This thesis proposes an analysis focused both on inter-port relations and on those governing the international maritime trade elements: ports, hinterland and foreland. In the first chapter, an assessment on hierarchies and relative growth in Europe is made by applying two complementary methods: Markov chains and convergence clubs. These show that there is a growth polarization within a limited number of large ports and a high frequency for those most disadvantaged. This result marks the lack of convergence within European ports. In addition, the phenomenon of "peripheral port challenge" would be exercised here by the small ports on the medium-sized ones, which would strongly contest some literature results on this issue. The second chapter highlights the importance of the relationship between the port and its hinterland and maritime environments. It focuses on the spatial aspect that characterizes these relationships and shows existing disparities between port regions. While Northern Europe is characterized by complementarity, Southern ports have competitive relationships. It also shows that the size of the local market and its proximity to the ports are not systematically good determinants of throughput. However, the accessibility to the market from peripheral port regions is a determining factor and can be explained by the existence of market niches within these areas. The third chapter focuses on maritime connectivity by country, its determinants and the spatial effects that can influence this. The analysis reveals that there are substantial differences between Northern Europe and the Mediterranean. It allows, beyond the results of literature, to identify the dominant relationships in each region. Although complementarity and competition may coexist between neighboring ports/countries, this study shows that one may prevail over the other., Cette thèse propose une analyse axée à la fois sur les relations interportuaires et sur celles qui régissent les segments du commerce international maritime : les ports leurs avant et arrière-pays. Dans un premier chapitre, un bilan sur les hiérarchies et la croissance relative en Europe est dressé. A l’aide de deux méthodes complémentaires : chaines de Markov et les clubs de convergence, il montre qu’il existe une polarisation de la croissance au sein d’un nombre limité de grands ports et une forte fréquence pour les plus défavorisés. Ce résultat marque l’absence de convergence au sein des ports européens. Par ailleurs, le phénomène de « contestation portuaire périphérique » s’exercerait ici par les petits ports à l’égard de ceux de taille moyenne, ce qui contesterait fortement certains résultats de la littérature sur le sujet. Le second chapitre met en lumière l’importance de la relation entre le port et ses environnements terrestres et maritimes. Il se concentre sur l’aspect spatial qui caractérise ces relations et montre qu’il existe des disparités entre les régions portuaires. Alors que le Nord de l’Europe se caractérise par la complémentarité, les ports du Sud entretiennent des relations concurrentielles. Il montre aussi que, la taille du marché local et sa proximité des ports ne sont pas systématiquement, de bons déterminants du débit. L’accessibilité au marché à partir des régions portuaires périphériques est cependant, déterminante et peut s’expliquer par l’existence de niches de marchés au sein de ces zones. Le troisième chapitre se concentre sur la connectivité maritime par pays, ses déterminants ainsi qu’aux effets spatiaux pouvant l’influencer. L’analyse révèle qu’il existe des différences substantielles entre l’Europe du Nord et la Méditerranée. Elle, permet au-delà, des résultats de la littérature, d’identifier les relations dominantes dans chaque région. Bien que la complémentarité et la concurrence puissent coexister entre ports/pays voisins, cette étude montre que l’une peut très bien l’emporter sur l’autre.