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Le Réseau de recherche sur le café (Reca) a été créé en 1993 par l'Organisation interafricaine du café. Ce réseau comprend 18 pays membres africains et 5 membres associés. Il est chargé de promouvoir des programmes de recherche conjoints destinés à accroître la productivité, réduire les coûts de production et améliorer la qualité du café produit. Depuis 1993, le réseau a largement contribué aux échanges scientifiques entre les chercheurs africains Il a permis de lancer divers projets de recherche règionaux visant à lutter contre des maladies ou insectes, mais aussi à améliorer la qualité du café produit. Cet article présente les objectifs, les activités et les acquis du Reca.

Le Réseau de recherche sur le café (Reca) a été créé en 1993 par l'Organisation interafricaine du café. Ce réseau comprend 18 pays membres africains et 5 membres associés. Il est chargé de promouvoir des programmes de recherche conjoints destinés à accroître la productivité, réduire les coûts de production et améliorer la qualité du café produit. Depuis 1993, le réseau a largement contribué aux échanges scientifiques entre les chercheurs africains. Il a permis de lancer divers projets de recherche régionaux visant à lutter contre des maladies ou insectes, mais aussi à améliorer la qualité du café produit. Cet article présente les objectifs, les activités et les acquis du Reca.

La sensibilité des cacaoyers aux mirides a été observée dans quatre essais de descendances de Côte d'Ivoire et quantifiée à Faide d'une note synthétique (0 à 4) prenant en compte la sévérité et l'étendue des dégâts curnulés sur plusieurs années, ainsi que l'aptitude à la régénérescence végétative des branches attaquées. Les différences entre valeurs des descendances et entre valeurs en combinaison des géniteurs apparaissent moins élevées que les différences entre valeurs propres des clones. Il apparaîît nettement que les descendances issues de croisements ne mettant en jeu aucun parent Forastero hautamazonien sont les plus sensibles alors que les descendances issues de croisements entre deux parents Forastero haut amazonien sont les moins sensibles. Les essais étant des essais factoriels incomplets, des differénces d'aptitude à la combinaison ont pu être mises en évidence pour ce caractère entre les 32 géniteurs étudiés. Les meilleurs géniteurs sont les Forastero haut-arnazoniens, qui présentent tous une aptitude à la combinaison très comparable, T85/799 apparaissant néanmoins comme légèrement supérieur aux autres. La supériorité des géniteurs Forastero haut-amazoniens est en accord avec la supériorité de leur valeur propre pour ce caractère, mise en évidence au cours d'études réalisées dans des essais clonaux. D'autre part, une corrélation positive significative (R = 0.81) a été observé en comparant les valeurs propres et les valeurs en combinaison de six géniteurs d'un des essais, ces géniteurs appartenant à des groupes morpho-géographiques différents, et présentant des niveaux de sensibilité très différents. En revanche, aucune corrélation de ce type n'a été observée dans les essais ne permettant de comparer que des géniteurs Forastero haut-amazoniens, moins différenciés pour leur niveau de sensibilité. Des valeurs d'héritabilité au sens strict ont été calculées pour ce caractère, à partir des résultats des essais factoriels, et ces valeurs s'échelonnent entre 0.09 et 0.38, suivant l'essai considéré.

Dans le souci de simplifier les méthodes de traitements insecticides, une technique de fumigation en plein champ, à l'aide de générateurs de fumée insecticide a été mise au point. Ces générateurs de fumée, dénommés Fumivap, fonctionnent par combustion d'une poudre pyrotechnique à laquelle est intégrée la matière active insecticide. Les premiers générateurs fumigènes sont de deux types: ceux à base de Lindane ou Fumivap-L et ceux à base de Propoxur ou Fumivap-P. L'efficacité des nouveaux pots fumigènes destinés à la vulgarisation a été évaluée. Les conditions optimales d'utilisation du Fumivap pendant les principales périodes de traitement antimirides en Côte d1voire (Juillet-Août-Septembre et DécembreJanvier) ont en outre été précisées. Deux modes d'application du Fumivap ont été comparés: le mode statique et le mode dynamique. Le traitment conventionnel à l'atomiseur a servi de témoin de référence. Le Fumivap-L a également été comparé au Fumivap-P en application en mode dynamique. Pour une molécule insecticide donnée, le traitement par Fumivap est aussi efficace que le traitement conventionnel à l'atomiseur tant en saison sèche qu'en saison humide. Le Fumivap appliqué en mode dynamique donne des efficacités relativement supérieures à celles obtenues avec le mode statique quelque soit la molécule insecticide utilisée. Le FumivapP s'est montré relativement plus efficace que le Furnivap-L en mode dynamique. L'efficacité du Fumivap varie en fonction des conditions atmophériques pendant l'application. Les efficacités enregistrées dans les conditions atmosphériques favorables traduisent un bon fonctionnement des pots fumigènes et indiquent que la technique Fumivap est applicable dans la lutte contre les mirides du cacaoyer. La technique Fumivap se révèle être ainsi une alternative à la méthode classique de traitement à l'atomiseur dont les nombreux inconvénients constituent un obstacle majeur pour le contrôle efficace des populations de mirides en milieu paysan.

Deux espèces de mirides, Distantiella theobromae (Dist.) et Sahlbergella singularis Hagl., sont responsables d'importants dégâts dans les cacaoyères d'Afrique de l'ouest. Le caractère de sensibilité des cacaoyers aux piqûres de mirides a été observée en Côte d'Ivoire dans un essai de descendances issues d'un plan factoriel de croisements, ainsi que dans un essai clonal. La répartition spatiale des dégâts causés par les mirides n'étant pas homogène au sein des parcelles, une méthode basée sur l'analyse de covariance et prenant en compte l'effet régionalisé des dégâts est développée pour les dispositifs expérimentaux en randomisation totale de parcelles élémentaires mono-arbre. Cette méthode a permis d'améliorer la précision des estimations des effets génétiques et des héritabilités concernant le caractère de sensibilité aux mirides par un contrôle, a posteriori, de l'hétérogénéité des champs d'essai

Cette communication fait état des insectes dont l'incidence économique est préjudiciable à la caféiculture de la Côte d'Ivoire : scolyte du fruit (Hypothememus hampei), punaise bigarrée (Antestiopsis lineaticollis intricata), pyrale du fruit (Prophantis smaragdina), Epicampoptères défoliateurs, criquet puant (Zonocerus variegatus) et foreur des tiges (Bixadus sierricola)). La nature et l'importance de leurs dégâts sont décrits puis les nouveaux acquis sur la connaissance de leur bioécologie sont précisés. Une méthode de protection phytosanitaire des caféiers intégrant les divers paramètres, notamment les périodes de pullulations des divers insectes, ainsi qu'un calendrier annuel de traitements insecticides sont proposés