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Contexte : Les jeunes en situation d’obésité ont un niveau d’activité physique (AP) plus faible que les jeunes normo-pondérés (1). La pratique d’AP en visioconférence pourrait permettre de limiter les barrières à l’AP (transport, temps, motivation) et d’autonomiser les adolescents tout en gardant une pratique collective, encadrée et sécuritaire (2). L’objectif de notre étude est de comparer l’efficacité d’un programme d’activité physique supervisé réalisé en visioconférence versus en présentiel. Méthodologie : Trente jeunes (9-17 ans) en situation d’obésité, divisés en 3 groupes (n=10), ont participé à notre étude : entraînement en visioconférence (Ent_V), entraînement en présentiel (Ent_P) et sans programme d’entraînement (S_Ent). Les adolescents des groupes entraînements ont suivi un programme d’AP composé de 2 séances d’une heure d’AP par semaine pendant 4 mois. Avant (T0) et après la période de quatre mois (T4), les adolescents ont effectué un test sous-maximal d’effort (PWC170) afin d’estimer l’aptitude aérobie. La composition corporelle a été mesurée par une balance impédancemètre. Résultats : Chez le groupe Ent_V, la puissance relative à la masse corporelle développée à 170 Bpm a augmenté à T4 (p=0,007). Aucune différence significative n’a été révélée pour les groupes Ent_P et S_Ent. Concernant l’analyse de la composition corporelle, nous avons noté une stabilisation pour les groupes entraînements. En revanche, la masse corporelle et le pourcentage de masse grasse corporelle ont augmenté significativement entre T0 et T4 pour le groupe S_Ent (respectivement, p = 0,003 et p = 0,006). Conclusion : Un programme d’activité physique de quatre mois réalisés en visioconférence permet de stabiliser le poids corporel et d’améliorer l’aptitude aérobie chez des adolescents en situation d’obésité. Ces résultats préliminaires restent à confirmer avec un nombre plus important de participants.

National audience; INTRODUCTION. Les déséquilibres glycémiques accompagnant le diabète de type 1 (DT1) peuvent conduire, au long terme, à un léger déclin des fonctions cognitives[1]. Chez les personnes non diabétiques, l’activité physique (AP) est reconnue pour ses effets bénéfiques au niveau cérébral, notamment via l’augmentation de facteurs neurotrophiques (facteur neurotrophique dérivé du cerveau, BDNF, et IGF-1). METHODOLOGIE. Chez 95 adultes DT1, des régressions multiples ascendantes ont été réalisées pour estimer les liens entre les performances à une batterie de tests cognitifs et le niveau habituel d’AP et de sédentarité (questionnaires IPAQ et MAQ) en tenant compte des concentrations sériques de BDNF et d’IGF-1 total (prélèvement sanguin) et des facteurs classiques pouvant influencer les fonctions cognitives (démographiques : âge, sexe, IMC, niveau d’éducation ; liés au DT1 : mode d’administration de l’insuline, glycémie du moment, HbA1c, nombre d’épisodes hypoglycémiques sévères durant la vie, âge du diagnostic du DT1, durée du diabète, complications micro/macrovasculaires). RESULTATS. Le niveau d’AP prédisait positivement la flexibilité mentale (performance au TMT B-A: B– 0,05 ; SE(B) 0,03 ; P=0.05 pour le MAQ, MET-h/sem et B– 0,001 ; SE(B) 0,00 ; P=0.018 pour l’IPAQ, MET-min/sem) et ce indépendamment des niveaux de sédentarité, de BDNF et d’IGF-1.Le niveau d’AP n’influençait pas les autres domaines cognitifs évalués (i.e., la vitesse de traitement et la recherche visuo-spatiale avec le TMT-A, la résistance aux interférences avec le Stroop, la mémoire spatiale avec le SMT, la mémoire de travail avec le OPSPAN). Les autres facteurs qui influençaient la plupart des domaines cognitifs étaient l’âge, le niveau d’éducation, le nombre d’épisodes hypoglycémiques sévères, et les complications macrovasculaires. CONCLUSION. L’association entre le niveau d’AP et la flexibilité mentale chez les adultes DT1 souligne l’importance de mettre en place des programmes d’AP, en vue de préserver les fonctions exécutives au long terme.

Contexte : Les jeunes en situation d’obésité ont un niveau d’activité physique (AP) plus faible que les jeunes normo-pondérés (1). La pratique d’AP en visioconférence pourrait permettre de limiter les barrières à l’AP (transport, temps, motivation) et d’autonomiser les adolescents tout en gardant une pratique collective, encadrée et sécuritaire (2). L’objectif de notre étude est de comparer l’efficacité d’un programme d’activité physique supervisé réalisé en visioconférence versus en présentiel. Méthodologie : Trente jeunes (9-17 ans) en situation d’obésité, divisés en 3 groupes (n=10), ont participé à notre étude : entraînement en visioconférence (Ent_V), entraînement en présentiel (Ent_P) et sans programme d’entraînement (S_Ent). Les adolescents des groupes entraînements ont suivi un programme d’AP composé de 2 séances d’une heure d’AP par semaine pendant 4 mois. Avant (T0) et après la période de quatre mois (T4), les adolescents ont effectué un test sous-maximal d’effort (PWC170) afin d’estimer l’aptitude aérobie. La composition corporelle a été mesurée par une balance impédancemètre. Résultats : Chez le groupe Ent_V, la puissance relative à la masse corporelle développée à 170 Bpm a augmenté à T4 (p=0,007). Aucune différence significative n’a été révélée pour les groupes Ent_P et S_Ent. Concernant l’analyse de la composition corporelle, nous avons noté une stabilisation pour les groupes entraînements. En revanche, la masse corporelle et le pourcentage de masse grasse corporelle ont augmenté significativement entre T0 et T4 pour le groupe S_Ent (respectivement, p = 0,003 et p = 0,006). Conclusion : Un programme d’activité physique de quatre mois réalisés en visioconférence permet de stabiliser le poids corporel et d’améliorer l’aptitude aérobie chez des adolescents en situation d’obésité. Ces résultats préliminaires restent à confirmer avec un nombre plus important de participants.

International audience; INTRODUCTION-QUESTIONDès le plus jeune âge, l’exercice est une clé de la prise en charge du diabète de type 1 (DT1). Néanmoins, la peur de l’hypoglycémie est un frein majeur à l’activité physique (Livny et coll. 2019). Chez l’adulte atteint de DT1, l’ajout de répétitions de séquences intenses lors d’un exercice continu modéré semble limiter la baisse de glycémie (Guelfi et coll. 2005). L’objectif est d’évaluer l’impact de l’intensité et de la modalité d’exercice sur les excursions glycémiques au décours de l’exercice chez l’enfant/adolescent atteint de DT1.MATERIELS ET METHODESCinq garçons et 7 filles atteints de DT1 (9,8±1,4ans; HbA1c 7 ,5±0,7%) réalisent en période post-absorptive, sur ergocycle, en ordre randomisé (visites espacées de >48h), un exercice continu modéré (CONT) et un exercice intermittent intense (INT) de durée et charge mécanique totale identiques [20min; 50%PWC170 vs. 15sec(150%PWC170)/30sec récupération passive). Lesvariations glycémiques (glycémie capillaire pendant l’exercice et glucose interstitiel à la récupération) sont comparées entre les types d’exercice et une condition sédentaire (SED), en prenant en compte la glycémie initiale, les glucides et l’insuline (covariables dans les modèles mixtes linéaires).RESULTATSAucune hypoglycémie symptomatique n’est survenue. Alors que la glycémie capillaire diminuait à l’exercice pour CONT (−26,5mg/dL), elle restait stable pour INT (différence inter-condition, P

A large yet heterogeneous body of literature exists suggesting that endothelial dysfunction appears early in type 1 diabetes, due to hyperglycemia-induced oxidative stress. The latter may also affect vascular smooth muscles (VSM) function, a layer albeit less frequently considered in that pathology. This meta-analysis aims at evaluating the extent, and the contributing risk factors, of early endothelial dysfunction, and of the possible concomitant VSM dysfunction, in type 1 diabetes. PubMed, Web of Sciences, Cochrane Library databases were screened from their respective inceptions until October 2019. We included studies comparing vasodilatory capacity depending or not on endothelium (i.e., endothelial function or VSM function, respectively) in patients with uncomplicated type 1 diabetes and healthy controls. Fifty-eight articles studying endothelium-dependent function, among which 21 studies also assessed VSM, were included. Global analyses revealed an impairment of standardized mean difference (SMD) (Cohen's d) of endothelial function: -0.61 (95% CI: -0.79, -0.44) but also of VSM SMD: -0.32 (95% CI: -0.57, -0.07). The type of stimuli used (i.e., exercise, occlusion-reperfusion, pharmacological substances, heat) did not influence the impairment of the vasodilatory capacity. Endothelial dysfunction appeared more pronounced within macrovascular than microvascular beds. The latter was particularly altered in cases of poor glycemic control [HbA > 67 mmol/mol (8.3%)]. This meta-analysis not only corroborates the presence of an early impairment of endothelial function, even in response to physiological stimuli like exercise, but also highlights a VSM dysfunction in children and adults with type 1 diabetes. Endothelial dysfunction seems to be more pronounced in large than small vessels, fostering the debate on their relative temporal appearance. 11

Type 1 diabetes (T1D) can have a significant impact on brain structure and function, which is referred to as T1D-associated cognitive decline (T1DACD). Diabetes duration, early onset disease, and diabetes-associated complications are all proposed as factors contributing to T1DACD. However, there have been no comparisons in T1DACD between children and adults with T1D. To obtain a better insight into the occurrence and effects of T1DACD in T1D, the aim of the present meta-analysis was to investigate differences between children and adults and to analyse factors contributing T1DACD.Two electronic databases were consulted: PubMed and ISI Web of Knowledge. Literature published up until the end of 2013 was included in the analysis. Effect sizes (Cohen's d), which are standardized differences between experimental and control groups, were calculated.There was a small to modest decrease in cognitive performance in T1D patients compared with non-diabetic controls. Children with T1D performed worse while testing for executive function, full intelligence quotient (IQ), and motor speed, whereas adults with T1D performed worse while testing the full, verbal and performance IQ, part of the executive function, memory, spatial memory, and motor speed. Episodes of severe hypoglycemia, chronic hyperglycemia, and age of onset can be significant factors influencing cognitive function in T1D.The findings in the literature suggest that T1DACD is more severe in adults than children, indicating that age and diabetes duration contribute to this T1DACD.

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The purpose of this study was to analyse the impact of an intermittent test reproducing the soccer running activity profile on physical performance, subjective ratings and biochemical parameters throughout 72 h recovery. 8 professional soccer players performed the intermittent test on a non-motorised treadmill and data was collected before, immediately after, 24, 48 and 72 h after the test. Squat jump (SJ), countermovement jump (CMJ), peak isometric force (IFpeak), 6-s sprint, repeated sprints test (RS), perceptual ratings (fatigue, muscle soreness, stress), creatine kinase ([CK]) and uric acid ([UA]) were analyzed. After the test, a mean reduction in countermovement jump performance of -8.2% (CI: -12.9 to -3.4, p

In elite soccer, players are frequently required to play consecutive matches interspersed by 3 days and complete physical performance recovery may not be achieved. Incomplete recovery might result in underperformance and injury. During congested schedules, recovery strategies are therefore required to alleviate post-match fatigue, regain performance faster and reduce the risk of injury. This article is Part I of a subsequent companion review and deals with post-match fatigue mechanisms and recovery kinetics of physical performance (sprints, jumps, maximal strength and technical skills), cognitive, subjective and biochemical markers. The companion review will analyse recovery strategies used in contemporary professional soccer. Soccer involves many physically demanding activities including sprinting, changes in running speed, changes of direction, jumps and tackles, as well as technical actions such as dribbling, shooting and passing. These activities lead to a post-match fatigue that is linked to a combination of dehydration, glycogen depletion, muscle damage and mental fatigue. The magnitude of soccer match-induced fatigue, extrinsic factors (i.e. match result, quality of the opponent, match location, playing surface) and/or intrinsic factors (i.e. training status, age, gender, muscle fibre typology), potentially influence the time course of recovery. Recovery in soccer is a complex issue, reinforcing the need for future research to estimate the quantitative importance of fatigue mechanisms and identify influencing factors. Efficient and individualized recovery strategies may consequently be proposed. 42;12

Mathieu Nédélec 12, Serge Berthoin 1, Grégory Dupont 1 1UDSL, EA4488, Université de Lille Nord de France, F-59000 Lille, France 2ENS-CACHAN, Bruz, France matnedelec@orange.fr Le but de cette étude était dřanalyser les cinétiques de récupération de joueurs de football de haut niveau lors des 72h suivant la réalisation dřun exercice intermittent spécifique au football réalisé sur un tapis roulant non motorisé. La performance au squat jump, à un test de répétition de sprints et le pic de force isométrique nřont pas été significativement affectés ni immédiatement après ni au cours des 72h suivant lřexercice. Par contre, les retours aux valeurs initiales des concentrations de créatine kinase et dřacide urique ainsi que des douleurs musculaires étaient plus rapides que celles reportées à lřissue dřun match de football. En plus des courses réalisées au cours dřun match de football, dřautres facteurs tels que les dommages musculaires et/ou la fatigue cognitive pourraient contribuer à la fatigue induite par le match. Mots clés : sports collectifs, performance, fatigue INTRODUCTION Dans le football de haut niveau professionnel, le nombre de rencontres se multiplie. Lorsque le calendrier est surchargé, les joueurs jouent 2 matches par semaine durant plusieurs semaines consécutives, ce qui pourrait générer blessure et/ou contreperformance (Ekstrand et al., 2004; Dupont et al., 2010). La variabilité de la distance parcourue à haute intensité au cours de matches de football est importante puisque les coefficients de variation intra- individuels varient de 36.0% à 52.1% (Dupont et al., 2010). Le but de cette étude était dřanalyser les cinétiques de récupération de la fonction musculaire, des perceptions subjectives et de paramètres biochimiques lors des 72h suivant un exercice intermittent de 90min basé sur le profil dřactivité de matches de football de haut niveau. MÉTHODES Huit footballeurs professionnels ont réalisé un exercice standardisé de 90min sur un tapis roulant non motorisé (Woodway Force 3.0, USA). Cet exercice a été élaboré à partir de données physiques issues de joueurs de football professionnel de haut niveau (Rampinini et al. 2007). La performance au squat jump (SJ), au saut avec contremouvement (CMJ), à un test de répétition de sprints (RS), le pic de force isométrique (picFI), les perceptions subjectives (fatigue, douleurs musculaires, stress perçu), les concentrations de créatine kinase ([CK]) et dřacide urique ([AU]) ont été recueillis avant, immédiatement après, 24, 48 et 72h après lřexercice de 90min. RÉSULTATS ET DISCUSSION Des augmentations significatives de [CK] (p

This study was designed to test the hypothesis that subjects having faster oxygen uptake (VO(2)) kinetics during off-transients to exercises of severe intensity would obtain the smallest decrement score during a repeated sprint test. Twelve male soccer players completed a graded test, two severe-intensity exercises, followed by 6 min of passive recovery, and a repeated sprint test, consisting of seven 30-m sprints alternating with 20 s of active recovery. The relative decrease in score during the repeated sprint test was positively correlated with time constants of the primary phase for the VO(2) off-kinetics (r = 0.85; p < 0.001) and negatively correlated with the VO(2) peak (r = -0.83; p < 0.001). These results strengthen the link found between VO(2) kinetics and the ability to maintain sprint performance during repeated sprints. 110;3

Résumé Objectif Cette étude consiste à mesurer les effets d’un entraînement réalisé à partir d’un pédalage unilatéral sur la jambe saine à la suite d’une ligamentoplastie de genou en supplément d’une rééducation conventionnelle ambulatoire. Protocole Vingt-quatre footballeurs (âge : 24 ± 3 ans) sont répartis de manière aléatoire en deux groupes de 12. Le groupe témoin bénéficie d’une rééducation conventionnelle et standardisée pendant cinq semaines sans réentraînement spécifique à l’effort. Le second groupe bénéficie en supplément de 15 séances d’un entraînement en endurance à partir d’un pédalage unilatéral. Les sujets se sont entraînés pendant une durée de 21 minutes, en alternant trois minutes à des fréquences cardiaques (FC) correspondant à 70 % de leur VO2pic et trois minutes à 85 %. L’évaluation initiale (T1) du potentiel cardiorespiratoire maximal développé à partir du membre valide est effectuée le premier jour de la rééducation soit en moyenne six jours après l’intervention et l’évaluation terminale (T2) à une distance de 35 jours. Résultats Après cinq semaines de rééducation conventionnelle, nous enregistrons à T2 pour le groupe témoin, une diminution significative (p < 0,05) de la puissance maximale aérobie (PMA), du pic de consommation d’oxygène (VO2pic) et de la ventilation pic (VEpic) de 11, 12 et 13 %. En revanche, le groupe entraîné conserve en moyenne des valeurs pics de FC et de VO2 similaires à celles de T1 et augmente de 14 % la PMA et de 15 % la VEpic. De plus, les premiers et seconds seuils ventilatoires sont repérés à des intensités d’exercices plus élevées. Conclusion Chez de jeunes footballeurs opérés d’une ligamentoplastie de genou, la rééducation conventionnelle ne permet pas de lutter contre le processus de déconditionnement cardiorespiratoire. La pratique d’un pédalage unilatéral semble suffisante pour limiter les effets de l’hypoactivité fonctionnelle sur la composante cardiorespiratoire. To examine cardiorespiratory fitness changes in subjects having undergone knee surgery and to assess the benefits of one-leg cycling aerobic training program during the rehabilitation period. Two groups of 12 patients took part in this study. The control group profited from a five weeks conventional rehabilitation in day hospital without cardiorespiratory training. The second group profited in supplement from a one-leg cycling aerobic training program with the valid leg. The subjects were trained for 21 min, by alternating 3 min at 70% and 3 min at 85% of VO(2 peak). They totaled 15 sessions spread over five weeks. The initial evaluation (T1) is carried out the first day of rehabilitation and the final evaluation (T2) at a distance within 35 days. The evaluation consisted in realizing a maximal graded tests starting from the valid leg. After five weeks of conventional rehabilitation, we record a reduction of peak power output (W(peak)), peak oxygen uptake (VO(2 peak)) and peak minute ventilation (VE(peak)), respectively of 11, 12 and 13% for the control group. On the other hand, in T2, the training group has on average identical maximum values and some of them increased (W(peak): +14%; VE(peak): +15%). The first and second ventilatory thresholds appear with higher intensities of exercises. After knee surgery, conventional rehabilitation does not limit cardiorespiratory deconditioning. One leg cycling appears to be an adapted method to stop the effects of hypoactivity. 51;9

International audience; In comparison to continuous aerobic type activity, little is known about high-intensity intermittent physical activity in children. Repeated short-term high-intensity activities (> maximal aerobic speed and

In comparison to continuous aerobic type activity, little is known about high-intensity intermittent physical activity in children. Repeated short-term high-intensity activities (> maximal aerobic speed and

National audience; Les études épidémiologiques sur l'évolution du niveau d'activité physique des enfants et les interrelations entre condition physique, activité physique et santé ont surtout été conduites aux Etats-Unis1, mais il existe peu d'études longitudinales associant, les effets de la croissance, aux changements de la condition physique des enfants et des adolescents, et ceci tout particulièrement chez les jeunes Français. Les objectifs de cette étude étaient par conséquent d’analyser les évolutions et les relations entre ces paramètres lors d'un suivi longitudinal de 4 ans en milieu scolaire.Mille six cent et un enfants et adolescents, âgés de 11 à 16 ans ont participé à cette étude. Parmi cette population, un échantillon de 193 enfants (95 garçons et 98 filles) a été suivi pendant quatre ans de la classe de sixième (11,5 ± 0,6 ans, septembre 1997) à celle de troisième (15,4 ± 0,6 ans, juin 2001). Au début et en fin de chaque année scolaire, des mesures anthropométriques et 6 tests de terrain appartenant à la batterie Européenne de tests moteurs (EUROFIT)2 ont été réalisés. Les tests choisis étaient le saut en longueur sans élan (SLO), la course navette 10*5m (CNA), la flexion longitudinale du tronc (FLT), la dynamométrie manuelle (DYM), le nombre maximal de redressements en station assise effectués en 30 secondes (RSA) et le test de course en navette de 20m (NAV). Un formulaire de 50 à 80 questions3, selon l’âge des sujets, a été également présenté aux enfants, au début et à la fin de l’expérimentation, afin d’étudier les relations entre la condition physique, la santé et les modes de vie. À partir des questionnaires, les enfants ont été répartis, de façon rétrospective, en différents groupes suivant leur niveau d’activité physique.L'analyse de variance a indiqué que les performances aux tests de terrain sont significativement plus élevées (p < 0,001) chez les garçons, hormis la souplesse (FLT). Les gains de performances sont significativement plus importants chez les garçons que chez les filles, hormis FLT. Pour l’endurance abdominale (RSA), aucune différence significative entre les sexes n’a été trouvée. Les garçons sont davantage régulièrement actifs que les filles et il existe plus de filles que de garçons peu actifs. Toutefois, à la fin du suivi, la proportion d’inactifs avait augmenté de 9,5 à 15,8% et celle des régulièrement actifs de 31,6 à 39,2%. Chez les garçons, il n’existait aucune influence du niveau d'activité physique sur le niveau de condition physique, avant et après l’expérimentation. Par contre, chez les filles, l’analyse de variance (activité physique*condition physique) a montré une influence significative du niveau d’activité physique pour RSA (p < 0,05) et à la fin du suivi, pour SLO, FLT, RSA (p < 0,05) et CNA (p < 0,001).Si l’accroissement des performances est significativement inférieur chez les filles, leur niveau d’activité physique influence, de façon significative, certaines dimensions de la condition physique à l’adolescence.

Le but de cette étude est de déterminer la vitesse critique intermittente, le temps passé à la ·· consommation maximale en oxygène (VO2max) et le temps passé à plus de 90% de VO2max lors de courses intermittentes brèves de 15 s à des vitesses supramaximales, alternées avec des périodes de récupération passive de 15 s. Neuf sujets masculins ont réalisé 5 tests de terrain jusqu’à épuisement : 4 courses intermittentes à 110%, 120%, 130%, 140% de la vitesse maximale aérobie (VMA) et une course continue à 100% de la VMA. Les résultats montrent que les valeurs de vitesse critique intermittente (4.82 ± 0.41 m.s–1) ne sont pas significativement différentes de la VMA (4.63 ± 0.37 m.s–1). Les courses intermittentes à 110% et à 120% de la VMA, ainsi que la course continue à 100% de la VMA, permettent à · tous les sujets d’atteindre VO2max. Cependant, la course intermittente à 120% de la VMA (202 ± 66 s) permet aux sujets de maintenir plus longtemps V·O2max (p < .05) que les courses intermittentes à 110% (116 ± 42 s) 130%I (50 ± 47 s), 140% (48 ± 59 s) de la VMA et que la course continue à 100% de la VMA (120 ± 42 s). Le temps passé entre 90 et 100% de V· O2max était significativement plus long lors des courses intermittentes à 110% (383 ± 180 s) et 120% (323 ± 272 s) que lors des courses intermittentes à 130% (135 ± 133 s), 140% de la VMA (77 ± 96 s) et lors de la course continue à 100% de la VMA (217 ± 114 s). Par conséquent, ce type d’exercice intermittent à des allures de course comprises entre la vitesse critique intermittente et 120% de la VMA pourrait être introduit dans un programme · d’entraînement lorsque le but est d’augmenter VO2max. This study was designed to determine the intermittent critical velocity, the time spent at maximal oxygen uptake (VO2max) and the time spent above 90% of VO2max for short intermittent runs of 15 s at supramaximal velocities, alternating with 15 s of passive recovery. Nine male subjects performed 5 field-tests to exhaustion (tlim): 4 intermittent runs at 110%, 120%, 130% and 140% of maximal aerobic speed (MAS) and 1 continuous run at 100% of MAS. Results have shown the mean intermittent critical velocity (4.82 +/- 0.41 m.s-1) was not significantly different from MAS (4.63 +/- 0.37 m.s-1). Intermittent runs at 110% and 120% of MAS and the continuous run at 100% of MAS lead all subjects to reach VO2max. However, intermittent runs at 120% of MAS (202 +/- 66 s) allowed subjects to spend a significantly longer time at VO2max (p < .05) than intermittent runs at 110% (116 +/- 42 s), 130% (50 +/- 47 s), 140% (48 +/- 59 s) of MAS and continuous run at 100% of MAS (120 +/- 42 s). The time spent between 90 and 100% of VO2max was significantly longer (p < .05) for intermittent runs at 110% (383 +/- 180 s) and for 120% (323 +/- 272 s) of MAS than for intermittent runs at 130% (135 +/- 133 s), 140% of MAS (77 +/- 96 s) and for continuous run at 100% of MAS (217 +/- 114 s). Consequently, this kind of intermittent exercise with intensities from intermittent critical velocity to 120% of MAS could be introduced in a training program when the purpose is to increase VO2max. 27;2

The aim of the present study was to explain the inter-individual variability in running time to exhaustion (tlim) when running speed was expressed as a percentage of the velocity, associated with maximal oxygen uptake (vVO2max). Indeed for the same percentage of vVO2max the anaerobic contribution to energy supply is different and could be dependent on the critical velocity (Cv) and also on the maximal running velocity (vmax). Ten subjects ran four tlim at 90, 100, 120, and 140% of vVO2max; mean and standard deviation for tlim were 839 +/- 236 s, 357 +/- 110 s, 122 +/- 27 s, and 65 +/- 17s, respectively. Each velocity was then expressed 1) as a percentage of the difference between vVO2max and Cv (%AeSR); 2) as a percentage of the difference between vmax and Cv (%MSR); 3) as a percentage of the difference between vmax and vVO2max (%AnSR). Highest correlations were found between tlim90 and tlim100 and velocity expressed as %MSR (r = -0.82, p < 0.01 and r = -0.75, p < 0.01), and between tlim120 and tlim140 and velocity expressed as %AnSR (r = -0.83, p < 0.01 and r = -0.94, p < 0.001). These results show that the same intensity relative to aerobic contribution did not represent the same absolute intensity for all and could partly explain variability in tlim. Therefore expressing intensity as a percentage of MSR for sub-maximal and maximal velocities and as a percentage of AnSR for supra-maximal velocities allows individual differences in anaerobic work capacity to be taken into account and running times to exhaustion to be predicted accurately. 22

The purpose of this study was to characterise the relationship between running velocity and the time for which a subject can run at maximal oxygen uptake (VO2max), (tlimVO2max). Seven physical education students ran in an incremental test (3-min stages) to determine VO2max and the minimal velocity at which it was elicited (vVO2max). They then performed four all-out running tests on a 200-m indoor track every 2 days in random order. The mean times to exhaustion tlim at 90%, 100%, 120% and 140% vVO2max were 13 min 22 s (SD 4 min 30 s), 5 min 47 s (SD 1 min 50 s), 2 min 11 s (SD 38 s) and 1 min 12 s (SD 18 s), respectively. Five subjects did not reach VO2max in the 90% vVO2max test. All the subjects reached VO2max in the runs at 100% vVO2max. All the subjects, except one, reached VO2max in the runs at 120% vVO2max. Four subjects did not reach VO2max in the 140% vVO2max test. Time to achieve VO2max was always about 50% of the time to exhaustion irrespective of the intensity. The time to exhaustion-velocity relationship was better fitted by a 3- than by a 2-parameter critical power model for running at 90%, 100%, 120%, 140% vVO2max as determined in the previous incremental test. In conclusion, tlimVO2max depended on a balance between the time to attain VO2max and the time to exhaustion tlim. The time to reach VO2max decreased as velocity increased. The tlimVO2max was a bi-phasic function of velocity, with a peak at 100% vVO2max. 82

International audience; The purpose of the study was to test the ability to determine the velocity associated with peak oxygen uptake for adolescents by means of a simple field test, the Université de Montréal Track Test (UMTT). Fifteen adolescents, 13.4 +/- 1.0 years, performed two maximal field tests where oxygen uptake and heart rate were continuously monitored. The first test (graded field test, first stage 8 km.h-1, increment 1.5 km.h-1, duration 3 min) allowed the subjects to reach a steady-state oxygen uptake. Then, the velocity associated with peak oxygen uptake was calculated from the ratio between peak oxygen uptake above resting level to energy cost of running. The calculated velocity was kept as the criterion velocity. For the second test (UMTT, first stage 8 km.h-1; increment 1 km.h-1; duration 2 min), the velocity measured at the last completed stage was retained. The measured peak oxygen uptake for the graded field test (51.8 +/- 6.5 ml.kg-1.min-1) and for the UMTT (51.0 +/- 7.9 ml.kg-1.min-1) were not significantly different. The calculated velocity (12.9 +/- 1.0 km.h-1) and the measured velocity (12.7 +/- 0.9 km.h-1) were not significantly different and were significantly correlated (r = 0.80, p < 0.001). It was concluded that, for adolescents, the velocity measured at the last completed stage of the UMTT allows a valid estimation of the velocity associated with peak oxygen uptake.