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Depuis le XIXe siècle, Soulignac a enregistré bien des transformations dans ce domaine. Le secteur primaire reste cependant dominant comme nous le verrons un peu plus loin. A - LA DISPARITION DES “PETITS METIERS” Au XIXe siècle et au début du XXe siècle, la commune comptait de nombreux artisans. Ces derniers représentaient un peu plus de 7 % de la population active. En 1872 par exemple, on dénombrait 4 tisserands, 3 forgerons, un faiseur d’araires, etc. Mais l’activité la plus répandue à cett...

Touché par le phénomène de dénatalité comme le reste de l’Entre-Deux-Mers, Soulignac est devenu une terre d’immigration à partir du dernier tiers du XIXe siècle. Ces mouvements migratoires n’ont pas été homogènes. Ils se sont produits par vagues successives, amenant dans un premier temps des individus étrangers au département de la Gironde, mais de nationalité française, puis, dans un deuxième temps, des étrangers venus de pays d’Europe ou encore d’Afrique du Nord. A - LES GRANDES PHASES D’IM...

Comme l’ensemble des communes françaises, Soulignac a subi de nombreuses transformations en un siècle et demi. Mais il existe, comme on a pu le rencontrer, quelques permanences, telle que la prédominance du secteur primaire. L’agriculture est cependant passée d’une agriculture autarcique avec un système polycultural à une agriculture bien intégrée à l’économie de marché avec la monoculture de la vigne. La viticulture a été, tout au long de l’histoire, sujette à bien des crises, mais les Souli...

La présence des anciennes terrasses garonnaises sur la majeure partie de la commune est grandement responsable de la variété des sols. A - LOCALISATION DES SOLS Le paysage engendré par ces terrasses est en effet très vallonné et offre, comme nous l’avons déjà vu, une opposition de versants. La plus ou moins grande évolution de ces derniers est à l’origine d’un véritable kaléidoscope de sols, comme l’a écrit J. Wilbert. Sur les sommets des terrasses, situés entre 110 et 90 mètres, on rencontre...

Si l’on prend la carte de mise en valeur du sol établie pour 1830, nous constatons que l’ager n’avait pas du tout la même physionomie que celui que nous connaissons aujourd’hui. La polyculture était alors dominante. Ce système polycultural était bien adapté à la vie rurale du XIXe siècle, époque où chaque ferme ou presque vivait en autarcie. L’agriculteur essayait de produire un peu de tout pour répondre aux besoins de sa famille. Il est intéressant de voir comment ce paysage s’est peu à peu ...

Située dans l’Entre-Deux-Mers, à quarante kilomètres environ au sud-est de Bordeaux, entre la ville de Cadillac au sud (à dix kilomètres) et le bourg de Targon au nord (à cinq kilomètres), la commune de Soulignac (dans le canton de Targon) présente toutes les caractéristiques d’une commune rurale, par sa population, ses activités économiques, etc. Son territoire s’étend sur 1127 ha. Il est séparé de la commune de Targon par le ruisseau de Toutigeac au nord, de Ladaux par le ruisseau de l’Euil...

Il nous reste à voir un dernier point dans ce chapitre consacré au milieu physique : les types de temps que peut connaître la commune et nous inclurons dans cette dernière partie la répartition et les types de boisements que nous pouvons rencontrer. A - UN CLIMAT OCEANIQUE 1) Caractéristiques générales Les informations que nous avons pu recueillir sur le climat sont assez réduites. Il est en effet très difficile d’aboutir à une description précise de celui-ci. La commune de Soulignac subit un...

A - UNE TOPOGRAPHIE FAIBLEMENT CONTRASTEE 1) Les grandes unités Le territoire soulignacais présente un relief assez doux, composé de croupes et de petits vallons. L’amplitude moyenne atteint seulement 60 à 70 mètres d’ouest en est. Les points culminants de la commune (111 mètres) se rencontrent au sud-ouest du lieu-dit Pingalet et au nord-ouest du hameau de Virecourt. On constate une légère différence d’altitude entre le sud et le nord de la commune, de part et d’autre du ruisseau de Souligna...

Le vignoble soulignacais a connu de nombreuses mésaventures depuis la première moitié du XIXe siècle : les phases de prospérité succédant à de graves crises liées le plus souvent à des maladies, ennemies de la vigne. A - LES GRANDES CRISES DU VIGNOBLE DE 1830 A 1920 ET LEURS REPERCUSSIONS (cf. graphique p.110) 1) 1830-1874 : la forte ascension de la vigne La superficie communale plantée en vigne était, en 1830, de 259ha ; en 1874, on arrive à 750 ha, soit 66,5 % du territoire communal. En l’e...

A - UN HABITAT DISPERSE 1) L’évolution des écarts La population soulignacaise est répartie dans les différents hameaux présents sur le territoire communal. On compte aujourd’hui 41 écarts autour du bourg de Soulignac. Le nombre de ces hameaux a peu évolué depuis le XIXe siècle. En 1886, on en relevait déjà 37. Certains ont aujourd’hui disparu comme Levrault - à l’ouest du bourg-, d’autres ont vu le jour comme Germenot, au sud de Soulignac. Un phénomène apparaît nettement dans le sud de la com...

A - PARCELLEMENT ET TAILLE DES EXPLOITATIONS 1) Un dessin parcellaire très contrasté Au niveau du dessin parcellaire, on constate que les parcelles ont souvent des formes irrégulières. Ce phénomène est essentiellement valable pour le sud de la commune (sud du ruisseau de Soulignac). Il ne semble pas y avoir eu beaucoup de modifications entre 1830 et 1988. Cette irrégularité du parcellement est peut-être liée à une topographie un peu plus accidentée. Les champs généralement installés sur les t...

Background So-called "immunoprivileged sites" are tissues or organs where slow allograft rejection correlates with low levels of expression of MHC class I molecules. Whilst classical class I molecules are recognised by cytotoxic T lymphocytes (CTL), some MHC class I molecules are called "non-classical" because they exhibit low polymorphism and are not widely expressed. These last years, several studies have shown that these can play different, more specialised roles than their classical counterparts. In the course of efforts to characterise MHC class I expression in rat cells obtained from immunoprivileged sites such as the central nervous system or the placenta, a new family of non-classical MHC class I molecules, which we have named RT1-E2, has been uncovered. Results Members of the RT1-E2 family are all highly homologous to one another, and the number of RT1-E2 loci varies from one to four per MHC haplotype among the six rat strains studied so far, with some loci predicted to give rise to soluble molecules. The RT1n MHC haplotype (found in BN rats) carries a single RT1-E2 locus, which lies in the RT1-C/E region of the MHC and displays the typical exon-intron organisation and promoter features seen in other rat MHC class I genes. We present evidence that: i) RT1-E2 molecules can be detected at the surface of transfected mouse L cells and simian COS-7 cells, albeit at low levels; ii) their transport to the cell surface is dependent on a functional TAP transporter. In L cells, their transport is also hindered by protease inhibitors, brefeldin A and monensin. Conclusions These findings suggest that RT1-E2 molecules probably associate with ligands of peptidic nature. The high homology between the RT1-E2 molecules isolated from divergent rat MHC haplotypes is particularly striking at the level of their extra-cellular portions. Compared to other class I molecules, this suggests that RT1-E2 molecules may associate with well defined sets of ligands. Several characteristics point to a certain similarity to the mouse H2-Qa2 and human HLA-G molecules.