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Background Nutritional impairment is common in cancer patients and is associated with poor outcomes. Only few studies focused on cachexia. We assessed the prevalence of cachexia in older cancer patients, identified associated risk factors, and evaluated its impact on 6 month overall mortality. Methods A French nationwide cross‐sectional survey (performed in 55 geriatric oncology clinics) of older cancer patients aged ≥70 referred for geriatric assessment prior to treatment choice and initiation. Demographic, clinical, and nutritional data were collected. The first outcome was cachexia, defined as loss of more than 5% of bodyweight over the previous 6 months, or a body mass index below 20 kg/m2 with weight loss of more than 2%, or sarcopenia (an impaired Strength, Assistance with walking, Rise from chair, Climb stairs and Falls score) with weight loss of more than 2%. The second outcome was 6 month overall mortality. Results Of the 1030 patients included in the analysis [median age (interquartile range): 83 (79–87); males: 48%; metastatic cancer: 42%; main cancer sites: digestive tract (29%) and breast (16%)], 534 [52% (95% confidence interval: 49–55%)] had cachexia. In the multivariate analysis, patients with breast (P

Background In older patients with cancer, depression is difficult to assess because of its heterogeneous clinical expression. The 4-item version of the Geriatric Depression Scale (GDS-4) is quick and easy to administer but has not been validated in this population. The present study was designed to test the diagnostic performance of the GDS-4 in a French cohort of older patients with cancer before treatment. Materials and Methods Our cross-sectional analysis of data from the Elderly Cancer Patient cohort covered all patients with cancer aged ≥70 years and referred for geriatric assessment at two centers in France between 2007 and 2018. The GDS-4’s psychometric properties were evaluated against three different measures of depression: the geriatrician's clinical diagnosis (based on a semistructured interview), the 4th edition of the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, and a cluster analysis. The scale's sensitivity, specificity, positive and negative likelihood ratios, and area under the receiver operating characteristic curve (AUROC) were calculated. Results In a sample of 2,293 patients (median age, 81 years; women, 46%), the GDS-4’s sensitivity and specificity for detecting physician-diagnosed depression were, respectively, 90% and 89%. The positive and negative likelihood ratios were 8.2 and 0.11, and the AUROC was 92%. When considering the subset of patients with data on all measures of depression, the sensitivity and specificity values were, respectively, ≥90% and ≥72%, the positive and negative likelihood ratios were, respectively, ≥3.4 and ≤ 0.11, and the AUROC was ≥91%. Conclusion The GDS-4 appears to be a clinically relevant, easy-to-use tool for routine depression screening in older patients with cancer. Implications for Practice Considering the overlap between symptoms of cancer and symptoms of depression, depression is particularly difficult to assess in older geriatric oncology and is associated with poor outcomes; there is a need for a routine psychological screening. Self-report instruments like the 4-item version of the Geriatric Depression Scale appears to be a clinically relevant, easy-to-use tool for routine depression screening in older patients with cancer. Asking four questions might enable physicians to screen older patients with cancer for depression and then guide them toward further clinical evaluation and appropriate care if required.

Abiraterone acetate combined with prednisone improves survival in metastatic castration-resistant prostate cancer (mCRPC) patients. This oral anticancer agent may result in drug–drug interactions (DDI). We aimed to evaluate the prevalence of DDI with abiraterone and the possible determinants for the occurrence of these DDI. We performed a single centre retrospective review from electronic medical records of mCRPC patients treated with abiraterone from 2011 to 2015. Potential DDI with abiraterone were identified using Micromedex and were categorized by a 4-point scale severity. Seventy-two out of ninety-five mCRPC pts (median age: 77 years [68–82]) had comorbidities. The median number of drugs used per patient was 7 [5–9]. 66 potential DDI with abiraterone were detected in 49 patients (52%): 39 and 61% were classified as major and moderate DDI, respectively. In the univariate analysis, pain (p

Discipline Clinique. Introduction et but de l’etude La perte de poids est frequente chez les patients âges atteints de cancer et fortement associee a des evenements pejoratifs. Notre objectif etait d’evaluer la denutrition et la perte de poids chez les patients âges atteints de cancer. Materiel et methodes Une enquete nationale transversale (44 centres d’expertise oncogeriatrique, France) de patients atteints de cancer âges de 70 ans ou plus a ete menee de novembre a decembre 2017. Des donnees demographiques et cliniques ont ete recueillies et une evaluation nutritionnelle a ete realisee par un geriatre. Le critere de jugement principal a ete la perte de poids au cours des six derniers mois precedant le traitement anticancereux. Les patients ont ete ainsi classes en trois groupes selon le pourcentage de perte de poids ( % PDP) : minime (≤ 5 %) ; moderee (> 5 % et Resultats et analyse statistique Cinq cent soixante et onze patients etaient inclus dans l’etude (âge median : 83 ans [intervalle interquartile : 79–87], 50 % des hommes, 43 % avec des metastases). Les principaux types de cancer ont ete le cancer du sein (17 %), colorectal (14 %) et tractus digestif haut/pancreas (10 %). Au total, 124 patients (22 %) avaient une PDP modere (entre 2,5 et 11 kg ; 5,2 en moyenne) et 146 (26 %) avaient une PDP severe (entre 5 et 35 kg ; 12,1 en moyenne). En analyse univariee, les patients presentant une perte de poids moderee ou severe avaient le plus souvent un score de comorbidites plus eleve (Index de Charlson ajuste ; p = 0,018), un cancer du tractus digestif haut/pancreas et du poumon (p = 0,001), des metastases (p = 0,016), un statut de performance altere (PS ≥ 2 ; p Conclusion La moitie de la population etudiee avait perdu plus de 5 % de son poids au cours des six derniers mois. L’enquete se poursuit et sera renouvelee en 2018 permettant une analyse finale multivariee.

Introduction Chez les sujets âges atteints de cancer, la depression est difficile a reperer du fait de l’heterogeneite de son expression clinique. L’echelle GDS (« Geriatric Depression Scale ») est une echelle de reperage. L’echelle GDS-4, comportant quatre items, est attractive de par sa courte duree de passation mais non validee chez les sujets âges atteints de cancer. L’objectif etait de tester les performances diagnostiques de l’echelle GDS-4 dans l’ensemble de la population et selon la localisation du cancer et le statut metastatique. Methodes Il s’agit d’une analyse transversale des donnees d’inclusion de la cohorte « ELderly Cancer Patient » (ELCAPA). Tous les patients âges de 70 ans ou plus, atteints de cancer et adresses au geriatre pour une evaluation geriatrique entre 2007 et 2012 dans deux centres, ont ete inclus. Le « gold standard » etait la presence d’un syndrome depressif selon l’entretien semi-structure du geriatre (base sur le DSM-IV). Les indices de performances diagnostiques de l’echelle GDS-4 (score de 0 a 4) ont ete calcules avec leur intervalle de confiance a 95 % : sensibilite, specificite, valeurs predictives positive et negative, rapports de vraisemblance positif et negatif. L’aire sous la courbe ROC a ete determinee. La meme strategie a ete menee selon la localisation du cancer (colorectal, sein, prostate et voies urinaires) et le statut metastatique. Resultats Sur 1092 patients, 965 avaient un questionnaire GDS-4 renseigne (âge moyen : 80,4 ± 5,6 ans, 48,6 % de femmes, 61,2 % etaient vus en ambulatoire, 91,5 % avaient un cancer solide dont 51,5 % au stade metastatique). La prevalence de la depression etait de 27,7 % (intervalle de confiance a 95 % : 24,9–30,6). Pour le seuil ≥ 1/4, la sensibilite etait de 91,0 % (86,9–94,2), la specificite de 88,0 % (85,3–90,3), la valeur predictive positive de 74,3 % (69,2–79,0) et la valeur predictive negative de 96,2 % (94,5–97,6), le rapport de vraisemblance positif de 7,56 (6,2–9,3) et le rapport de vraisemblance negatif de 0,10 (0,1–0,2). L’aire sous la courbe ROC etait de 92,6 % (90,6–94,6). En analyse en sous-groupes, la prevalence du syndrome depressif variait de 21,1 % pour les patients avec un cancer de la prostate a 29,0 % pour ceux avec un cancer du sein. Les sensibilites variaient de 84,8 % (68,1–94,9) pour les patients avec un cancer des voies urinaires a 96,2 % (86,8–99,5) pour ceux avec un cancer colorectal, les specificites entre 86,1 % (78,4–91,8) pour les patients avec un cancer du sein et 95,6 % (89,0–98,8) pour ceux avec un cancer de la prostate. Les aires sous la courbe ROC etaient comprises entre 88,5 % (81,5–95,4) pour les patients avec un cancer des voies urinaires et 95,8 % (92,7–99,0) pour ceux avec un cancer colorectal. La prevalence du syndrome depressif etait de 34,1 % (29,5–38,9) chez les patients avec metastases et de 20,3 % (16,4–24,7) chez les patients sans. Les sensibilites etaient respectivement de 91,4 % (85,4–95,5) et de 87,2 % (77,7–93,7), les specificites de 89,2 % (84,9–92,7) et de 88,2 % (84,1–91,6). Les aires sous la courbe ROC etaient de 93,1 % (90,4–95,8) et de 90,5 % (86,3–94,6). Conclusion La GDS-4, au seuil ≥ 1, semble etre un outil performant de reperage de la depression chez les sujets âges atteints de cancer quels que soient la localisation et le stade. Sa rapidite de realisation est un argument supplementaire en faveur de sa faisabilite et de son utilisation en pratique courante.