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Adapted prophylactic measures combined with the use of resistant cultivars is, up to now, the most effective way to reduce the incidence of Ralstonia solanacearum, the causal agent of bacterial wilt. In order to optimize the efficiency of prophylactic measures, powerful identification and detection tools of the bacterium in any potential inoculum source (plant, seed, water, soil) are required. However, the commonly used methods such as isolation on semi-selective medium (2, 7, 10), serological methods such as ELISA or immunofluorescence (6, 14), or pathogenicity tests on host plants (4, 9) for the diagnosis of bacterial wilt are often inadequate in terms of specificity, sensitivity or response time, especially for detecting the bacterium in soil. DNA amplification offers many advantages over the above-mentioned techniques such as increased specificity, sensitivity and response time. Nevertheless, the PCR method has not yet become the diagnostic tool of choice for laboratories, mainly because of the inhibition of the amplification reaction by compounds contained in crude bacterial extracts which give false negative results or low detection sensitivity. Although a wide range of inhibiting substances have been reported, the identity and mode of action of most of them remain unclear (17). The aim of this study was to compare several procedures to overcome PCR inhibition problems and to propose protocols ensuring a reliable PCR detection of low levels of R. solanacearum populations in natural settings.

Background and objectives: Bacterial blight of onion (BBO), a biennial plant species, is an emerging disease now present in many onion-producing areas. The causal agent, Xanthomonas axonopodis pv. allii (Xaa), is seedborne (2). Although the importance of seedborne Xaa as an initial inoculum source associated with the early stages of epidemics has been reported (3), no study concerning the epidemiology of BBO in seed production fields was conducted. In addition, the process of contamination of onion seeds in diseased fields is not understood and has never been measured. Our objectives were to (i) describe the temporal and spatial dynamics of the disease in experimental onion seed production plots, and (ii) evaluate contamination rates of seeds from these plots. Materials and methods: Epidemic progress in experimental plots of 121 x 60 onion plants contaminated onion bulbs (random inoculation was performed on 0.27% of the plants) was monitored. This experiment was done in duplicate over two consecutive cropping seasons. Disease incidence (percentage of infected plants per plot) was monitored each two weeks. Temporal analyses were performed by nonlinear regression analysis. Logit, Gompertz, complementary log-log and Probit link function models were tested. Akaike Information Criterion was used to choose the most appropriate model. The beta-binomial parameter (tetha) and the binary form of Taylor's power law were used to assess disease aggregation in quadrats consisting of 2x4, 4x8 and 6x12 plants. Spatial patterns were also examined using semivariance analysis. Bacterial analyses of seeds were performed after harvests using both a semi-selective medium (2) and a Xaa-specific nested-PCR (1). Results and discussion: Disease progress curves differed highly between the two years (incidence ranged from 0.05 to 0.6) probably because of climatic differences between the two studied seasons: winter season and late-summer season. Gompertz and probit link function model were the most appropriate models for describing the temporal increase of incidence. Aggregation of the disease incidence was detectable in all plots tested except for one plot at one date. When aggregation was detected, it tended to be a function of disease incidence at the three quadrat sizes tested, as shown by the binary form of Taylor's power law. The exponential model was a good descriptor of the semivariograms. Spatial dependencies were different between the two years, and ranged from 1.63 m in winter to 3.99 m in late-summer. Seed contamination was associated with high disease incidence (>_0.44). (Texte intégral)

La maladie des taches noires du manguier (MTNM) est l'une des maladies dont l'incidence économique est mondialement importante. Malgré cela, elle a fait l'objet de relativement peu de publications scientifiques et une amélioration des connaissances est clairement nécessaire pour pouvoir disposer des éléments indispensables à la mise au point de stratégies durables de lutte. La contribution du Cirad se situe à ce niveau. Les principaux résultats acquis au cours des dernières années ont concerné: - la caractérisation phénotypique et génétique d'une collection mondiale de l'agent pathogène, Xanthomonas sp. mangiferaeindicae (Xm), associé à plusieurs plantes de la famille des Anacardiacées; - une analyse préliminaire des caractéristiques biologiques et épidémiologiques de la bactérie dans les conditions réunionnaises, ce qui a permis de préciser les périodes à risque en fonction du stade phénoIogique de l'hôte et des facteurs environnementaux, d'évaluer approximativement l'importance biologique des populations associées à différents modes de survie de Xm, et de préciser l'importance de la qualité sanitaire des pépinières dans une stratégie de lutte Intégrée contre la MTNM; - l'étude de l'importance biologique de populations de Xm associées au faux poivrier (Anacardiacée considérée comme une peste végétale en régions tropicales et subtropicales) en tant que réservoir potentiel d'inoculum dans le cycle de la MTNM. Les efforts de recherche futurs porteront principalement sur une analyse plus fine de l'aptitude épiphyte de Xm et de l'importance épidémiologique de cet inoculum, la mise au point de techniques de diagnostic performantes, et l'analyse spatio-temporelle de l'évolution de la MTNM et de la structure génétique des populations de Xm sur quelques cultivars de manguier et sur faux poivrier. L'un des objectifs de ces travaux est à terme de contribuer à la définition de la durabilité de stratégies de lutte principalement axées sur la prophylaxie et sur la diffusion de cultivars de manguier porteurs de résistance partielle.

La maladie des taches noires ou bactériose fait peser une menace sérieuse sur la production de mangues (Mangifera indica L.) dans de nombreux pays tropicaux ou subtropicaux. Une analyse précise des connaissances acquises sur Xanthomonas campestris pv mangiferaeindicae , agent de cette maladie, a été effectuée. Elle prend en compte différentes composantes permettant de caractériser l'activité de la bactérie ; répartition géographique, symptomatologie, biologie, épidémiologie, modes de conservation et de dissémination sont ainsi tour à tour considérés. L'étude débouche sur un énoncé de mesures permettant d'adopter une véritable stratégie de lutte pour maintenir l'incidence de la maladie des taches noires de la mangue bien en-decà de son seuil de nuisibilité économique.

65 lignées représentatives de différents pathotypes de X. campestris pv. citri, l'agent du chancre citrique des agrumes (Citrus Bacteria Canker Disease ou CBCD) et 6 lignées de Xanthomonas, responsable de la maladie du spot bactérien des agrumes (CBSD) ont été étudiées pour leur sensibilité in vitro à 63 antibiotiques. Toutes les lignées ont été résistantes de façon similaire à 4 antibiotiques et une variabilité dans les réponses a été observée pour les autres. Une analyse de classification hiérarchique des diamètres de zone d'inhibition a révélé des différences entre lignées en provenance des Mascareignes. Ces lignées présentent une résistance plus élevée à la pénicilline et à la céphalosporine. Les lignées des pathotypes B et D ont été clairement reliées, excepté pour une lignée de type B. Les lignées de CBS et les lignées du pathotype C ont montré une certaine variabilité. Ces données permettent la sélection d'un pool approprié d'antibiotiques afin de composer un milieu semi-sélectif pour la détection de lignées de Xanthomonas de CBCD et CBSD

Xanthomonas campestris pv. mangiferaeindicae (XCM), agent de la maladie bactérienne des tâches noires de la mangue a été détecté comme étant épiphyte des bourgeons de manguiers dans des vergers infestés naturellement de l'île de la Réunion. Parfois, après de fortes pluies et des vents violents se produisant durant un cyclone, des nécroses au niveau des bourgeons ont été observées. La survie épiphyte de Xcm a été étudiée en conditions contrôlées de l'environnement ainsi qu'en verger expérimental. La capacité de Xcm à survivre épiphytiquement sur les bourgeons de manguiers a été plus importante sous humidité relative élevée et un peu plus importante sous des températures fraîches (15/20¼C). De très fortes populations de Xcm par bourgeon ont été détectées quand les plantes étaient placées sous ces conditions favorables. L'importance épidémiologique des populations épiphytes de Xcm sur bourgeons de manguiers est discutée dans cet article

Des clones de Xanthomonas campestris pv. citri provenant de lésions foliaires d'âges différents ont été isolés dans un verger de citronniers à la Réunion. Leur pouvoir pathogène a été testé. Il en ressort une très faible variabilité au niveau du pouvoir pathogène. Certains clones étaient virulents ou présentaient un pouvoir pathogène fortement atténué. Leur caractérisation à l'aide de tests a démontré une entière similitude avec Xanthomonas campestris pv. citri pathotype A. La disponibilité de tels isolats apparaît comme très intéressante dans le cadre d'études qui viseraient à améliorer la compréhension des mécanismes impliqués dans le pouvoir pathogène de X. c. pv. citri

Les antibiogrammes de 65 souches de pathotypes de Xanthomonas campestris pv. citri. (provoquant le chancre bactérien des agrumes) et de 6 souches de X. campestris (provoquant le "citrus bactérial spot") pour une gamme de 63 antibiotiques ont été obtenus. Toutes les souches se sont révélées être résistantes à divers antibiotiques tandis qu'une assez forte variabilité a été mise en évidence pour tous les autres antibiotiques. Les analyses réalisées sur toutes les souches pour ces antibiotiques particuliers ont différencié 3 groupes : souches du pathotype A provenant des Mascareignes et résistantes aux béta lactamines, souches du pathotype B sensibles à celle-ci, un troisième groupe composé de souches du pathotype A non résistantes aux béta lactamines et de souches de X. campestris associées au "citrus bactérial spot" que l'on ne peut différencier de la majorité

Le germplasm des rutacées présent à la Réunion comporte 144 lignées dont des variétés introduites et endémiques ainsi que différentes lignées de porte-greffe introduites sous forme de semences. Ce matériel végétal est évalué pour ses performances agronomiques et son comportement vis-à-vis du chancre bactérien et du virus de la tristeza des agrumes. La majorité des greffons nécessaires à l'approvisonnement des pépinières est prélevée dans le parc à bois dont l'état sanitaire est donc très rigoureusement contrôlé

Depuis l'éradication du greening à la Réunion, le chancre citrique et la tristeza restent les principaux problèmes phytosanitaires posés à l'agrumiculture réunionnaise. Dans le but de promouvoir une stratégie de lutte efficace contre le chancre citrique, une étude épidémiologique a été engagée. Les stades de sensibilité et de réceptivité des différents organes de l'hôte ont été définis. L'influence des conditions climatiques sur la multiplication du pathogène et sur le développement de la maladie à été étudiée au cours d'une année de végétation et une phase épiphyte a été recherchée. La dissémination de X. c. pv. citri a été observée au niveau de l'arbre et du verger. Les moyens de conservation et les sources d'inoculum potentielles de la bactérie ont été caractérisés. Des techniques de lutte biologique, génétique et chimique ont été testées. Une stratégie de lutte intégrée et raisonnée est proposée

Différents pathotypes ont été décrits chez X. c. pv. citri. Les isolats de chaque pathotype diffèrent par leur agressivité et par leur gammes d'hôtes. Les souches peuvent être caractérisées par 1) des tests biochimiques, 2) par leur sensibilité à trois citriphages, 3) par des tests sérologiques (immunodiffusion, immunofluorescence, ELISA) utilisant des anti-corps polyclonaux ou monoclonaux, et 4) par des techniques de biologie moléculaire (analyse du polymorphisme de la longueur des fragments de restriction (RFLP) sur ADN total, étude du contenu plasmidique). Les caractéristiques (avantages, limites) de ces différentes techniques d'identification sont évaluées et comparées. (résumé d'auteur)

L'étude de l'évolution de la maladie des taches noires de la mangue (Xanthomonas campestris pv. mangiferaeindicae) a permis de préciser certaines des modalités de développement de la maladie dans des conditions de l'île de la Réunion. Le rôle des pluies et des vents dans l'augmentation de l'incidence de la maladie sur les arbres préalablement contaminés et dans la dissémination de l'agent pathogène en vergers a été explicitée. La capacité de survie épiphylle de X. c. pv. mangiferaeindicae a été confirmée dans les conditions de la Réunion.

L'efficacité de différentes formulations chimiques vis-à-vis de Xanthomonas campestris pv. mangiferaeindicae, agent responsable de la maladie des taches noires de la mangue, a été étudiée. Les résultats obtenus ont permis de confirmer l'efficacité moyenne des sels de cuivre (sauf de l'oxyquinoléate et de l'oxyde). Il a été en outre montré la meilleure aptitude de l'hydroxyde de cuivre (Kocide 101 PM) à réduire les populations épiphytes de l'agent pathogène. Le mancozèbe et la kasugamycine ne présentent pas d'intérêt pour lutter contre cette maladie. L'oxytétracycline (Mycoshield) et la fluméquine (Firestop) présentent des niveaux d'efficacité comparables à ceux des meilleurs sels de cuivre en absence de lessivage du produit. En revanche, l'activité de la fluméquine apparaît nettement insuffisante en conditions naturelles.