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Introduction Le rachis cervical est sans arret sollicite dans l’execution d’une multitude de mouvements en relation avec le tronc. Cette hyper-sollicitation est source de cervicalgies et/ou de nevralgies cervicobrachiales communes. Elles entrainent un inconfort, des douleurs, une limitation des mouvements pouvant aboutir a une incapacite temporaire de travail, voire a l’arret total de l’activite professionnelle. La chronicite de cette affection peut etre source d’anxiete, depression voire d’un syndrome de catastrophisme. Objectif Etudier la relation entre anxiete, depression, incapacite fonctionnelle et presence d’un syndrome de catastrophisme dans une population de patients souffrant de cervicalgie/NCB chronique commune. Patients et methodes Etude transversale descriptive et analytique menee du 15 octobre 2020 au 15 aout 2021. Etaient inclus les patients suivis en consultations de rhumatologie pour cervicalgie/NCB chronique commune. Resultats 40 patients ont ete inclus. Il s’agissait de 18 femmes (45 %) et de 22 hommes (55 %), soit un sex ratio de 1,22. L’âge moyen etait de 50,93 ± 14,92 ans avec des extremes de 20 et 83 ans. La duree moyenne de la cervicalgie etait de 62,80 ± 71,76 mois avec des extremes de 3 et 252 mois. La cervicalgie isolee (25 %) et la nevralgie cervico-brachiale (37,5 %) etaient les principaux motifs de consultation. L’hypertension arterielle (45 %) etait le principal antecedent note. L’IMC moyen etait de 27,13 ± 3,77 kg/m2 avec des extremes de 20,83 et de 36,04 kg/m2. L’EVA moyen etait de 07,07 ± 1,02 avec des extremes de 5 et 10 sur 10. Un syndrome rachidien et une contracture musculaire etaient presents chez 87,5 % (n = 35) et 90 % (n = 36) des patients. Le test de Roger Bikelas, de Neri et de Valsava etaient presents dans respectivement (32,5 %, 15 % et 7,25 %). Une douleur neuropathique s’observaient chez 50 % des patients et dominee par les fourmillements. L’extension cervicale etait douloureuse dans 90 % (n = 36) des cas et limitee dans 72,5 % (n = 29) des cas. La flexion cervicale etait limitee dans 40 % (n = 16) des cas et douloureuse dans 75 %(n = 30) des cas. Une incapacite fonctionnelle cervicale legere, moderee, grave et complete se notait dans respectivement 32,5 % (n = 13), 50 %(n = 20), 15 % (n = 6) et 2,5 %(n = 1). La radiologie objectivait un cas de syndrome de Klippel-feil, 2 cas de spina bifida. L’anxiete et la depression evaluees par l’echelle HAD etait pathologique chez 72,5 % (n = 29) et 52,5 % (n = 21) des patients respectivement, avec des scores signant une anxiete et depression tres probable chez 55 % (n = 22) et 40 %(n = 16) respectivement. 45 % (n = 18) des patients avaient un syndrome de catastrophisme. Il existait des correlations positives entre EVA douleur cervicale et les scores d’anxiete/depression (p = 0,033/p = 0,001). De la meme facon il existe une correlation positive entre EVA cervicale, duree de la cervicalgie et syndrome de catastrophisme (respectivement p = 0,0056 et p = 0,0102). Conclusion L’anxiete, la depression et le syndrome de catastrophisme sont des comorbidites frequentes a prendre en compte dans les cervicalgies et nevralgies cervico-brachiales communes.

Introduction Comparer la faisabilite, la tolerance et l’efficacite des infiltrations epidurales en reperage anatomique par le hiatus sacro-coccygien (HSC) et par voie inter-epineuse (IE). Patients et methodes Il s’est agi d’un essai randomise controle portant sur des patients souffrant de lomboradiculalgie commune chez qui une indication d’une infiltration epidurale avait ete posee. L’infiltration par le HSC a consiste a une injection de 5 ml de lidocaine 2 %, de 5 ml d’acetate de prednisolone 2,5 %, et de 10 ml de serum sale. L’infiltration par voie IE a consiste a une injection de 5 ml d’acetate de prednisolone 2,5 %. Un suivi des patients a ete effectue a J0, J7, J14 et J30 avec realisation d’un examen clinique. La faisabilite du geste a ete evaluee par sa realisation effective et sa duree de realisation. La tolerance du geste a ete etudiee par l’acceptabilite selon le patient, l’appreciation du medecin et l’evaluation des complications. L’efficacite de l’infiltration a ete evaluee par l’analyse de l’EVA (echelle visuelle analogique), du score d’ODI (Oswerstry Disability Index), et de l’echelle HAD (Hospital Anxiety and Depression). Resultats La population d’etude comportait 45 patients dont 30 ayant beneficie d’une infiltration par la voie du HSC et 15 par voie IE. Leur âge moyen etait de 59,5 ± 3,5 ans (extremes 5 et 84 ans) et le sex ratio etait de 0,4 (13 hommes et 32 femmes). Une amelioration significative des parametres de l’efficacite a ete observee dans les deux groupes a J30 (p Tableau 1 . Conclusion Les infiltrations epidurales en reperage anatomique sont faisables, tolerees et efficaces que ce soit par le HSC ou par voie IE. Aucune difference significative n’a ete observee entre les deux voies d’infiltration. Cependant, la voie du HSC pourrait etre plus securisante compte tenu des caracteristiques anatomiques du HSC.

Introduction Au cours de la polyarthrite rhumatoide (PR) et du diabete, il existe une augmentation de la morbidite et de la mortalite ; d’origine cardiovasculaire (CV). Ce sur-risque CV implique les facteurs de risques (FDR) CV. Objectif Nous avons choisi d’etudier les FDR CV dans la PR et le diabete selon une approche epidemiologique en evaluant et en comparant leurs prevalences. Patients et methodes Pour notre approche epidemiologique nous avons elabore une etude cas-temoins evaluant la prevalence des facteurs de risque CV dans une cohorte de rhumatismes inflammatoires par comparaison a une cohorte issue de la population des patients diabetiques. Resultats L’etude cas-temoins a porte sur 50 patients et 100 controles apparies sur l’âge et le sexe. Au cours de la PR, nous avons mis en evidence, apres ajustement sur l’indice de masse corporelle, une faible diminution de la pression arterielle diastolique. Une diminution significative du cholesterol total et de ses fractions HDL et LDL, associee au niveau inflammatoire, evaluee par le taux de CRP. Au cours du diabete nous avons mis en evidence, une hypertension arterielle chez plus de la moitie des D2, une diminution du HDL cholesterol et une augmentation des TG des D2, une augmentation du HDL cholesterol et des TG chez les D1, la fraction LDL du cholesterol etait normale dans les 2 types de diabete, une surcharge ponderale androide, une sedentarite. Conclusion Au cours de la PR, il semble exister une modification de la prevalence de certains facteurs de risque CV, en particulier au debut de la maladie. Certains facteurs de risque, comme le tabagisme ou la baisse du HDL, pourraient contribuer a une augmentation du risque CV alors que d’autres, comme la baisse du LDL, pourraient contribuer a le diminuer. Au cours du diabete, l’augmentation du RCV est liee a l’hyperglycemie en elle-meme et aux FDR frequemment associes (HTA chez plus de la moitie des D2, baisse du HDL chez les D2, augmentation des TG chez D2 et D1, la surcharge ponderale, la sedentarite…).

Introduction Etudier la faisabilite, la tolerance et l’efficacite des infiltrations epidurales par le hiatus sacrococcygien (HSC) sous controle echographique. Patients et methodes Il s’est agi d’une etude transversale prospective sur trois mois portant sur 30 patients souffrant de lomboradiculalgie commune qui devraient beneficier d’une d’infiltration epidurale. Une echographie sacrococcygienne a ete realisee chez tous les patients avec un appareil d’echographie disposant d’une sonde lineaire superficielle de 10–18 Mz. Le but etait de reperer le HSC, de mesurer son diametre et la distance entre les sommets de ses cornes sacrees. La faisabilite du geste a ete evaluee par la possibilite du reperage echographique du HSC avec realisation effective de l’infiltration echo-guidee, et la mesure de la duree de realisation de l’infiltration. L’infiltration a consiste a l’injection dans le HSC sous controle echographique de 5 mL de lidocaine a 1 %, de 5 mL d’acetate de prednisolone, et de 10 mL de serum physiologique. Un suivi des patients a ete effectue au cours de la 4e semaine (S4) suivant l’infiltration. La tolerance du geste a ete etudiee par l’evaluation des complications au cours du suivi et par son acceptabilite. L’acceptabilite du geste etait evaluee par la question suivante posee au patient : accepteriez-vous d’avoir une nouvelle infiltration par cette technique si cela s’averait necessaire ? L’efficacite de l’infiltration a ete evaluee par la comparaison des parametres de la douleur avant l’infiltration et a S4. Resultats L’infiltration n’a pas pu etre realisee chez une patiente (3,3 %) a cause d’une impossibilite du reperage echographique du HSC du fait d’une obesite morbide avec indice de masse corporelle a 43. Le suivi a ete effectue chez 28 patients (93,3 %) parce qu’un patient a ete perdu de vu a S4. Une baisse significative (p = 0,008) de la valeur moyenne de l’echelle visuelle analogique (EVA) a ete notee a S4. Les resultats sont resumes dans le Tableau 1 . Conclusion Cette etude confirme que l’infiltration epidurale par le hiatus sacrococcygien sous controle echographique est faisable, toleree, et semble efficace dans la lomboradiculalgie commune.