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International audience; Cette introduction est pour nous l’occasion de vous dévoiler l’esprit qui anime notre groupe de recherche MACCA management : Méthodes et Approches Créatives et Critiques de l’Apprentissage du management. Ce livre est avant tout le fruit d’une réflexion collective et passionnée conduite à partir d’expériences pédagogiques engagées par des enseignants-chercheurs. Notre communauté a été officiellement créée en 2015 pour proposer une réflexion académique sur l’apprentissage du management tant sur le fond (quelles notions de management enseigner pour préparer au mieux les managers), que sur la forme (comment enseigner le management) afin d’amener les apprenants (étudiants, apprentis et managers en formation continue)1 à développer leur créativité et leur réflexivité. [...]

International audience; Notre étude propose une nouvelle lecture des modalités de coopération entre les acteurs de la sécurité dans le cadre de la gestion d’une crise. À l’aide d’une étude de cas, nous proposons le modèle d’écosystème décisionnel. Il met en avant les propriétés écosystémiques spécifiques influençant la prise de décision.

International audience; Pandémies, catastrophes, attentats, mouvements sociaux constituent différents exemples d'événements de sécurité impactant la continuité d'activité de la société. Nous questionnions l'usage des simulations et des débriefings comme phases essentielles des formations à la gestion des crises.

International audience; This study proposes a new modelisation of the cooperation issues between security actors in the context of crisis management. We hypothesize that concepts of business ecosystem and coopetition are relevant to provide an original description of the relationships between actors. Using a case study, we propose a new modelisation called decision ecosystem model.; Notre étude propose une nouvelle lecture des modalités de coopération entre les acteurs de la sécurité dans le cadre de la gestion d’une crise. À l’aide d’une étude de cas, nous proposons le modèle d’écosystème décisionnel. Il met en avant les propriétés écosystémiques spécifiques influençant la prise de décision.

International audience; Depuis une cinquantaine d’années, progrès techniques, normes, et retours d’expérience ont permis d’élever très significativement le niveau de sécurité des organisations industrielles à risques. Cette amélioration a été suffisamment patente pour que l’on parle aujourd’hui de « systèmes ultra-sûrs ». Pourtant, des évènements récents, comme le naufrage de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon, ou plus récemment l’explosion du Lac Mégantic, nous démontrent les limites de la sécurité de ces systèmes sociotechniques complexes. Chacun nouvel accident industriel majeur remet en cause le plan de maitrise des risques initial. Si aujourd’hui ces « big-ones » sont plus rares, leurs conséquences sont souvent beaucoup plus importantes. Ces constats sur les limites actuelles de la progression de la sécurité ne peuvent être satisfaisants. Nous nous intéressons ici au système de gestion de la sécurité (SGS). A l’interface entre manager intuitif, outil de gestion, risque, décision et responsabilité, le SGS est un outil central de la maitrise des risques industriel. Plus que déclencher la prise de décision d’anticipation, il doit la protéger et permettre l’adoption d’une posture de prudence, lorsque tous les signaux de risques démontrent la résistance du système. En outre, de nombreux documents sont aujourd’hui disponibles pour concevoir et mettre en œuvre un SGS. Face à cette boite à outil, le manager-décideur doit être soutenu dans son choix de modèle, afin de lui permettre de constituer un espace critique dans des écosystèmes décisionnels qui mêlent équivocité de la situation, contrainte de l’action, incertitude sur les effets, et responsabilité des conséquences.

International audience; Process Safety Indicators (PSI) are key management tools when it comes to safety. Still, important limitations are pointed out when used in process industry. By analyzing the underlying models associated to PSI, we demonstrate the significant influence exerted by occupational safety although its determinants may heavily differ from process safety ones. In order to overcome this limitation, we carried a comparative analysis exploring various fields ranging from nuclear power plant to road and railway safety. Accordingly, we demonstrate how these various fields have developed specific safety models allowing the identification of context adapted safety indicators. Elaborating upon these fruitful experiences, we suggest a set of good practices and lessons learned with the aim of inspiring safety managers in the filed of PSIs. However, it is worth reminding that these suggestions should not be understood as recipes to be duplicated; they are rather inspirations to be contextualized and discussed in each case.; Les indicateurs de sécurité sont des outils importants de la gestion des installations présentant des risques majeurs. L’industrie des procédés chimiques a développé un certain nombre de pratiques et d’approches quant aux indicateurs de sécurité des procédés (ISP) que nous proposons de questionner à travers un benchmark impliquant des univers différents allant du nucléaire au transport routier et ferroviaire. Ainsi, après avoir démontré la très forte influence qu’exercent les modèles de sécurité au poste de travail sur la gestion des risques majeurs dans l’industrie chimique et les biais que cela introduit, nous illustrons comment d’autres domaines confrontés à des enjeux de sécurité semblables font appel à des modèles différents. Ainsi, les modèles de sécurité déployés dans l’industrie nucléaire et dans la sécurité routière ou ferroviaire ont su se focaliser sur les spécificités des risques majeurs et s’affranchir des biais résultant d’une importation de modèles. A travers cet exercice de comparaison, nous avons identifié un certain nombre de points forts et faibles des ISP ainsi que les leçons profitables issus des différents autres univers confrontés à des difficultés comparables.

International audience; We propose to question the link between safety management systems, and safety-related decision-making. Our focus on the contribution of the SMS on the decision making process. We performed a deep review of the literature from scientific corpus, as well as issues of industrial guidelines, to make a comparison between the different standards available. We used a three step methodology. The objective of the second step is the selection of standards. The third step allocated to the comparative analysis. As a result, we have identified similar elements and variables between SMS models. Construction and establishment of these management tools for the manager was also discussed. The proliferation of tools allows to gradually improves the management of safety. However, our study shows that several criteria for systems security management still need to be discussed.; Nous proposons ici de questionner le lien existant entre les systèmes de gestion de la sécurité, et la prise de décision. Plus précisément, quelle est la contribution du SGS à la construction de l’écosystème décisionnel ? Quelle est la capacité du SGS à faire face à un risque évolutif ? Nous nous appuyons sur une revue profonde de la littérature issue de corpus scientifiques, ainsi que celle issues des bonnes pratiques industrielles, pour réaliser une comparaison entre les différents référentiels disponibles. La méthode suivie pour la réalisation de cette analyse est composée de 3 étapes. La première étape est allouée à la construction de la grille d’analyse. L’objectif de la seconde étape est la sélection des référentiels. Ils sont principalement utilisés par les grandes entreprises. La troisième étape est l’analyse comparative des référentiels. Comme résultat, nous avons identifiés des éléments similaires et variables entre les modèles de SGS analysés. La construction et la place de ces outils de gestion pour le manager a également été discuté. La multiplication des outils permet d’améliorer graduellement la gestion de la sécurité. Pourtant, notre étude montre que plusieurs critères relatifs aux systèmes de gestion de la sécurité ont encore besoin d’être discuté.

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International audience; Les indicateurs de sécurité sont des outils importants de la gestion des installations présentant des risques majeurs. L’industrie des procédés chimiques a développé un certain nombre de pratiques et d’approches quant aux indicateurs de sécurité des procédés (ISP) que nous proposons de questionner à travers un benchmark impliquant des univers différents allant du nucléaire au transport routier et ferroviaire. Nous tenterons ainsi d’identifier les points forts et faibles des ISP ainsi que les leçons profitables issus des différents autres univers confrontés à des difficultés comparables

International audience; Safety performance evaluation is an important issue of industrial risk management. If this statement is well accepted by the community, how to evaluate this performance does not meet consensus. The traditional incident-based approach has been shaken in 2007, after the Texas City refinery explosion. Accident report has pointed out confusion between personal safety and process safety, and between lagging and lagging indicators. Large number of thoughts and discussions has emerged regarding the use of safety performance indicators to measure level of risk. An indicator can be defined as a measurement, qualitative or quantitative, which provides information, in a specific objective of interpretation, in a particular context, for a specific actor. Almost 10 years after the Texas City accident, literature is now enriched with many proposals of set of indicators, emerging from scientific articles and industrial guidelines. Faced with this diversity of sources and management tools, we highlight the following question. What are the criteria for comparison, differentiation, and selection of these tools? Our study is based on an in-depth analytical review of the literature. As a result, several criteria seem to emerge: models used to design indicators, object of study, objectives of interpretation, terms of implementation and revision, actors affected by the outcome, and terms to validate the scientific relevance and operational feasibility. Multiplication of tools gradually improves the monitoring and driving of safety. However, our study shows that several criteria for indicators still need to be discussed, both theoretically and practically.

International audience; In our rapid and global society, the complexity of dimensions entering in accidental sequences (new and emerging Technology, increasing interdependencies between systems, external constraints, and societal concerns) imposes to consider industrial accident through holistic and interdisciplinary approaches. Several scientific studies have validated this approach with models describing these systems as socio-technical and complex (Reason, 1990, Rasmussen, 2000, Leveson, 2004). In this context, classical management tools adopting systems decomposition (risk analysis, reliability, technical and organizational barriers...) strongly reduce the probability of major accident. However, they meet several limitations, and major accidents still occurring the most cases, study of accidents shows us that systems degradation is often associated with managerial failures showing up through several forms (lack of control, communication problems, deficiencies in the management of change...). Consequently, technical barriers are gradually losing their efficiency and systems safety performances are decreasing. In this process, tension is extreme in the resilience of systems, causing an intermediate phase of resistance, announcing the rupture. In these conditions, some particular operating phases (temporary period, maintenance shutdown, restarting) can no longer be contained until the major accident. This is during the period of crucial resistance that the system sends the most representative symptoms. This kind of precursor signals, known as weak signals, is broadly described in the literature. In this context, how to deal with the complexity of systems, and gather weak signals shown by organizations, to anticipate major accident? Our research question is the following. The literature demonstrates the existence of weak signals, and their relevance as accident precursors. Why these signals have not been taken into account? Our work should help to analyze the rupture between resilience and resistance and find the weak signals in organizations. Our study is based on the methodology of case study.. As result, our study enabled us to identify several filters that have hidden weak signals in organizations. Development of automatization, management focused on standards, involvement of stakeholders increasingly numerous, and economic issues freeze the intuitive perception of the system by the manager.. It is now in management systems that we must seek the weak signs of an announced catastrophe.

Standard-setting coalitions are increasingly composed of rival firms from different sectors and are characterized by simultaneous and/or sequential cooperation and competition among their members. This paper examines why firms choose to belong to two standard-setting coalitions instead of one and what determines the success of a standard coalition. We test empirically for network effect, experience effect, and coopetitive effect in the Blu-ray vs. HD-DVD standard war. We find that the higher the similarity of the members in the coalition, the greater the probability of standard coalition success. Furthermore, relatedness leads to a greater probability of joining both competing coalitions, but at a given degree of knowledge difference, an opposite effect exists.