Zein-Eddine, Rima, Grelier, Elisabeth, Neuroépidémiologie Tropicale (NET), Institut Génomique, Environnement, Immunité, Santé, Thérapeutique (GEIST), Université de Limoges (UNILIM)-Université de Limoges (UNILIM)-CHU Limoges-Institut d'Epidémiologie Neurologique et de Neurologie Tropicale-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), Ecole Doctorale n°523 Gay Lussac 'Sciences pour l'environnement', Professeur Gilles DREYFUSS, Docteur Félicité Flore DJUIKWO-TEUKENG, Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-Institut d'Epidémiologie Neurologique et de Neurologie Tropicale-CHU Limoges-Institut Génomique, Environnement, Immunité, Santé, Thérapeutique (GEIST), and Université de Limoges (UNILIM)-Université de Limoges (UNILIM)
The Bulinus genus acts as intermediate hosts for larval development of the parasite belonging to Schistosoma group (Digenea, Platyhelminthes). Despite their importance in the transmission of these parasites, the evolutionary history of this genus is still not very clear. Development of management plans to control these parasites transmission requires a deeper understanding of the past events that have affected the population diversity and distribution of Bulinus species. The objective of this study was to learn more about the population structure and phylogeny of several Bulinus species originating from different African countries using three types of molecular markers: the partial mitochondrial gene Cox1, the nuclear ribosomal gene (ITS, 18S and 28S), and six microsatellites loci. Concerning the phylogeography of this genus, high levels of genetic diversity were detected in the seven studied species, with clear segregation between individuals and the presence of many haplotypes, even within same species from the same locality. Our results showed lower diversity within B. truncatus populations in North Africa (Egypt) compared to individuals from Sub-Saharan Africa, which may suggest that B. truncatus may have colonized Egypt from Sub-Saharan Africa. About the genetic structure of B. truncatus, high rate of heterozygosity, and strong genetic structure were noted in Egyptian populations of B. truncatus. This structure is reflected by the existence of four distinct clusters characterized by relatively low gene flew rate between subpopulations. Our work allowed better understanding of phylogeny and genetic structure of this genus. These informations can be used to develop new approach for controlling the parasite transmission., Les mollusques d’eau douce du genre Bulinus servent d’hôtes intermédiaires pour le développement des stades larvaires des parasites du groupe Schistosoma (Digenea, Plathelminthes). Malgré leur importance dans la transmission de ces parasites, l'histoire évolutive de ce genre reste à clarifier. L’élaboration des plans de gestion de transmission de ces parasites nécessite une bonne connaissance de la biologie des bulins, de la structure génétique de ces populations afin de clarifier l’histoire évolutive de ce genre et son rôle dans la coévolution hôte /parasite. Fort de cela, nous nous sommes proposée d’étudier d’une part la phylogénie de sept espèces des bulins originaires de plusieurs pays africains à l’aide de trois types de marqueurs moléculaires : la région de l’ADN mitochondrial (Cox1), les séquences ribosomiques nucléaires (ITS, 18S et 28S) et d’autre part la structure génétique des populations égyptiennes de B. truncatus à l’aide des marqueurs microsatellites. Les résultats portant sur l’étude phylogénétique ont permis de mettre en évidence des niveaux élevés de diversité haplotypique et nucléotidique chez les sept espèces étudiées. De nouveaux haplotypes ont été détectés dans chaque pays, et semblent spécifiques à la région. En revanche, nous avons détecté une diversité génétique inférieure au sein des populations égyptiennes de B. truncatus par rapport aux individus originaires de l'Afrique sub-saharienne, ce qui pourrait suggérer une existence plus récente de B. truncatus en Afrique du Nord (Egypte), par rapport à l’Afrique noire (Cameroun et Sénégal). Quant à l’étude de la structure génétique de B. truncatus, un taux d’hétérozygotie élevé, et une forte structuration ont été détectés chez les populations égyptiennes de B. truncatus. Cette structuration se traduit par l'existence de quatre clusters bien distincts, et elle est caractérisée par un taux relativement faible de flux de gènes. Nos travaux ont permis d’avoir une meilleure compréhension de la phylogénie et la structure génétique de ce genre. Ceci permettra de proposer une nouvelle approche pour la lutte contre cette parasitose.Discipline