Nadja Albertsen, MD, MSA, Mads Mose Jensen, MD, Kunuk Lauge Koch Hansen, Michael Lynge Pedersen, MD, MedScD, Stig Andersen, MD, PhD, Christina Brock, MSc, PhD, and Sam Riahi, MD, PhD
Background: Atrial fibrillation (AF) increases the risk of conditions such as ischemic stroke, dementia, and heart failure, and early detection is crucial. In Greenland, ischemic strokes are common, and the prevalences of AF risk factors are increasing. Studies based on 30-second electrocardiograms (ECGs) and diagnosis codes so far have indicated either a low prevalence of AF or a prevalence comparable to that in other Western countries, such as Denmark. However, using short, single-point ECGs may underestimate the true prevalence, as especially paroxysmal AF can be missed. With this study, we aim to estimate the prevalence of AF using 3-5–day continuous Holter recordings among people in Nuuk, the capital of Greenland. Methods: In this cross-sectional study, we estimated the prevalence of AF among the population aged ≥ 50 years in Greenland’s capital, Nuuk. We used an ePatch to record continuous ECGs for 3-5 days, and questionnaires to assess demographic data, comorbidities, medication, symptoms, and risk factors for AF. Results: Of 226 participants (62% women), 21 (33% women) had either self-reported AF, AF on the recording, or both, equivalent to a prevalence of 9.3% (confidence interval [CI] 5.8-13.9). The age-stratified prevalence was 7.2% (CI 2.7-15.1) among those aged 50-59 years; 8.8% (CI 4.1-16.1) among those aged 60-69 years; and 18.2% (CI 7.0-35.5) among those aged ≥ 70 years. Conclusions: This study provides a novel insight into AF prevalence in Nuuk, emphasizing the potential underestimation in previous studies. Continuous ECG monitoring revealed a higher prevalence, especially among the younger age groups, urging a reevaluation of diagnostic practices in this unique population. Résumé: Contexte: La fibrillation auriculaire augmente le risque d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) ischémiques, de démence et d’insuffisance cardiaque. Il est donc essentiel de la dépister rapidement. Au Groenland, les AVC ischémiques sont fréquents, et la prévalence des facteurs de risque de fibrillation auriculaire est à la hausse. Les études reposant sur des électrocardiogrammes (ECG) de 30 secondes et des codes de diagnostic ont jusqu’à présent révélé une faible prévalence de la fibrillation auriculaire ou une prévalence comparable à celle d’autres pays occidentaux, comme le Danemark. Cependant, l’utilisation d’ECG courts à un moment fixe dans le temps peut sous-estimer la prévalence réelle, car la fibrillation auriculaire paroxystique, en particulier, peut passer inaperçue. Cette étude a pour but d’estimer la prévalence de la fibrillation auriculaire en utilisant des enregistrements Holter continus de trois à cinq jours chez des habitants de Nuuk, la capitale du Groenland. Méthodologie: Dans cette étude transversale, nous avons estimé la prévalence de la fibrillation auriculaire dans la population de ≥ 50 ans de Nuuk, la capitale du Groenland. Nous avons utilisé un timbre électronique pour enregistrer des ECG en continu pendant trois à cinq jours, ainsi que des questionnaires pour recueillir les données démographiques et consigner les maladies concomitantes, les médicaments, les symptômes et les facteurs de risque de fibrillation auriculaire. Résultats: Sur 226 participants (dont 62 % étaient des femmes), 21 (33 % de femmes) présentaient, soit une fibrillation auriculaire autodéclarée, soit une fibrillation auriculaire selon l’enregistrement, soit les deux, ce qui correspond à une prévalence de 9,3 % (intervalle de confiance [IC] : 5,8 à 13,9). La prévalence stratifiée en fonction de l’âge était de 7,2 % (IC : 2,7 à 15,1) chez les 50 à 59 ans, de 8,8 % (IC : 4,1 à 16,1) chez les 60 à 69 ans et de 18,2 % (IC : 7,0 à 35,5) chez les 70 ans et plus. Conclusions: Cette étude fournit de nouveaux renseignements sur la prévalence de la fibrillation auriculaire à Nuuk et souligne la prévalence potentiellement sous-estimée dans les études précédentes. La surveillance continue de l’ECG a révélé une prévalence plus élevée, en particulier dans les tranches d’âge plus jeunes, ce qui incite à réévaluer les pratiques de diagnostic utilisées dans cette population particulière.