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Origines, formation et carrière avant 1792 Jean-Nicolas Pache naquit le 5 mai 1746 à Verdun. Fils de Jeanne Lallemand et d’un Suisse concierge du maréchal de Castries à Paris, il reçut grâce à ce dernier une éducation soignée et devint le précepteur de son fils. Il semble avoir été appariteur appointé à l’École du génie de Mézières vers 1774. Puis, d’un mariage avec une certaine Valette, considérée comme fille naturelle de la comtesse de La Marck, il eut un fils en 1777 et une fille en 1779. ...

« Ma seule politique, la voici : c’est d’être toujours prêt… Quant à me mêler de la paix ou de la guerre, cela ne me regarde pas. Si la guerre arrive, je dois être prêt ; tel est mon devoir et je le remplirai », claironnait Edmond Le Boeuf, ministre de la Guerre au printemps 1870 ! Personnages clés des gouvernements, les ministres avaient pour fonction de veiller au bien-être des armées, d’organiser le recrutement, d’adopter des mesures pour armer les hommes, les nourrir, les loger, leur verser une solde et, le cas échéant, participer aux combats. Présenté dans l’ordre chronologique, cet ouvrage retrace la biographie des cinquante ministres qui se succédèrent entre le 10 août 1792 – date du renversement de la monarchie – et le 4 septembre 1870, qui vit la proclamation de la République. Dépassant le seul cadre biographique, ce dictionnaire embrasse les problématiques de la gestion de la guerre, de la protection du pays, de la préparation de la nation à l’engagement. Il révèle la complexité des enjeux, la variété des situations, le rôle des hommes, la nature des décisions, heureuses ou funestes, qui présidèrent à la construction d’un outil militaire en France.

Congrès de Fécamp 2020, texte de la conférence de clôture du congrès annuel de l’Association normande - 9 octobre 2020 (congrès annulé pour cause de Covid-19 et reporté à 2021 mais conférence maintenue au Musée des Pêcheries de Fécamp); International audience

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International audience; Deux notices narratives en forme de chroniques, centrées sur l’exemption de la Trinité de Fécamp et l’une prenant a priori la suite de l’autre, étaient connues jusque-là uniquement par des éditions imprimées de l’époque moderne. Une copie manuscrite partielle de la première, nommée Appendice de Saint-Gabriel (du nom du prieuré fécampois du même nom dans le Bessin), a été trouvée, ainsi que deux copies manuscrites de la seconde. À la suite de Lucien Musset qui avait édité la première d’après Mabillon, qui lui-même en avait tiré le texte d’un « codex cellae Sancti Gabrielis », celle-ci bénéficie d’une édition augmentée à la lumière de ladite copie. L’article approfondit l’hypothèse de la présence probable de l’Appendice dans le Livre rouge, plus ancien cartulaire de la Trinité réalisé vers 1100, et celle de l’identification dudit Livre rouge au « codex cellae Sancti Gabrielis ». Enfin, la sincérité des faits relatés dans ces deux notices, éditées en annexes à l’article, est questionnée.

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The formulary and the external features of the acts of the abbots and the abbey of the Holy Trinity in Fécamp, like most monasteries, have never been the subject of a long-term systematic study beyond the superscription and seals.This is what we mean to provide here, from a corpus of nearly a hundred acts, by studying the evolution of the different parts of the discourse and the layout of the acts during the ducal period, from the beginning of Jean de Ravenne's abbacy (1028-1078) until the end of Raoul d'Argences’s (1190-1219). One of the resulting observations is that of a gradual codification of the formulas in use, which gets stronger at the very end of the studied period., Le formulaire et les caractères externes des actes des abbés et de l’abbaye de la Trinité de Fécamp, comme pour la plupart des autres monastères, n’ont jamais fait l’objet d’une étude systématique sur le temps long, en dehors de la suscription et des sceaux. C’est là ce que nous proposons, en étudiant l’évolution des différentes parties du discours et de la présentation des actes pendant la période ducale, du début de l’abbatiat de Jean de Ravenne (1028-1078) à la fin de celui de Raoul d’Argences (1190-1219), à partir d’un corpus riche de près d’une centaine d’actes. L’un des constats réalisés est celui d’une codification progressive des formules utilisées, plus intense en toute fin de période.

After a display of current bibliography, sources and available corpus (original seal impressions, casts, drawings, mere references, etc), the article focuses at first on the abbot seal impressions from the 12th century to the end of the Middle Ages, before broaching the abbey seals from the 13th century to the late Middle Ages. Comparisons will be made with seal impressions of the other Benedictine institutions of the Normandy province, especially from the Rouen and Evreux dioceses. We will linger some time over a quite unknown seal impression of the Bec Abbey: not over the 13th century one representing a Madonna and Child sitting on what looks like a reliquary (Herluin's tomb?), but over the one, mentioned as far back as the late 13th century and in use up to the 16th century, showing the coronation of the Virgin. The study also looks into Herluin's omnipresence on the counter-seal of the abbots and abbey seals. The seals are thus one of the aspects of the cult of the saints, in particular the founding ones. On another note, parallels are drawn between the seals of the first Norman archbishops of Canterbury and those of the first seal owning abbots of Bec. Lastly an abbey seal impression known by many Norman scholars and sigillographers, which dating (14th or 16th century?) and authenticity are under debate is studied at greater length before concluding., Après une présentation de la bibliographie existante, des sources et du corpus disponible (empreintes originales, moulages, dessins, simples mentions, etc.), l’article se concentre dans un premier temps sur les sceaux des abbés du XIIe siècle à la fin du Moyen Âge, avant d'évoquer les sceaux de l'abbaye du XIIIe siècle à la fin du Moyen Âge également. Des comparaisons avec les sceaux des autres établissements bénédictins de la province de Normandie, et notamment des diocèses de Rouen et Évreux, seront effectuées. Nous nous attarderons sur un sceau fort méconnu de l'abbaye du Bec: non celui du XIIIe siècle représentant une Vierge à l'enfant assise sur ce qui ressemble à un reliquaire (le tombeau d'Herluin ?), mais sur celui, attesté dès la fin du XIIIe siècle et en usage jusqu'au XVIe siècle, figurant le couronnement de la Vierge. L’étude se penche également sur l'omniprésence d'Herluin au contre-sceau des sceaux des abbés et de l'abbaye. Les sceaux sont ainsi un des aspects du culte des saints, notamment fondateurs. Par ailleurs, des parallèles entre les sceaux des premiers archevêques normands de Cantorbéry et ceux des premiers abbés du Bec disposant de sceaux sont établis. Enfin, un sceau de l'abbaye connu de nombreux érudits normands et sigillographes, qui fait débat quant à sa datation (XIVe ou XVIe siècle?) et à son authenticité, est étudié plus longuement avant la conclusion.

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The abbey of Holy Trinity is, during the ducal period, one of the most prominent Norman Benedictine abbeys. This thesis (3 vol. : I - 478 p. - ; II - 700 p. - ; III – 348 p.) summarized in this paper studies and publishes its muniments as well as the archives of its priories up until 1190 and Raoul of Argences’ (1190-1219) appointment as abbot. The corpus of the critical edition (vol.II), beside the annexes (vol. III : proved forgeries, letters of administration, statistics, etc.), includes 308 entries, including 224 charters whose text has survived and 84 deperdita and legal actions that may have resulted in charters. The muniments are mainly kept at the Archives départementales de la Seine-Maritime, but the Palais Bénédictine in Fécamp keeps many charters as well, notably from the 11th century. Volume I studies their history, up to the present day, by investigating their fate during the Middle Ages and the early modern period, their partial dispersion during the French Revolution and the 19th century and, among other aspects, the acquisition of part of them by the Palais Bénédictine. The monastery’s cartularies are looked into, especially the Red Book, a late 11th or early 12th century lost cartulary, which is reconstituted in the annexes. A section is dedicated to the diplomatic of the abbots’ and the abbey’s charters : internal (common forms) and external (especially the seals) features. Another section is devoted to the forgeries, and, lastly, some case studies tackle the subject of the charters with traditional symbolic objects attached and some charters from the muniments for the abbey of Our Lady of Bernay, “daughter” of Fécamp., L’abbaye de la Trinité de Fécamp est durant la période ducale l’une des principales abbayes bénédictines normandes. La présente thèse (3 vol. : I - 478 p. - ; II - 700 p. - ; III – 348 p.), résumée dans cet article, en étudie et édite le chartrier, ainsi que les archives de ses prieurés, jusqu’en 1190, date de l’arrivée sur le siège abbatial de Raoul d’Argences (1190-1219). Le corpus de l’édition (tome II), hors Annexes (tome III : faux avérés, lettres de gouvernement et affaires, statistiques, etc.), compte 308 entrées, dont 224 actes dont le texte est parvenu jusqu’à nous et 84 deperdita et actions juridiques ayant pu faire l’objet d’actes. Le chartrier est principalement conservé aux Archives départementales de la Seine-Maritime, mais le Palais Bénédictine de Fécamp conserve également de nombreux actes, notamment du XIe siècle. Le tome I s’attache à en étudier l’histoire, jusqu’à nos jours, en explorant le devenir du fonds au Moyen Âge et à l’époque moderne, son éclatement partiel à la Révolution et au XIXe siècle, et, entre autres, l’acquisition d’une partie par le Palais Bénédictine. Les cartulaires du monastère sont analysés, notamment le Livre rouge, cartulaire perdu de la fin du XIe ou du début du XIIe siècle, reconstitué en Annexes. Une partie est par ailleurs consacrée à la diplomatique des actes des abbés et du convent : caractères internes (formulaire) et externes (particulièrement les sceaux). Une autre partie est dédiée aux faux, et quelques études de cas, enfin, sont consacrées à la question des actes avec objets de tradition et à certains actes du chartrier pour l’abbaye Notre-Dame de Bernay, « fille » de Fécamp.

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268 p.; International audience; La présence de rues Grimaldi à Fauville-en-Caux et à Hautot-sur-mer, l’érection récente d’une rue des Princes de Monaco à Valmont, où une école était déjà dédiée à la princesse Grace, témoignent des attaches qui ont jadis relié la famille de Monaco avec le pays de Caux. D’origine génoise, les Grimaldi comptaient en effet au XVIIIe siècle parmi les plus grands propriétaires fonciers de Normandie. Cette publication, à l’occasion d’une exposition présentée à Rouen au Pôle culturel Grammont où sont les Archives historiques du Département, nous donne à découvrir pourquoi, en remontant aux origines de l’une des plus anciennes et illustres branches de la famille, la Maison d’Estouteville, issue d’un proche de Guillaume le Conquérant. Fruit d’une collaboration entre une quinzaine de conservateurs du patrimoine, archivistes, universitaires ou membres de sociétés savantes, elle bénéficie d’une riche illustration, pour laquelle les collections princières de Monaco ont été largement sollicitées.

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Coordination éditoriale: Michaël Bloche; International audience; La Normandie est aujourd’hui réunifiée au sein d’une même région. À cette occasion, les Archives des cinq départements normands ont souhaité associer leurs ressources pour marquer l’événement et proposer un retour sur l’histoire et l’identité d’un territoire qui se signale par sa permanence et sa notoriété. Héritières pour une large part de la mémoire écrite de l’ancienne Normandie, les Archives départementales sont détentrices d’un patrimoine unique, qui ne cesse, au fil des années, de s’enrichir. Autour d’un florilège de cent trente et un documents issus de leurs collections, accompagnés d’une abondante iconographie, elles donnent ici à découvrir un exceptionnel panorama de ces « 1000 ans de Normandie ».

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288 p.; International audience; Publié à l’occasion de la triple exposition « Empreintes du passé, 6 000 ans de sceaux », au Musée départemental des Antiquités de Rouen, aux Archives départementales et à l’Abbaye de Jumièges, cet ouvrage traite des sceaux et de leurs multiples usages, qu’ils soient de clôture ou de validation, de l’Antiquité à nos jours, et particulièrement en Normandie, dans le diocèse de Rouen, à partir de la période gallo-romaine.Cette publication, qui bénéficie du concours de spécialistes de renom, propose une approche originale des sceaux proche-orientaux, égyptiens et gallo-romains, avant de s’intéresser aux sceaux médiévaux et à leurs évolutions ultérieures.Un focus particulier est porté sur les sceaux du chartrier de Jumièges, un des plus riches de Normandie avec près de 2 000 empreintes originales conservées, et notamment sur les sceaux de villageois, attestant de l’exceptionnelle diffusion du sceau en Normandie.

Position de thèse d'Ecole des chartes; International audience; http://theses.enc.sorbonne.fr/2012/bloche

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International audience; The seals of the Abbots and the convent of the Trinity of Fécamp, interesting from many points of view, in particular certain "contre-sceaux" derived from reused engraved gemstones from antiquity, have never been the subject of any long term study. A corpus has been compiled, while limited (12 originals applied seals), no matrices survive and seals with lacuna for certain Abbots, enough however survive to provide an introduction to Fécamp sigillography since the 12th to the beginning of the 14th centuries to be made. This study comprises a description of the different types seal that have survived as well as a study of the corroboration, the sealing practices, and the connections between the seals and the superscription.; Les sceaux des abbés et du convent de la Trinité de Fécamp, intéressants à de multiples égards, particulièrement certains contre-sceaux issus d’intailles antiques réemployées, n’ont jamais été l’objet d’une étude approfondie sur le long terme. Un corpus a donc été constitué, certes restreint (12 empreintes originales conservées), sans aucune matrice et avec des lacunes pour certains abbatiats, mais suffisant pour introduire à la sigillographie fécampoise depuis la fin du XIIe siècle jusqu’au début du XIVe siècle. Cette étude comporte une description des différents sceaux conservés ainsi qu’une étude de la corroboration, des modes de scellement et des liens entre sceaux et suscription.

Publication du texte d’une communication sur ce sujet à l’International Medieval Congress de Leeds de juillet 2011; International audience; From a corpus of more than 150 abbatial acts dated before 1330, with unfortunately huge inequalities depending upon the abbot, this study of superscription aims to throw new light on the phenomenon of imitation but also on the individual titles of each abbot. The study indicates a certain freedom during the 11th century, an absence of rules, a large heterogeneity, and after a certain time, the use of codified and uniformed formulas. This outline of abbatial diplomacy is the occasion to recall the introduction of devotional formulas in the superscription, the use of various qualifications of humility, the association of the convent with the abbot, etc.; À partir d’un corpus de plus de 150 actes d’abbés jusqu’en 1330 environ, avec malheureusement de grandes inégalités selon les abbatiats, cette étude de la suscription veut mettre en relief des phénomènes d’imitation mais aussi les titulatures propres à chaque abbé. Cela permet de constater au XIe siècle une assez grande liberté, une absence de règles, une très grande hétérogénéité et, au fil du temps, une codification et une uniformisation du formulaire. Cette esquisse de diplomatique abbatiale est l’occasion d’évoquer l’introduction de la formule de dévotion dans la suscription, l’usage de divers qualificatifs d’humilité, l’association du convent à l’abbé, etc.