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Objectifs Evaluer l’integration de la fonction du cœur droit a l’angioscanographie multicoupe. Materiels et methodes Trent-trois sujets ont beneficie d’une angioscanographie multicoupe (16 coupes / rotation) sur la totalite du thorax suivie d’une acquisition avec gating cardiaque centree sur le cœur avec administration biphasique de produit de contraste. La qualite du rehaussement densitometrique du ventricule droit (VD) sur coupes petit-axe et l’identification des limites endocardiques et valvulaires du VD ont ete evaluees avec l’objectif de calculer sa fraction d’ejection. Resultats Le niveau moyen (±DS) de rehaussement densitometrique du VD etait de 199,54 (± 46,24) UH. Le contourage des limites endocardiques du VD etait possible chez tous les patients explores, juge aise chez 23 patients (70 %), plus difficile chez 10 patients (30 %) essentiellement en raison d’un rythme cardiaque irregulier (6/ 10). La determination des limites valvulaires du VD reposaient majoritairement sur l’identification de la jonction des septums interauriculaire et interventriculaire (n = 30 ; 91 %) et de la jonction entre le myocarde ventriculaire et le tronc pulmonaire (n = 27 ; 82 %). Le calcul de la fraction d’ejection du VD a ete techniquement possible chez tous les patients. Conclusion L’evaluation de la fonction cardiaque droite est realisable pendant une angioscanographie multicoupe.

Objectifs pedagogiques Technique et semiologie scanographiques elementaires du cœur. Rappel des maladies de revelation thoracique extracardiaque dans lesquelles une atteinte cardiaque doit etre recherchee. Description des signes scanographiques thoraciques d’une cardiopathie meconnue ou ancienne. Resume La technologie scanographique actuelle permet une approche morphologique et fonctionnelle du cœur avec ou sans gating cardiaque. Il peut etre aussi utilise pour maitriser les mouvements cardiogeniques transmis aux structures paracardiaques. Les temps de rotation de 0,5 sec., appeles a se reduire, permettent d’obtenir des reconstructions diastoliques rendant le cœur interpretable a frequence cardiaque normale. L’automatisation des injections autorise une approche fonctionnelle grossiere de l’hemodynamique cardiaque. L’etude du cœur doit etre systematiquement integree dans le bilan de nombreuses affections thoraciques : - atteintes cardio-pericardiques des carcinomes broncho-pulmonaires. Leur bilan pre-operatoire inclus les arteres coronaires dans le volume d’acquisition. Les risques les plus eleves d’une pneumonectomie sont coronariens. - Retentissement cardiaque droit des maladies pulmonaires diffuses, obstructives ou restrictives, et des maladies vasculaires pulmonaires. - Revelations pneumologiques de cardiopathies acquises meconnues ou suites pneumologiques lointaines de cardiopathies congenitales. - Maladies systemiques comportant une atteinte cardiaque potentielle. - La pathologie pericardique peut aussi reveler ou compliquer de nombreuses affections extra-cardiaques : defects pericardiques, extension pericardique d’affections bronchiques, mediastinales, pleurales, œsophagiennes, lymphatiques. Conclusion L’interpretation d’une radiographie thoracique comporte celle de la silhouette cardiaque. A plus forte raison en tomodensitometrie thoracique.

Objectifs Evaluer l’influence du temps de rotation sur les artefacts de mouvement cardiogenique. Materiels et methodes Quarante-huit patients consecutifs, indemnes de pathologie vasculaire pulmonaire, ont beneficie d’une angioscanographie multicoupe (16x0,75 mm) avec un temps de rota- i tion de 0,5 s (Groupe 1) ou de 0,375 s (Groupe 2) permettant l’evaluation comparative de la frequence, localisation et severite des artefacts cardiogeniques. Resultats Dans le Groupe 1, la frequence des artefacts cardiogeniques varie de 4 a 43 % au niveau segmentaire (Groupe 2 : 5 - 20 %), de 7 % a 54 % au niveau sous-segmentaire (Groupe 2 : 5 - 30 %), et de 11 % a 89 % au niveau des arteres de 5e ordre (Groupe 2 : 5% - 80 %). Les arteres pulmonaires non analysables sont exclusivement retrouvees au niveau sous-segmentaire (Groupe 1 : 4 % -22 % ; Groupe 2 : 5 % -10 %), majoritairement dans la lingula et le lobe inferieur gauche. Les patients du groupe 2 ont une frequence significativement moins elevee (a) d’artefacts cardiogeniques au niveau de A8G (n = 10 ; 36 % vs n = 1 ; 5 % ; p Conclusion Le raccourcissement etudie du temps de rotation a un faible impact sur les artefacts cardiogeniques.