Most people tend to join mainstream trade unions for instrumental motives and not so much for ideological reasons. This instrumentalism, together with the passivity of most union members, endangers members’ union loyalty and their willingness to act collectively. One possible way to de-emphasize the traditional model of service-oriented unionism and strengthen union commitment is to involve members in small union tasks. By partially assigning day-to-day union work to lay members, it is believed that over-stretched union representatives will be able to assign more time to implementing union policies of strategic importance.The article examines to what extent new union members are willing to voluntarily engage in union tasks inspired by organizing unionism. To test this empirically, an e-survey was conducted among first-time members of a Belgian union. Predominantly young, the respondents had been members of the union for maximum of seven years. Belgium is an interesting case for exploring how member-union ties can be boosted, as it is a quintessential example of a country with a high union density characterized by instrumental and passive membership.Following the deletion of cases with missing data, 518 observations are available for analysis. The dependent variable measures the organizing-oriented activism intent based on union tasks reflecting one-on-one organizing tactics for reaching out to potential members. A critical mass of 41.3% new members is (greatly) interested in at least one task. The regression results show that two variables derived from the planned behaviour theory significantly influence organizing-based union tasks: the pro-union context and behavioural self-control, with the latter in particular a very strong antecedent. Apart from the finding that a larger membership base is interested in performing organizing-oriented tasks, the results also, support a developmental view on union activism, i.e. a step-by-step approach to stimulating union activism via introducing various levels of union participation., La plupart des gens ont tendance à s’affilier à un syndicat traditionnel pour des raisons pragmatiques, bien plus que pour des motifs idéologiques. Ce pragmatisme, conjugué à la passivité de la majorité des syndiqués, affaiblit la loyauté syndicale des affiliés et leur prédisposition à l’action collective. L’implication des membres dans des tâches syndicales plus modestes pourrait constituer une manière de sortir de ce modèle traditionnel (syndicalisme de service) et venir renforcer l’engagement syndical. En attribuant une partie du travail syndical quotidien à des membres ordinaires, les représentants syndicaux surchargés pourraient consacrer plus de temps à la mise en oeuvre des politiques syndicales d’importance stratégique.L’article examine dans quelle mesure les nouveaux affiliés en général sont disposés à s’engager volontairement dans des tâches syndicales inspirées par un syndicalisme basé sur l’engagement des affiliés. Pour le vérifier de manière empirique, une enquête en ligne a été menée auprès des membres qui s’affilient pour la première fois auprès d’un syndicat belge. Les répondants, jeunes pour la plupart, ne sont affiliés à ce syndicat que depuis sept ans au maximum. La Belgique constitue un cas intéressant pour analyser la manière de renforcer les liens entre les syndicats et leurs membres, car il s’agit par excellence d’un pays où la présence d’un taux élevé de syndicalisation s’accompagne d’une affiliation généralement pragmatique et passive.Une fois écartés les cas pour lesquels certaines données manquaient, 518 observations étaient disponibles pour l’analyse. La variable dépendante mesure le niveau de militantisme axé sur la mobilisation, sur la base des tâches syndicales reflétant des tactiques de recrutement face à face pour atteindre les membres potentiels. Une masse critique de 41,3 % de nouveaux membres se disent (très) intéressés par au moins une tâche. Les résultats de la régression montrent que deux variables dérivant de la théorie du comportement planifié influencent de manière significative les tâches syndicales militantes : un contexte favorable au mouvement syndical et, de manière encore plus nette, un autocontrôle du comportement. En plus de montrer que des tâches militantes peuvent intéresser une base syndicale plus large, les résultats plaident pour une approche progressive du militantisme syndical, soit une approche étape par étape qui vise à stimuler le militantisme syndical en introduisant des niveaux différents de participation syndicale.