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Contribution to the knowledge of the coleopteran communities of isles and islets close to Port-Cros and Porquerolles - occurrence of Lixus scabricollis Boheman, 1842 (Coleoptera, Curculionidae) on Bagaud island (Port-Cros National Park, Provence, France). The isles and islets Bagaud, Gabinière, Gros Sarranier, Rascas, and Rocher des Mèdes sud (Hyères Archipelago) were considered during an entomological survey carried out from 14th to 18th June 2021. Fifty-five taxa of coleoptera were identified including several remarkable species, such as the weevil Lixus scabricollis Boheman, 1842, rarely observed in Provence, Les îles et îlots Bagaud, Gabinière, Gros Sarranier, Rascas et Rocher des Mèdes sud ont fait l'objet d'une prospection entomologique du 14 au 18 juin 2021. Cinquante-cinq taxons de coléoptères ont été identifiés, dont plusieurs espèces remarquables, comme le charançon Lixus scabricollis Boheman, 1842, rarement observé en Provence

International audience; Thanks to the discovery of several wells at the La Charouillère site of Paulx (Loire-Atlantique, France), it was possible to carry out an archaeo-entomological study. This analysis allowed identifying several ecological groups among the many Coleopteran taxa identified in the assemblages of insects: mainly aquatic, coprophagous/coprophilic, forest, phytophagous monophagous and oligophagous taxa. These different taxa make it possible to reconstruct a landscape of meadows located at the edge of the forest, in which there were wells probably intended to water cattle. These wells were distant from dwellings, as appears from the total absence of synanthropic taxa, which are usually associated with stored food products.; Grâce à la découverte de plusieurs puits sur le site de La Charouillère à Paulx (Loire-Atlantique), il a été possible de mener une étude archéoentomologique. Cette dernière a permisd’identifier, parmi les nombreux taxons de Coléoptères présents dans les assemblages, plusieurs groupes écologiques dans lesquels se trouvent principalement des taxons aquatiques, coprophage/coprophiles, forestiers, phytophages monophages et oligophages. Ces différents taxons permettent de restituer un paysage de prairies localisées en lisière de forêt, dans lequel se trouvent des puits qui devaient vraisemblablement être destinés à abreuver le bétail qui venait pâturer. Ces puits sont en effet éloignés des habitations d’après l’absence totale des taxons synanthropes habituellement associés aux denrées alimentaires entreposées.

L’étude de la décomposition des carcasses de vertébrés est généralement réalisée lorsque les insectes nécrophages sont actifs ; au printemps, en été et en automne. Mais que se passe-t-il si un animal meurt quelques jours avant l’arrivée des températures froides et de la neige ? Pour répondre à cette question de façon préliminaire, une carcasse de porcelet (30 kg) a été installée dans un boisé de feuillus de novembre 2012 à mai 2013. Pour documenter le processus de décomposition, la carcasse a été photographiée et les insectes échantillonnés à intervalles réguliers. Les résultats démontrent que les températures froides ont perturbé les étapes de décomposition normalement observées (corps frais, gonflé, putréfié, post-putréfié et sec/restes) lors des saisons plus chaudes. En outre, en raison de fluctuations climatiques, seules deux (corps frais/congelé et corps putréfié) des trois premières étapes ont été observées. Les stades post-putréfié et sec n’ont pas été documentés puisque l’expérience a pris fin très tôt au printemps. En novembre, seules 6 espèces de diptères appartenant à 5 familles ont été observées en très petits nombres. Enfin, les redoux des mois de mars et avril ont permis de capturer des coléoptères (8 espèces de 4 familles) et des diptères (21 espèces de 11 familles), dont des Heleomyzidae qui ont été parmi les premiers à visiter la carcasse., Vertebrate carcass decomposition studies are typically conducted in spring, summer or autumn, when necrophagous insects are most active. But what happens if an animal dies just before the onset of colder weather and the arrival of snow? To provide preliminary answers, a domestic piglet carcass weighing 30 kg was installed in a deciduous woodland in November 2012 and studied until May 2013. The carcass was photographed and examined for insects at regular intervals. The decomposition stages normally observed during warmer seasons (i.e., fresh, bloated, active decay, advanced decay and dry/remains) were disrupted by the cold. Furthermore, because of the weather conditions, only the fresh/frozen and active decay stages of the usual first three stages of physical decay were observed. The advanced decay and dry/remains stages were not documented because the experiment ended before these occurred. In November, small numbers of 6 species of Diptera belonging to 5 families were collected from the carcass. Warmer weather in March and April increased insect activity and 8 species of Coleoptera belonging to 4 families and 21 species of Diptera belonging to 11 families were recorded, with members of the Heleomyzidae being among the first to visit the carcass.

Chaetophilharmostes filippii sp. nov. is described from São Tomé (São Tomé e Principe, Guinea Gulf) on the basis of two specimens collected in two localities in the northern portion of the island. Some remarks on the validity of the genus of Chaetophilharmostes Paulian, 1977 are provided. Chaetophilharmostes chevalieri (Paulian, 1937) is reported for the first time for Benin and an undescribed species of Chaetophilharmostes from Gabon is shortly discussed. A key to species is provided., Chaetophilharmostes filippii sp. nov. est décrit de São Tomé (São Tomé et Principe, Golfe de Guinée) sur la base de deux spécimens collectés dans deux localités de la partie nord de l'île. Quelques remarques sur le statut douteux du genre Chaetophilharmostes Paulian, 1977 sont fournies. Chaetophilharmostes chevalieri (Paulian, 1937) est signalé pour la première fois au Bénin et une autre espèce non décrite de Chaetophilharmostes du Gabon est brièvement discutée. Une clé des espèces est fournie.

Thanks to the discovery of several wells at the La Charouillère site of Paulx (Loire-Atlantique,France), it was possible to carry out an archaeo-entomological study. This analysis allowedidentifying several ecological groups among the many Coleopteran taxa identified in the assemblagesof insects: mainly aquatic, coprophagous/coprophilic, forest, phytophagous monophagousand oligophagous taxa. These different taxa make it possible to reconstruct a landscape of meadowslocated at the edge of the forest, in which there were wells probably intended to water cattle.These wells were distant from dwellings, as appears from the total absence of synanthropic taxa,which are usually associated with stored food products., Grâce à la découverte de plusieurs puits sur le site de La Charouillère à Paulx (Loire-Atlantique), il a été possible de mener une étude archéoentomologique. Cette dernière a permisd’identifier, parmi les nombreux taxons de Coléoptères présents dans les assemblages, plusieursgroupes écologiques dans lesquels se trouvent principalement des taxons aquatiques, coprophage/coprophiles, forestiers, phytophages monophages et oligophages. Ces différents taxonspermettent de restituer un paysage de prairies localisées en lisière de forêt, dans lequel se trouventdes puits qui devaient vraisemblablement être destinés à abreuver le bétail qui venait pâturer. Cespuits sont en effet éloignés des habitations d’après l’absence totale des taxons synanthropes habituellementassociés aux denrées alimentaires entreposées.

International audience; Contribution to the knowledge of crepuscular and nocturnal Lepidoptera and Coleoptera on Port-Cros Island (Hyères Archipelago, Var, France). The aim of this work is to improve the knowledge on poorly known taxonomic groups within the Port-Cros National Park. Crepuscular and nocturnal Lepidoptera and Coleoptera were studied on Port-Cros island using UV light traps established on three sampling points (Éminence fort, Manoir grassland and Vigie fort), representative of the main types of environment, during four sessions distributed throughout the year 2019. Fourteen species of Coleoptera and 76 species of Lepidoptera were observed. The overall species diversity in the three sampling points during the four sessions is unequal. Vigie fort is the point with maximal diversity (72 species). For both Lepidoptera and Coleoptera, the October session is the richest in species number, whereas the May session is the poorer, for two out of three sampling points. Coleopteran species numbers are very low and do not correspond to the potential community of crepuscular and noctural Coleoptera on this island, especially by comparison with previous studies in the neighbouring island of Porquerolles. This situation is probably related to the abnormally low precipitations during summer 2019. Most of the Coleoptera are widespread in the region, but some of them are new for Port-Cros island. Most Lepidoptera species are restricted to the South of France and/or are migratory. Port-Cros island is both a stage for migratory moths and a site favourable to the establisment of sedentary moths.; Ce travail a pour but d’améliorer les connaissances concernant les groupes taxonomiques mal connus sur le territoire du Parc national de Port-Cros. Les lépidoptères et coléoptères crépusculaires et nocturnes de l’île de Port-Cros ont été étudiés au moyen de pièges lumineux UV installés sur trois points de relevé (fort de l’Éminence, prairie du manoir et fort de la Vigie) représentatifs de différents milieux, lors de 4 sessions d’une nuit chacune, réparties au cours de l’année 2019. Quatorze espèces de coléoptères et 76 espèces de lépidoptères ont été observées. Tous taxons confondus, la diversité totale (sur les 4 sessions de piégeage) est inégale selon les points. Le fort de la Vigie est le point de diversité maximale (72 espèces). Tous taxons confondus, la session d’octobre est la plus riche en nombre d’espèces tandis que la session de mai est la plus pauvre et cela pour deux points de relevé sur trois. Le nombre d’espèces de coléoptères est très faible, il ne correspond certainement pas à la communauté potentielle de coléoptères crépusculaires et nocturnes sur l’île, surtout par comparaison avec ce qui a été observé lors de précédentes recherches sur l’île voisine de Porquerolles. Cette extrême pauvreté est peut-être à mettre en relation avec le très fort déficit de précipitations au cours de l’été 2019. La plupart des espèces observées sont largement répandues dans la région, même si plusieurs n’ont pas été signalées de Port-Cros. Pour les lépidoptères, la majorité des espèces observées a une répartition limitée au Midi de la France et/ou est migratrice. L’île de Port-Cros est donc à la fois une halte migratoire et un site favorable au maintien des lépidoptères sédentaires

The Carabidae are one of the most diverse and abundant beetle families in the world. Given their predation on some pests such as aphids and slugs, they are considered to be important biological agents to control crop pests. This study was carried out in agricultural landscape (herbaceous area, cereal field edge and inside the field) of a semi-arid region located in the north-east of Algeria (Constantine), for four months during the year 2016. Carabid beetles sampling was performed using interception traps. Ten pitfall traps were placed in a straight line at each station, spaced five meters from each other. This preliminary study allowed identifying thirty-six species. The highest recorded values of species richness and abundance were in the herbaceous area compared to the cereal field edge and inside the field. The exploration of certain ecological traits of species, such as diet, dispersal ability and species tolerance to humidity, shows that predators, macropterous and hygrophilous species are the most frequent. It seems that these adaptive parameters can be influenced by habitat conditions., Les Carabidae représentent l’une des familles de coléoptères la plus diversifiée et la plus abondante au monde. Compte tenu de leur prédation sur certains ravageurs tels que les pucerons et les limaces, les carabidés sont considérés comme des agents biologiques importants pour lutter contre les ravageurs des cultures. Cette étude a été réalisée dans un paysage agricole (zone herbacée, bordure de champ céréalier et à l’intérieur du champ) d’une région semi-aride, située au nord-est de l’Algérie (Constantine), pendant quatre mois au cours de l’année 2016. Un prélèvement de carabidés a été réalisé en utilisant des pièges à interception. Dans chaque station, dix pièges à fosse ont été placés en ligne droite, espacés de cinq mètres les uns des autres. Cette étude préliminaire a permis d’identifier trente-six espèces. Les valeurs les plus élevées de richesse et d’abondance des espèces ont été enregistrées dans la zone herbacée par rapport à l’intérieur du champ de céréales et la bordure du champ. L’étude de certains traits écologiques des espèces tels que le régime alimentaire, le pouvoir de dispersion et la tolérance des espèces à l’humidité, montre que les espèces prédatrices macroptères et hygrophiles sont les plus fréquentes. Il semble que ces paramètres adaptatifs puissent être influencés par les conditions de l’habitat., Saouache Yasmina, Ouchtati Nadia, Guerfi Imane, Derrouiche Chahinez. Preliminary data about carabid fauna diversity of a cultivated area and an adjacent non-crop habitat in a semi-arid region of Northeastern Algeria (Constantine) / Données préliminaires sur la diversité de la faune des carabidés dans une zone cultivée et un habitat non agricole adjacent dans une région semi-aride du nord-est de l’Algérie (Constantine). In: Ecologia mediterranea, tome 47 n°1, 2021. pp. 5-15.

15 pages; National audience; Les arthropodes inducteurs de galles sur les végétaux figurent parmi lesherbivores entretenant les relations les plus intimes, et corrélativement les plus étroites, avec leurs plantes hôtes respectives. À cet égard, il semble donc assez naturel de réaliser des inventaires superposables à des unités phytogéographiques caractérisées. Le présent inventaire répond à cette approche en se focalisant sur une unité bien définie, la « Côte bourguignonne » prise au sens large, de Chatillon-sur-Seine à Mâcon, les observations s’étendant à une dizaine d’alliancesphytosociologiques typiques de ces côtes calcaires en ambiance plus ou moins xérothermique.Inventaire entomologique restant fort partiel mais réunissant néanmoins 238 taxons, dont quelques-uns présentent divers caractères de nouveautés qui sont précisés. Les données brutes d’inventaire ont d’autre part fourni l’opportunité d’aborder des questions d’ordre plus général, notamment la mise en évidence de profils de répartition contrastés entre les principaux groupes taxonomiques cécidogènes, selon les grands types morphologiques des plantes-hôtes : herbacés, arbustifs ou arborescents. Enfin la comparaison entre les faunes cécidogènes respectivementrencontrées parmi les sept « pays » s’égrenant le long de la Côte a donné l’occasion de discuter un point méthodologique relatif aux précautions d’usage des indices usuels de similitude de composition spécifique.