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Références Bibliographiques : 1.BORNERT G. et all., Méthode d'enquête vétérinaire lors de toxi- infections alimentaires collectives dans les armées : bilan de 28 foyers déclarés entre 1999 et 2000. Médecine et Armées 2002; 30(7):575-80.2.POLVECHE Y., L'hygiène en restauration collective militaire, réalité, contre-vérités et non-dits. Actu Santé 2000; 57:14-7.3.MORILLON M. et all., Dépistage des porteurs de salmonella spp. parmi le personnel de la restauration. Etude économique et bibliographique. Médecine et Armées 2007;35(2):141-6.; Une des caractéristiques essentielles de notre région est sans doute, les particularités sociodémographiques qui révèlent une population rurale en majorité avec un taux d’alphabétisation. Pour vérifier de telles hypothèses. Nous avons procédé à l’analyse des enquêtes effectuées suite à la déclaration de ces foyers. Les dossiers consultés relatifs comportaient des données portant sur le nombre et les caractéristiques des personnes touchées, la gravité des cas (hospitalisation, décès), l’aliment incriminé, le germe en cause et les facteurs qui auraient pu favoriser leur survenue.Au total, 69 foyers ont été notifiés du 1er Mai 2001 au 31 Aout 2012 dans la région du Gharb Chrarda Bni-Hssen ayant fait état de 451 malades. 72,7 % ont été déclarés par les services d’urgence. L’évolution annuelle du nombre de toxi-infections alimentaires collectives déclarées a été marquée par une fluctuation annuelle du nombre de foyers entre 3 et 9 foyers. Les fruits et légumes viennent en tête des aliments contaminants. L’utilisation de matières premières contaminées a été à l’origine de 30,9 %. Les germes en cause ainsi identifiés se limitent à Clostridium perfringens et Staphylococcus aureus. Ce dernier a été isolé dans 42 foyers, alors que Clostridium perfringens a été isolée dans 27 foyers.