inédite la primordialité de la santé (Batifoulier et Da Silva, 2021). Lorsque la santé est en péril, le cours habituel des choses peut être bouleversé. Ce qui était considéré comme impensable devient une nécessité. Ainsi, après avoir mené des politiques d’austérité au nom de l’impossibilité à creuser les déficits publics et au nom de la supériorité de la coordination marchande, les Etats de la plupart des pays ont trouvé en ...

Convective organization has been associated with extreme precipitation in the tropics. Here we investigate the impact of convective self-aggregation on extreme rainfall rates. We find that convective self-aggregation significantly increases precipitation extremes, for 3-hourly accumulations(+70%) consistent with earlier studies, but also for instantaneous rates (+30%). We show that this latter enhanced instantaneous precipitation is mainly due to the local increase in relative humidity which drives larger accretion rates and lower re-evaporation and thus a higher precipitation efficiency.An in-depth analysis based on an adapted scaling of precipitation extremes, reveals that the dynamic contribution decreases (-25%) while the thermodynamic is slightly enhanced (+5%) with convective aggregation, leading to lower condensation rates (-20%). When the atmosphere is more organized into a moist convecting region, and a dry convection-free region, deep convective updrafts are surrounded by a warmer environment which reduces convective instability and thus the dynamic contribution. The moister boundary-layer explains the positive thermodynamic contribution. The microphysic contribution is increased by +50% with aggregation. The latter is partly due to reduced evaporation of rain falling through a moister near-cloud environment (+30%), but also to resulted larger accretion efficiency (+20%).Thus, the change of convective organization regimes in a warming climate could lead to a significantly different evolution of tropical precipitation extremes than expected from thermodynamical considerations. Improved fundamental understanding of convective organization and its sensitivity to warming, as well as its impact on precipitation extremes, is hence crucial to achieve accurate rainfall projections in a warming climate.

National audience

International audience; Cet article propose une relecture de l'histoire économique de la mutualité entre 1789 et 1947 au prisme de son rapport au capitalisme. Alors qu'après la Révolution française et jusqu'à la Commune de Paris la mutualité est une institution ambiguë, entre subversion et intégration au capitalisme, à partir de 1871 elle s'insère largement au capitalisme. C'est à cette période que se séparent mutualisme et syndicalisme. Initialement, les classes populaires sont contraintes de s'auto-organiser pour survivre au dépérissement des protections de l'Ancien Régime et au libéralisme asymétrique de la bourgeoisie. Toute la finesse de la réglementation de l'État sous le Second Empire et de la IIIème République est d'essayer d'intégrer la mutualité pour en vider le contenu contestataire. Contrairement aux interprétations classiques, on peut alors dire que la Sécurité sociale de 1945 n'est pas la revanche des syndicalistes sur les mutualistes mais celle d'une certaine forme de la mutualité contre une autre.