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The Zostera noltei seagrass bed located on the transitional water body FRFT08 Bidassoa (Txingudi Bay, Hendaye – SW France) was studied in 2022. The survey was carried out from a grid of 30 sample points in the context of the Water Framework Directive. The "angiosperms" indicator established on this water body is based on 3 metrics (composition, extent and abundance). In 2022, the values reached by the 3 metrics of the "angiosperms" indicator lead to the classification of the water body in "Very good status" for this biological quality element. These results can be explained by a strong increase of the area meadow since 2020. The latest mapping of the seagrass bed carried out by AZTI Tecnalia in 2021 indicates an extension of the colonized area (+ 44%), which leads us to consider the 2021 area as the reference. The coverage rate of the meadow, a proxy for the abundance of eelgrass, has increased compared to 2021 (50% vs. 44%) but remains below the best coverage observed in 2019 (61%)., En 2022, l’herbier de Zostera noltei localisé dans la masse d’eau de transition FRFT08 Bidassoa (Baie de Txingudi, Hendaye – Pyrénées Atlantiques) a fait l’objet d’un suivi « stationnel ». Ce suivi est opéré grâce à un échantillonnage de 30 points réalisé dans le cadre de la mise en œuvre de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE). L’indicateur « angiospermes » établi sur cette masse d’eau est basé sur le suivi de trois métriques (composition, extension et abondance). En 2022, les valeurs atteintes par ces trois métriques de l’indicateur « angiospermes » conduisent à un classement de la masse d’eau en « Très bon état » pour cet élément de qualité biologique. Ces résultats s’expliquent par une forte progression de l’emprise de l’herbier depuis 2020. La dernière cartographie de l’herbier réalisée par l’AZTI Tecnalia indique de nouveau une extension de l’herbier (+ 44 %), ce qui amène à considérer l’emprise 2021 comme l’emprise maximale de référence. Le taux de recouvrement de l’herbier, proxy de l’abondance des zostères, est en augmentation par rapport à 2021 (50 % vs 44 %) mais il reste en dessous du meilleur recouvrement observé en 2019 (61 %).

Au commencement était la source… Puis vinrent les difficultés. Chaque source pose en effet des problèmes spécifiques. Le présent recueil, issu de deux journées d’étude organisées à l’Institut catholique d’études supérieures (La Roche-sur-Yon), s’efforce d’en brosser un panorama, à partir de cas relevant de disciplines, de périodes et de corpus suffisamment variés pour présenter au chercheur en sciences humaines une vue générale des questions que suscitent ses propres pratiques en lien avec de telles sources. À la lumière de ces études, des questions récurrentes déterminent la recherche documentaire : ce que sont les sources, par quel examen critique les évaluer, comment les organiser, enfin comment élaborer un récit scientifique fidèle, autant que possible, à leurs enseignements. La source est-elle intègre, authentique, sincère, représentative ? Son témoignage, parfois polémique, est lacunaire aussi, parce que séparé de la culture dans laquelle il s’intégrait et que cherche à reconstituer le chercheur, à la manière d’un puzzle dont il ne subsisterait que quelques pièces. La critique des sources navigue entre une lecture littérale et une lecture hypercritique. Cette dernière risque de disqualifier par principe tout récit historien fondé sur des sources qui ne seraient jugées ni sûres, ni vérifiables, ni exploitables, comme les récits légendaires de la fondation de Rome. L’esprit critique, pourtant nécessaire à la déontologie scientifique, peut paralyser le discours savant quand il est systématisé. Mais comment apprécier un degré approprié de critique et un degré excessif ? La question des sources en vient donc à en ouvrir une autre, une interrogation de nature épistémologique et philosophique : comment fonder le savoir ?

Texte organisant la pacification des rapports de l’autorité spirituelle et du pouvoir temporel, le concordat de Bologne (1516), conclu entre Léon X et François Ier, marqua une double victoire de l’ultramontanisme et de l’absolutisme. Il rétablit l’entente entre la papauté et la royauté au détriment de l’Église gallicane. Le concordat n’apparut pas ex nihilo : il fallut plusieurs décennies de relations conflictuelles entre la papauté et le royaume de France pour qu’il puisse être élaboré. Mais, une fois les dispositions déterminées, encore fallait-il que le concordat fût appliqué, ce qui n’alla pas de soi, car les forces doctrinales et sociales qui s’étaient opposées à son éclosion n’en furent pas moins actives à l’occasion de sa publication et de son application. Léon X publia deux bulles le 18 août 1516 : la première (Primitiva illa Ecclesia) contenait les dispositions du concordat ; la seconde (Pastor æternus) abolissait explicitement la Pragmatique sanction de Bourges (1438). Le Parlement de Paris s’opposa à l’enregistrement des lettres patentes royales (13 mai 1517) qui reprenaient la bulle Primitiva illa Ecclesia ; il ne céda qu’au cours d’un lit de justice (22 mars 1518). Cependant, même publié, le concordat connut des difficultés dans sa mise en œuvre. La bulle Pastor æternus ne fut pas enregistrée dans le royaume ; seule le fut la bulle Primitiva illa Ecclesia, dans laquelle le pape se réjouissait du consentement du roi à l’abolition des dispositions de 1438. Par conséquent, la doctrine gallicane put feindre de considérer que la Pragmatique restait en vigueur, tout au moins dans ses dispositions qui n’étaient pas contraires au concordat ou qui avaient été laissées de côté dans ce texte. Le concordat fut interprété comme une simple dérogation au droit commun résultant de la Pragmatique. Ainsi, la procédure de publication des textes dans le royaume et le débat doctrinal sur sa nature juridique rendirent délicate la mise en œuvre du concordat, dont le texte peut, dès lors, apparaître comme quelque peu « introuvable ».

International audience; Dialog state tracking (DST) is a core step for task-oriented dialogue systems aiming to track the user's current goal during a dialogue. Recently a special focus has been put on applying existing DST models to new domains, in other words performing zero-shot crossdomain transfer. While recent state-of-theart models leverage large pre-trained language models, no work has been made on understanding and improving the results of first-developed zero-shot models like SUMBT. In this paper, we thus propose to improve SUMBT zero-shot results on MultiWOZ by using attention modulation during inference. This method improves SUMBT zero-shot results significantly on two domains and does not worsen the initial performance with the significant advantage of needing no additional training.

International audience; Knowledge transfer between neural language models is a widely used technique that has proven to improve performance in a multitude of natural language tasks, in particular with the recent rise of large pre-trained language models like BERT. Similarly, high crosslingual transfer has been shown to occur in multilingual language models. Hence, it is of great importance to better understand this phenomenon as well as its limits. While most studies about cross-lingual transfer focus on training on independent and identically distributed (i.e. i.i.d.) samples, in this paper we study cross-lingual transfer in a continual learning setting on two sequence labeling tasks: slotfilling and named entity recognition. We investigate this by training multilingual BERT on sequences of 9 languages, one language at a time, on the MultiATIS++ and MultiCoNER corpora. Our first findings are that forward transfer between languages is retained although forgetting is present. Additional experiments show that lost performance can be recovered with as little as a single training epoch even if forgetting was high, which can be explained by a progressive shift of model parameters towards a better multilingual initialization. We also find that commonly used metrics might be insufficient to assess continual learning performance.

Wide temperature range, high UV/VUV intensities, and long duration of the BepiColombo mission impose stringent requirements on the materials of the spacecraft. One of the challenges is to keep critical parts of the spacecraft within acceptable temperature limits in the harsh conditions close to the Sun and Mercury. To this purpose, the High Gain Antenna (HGA) reflector and edges of the solar arrays are coated with the low solar absorptance, high emissivity NV14 white ceramic coating. However, UV/VUV radiation induces deposition of contaminants on the coating, potentially leading to significant increases of the solar absorptance values. Therefore, a prediction of the contamination effects on the solar absorptance of the coating during the entire mission is one of the crucial tasks. Several short environmental tests were initially performed aiming to investigate the contamination deposition on NV14 coating under UV/VUV radiation. However, the complexity of contamination deposition processes and the unknown influence of the large acceleration factors applied in these tests did not allow the development of a reliable model to predict the evolution of the solar absorptance during the mission lifetime. Therefore, it was decided to perform a long duration test (LDT), with a close to 1:10 test to mission duration ratio. Dedicated in-situ measurements techniques were developed to reduce actual test duration and avoid sample exposure to air.