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This article presents the results of exploratory research aimed to understand how precariousness has affected recently the teaching profession in Morocco. To answer this question, I conducted comprehensive biographical interviews with 05 teachers at the primary level and 05secondary levels working under contract in a rural region in the rural area of Zagora. I met them separately and they expressed their point of view. The verbatim was content analyzed following two analytical registers. The first register is grounded in a descriptive and restitutive reason; based on reporting the views of teachers according to three categories: the working conditions, Security and professional stability, and the relation to union. This first register revealed the decline of career advancement, social appreciation, and employment conditions. While the second register is more conceptualizing, which led me to take a cross-cutting look at the results of the first register by offering a new perspective on the teachers’ point of view, shedding light on conventions and tacit agreements which form the intellectual basis of the points of view of the participants towards the different themes., Moroccan Journal of Quantitative and Qualitative Research, Vol. 4, No 3 (2022)

l’objectif de présent article est d’objectiver la violence à l’école en portant sur des différents comportements irrespectueux et violents existants dans un secteur scolaire rural à la région de Zagora, et comprendre, à partir de point de vue des élèves , des instituteurs et des familles, la manière dont ces comportements ont été vécus et perçus. Il s’agit de dépassement de la mesure des violences, pour faire émerger les modalités de définition et d’identification des comportements révélés par les acteurs, auteurs ou victimes,en rejetant l’interprétation de la réalité sociale qui les oppose. L’enquête porte sur un échantillon, et les données qualitatives ont été recueillies par des entretiens qui ont été menés auprès de 165 élèves, 20 instituteurs exerçant dans 3 unités scolaires détachées au secteur scolaire par l’ajout de 8 familles, et aussi à travers l’observation participante en tant que exerçant dans ce secteur. Une analyse de contenu a été mobilisée sur les propos des participants, celle-ci m’a permis de dégager deux registres d’analyse : le premier est de nature descriptive restitutive pour rendre compte de point de vue des participants. Le deuxième s’inscrit dans une logique conceptualisante qui propose un nouvel éclairage à partir d’une perspective interactionniste. Il ressort de cette analyse deux éléments essentiels : d’une part, l’existence de différents comportements violents à l’école en fonction des perceptions des acteurs, et d’autre part, l’importance du rapport entre la famille et l’instituteur en fonction de modes d’interactions qui lient les deux partenaires. La présentation de ces modes d’interaction laisse entrevoir les conventions sociales qui sont des manières communes de faire et d’agir qui facilitent la coopération entre les membres d’un groupe. Ici, elles renvoient à ce sur quoi les familles s’entendent à un moment donné à propos de leurs relations avec l’école. Ce qui apparait violents aux enseignants parfois marque une différence radicale avec ce qui est perçus par les élèves et leurs familles. Par exemple, une bagarre entre deux pairs ayant les mêmes forces à l’école serait sanctionnée suivant les règles de l’école, cependant, du point de vue des familles il s’agit d’une façon de socialisation., Revue Marocaine de l’Évaluation et de la Recherche Educative, No 1 (2019): La violence scolaire et évaluation des politiques éducatives