1. HIV Disclosure to the Child/Adolescent in Central and West Francophone Africa
- Author
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Dahourou, DL., Masson, D., Aka-Dago-Akribi, H., Gauthier-Lafaye, C., Cacou, C., Raynaud, JP, Moh, C., Bouah, B., Sturm, G., Oga, M., Msellati, P., Leroy, V., Centre Muraz [Bobo-Dioulasso, Burkina Faso], Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J), Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Recherches Translationnelles sur le VIH et les maladies infectieuses endémiques er émergentes (TransVIHMI), Université Cheikh Anta Diop [Dakar, Sénégal] (UCAD)-Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Université de Yaoundé I-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Université de Montpellier (UM)-Université Montpellier 1 (UM1), Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), and Université de Montpellier (UM)
- Subjects
Health Knowledge, Attitudes, Practice ,Adolescent ,Attitude of Health Personnel ,Health Personnel ,HIV Infections ,Disclosure ,Mali ,République démocratique du Congo ,Sénégal ,Cameroun ,[SDV.MHEP.MI]Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology/Infectious diseases ,Burkina Faso ,Humans ,Benin ,Bénin ,Africa, Central ,Child ,Professional practices ,Sub-Saharan Africa ,Pratiques professionnelles ,Côte d’Ivoire ,Annonce ,HIV ,VIH ,Senegal ,Enfan ,Africa, Western ,Togo ,Democratic Republic of the Congo ,Afrique intertropicale ,[SDV.MHEP]Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology - Abstract
International audience; We report the attitudes and practices of health care workers involved in the disclosure process to adolescents living with HIV (ALHIV) in a network including West and Central African French- speaking countries, and the experiences of young living with HIV (YLHIV). During a three-day workshop in Abidjan, Côte d’Ivoire, caregivers (doctors, psychologists, social workers) from 19 pediatric HIV treatment sites shared their practices and difficulties, and four YPLHIV their own disclosure experience. Thirty five participants from eight West/Central African countries (Benin, Burkina Faso, Ivory Coast, Cameroon, Mali, Democratic Republic of Congo, Senegal, Togo) contributed: 14 doctors, eight psychologists, six counselors, three social workers. The experience of the centers was variable, but the age at disclosure was late: 34% of 1296 adolescents between 10 and 12 years of age knew their status. The median age at disclosure was 13 years (range: 11-15 years). The practice of the disclosure was often complex, because of multiple factors (fear of the parents of the breaking of the secrecy, lack of communication between professionals). The individual disclosure was the main practice. Four centers practiced HIV disclosure in group sessions to facilitate mirror support, and one used peer-to-peer support. YPLHIV have advocated for an earlier disclosure, from 10 years. In West and Central Africa, the process of HIV disclosure remains complex for parents and caregivers, and occurs too late. The development of a good practice guideline for HIV disclosing adapted to socio-cultural contexts should help to improve this process.; Nous rapportons les attitudes et pratiques des soignants en Afrique francophone concernant l’annonce du statut VIH aux adolescents, et les témoignages de jeunes vivant avec le VIH (jvVIH). Lors d’un atelier de trois jours à Abidjan, Côte d’Ivoire, en novembre 2016, les soignants (médecins, psychologues, travailleurs sociaux) de 19 sites de prise en charge pédiatrique du VIH ont partagé leurs pratiques et difficultés et 4 jvVIH leur vécu de l’annonce. Au total, 35 participants de 8 pays d’Afrique de l’Ouest/centrale (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Cameroun, Mali, République démocratique du Congo, Sénégal, Togo) ont contribué : 14 médecins, 8 psychologues, 6 conseillers, 3 travailleurs sociaux. L’expérience des centres était variable, mais l’âge à l’annonce restait tardif : 34 % des 1 296 adolescents âgés entre 10 et 12 ans connaissaient leur statut. L’âge médian à l’annonce était de 13 ans (étendue : 11-15 ans). La pratique de l’annonce s’avérait complexe, en raison de multiples facteurs (crainte des parents de la rupture du secret, manque de communication entre professionnels). L’annonce individuelle était la pratique majoritairement adoptée. Quatre centres pratiquaient une annonce en séances de groupe pour faciliter le soutien en miroir, et un avait recours à l’appui de pairs-adolescents. Les jvVIH ont plaidé pour une annonce plus précoce, dès 10 ans. En Afrique de l’Ouest/centrale francophone, le processus de l’annonce reste complexe pour parents et soignants, et l’annonce trop tardive. L’élaboration d’un guide de bonnes pratiques de l’annonce du VIH, adapté aux contextes socio-culturels devrait permettre d’améliorer ce processus.
- Published
- 2019
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