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Lipemia retinalis is a very rare ocular manifestation of severe hypertriglyceridemia. It is usually symptomatic and regresses after normalization of triglycerides levels. Early recognition is important to prevent ocular and life-threatening complications.This study aimed to report a case of marked lipemia retinalis secondary to type V hypertriglyceridemia assessed with swept-source optical coherence tomography (OCT) and OCT angiography (OCT-A), with follow-up after dietary lipid restriction.Observational case report of lipemia retinal findings on color fundus photography, swept-source OCT and OCT-A, initially and after triglycerides lowering.A 32-year-old pregnant patient with gestational diabetes and a history of hypertriglyceridemia was referred for diabetic retinopathy screening. Fundus examination revealed bilateral milky-white discoloration of retinal vessels with a "salmon-colored" retina. Swept-source OCT and OCT-A revealed extremely hyperreflective and dilated retinal vessels and multiple high-flow retinal hyperreflective dots, corresponding to dilated retinal capillaries. Choroidal vessels were enlarged and engorged, and choriocapillaris layer appeared thickened and hyperreflective with dilated and tortuous capillaries. Serum triglycerides were very high (70.02 mmol/L). After 21 days of very-low-fat diet, it was lowered to 15 mmol/L. We noted a normalization of the clinical, structural, and vascular findings. However, peripheral retinal vessels remained hyperreflective, despite their clinical normalization.Swept-source OCT and OCT-A were beneficial in assessing lipemia retinalis noninvasively and monitoring choroidal and retinal vascular changes. Lipemia retinalis signs regressed initially in the posterior pole, choroidal anomalies were first to resolve, and clinical normalization preceded tomographic resolution.

Diabetic nephropathy (DN) is the most common cause of end-stage renal disease.To study the evolution of nephropathy in a group of type 2 diabetics in order to determine the predictive factors of progression.We conducted a longitudinal retrospective, descriptive study witch involved 100 type 2 diabetics patients with confirmed DN for at least 10 years. The patients were divided into 2 groups according to the evolution of their DN: stable DN (group 1) and progressive DN (group 2).At the time of diagnosis of DN, the majority (82%) of the patients were in the stage of incipient DN while 18% were in the stage of established DN. Univariate regression analysis showed that higher baseline values of albuminuria (p=0.038), creatinine (p=0.001), systolic blood pressure (p=0.009), uricemia (p=0.01) as well as a lower glomerular filtration rate (GFR) (p0.001), and smoking (p=0.023) were significantly associated with an unfavorable evolution of DN.A high mean value during monitoring in albuminuria (p0.001), creatinine (p0.001), systolic blood pressure (p0.001), uric acid (p0.001) as well as a lower GFR (p0.001), and a higher frequency of hypertriglyceridemia (p=0.004) were considered to be risk factors for an unfavorable development of DN detectable during follow-up.We have found several predictors of the progression of DN in our work whose multifactorial approach could improve the outcome of our patients as well as their quality of life.

Resume Objectif La surcharge ponderale et l’hypertension arterielle (HTA) sont frequemment associees au diabete de type 2. L’objectif etait d’analyser les associations entre les mesures anthropometriques et l’HTA chez des diabetiques tunisiens de type 2. Methodes Il s’agissait d’une etude transversale incluant 457 diabetiques de type 2 qui beneficiaient de la mesure des pressions arterielles systolique et diastolique, du poids, de la taille et du tour de taille (TT). L’IMC et le rapport tour de taille sur taille (RTT) etaient calcules. Des courbes ROC etaient construites pour chaque parametre anthropometrique afin d’evaluer leur pouvoir discriminant previsionnel d’HTA. Resultats Une obesite et une HTA etaient observees dans respectivement 49,2 % et 61,1 % des cas. La prevalence de l’HTA etait significativement associee au statut ponderal chez les femmes mais non chez les hommes. L’obesite et la repartition androide des graisses augmentaient le risque d’HTA chez les femmes d’un facteur de 2,11 et 6,75 respectivement. Le poids, l’IMC, le TT et le RTT avaient des aires sous les courbes inferieures a 0,7. Les valeurs de l’IMC et du TT permettant de predire la presence d’HTA etaient differentes de celles proposees par les societes savantes pour definir l’obesite. Elles etaient plus elevees chez les femmes que chez les hommes. Conclusion Le pouvoir discriminant de l’anthropometrie dans la detection de l’HTA etait limite dans notre population suggerant son interet modeste dans les etudes epidemiologiques en absence de mesure possible de pression arterielle. De plus, il semble important de determiner des references propres a la population tunisienne en matiere de surcharge ponderale.

L’insulinotherapie fonctionnelle (IF) est une technique d’education therapeutique qui permet d’optimiser l’equilibre du diabete tout en ameliorant la qualite de vie. Certains patients eduques a l’IF, l’abandonnent par faute de temps et/ou de moyens. L’objectif de notre etude etait d’evaluer l’impact de l’abandon de l’IF sur la qualite de vie du diabetique de type 1. Il s’agit d’une etude transversale, incluant 30 patients diabetiques type 1 ayant beneficie de l’IF au service « A » de diabetologie-Nutrition. A six mois de l’education a l’IF, nous avons evalue la qualite de vie des patients ayant persiste a l’IF (G1) et ceux l’ayant abandonne (G2) en utilisant le score DQol (Diabetes quality of life). Plus le score DQol est proche de 100 meilleur est la qualite de vie. L’âge moyen des patients etait de 21,83 ± 7,95 an s avec une predominance feminine (66,7 %). Apres 6 mois, la moitie des patients (52 %) n’ont pas persiste a l’IF. Nous n’avons pas observe de difference significative du score DQol global entre les deux sous-groupes (G2: 57 versus G1: 58,63, p = 0,691). Il en etait de meme pour les echelles impact du diabete, preoccupation socioprofessionnelle et preoccupation liee au diabete. Neanmoins, le score de l’echelle satisfaction au traitement etait significativement plus eleve chez les patients persistants a l’IF que chez ceux l’ayant arrete (G2:58,06 versus G1:67,01, p = 0,004). L’insulinotherapie fonctionnelle en permettant aux patients diabetiques de type 1 d’acquerir plus d’autonomie, elle ameliore leur satisfaction a leur traitement.

Objectif Determiner les differents freins a l’initiation de l’insulinotherapie chez une population de diabetiques de type 2 (DT2). Patients et methodes Etude transversale menee aupres de 50 patients DT2, insulines ou non, suivis au service des Consultations Externes et des Explorations Fonctionnelles de l’Institut National de Nutrition de Tunis. Pour chaque patient nous avons releve les differentes craintes exprimees au sujet de l’insulinotherapie moyennant un questionnaire concu apres une revue de la litterature. Resultats Les deux tiers etaient des femmes. L’âge moyen etait de 58 ans [37 ;81]. L’anciennete moyenne du diabete etait de 13 ± 8,53 ans. L’indice de masse corporelle (IMC) moyen etait de 30,46 ± 4,66 kg/m2. La majorite (82 %) etait insulino-traites. Une reticence a l’initiation de l’insulinotherapie etait rapportee dans 40 % des cas. Les craintes avouees etaient la peur des piqures et des injections (36 %), les souvenirs d’une experience traumatisante d’un proche (18 %), la peur de la manipulation de l’insuline (16 %), la peur des hypoglycemies (6 %), la prise de poids (6 %) et enfin la stigmatisation sociale (4 %). La moitie des patients consideraient l’insuline comme synonyme de gravite du diabete. Apres l’initiation de l’insulinotherapie, 86 % ont vu leurs peurs disparaitre et 71 % ont declare une amelioration de leurs etats de sante. Conclusion Afin de vaincre la reticence psychologique des patients a l’insulinotherapie, le medecin doit necessairement identifier les croyances du patient et y repondre, sans banaliser ni dramatiser le « passage a l’insuline ».

Objectif Evaluer la prevalence des complications chroniques chez un groupe de diabetiques de type 2 (DT2) evoluant depuis plus de 10 ans. Methodes Etude transversale incluant 30 DT2, ayant une duree d’evolution du diabete de plus de 10 ans, suivis a l’hopital du jour de l’institut national de nutrition de Tunis durant le mois d’avril 2021. Les donnees cliniques ont ete recueillies a partir des dossiers medicaux. Resultats L’âge moyen etait de 61,3 ± 9,7 ans. Deux tiers des patients etaient des femmes. La duree d’evolution moyenne du diabete etait de 17,9 ± 7,1 ans. Un surpoids a ete note chez 77 % des patients avec un indice de masse corporelle moyen de 29,4 ± 5,2 kg/m2. La majorite des patients (83 %) etait sous insulinotherapie avec un delai moyen de passage a l’insuline de 10,7 ± 6,12 ans. Quatre-vingt-trois pour cent des patients n’etaient pas dans les objectifs glycemiques avec une hemoglobine glyquee moyenne de 9,6 ± 1,6 %. La plupart des patients (73 %) avaient des complications chroniques du diabete. La microangiopathie etait presente chez 70 % des patients (retinopathie diabetique [43 %], neuropathie diabetique [50 %] et nephropathie diabetique [20 %]). La macroangiopathie etait presente chez 17 % (coronaropathie [10 %], arteriopathie des membres inferieurs [10 %] et accidents vasculaires cerebraux[3 %]). Conclusion Cette frequence elevee des complications chroniques, en particulier de la microangiopathie, pourrait etre expliquee par le desequilibre du diabete et le surpoids ainsi que d’autres facteurs de risque. Une prise en charge rigoureuse dietetique et pharmacologique, des le diagnostic du diabete est necessaire afin de prevenir les complications.

Several studies have suggested a benefic impact of vitamin D supplementation on glycemic control and insulin resistance among patients with type 2 diabetes mellitus. The aims of our study were to assess vitamin D status in individuals with type 2 diabetes mellitus and to investigate the effects of vitamin D supplementation on glycemic measures in patients having vitamin D deficiency.We conducted a comparative prospective study involved 100 Tunisian patients with type 2 diabetes followed at the National Institute of Nutrition and Food Technology of Tunis. Glycemic control and insulin resistance were evaluated in the beginning of the study and three months after supplementation.Baseline mean 25-Hydroxy vitamin D (25(OH)D) level was 17.5±9.8 ng/ml. Vitamin D status was deficient in 60%, insufficient in 26% and sufficient in 14% patients. After vitamin D supplementation, mean serum 25(OH)D concentration increased significantly (p˂10-3). We observed a negative correlation between the variation of plasma 25(OH)D level and the waist circumference's variation (r=-0.266 and p=0.018). This correlation persisted after adjustment for therapeutic management. Vitamin D supplementation did significantly improve neither glycemic control nor insulin resistance parameters.Vitamin D deficiency is frequent in patients with type 2 diabetes mellitus. The metabolic effects of supplementation are controversial, hence the need of expanding studies to better demonstrate these effects.

Resume But Le but de l’etude etait d’evaluer les correlations entre la sensibilite a l’insuline et l’insulinosecretion avec les parametres anthropometriques et metaboliques chez les diabetiques de type 2. Materiels et methodes Nous avons mene une etude transversale chez des patients diabetiques de type 2 traites par des antidiabetiques oraux. L’evaluation de l’insulinoresistance et de l’insulinosecretion a ete basee sur le calcul des indices HOMA-IR et HOMA-s. Resultats L’âge moyen des 100 diabetiques recrutes etait de 56,4 ± 8,4 ans. Les moyennes de l’indice de masse corporelle (IMC) et du tour de taille (TT) etaient de 30,5 ± 5,7 kg/m2 et de 101,2 ± 11,9 cm, respectivement. Les indices HOMA-IR et HOMA β etaient de 3,5 ± 2,8 et 48,9 ± 45,5, respectivement. Nous avons trouve une correlation significativement positive entre l’indice HOMA-IR et le poids (r = 0,406, p Conclusion L’insulinoresistance etait tres liee a la surcharge ponderale, en particulier a la distribution androide des graisses d’ou la necessite d’une prise en charge adequate de cette obesite androide. Il serait egalement interessant d’evaluer les effets de la perte de poids sur les parametres de l’insulinoresistance.

But Determiner la prevalence de la dyslipidemie au cours de la grossesse compliquee de diabete gestationnel. Methodes Etude transversale menee entre juillet et decembre 2020 ayant inclus 106 femmes enceintes. Les parturientes avec une grossesse compliquee de diabete gestationnel, non connues diabetiques en pregestationnel etaient incluses. Les femmes ayant un cholesterol total (CT) > 5,2 mmol/L et/ou des triglycerides (TG) > 1,7 mmol/L ont ete considerees comme ayant une dyslipidemie. Les femmes ayant une dyslipidemie ou une dysthyroidie preexistantes ont ete exclues. Resultats L’âge moyen etait de 33,3 ± 6,5 ans [19 ; 44]. Les taux moyens de CT, TG et d’HDL-cholesterol etaient de 5,6 ± 1,3 mmol/L, 2,1 ± 0,74 mmol/L, et 1,47 ± 0,29 mmol/L, respectivement. La prevalence de l’hypercholesterolemie et de l’hypertriglyceridemie etait de 69,8 %. Des antecedents de diabete gestationnel diminuaient significativement les taux de triglycerides (52,2 % vs 74,7 % ; p = 0,037). Les taux de CT et de TG etaient correles avec l’âge gestationnel. Plus l’âge gestationnel etait avance plus les taux de CT (r2 = 0,424 ; p Conclusion La prevalence de la dyslipidemie etait elevee au cours du diabete gestationnel. Des etudes supplementaires sont necessaires pour evaluer son retentissement materno-fœtal.

Introduction Les besoins en magnesium augmentent pendant la grossesse mais la majorite des gestantes ne repondent pas a ce besoin accru. L’objectif etait d’evaluer la prevalence de l’hypomagnesemie au cours de la grossesse compliquee de diabete gestationnel (DG). Methodes Etude transversale realisee aupres des parturientes avec DG. Les femmes ayant un diabete anterieur a la grossesse etaient exclues. L’hypomagnesemie et l’hypomagnesemie severe etaient definies par une magnesemie inferieure a 0,7 mg/L et inferieure a 0,5 mg/L, respectivement. Les patientes etaient divisees en deux groupes selon la date de leur premiere consultation : G1 (avant la 2e vague de la COVID-19) et G2 (durant la 2e vague). Resultats L’etude a inclus 117 patientes. L’âge gestationnel a la premiere visite diabetologique etait de 26,1 ± 7,2 semaines d’amenorrhee. La magnesemie moyenne etait de 0,68 ± 0,1 mg/L [0,33 ;0,98]. A peu pres la moitie (49,6 %) avait une hypomagnesemie. Une femme sur 13 (7,7 %) avait une hypomagnesemie severe. La prevalence de l’hypomagnesemie etait de 45,5 % chez les primipares, 51,3 % chez les femmes en surpoids et de 66,7 % si antecedents d’hypertension arterielle ou de pre-eclampsie. Il n’y avait pas de correlation significative entre la magnesemie et l’equilibre glycemique. Environ 69 % du G1 avaient une hypomagnesemie contre 19 % parmi celles du G2 (p Conclusion La diminution de la prevalence de l’hypomagnesemie durant la deuxieme vague de la COVID-19 pourrait etre expliquee par l’automedication et l’augmentation de l’utilisation des complements alimentaires. La recherche de l’automedication parmi ces patientes serait interessante.

Introduction Le diabete est une maladie qu’on soigne mais qu’on ne guerit pas. Plusieurs patients sont toujours en quete de solutions alternatives. L’objectif etait d’evaluer la frequence de l’utilisation des plantes medicinales chez le patient diabetique Tunisien. Patients et methodes Etude transversale menee aupres des patients diabetiques suivis a l’hopital du jour de l’Institut National de Nutrition pour desequilibre chronique du diabete entre janvier et avril 2020. Les femmes enceintes ou allaitantes et les patients ayant une maladie neoplasique n’etaient pas inclus. Resultats Soixante patients ont ete inclus (âge moyen : 54 ± 13 ans, sex-ratio :0,53 ; 39 % analphabetes ou avec un niveau d’instruction primaire ; 84 %diabetiques de type 2). L’utilisation des plantes medicinales etait rapportee par 64 % des patients. Elle etait associee a un âge plus jeune (p = 0,022) et un meilleur niveau d’instruction (p = 0,028). Les plantes medicinales les plus utilisees etaient : le fenugrec (55 %), la cannelle (21 %), le lupin (13 %), les feuilles d’oliviers (11 %), le marrubium (11 %) et la nigelle (8 %). La majorite (58 %) les utilisait en infusion (52 % graines et 24 % feuilles). Environ 42 % etait satisfaits et rapportaient une amelioration physique dans 88 % des cas. Des effets indesirables comme l’hypoglycemie, vertiges, cephalees et epigastralgies etaient rapportes par 16 % des patients. Le recours a la phytotherapie etait souvent (88 %) conseille par un autre patient. Seulement 3 % avaient demande l’autorisation de leur medecin traitant avant d’essayer ces plantes. Conclusion Devant la frequence de la phytotherapie, une education sur les risques potentiels est indispensable notamment chez les jeunes patients a haut niveau d’instruction.

Introduction La retinopathie diabetique (RD) est une des causes majeures de cecite et de malvoyance. L’objectif de notre etude etait de determiner les caracteristiques et les facteurs de risque de cette complication microvasculaire de diabete. Methodes Etude transversale ayant concerne 57 patients diabetiques type 2 admis a l’hopital du jour de l’institut national de nutrition de Tunis. Le recueil des donnees a ete fait grâce a la consultation des dossiers medicaux. Resultats Nous avons inclus 57 patients diabetiques de type 2, 63 % des patients etaient des femmes et 37 % des hommes, d’un âge moyen de 61,3 ± 8,6 ans. L’anciennete moyenne du diabete etait de 16 ± 7,5 ans. La glycemie a jeun moyenne etait de 2,3 ± 0,6 g/L et l’HbA1c moyenne etait de 10,5 % (±1,5 %). La moitie des patients (55 %) avaient une RD : une RD minime etait trouvee dans 32 %, une RD moderee a severe dans 13 % et une RD proliferante dans 55 %. La majorite des patients ayant une RD (97 %) avaient un IMC superieur a 25 et un HbA1c > 7 %. Une association avec l’hypertension arterielle et la dyslipidemie se retrouvait chez 97 % des patients (p : NS). La survenue d’une RD etait significativement correlee a l’anciennete du diabete avec p = 0,001. Une correlation significative etait trouvee entre la retinopathie diabetique et la nephropathie diabetique avec p = 0,01. Conclusion La retinopathie diabetique etait essentiellement liee a l’anciennete du diabete et la presence d’une nephropathie diabetique. Son lien a l’hypertension arterielle, la dyslipidemie et l’exces du poids semblait etre moins precis.

Objectif Determiner le role du profil sociodemographique et clinicobiologique dans la reticence a l’insuline chez le patient diabetique de type 2 (DT2). Methodes Etude transversale menee a l’hopital du jour de l’institut national de nutrition de Tunis. Nous n’avons pas inclus les diabetiques de type 1 ni les femmes enceintes, allaitantes ou suivies pour programmation de grossesse. Ont ete consideres reticents les patients ayant exprime des peurs a l’initiation l’insulinotherapie. Resultats Environ 40% etaient reticents a l’initiation de l’insulinotherapie. Le sex-ratio (H/F) etait de 0,33 chez les reticents (G1) vs 0,74 chez les non reticents (G2) (p = NS). La moyenne d’âge etait comparable (55,4 ± 9 ans [G1] vs 59,5 ± 9 ans [G2] ; p = NS). Environ 47% des reticents avaient un niveau d’instruction eleve versus 33% des non reticents (p = NS). Le niveau socioeconomique etait comparable entre les deux groupes. Le diabete etait ancien de 11,89 ± 8 ans chez les reticents vs 13,87 ± 9 ans chez les non reticents (p = NS). La prevalence des complications degeneratives etait comparable entre les deux groupes. Les indices de masse corporelle moyens etaient de 31,4 ± 5 kg/m2 (G1) et 29,84 ± 4,4 kg/m2 (G2), p = NS. La reticence etait associee a un retard significatif a l’initiation de l’insulinotherapie. Le delai moyen entre l’indication et la mise en insuline etait de 17,2 ± 15,2 mois (G1) vs 2 ± 0,41 mois (G2), p Conclusion Le profil sociodemographique et clinicobiologique ne semble pas intervenir dans la reticence a l’initiation de l’insulinotherapie chez les DT2.

Introduction En dehors de la perte ponderale, l’objectif de la prise en charge du sujet obese est de reduire le risque de comorbidites ainsi que d’ameliorer sa qualite de vie. L’objectif de ce travail etait d’evaluer l’impact d’une prise en charge personnalisee sur le profil anthropometrique et metabolique d’un groupe de femmes obeses. Methodes Etude prospective evaluative realisee a l’Unite de Recherche sur l’Obesite de l’Institut National de Nutrition de Tunis incluant 73 femmes adultes obeses (indice de masse corporelle ≥ 30 Kg/m2). Un programme de prise en charge nutritionnelle personnalisee, a ete mis en place pour toutes les femmes incluses, pendant 6 mois. Les parametres anthropometriques et metaboliques ont ete evalues avant et apres prise en charge. Resultats L’âge moyen etait de 42,62 ± 11,83 ans. Environ le tiers de nos patientes (35,6 %) avaient une HGPO normale, tandis que 28,8 %, 17,8 % et 17,8 % avaient une hyperglycemie moderee a jeun, une intolerance aux hydrates de carbone et un diabete, respectivement. La presence d’une HTA, une dyslipemie, une hyperuricemie a ete notee chez 24,7 %, 5,5 %, 2,9 % des patientes respectivement. Apres 6 mois de suivi, nous avons constate une amelioration significative des parametres anthropometriques (p Conclusion Malgre le developpement de certains medicaments et de la chirurgie bariatrique, la prise en charge nutritionnelle demeure la pierre angulaire dans la prise en charge de tout sujet obese.

Introduction La dysfonction erectile (DE) est une complication courante du diabete, mais aussi l’une des plus sous-diagnostiquees. Elle est consideree comme un facteur premonitoire de maladies cardiovasculaires (MCV).L’objectif de notre etude etait d’evaluer la prevalence et les facteurs de risque de dysfonction erectile chez des diabetiques de type 1. Methodes Etude transversale portant sur 50 hommes atteints de diabete de type 1. Ils ont tous repondu a un questionnaire incluant la version arabe validee de l’indice international de la fonction erectile(IIEF-5). Un dosage de la testosteronemie a ete realise. L’hypogonadisme a ete defini par une testosteronemie Resultats L’âge moyen etait de 37,88 ± 9,31 ans. 67 % des sujets avaient une DE dont 25,7 % avaient une DE legere, 18,9 % une DE legere a moderee, 12,4 % une DE moderee et 10 %une DE severe. La duree moyenne du diabete dans ce groupe etait de 12,2 ± 7,9 ans. La prevalence des comorbidites augmentait avec la severite de la DE (p Conclusions La DE est frequente chez les diabetiques ; sa frequence est correlee a la presence de complications microvasculaires et de dyslipidemie.

Introduction L’objectif etait de determiner les causes de la non-adherence a la consultation post-natale de depistage du diabete de type 2 (DT2) apres un diabete gestationnel (DG). Methodes Etude transversale qualitative par entretiens telephoniques semi-structures menee en mars 2021 aupres des femmes qui ont renonce a la consultation post-partum de depistage du DT2 apres un DG. Les coordonnees des femmes ont ete recensees des registres des admissions des patients pris en charge a l’hopital du jour de l’institut national de nutrition. Les patientes injoignables ou refusant de participer a l’etude etaient exclues. Resultats Parmi les 132 dossiers etudies, 49 entretiens ont ete menes (37,1%). Seulement 25% ont eu une prescription de depistage en post-partum. L’absence d’information (67%) et la preoccupation de la sante du nouveau-ne (49%) etaient les freins au depistage les plus frequemment rapportes. La moitie (57%) se considerait a risque de DT2. Ce risque etait qualifie de faible, modere et eleve chez 29%, 21% et 50% des femmes respectivement. Il s’est avere que 43% des femmes ont realise un controle glycemique 4,2 ± 3mois [1; 12] apres l’accouchement. Le depistage a ete realise en dehors de l’institut, par une glycemie au doigt (14%), une glycemie a jeun (76%) et une HGPO75 (10%). L’observance du depistage etait associee a un niveau d’instruction eleve (p = 0,005). Conclusion Les entretiens ont revele une faible perception du risque de DT2 chez la femme tunisienne. La sensibilisation est primordiale notamment chez les gestantes a faible niveau d’instruction.